[PDF] La Cour du Lion Bref résumé de la





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Déroulement de lactivité du jour Texte à lire : Le Lion et le Renard

- De procéder à une analyse des personnages de l'histoire : étude de la personnalité de leurs relations …… - De repérer la morale de la fable. Compétences 



Instruction morale à lécole - Morales des Fables de J. de la Fontaine

Le Renard et le Bouc. « Il faut autant qu'on peut obliger tout le monde. On a souvent besoin d'un plus petit que soi. » Le Lion et le Rat.





Jai vu le loup le renard

https://www.erudit.org/fr/revues/cd/2016-n127-cd02694/83715ac.pdf



Le renard et le lion La ruse et la force dans le discours de la guerre

Le renard et le lion Résumé. Cette thèse étudie la dialectique de la ruse et de la force dans le discours de la guerre au.



Correction Lâne qui sest déguisé en lion faisait trembler tout le

La. « maladie » du beau costume et de l'apparence fait de toute évidence partie des maux du. XVIIème siècle comme aujourd'hui. Étape 2 : Refaisons la morale.



LES FABLES DE JEAN DE LA FONTAINE LIVRE I Fables Résumé

Résumé. Animaux seuls1. Etres humains seuls2. Animaux Le Corbeau et le Renard ... un lion. x. Implicite. (dial). Le renard et les raisins.



Textes de lecture libres de droits - Fables dEsope

59 Le loup et le lion. 60 Le lièvre et le chien. 61 Les grenouilles. 62 L'âne et le loup. 63 L'âne et le mulet. 64 Le lion et le lièvre. 65 Le renard au 



La Cour du Lion

Bref résumé de la fable : Un Lion invite ses vassaux chez lui (en son Louvre) afin d'étaler sa puissance. Le Lion demande son avis au Renard.



Pour aller plus loin : Légalité dans la littérature française corrigé L

L'exemple de la fable « Du lion allant à la chasse avec d'autres bêtes » phrase (auteur Titre

M. Archimbaud Lycée Marguerite Yourcenar (91) archimbaudserge@gmail.com Exemple de tableau synoptique pour l'explication linéaire de la fable " La Cour du Lion »

Ce " tableau » vise, non à fixer un cadre rigide ou établir une " grille », mais à donner des repères, à préciser une attitude propre à la démarche

d'analyse de texte.

Titre de la fable :

" La Cour du Lion » VII, VII

Objet d'étude :

La littérature d'idée du XVIe siècle au XVIIIe siècle

Parcours :

Imagination et pensée au XVIIe siècle

Auteur :

Jean de La Fontaine (1621-1695)

OEuvre de référence :

Fables, Livres VII à XI (1678-1679)

Mouvement littéraire

Le Classicisme : L'écrivain classique veut décrire les comportements, les sentiments et les passions de l'homme de tous

les temps. L'art classique se caractérise par la recherche de la justesse, de l'ordre, de l'équilibre, d'une certaine retenue :

" Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement Et les mots pour le dire arrivent aisément. » Boileau

Il s'agit aussi d'instruire en divertissant.

Thème principal :

Les comportements à la cour

Bref résumé de la

fable :

Un Lion invite ses vassaux chez lui (en son Louvre) afin d'étaler sa puissance. Mais l'odeur de son antre est tellement

désagréable que l'Ours ne peut s'empêcher de se boucher le nez. Ce geste déplaît au Lion qui le tue. Il demande ensuite

au Singe ce qu'il en pense. Le Singe est si hypocrite que le Lion s'en débarrasse également. Le Renard, plus malin,

s'arrange pour ne pas répondre et sauve ainsi sa vie.

Principal enjeu de la

fable :

La Fontaine veut nous faire comprendre qu'il est dangereux de ne pas savoir comment se comporter avec le roi.

Mouvements du

texte : organisation interne de cet apologue (= bref récit délivrant une leçon de morale). Vers 1 à 14 : invitation du roi pour un grand festin au Louvre. Vers 15 à 32 : intervention des animaux (Ours, Singe, Renard) :

Vers 16 à 19 : intervention de l'Ours.

Vers 20 à 27 : intervention du Singe.

Vers 28 à 32 : intervention du Renard.

Vers 33 à 36 : morale, il faut répondre sans se prononcer.

Moralité explicite :

" Ceci vous sert d'enseignement :

Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,

Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère,

Et tâchez quelquefois de répondre en Normand. »

Progression du

texte : donner un titre

à chacun des

mouvements du texte.

1. L'invitation du Lion.

2. L'Ours se bouche le nez.

3. Le Singe prend la parole.

4. Le Lion demande son avis au Renard.

5. Parfois, il vaut mieux se taire.

Niveau

d'énonciation :

Qui voit ? Qui parle ?

Vers 1 au premier hémistiche du vers 28 inclus : c'est le narrateur qui parle au style indirect.

Vers 28 (second hémistiche) au vers 29 : le Lion prend la parole au style direct (sauf " lui dit le Sire », proposition

incise). Vers 30 à 36 : c'est le narrateur qui parle au style indirect.

Pièges posés par la

lecture (prononciation des " e » muets, diérèses, liaisons) :

Vers 1 : li/onne (diérèse) ; vers 2 : quelles, nati/ons (diérèse) ; vers 4 : toute ; vers 6 : une ; vers 9 : plénière ; vers 17 :

faire, cette ; vers 18 : grimace ; vers 19 : faire, ; vers 20 : cette ; vers 21 : lou/a (diérèse) ; vers 22 : griffe ; vers 24 :

sotte ; vers 26 : Li/on-là ; vers 29 : parle, + relevé de toutes les liaisons.

Mots dont le sens pose

problème :

" lionne » (adjectif qui s'accorde avec Majesté pour désigner le Lion), " manda » (= fit venir), " circulaire » (le mot est

devenu un nom), " Cour plénière » (= assemblée solennelle où le Roi convoquait ses principaux vassaux), " Fagotin »

(= singe savant du bateleur Brioché, très célèbre au XVIIe siècle, cité par Molière dans Tartuffe ), " D'abord » (= tout de

suite), " Il se fût bien passé » ( = Il eût mieux valu pour lui ne pas... Subjonctif plus-que-parfait), " L'envoya chez

Pluton » (= nom latin du Dieu des Enfers) = l'envoya chez les morts = le tua, " colère » ( ce vers ne rime avec aucun

autre), " ambre » (= parfum extrait de l 'ambre gris, substance parfumée provenant des concrétions intestinales du

cachalot), " Qui ne fût ail au prix » (= en comparaison), " succès » (= résultat), " Caligula » (= empereur romain célèbre

pour sa cruauté et les crimes qu'il causa. À la mort de sa soeur Drusilla, il fit périr non seulement ceux qui ne la pleuraient

pas, mais encore ceux qui la pleuraient, sous prétexte que, l'apothéose lui ayant conféré l'immortalité, elle ne devait pas

être pleurée), " il ne pouvait que dire sans odorat » (style indirect = il feint de ne pouvoir donner son avis " Alléguant (=

pétextant) un grand rhume »).

Explication linéaire

vers par vers, ou phrase par phrase : À VOUS DE JOUER EN ÉVITANT AUTANT QUE POSSIBLE TROP DE PARAPHRASES !

Figures de style

caractéristiques (effets obtenus ; association du fond et de la forme)

Par exemple :

" L'envoya chez Pluton », il s'agit d'une métaphore pour faire comprendre au lecteur que le Lion a tué l'Ours en

l'envoyant chez les morts, puisque Pluton est le dieu des Enfers.

" Il n'était ambre, il n'était fleur / Qui ne fut ail au prix » = le parfum de l'ambre ou celui d'une fleur aurait semblé avoir

l'odeur forte de l'ail, en comparaison avec la délicieuse odeur de la tanière du Lion.

Il s'agit ici d'ironie par antiphrase, procédé par lequel on fait entendre le contraire de ce qui est explicité.

Citation

caractéristique : " Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,

Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère,

Et tâchez quelquefois de répondre en Normand. »

OEuvre en écho :

" Les Obsèques de la Lionne », Livre VIII, fable XIV " Je définis la cour un pays où les gens, Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu'il plaît au Prince, ou, s'ils ne peuvent l'être, Tâchent au moins de le paraître. » vers 17-20quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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