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25 juin 2013 Le marché du travail français doit-il gagner en flexibilité ? Annexes : • Annexe 1 : Taux de chômage en France année 2013.



Corrigé officiel complet du bac STMG Economie-Droit 2014

Le marché du travail français doit-il gagner en flexibilité ? Préconisations concernant l'utilisation du barème : Le nombre d'arguments est indicatif.



Non classifié DEELSA/ELSA/PF(97)1

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Le marché du travail français doit-il gagner en flexibilité ? Annexes : • Annexe 1 : Taux de chômage en France année 2013. • Annexe 2 : L'éducation devient 

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ÉCONOMIE

(10 points) À partir de vos connaissances et de la documentation fournie en annexe :

1. Distinguez emplois typiques et emplois atypiques.

2. Présentez les caractéristiques des populations touchées par le chômage

en France en 2013.

3. Démontrez, à l'aide d'exemples, que le chômage n'est pas la seule source

de précarité sur le marché du travail.

4. Rédigez une argumentation qui permette de répondre à la question

suivante : Le marché du travail français doit-il gagner en flexibilité ?

Annexes :

• Annexe 1 : Taux de chômage en France année 2013 • Annexe 2 : L'éducation devient plus précieuse en période de crise • Annexe 3 : Le temps partiel subi en France • Annexe 4 : Les contrats précaires en Europe • Annexe 5 : La situation du chômage en France en juillet 2013

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6/7 Annexe 1 : Taux de chômage en France année 2013.

Femmes Hommes Ensemble

Champ : France métropolitaine, deuxième trimestre 2013 (données provisoires) Chômage au sens du Bureau International du Travail.

Taux de chômage (en %)

Ensemble 10,5 10,4 10,5

15-24 ans 26,1 23,4 24,6

25-49 ans 9,7 9,4 9,6

50 ans ou plus 7,3 7,8 7,5

Source : INSEE, enquête emploi principaux indicateurs, 5 septembre 2013. Annexe 2 : L"éducation devient plus précieuse en période de crise. L'écart en termes d'emploi entre les jeunes qui ont un bon niveau d'instruction et ceux qui ont abandonné tôt leurs études n'a cessé de se creuser pendant la crise. Une bonne instruction est le meilleur contrepoids au manque d'expérience professionnelle, selon la dernière édition du rapport annuel "Regards sur l'éducation" de l'OCDE. Le taux de chômage des personnes qui n'ont pas achevé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire est près de trois fois plus élevé (13 % en moyenne dans les pays de l'OCDE) que celui des diplômés du supérieur (5 %). Entre 2008 et 2011, le taux de chômage des travailleurs peu qualifiés a progressé de 4% environ, contre une hausse de 1.5% seulement pour les individus hautement qualifiés. L'édition 2013 de "Regards sur l'éducation" réaffirme à quel point les qualifications professionnelles offrent une voie d'accès efficace à l'emploi : dans les pays où la part des diplômés de l'enseignement professionnel est plus élevée que la moyenne (32 %), comme l'Allemagne, l'Autriche, le Luxembourg ou la Suisse, le chômage des

25-34 ans titulaires d'un diplôme professionnel a nettement moins augmenté par

rapport à celui de leurs homologues diplômés de la filière générale du deuxième cycle du secondaire, voire a diminué. Source : rapport de l'OCDE sur l'Éducation publié le 25 juin 2013.

Annexe 3 : Le temps partiel subi en France.

27 % des personnes en temps partiel souhaiteraient travailler plus. Ce sont

essentiellement des femmes, mais aussi plus de 40 % de jeunes, 37 % d'ouvriers contre 15 % de cadres supérieurs. Pour les jeunes, l'intégration dans l'emploi via le temps partiel est très souvent un [moindre mal] : plus de 40 % des 15-29 ans en temps partiel souhaiteraient travailler davantage [...] Ces données minimisent la situation. Une partie des salariés ne déclarent pas souhaiter travailler plus car ils intègrent le fait que cette probabilité est très faible ou par exemple qu'ils (et surtout " elles ») ne disposent pas de solution pour faire garder leurs jeunes enfants à un prix abordable. Dans un contexte plus favorable, rien ne dit qu'ils ne souhaiteraient pas accroître leur temps de travail. Source : Observatoire des inégalités, 15 mai 2013.

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Annexe 4 : Les contrats précaires en Europe.

En Angleterre, ils seraient plus d'un million, selon un sondage réalisé par une organisation de professionnels des ressources humaines, à être employés dans le

cadre d'un "contrat zéro heure». La particularité de ce type de contrat de travail

britannique : il ne garantit ni temps de travail ni salaire minimum, et le salarié peut

être prévenu la veille de sa journée de travail du lendemain. [...] Le marché de

l'emploi britannique se caractérise par une flexibilité extrême, mais les contrats de travail dit atypiques ont proliféré dans toute l'Europe. [...] Quant à l'avantage de la France, qui comptait avant la crise moins de CDD et de contrats à temps partiel que ses voisins, "il s'est effacé», souligne une étude du centre d'études de l'emploi publiée en début d'année dans l'ouvrage collectif, "L'emploi en temps de crise». Aujourd'hui, plusieurs gouvernements européens cherchent à remédier à ces inconvénients: l'Espagne, l'Italie, le Portugal et, récemment la France cherchent à favoriser les embauches en CDI, en les subventionnant, en facilitant les licenciements ou en taxant plus lourdement les contrats courts.

Source : Le Figaro.fr, 9 août 2013.

Annexe 5 : La situation du chômage en France en juillet 2013. La France fait [...] face à un chômage durablement élevé et persistant : [...] le taux de chômage [...] pourrait atteindre 11.2 % fin 2014 selon les projections de l'OCDE Selon les Perspectives de l'emploi 2013 de l'OCDE, il faudrait que la France s'attaque à certains défis structurels qui continuent de persister sur le marché du travail. [...] L'insertion professionnelle des jeunes, surtout s'ils sont non qualifiés, reste toujours difficile tout comme la sortie du chômage des seniors qui ont perdu leur emploi. [...] Les emplois d'avenir et les contrats de générations, dispositifs ciblés sur les jeunes et les seniors, sont une première avancée en ce sens mais appellent à des réformes plus structurelles permettant d'améliorer durablement les taux d'emploi

à tous les âges.

La loi de 2013 sur la sécurisation de l'emploi va dans la bonne direction en créant des nouveaux outils de flexibilité qui devraient permettre une plus grande création d'emplois dans le moyen terme. Cependant, beaucoup reste à faire pour réellement réduire le dualisme du marché du travail en France. Les indicateurs de protection de l'emploi en 2011-12 [...] montrent que la France réglementait toujours strictement les contrats permanents et que le recrutement de travailleurs temporaires et la cessation de contrats à durée déterminée (CDD) représentaient la majeure partie des flux bruts de main-d'oeuvre. Par exemple, en 2011, 78 % des recrutements et 71 % des

cessations d'emploi correspondaient au début ou à la fin d'un contrat à durée

déterminée (CDD) et ces pourcentages sont stables dans toutes les classes d'âge. Source : rapport de l'OCDE : " Perspectives de l'emploi 2013 ».

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Barème indicatif :

1. Distinguez emplois typiques et emplois atypiques. (1 point)

En France, le contrat de droit commun est le contrat à durée déterminée (CDI) à temps plein. C'est un contrat qui assure une certaine stabilité au salarié. Les emplois atypiques sont précisément tous ceux qui ne correspondent pas à des

contrats à durée indéterminée à temps plein : emploi à temps partiel, travail

intérimaire, contrat de travail à durée déterminée mais également l'apprentissage et

les contrats aidés. On parle également de formes particulières d'emploi ou d'emplois précaires car le salarié n'a pas un emploi stable. NB : On n'attend pas forcément de l'élève qu'il cite les spécificités des contrats de travail mais qu'il distingue les types d'emplois selon leur niveau de précarité.

2. Présentez les caractéristiques des populations touchées par le chômage en

France en 2013. (2 points)

- Les jeunes (15 à 24 ans) sont particulièrement touchés par le chômage. Le taux de chômage de cette population atteint en effet 24,6 % contre 9,6 % pour la population

des 25-49 ans. C'est un phénomène généralisé à l'ensemble de l'Union Européenne.

- Les femmes sont davantage touchées par le chômage que les hommes, (sauf pour les populations de plus de 50 ans). Ce phénomène est accentué chez les jeunes, le taux de chômage des femmes est de 26,1 % contre 23,4 % pour les hommes. - Le taux de chômage des non- diplômés est également très élevé notamment chez les jeunes. - Les seniors sont également touchés par le chômage, même si le taux indiqué dans le Annexe 1 peut sembler rassurant au premier abord. Dans l'Annexe n°5, il est fait mention des difficultés que rencontre cette classe d'âge à retrouver un emploi après un licenciement.

3. Démontrez, à l'aide d'exemples, que le chômage n'est pas la seule source

de précarité sur le marché du travail. (2 points)

Exemple de raisonnement:

La précarité sur le marché du travail peut-être définie comme : une insécurité

économique ou juridique, un salaire trop faible pour assurer une subsistance, une incertitude sur la durée du contrat de travail... Certaines situations d'emploi peuvent induire une précarité : Exemple: le CDD ne garantit pas d'avoir un emploi dans la durée. Exemple : Le temps partiel subit ne permet pas d'avoir un salaire de subsistance. Exemple : un emploi peu qualifié peut se traduire par une employabilité très faible. Cette liste n'est pas exhaustive : il s'agit de valoriser tout exemple pertinent.

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Donc certaines situations d'emploi, tout comme le chômage, peuvent être source de précarité.

4. Rédigez une argumentation qui permette de répondre à la question

suivante : (5 points) Le marché du travail français doit-il gagner en flexibilité ? Préconisations concernant l'utilisation du barème : Le nombre d'arguments est indicatif. Certains candidats ont pu retenir un nombre d'arguments moins important, mais les développer de façon plus approfondie.

Le candidat peut se positionner sur un seul axe

, la commission de correction ne doit pas exiger le développement d'un autre axe. Un candidat peut donc développer un seul ou deux axes. Une bonne argumentation est une argumentation fondée sur des savoirs disciplinaires, logiquement agencée et correctement exprimée.

Méthode rédactionnelle 1,5 point

- Logique globale, enchaînement des arguments 1 - Formulation d'une réponse cohérente à la question 0,5

Concepts arguments 3,5 points

- Argument n°1 (validité, arguments, précision et

éventuellement exemple) 0,75

- Argument n° 2 (validité, arguments, précision et

éventuellement exemple) 0,75

- Argument n°3 (validité, arguments, précision et

éventuellement exemple) 0,75

- Argument n°4 (validité, arguments, précision et

éventuellement exemple) 0,75

- Définitions et utilisation pertinente des concepts importants 0,5

Définition des concepts:

La définition de la " flexibilité du marché du travail » est attendue. Cette dernière peut être définie en creux, par exemple, par l'absence de contraintes juridiques ou de rigidités sur le marché du travail. Les enjeux peuvent également être définis mais cela ne pourra être exigé. Il peut s'agir par exemple de ce que l'on peut gagner et de ce que l'on peut perdre en mettant en recherchant une plus grande flexibilité.

Axe n°1: la flexibilité permet de réduire les rigidités du marché du travail et de

réduire le niveau de chômage à long terme. - Une baisse temporaire des salaires peut permettre de sauvegarder l'emploi en cas de difficultés conjoncturelles (Loi de sécurisation de l'emploi). - Le renforcement de la flexibilité des salariés, par la formation professionnelle, renforce leur polyvalence et la compétitivité de leur entreprise.

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- L'annualisation du temps de travail réduit le risque de chômage technique. - Incitation à de nouvelles embauches par l'assouplissement de la législation protectrice de l'emploi (sur les emplois typiques), pour aider les entreprises à mieux s'adapter aux variations de la demande et éviter les faillites, sources de chômage à long terme. - Une flexibilisation légère des emplois typiques permet de réduire les inégalités et la segmentation du marché du travail en réduisant le recours à des emplois précaires.

Axe n°2 : La flexibilité aggrave la précarité et les inégalités sur le marché du travail.

- Réduction de la protection des salariés. Exemple : une limitation de l'intervention des juges en cas de licenciement accroit le risque d'un développement du chômage. NB : Les mesures de flexibilisation doivent donc s'accompagner de dispositifs de compensation. C'est la raison pour laquelle la loi visant à introduire plus de

flexibilité sur le marché du travail en France a été assortie d'un volet "sécurité".

Exemple : La loi sur la sécurisation de l'emploi prévoit qu'un salarié conserve ses droits à la formation, à l'indemnisation du chômage. - Aggravation du dualisme entre les emplois typiques et atypiques, source d'inégalités sociales importantes. - La flexibilité a un coût. L'état doit accompagner les mesures de " flexisécurité » d'une meilleure indemnisation, de plus de formation,... - Une trop grande flexibilité amène à une déqualification des salariés (ex : s'ils ne bénéficient pas de suffisamment de formation professionnelle) nuisible à la compétitivité des entreprises. - Précarisation des salariés et de leurs conditions de travail : risque de baisse des salaires sans conservation du niveau d'emploi (en cas d'aggravation de la situation économique).quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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