[PDF] ETOILES RELATIVISTES ET TROUS NOIRS





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RELATIVITÉ GÉNÉRALE

Jean Eisenstaedt Einstein et la relativité générale Le pont d'Einstein-Rosen



RELATIVITÉ GÉNÉRALE

Jean Eisenstaedt Einstein et la relativité générale 1 Pont d'Einstein-Rosen . ... L'énergie émise est donnée par la loi de Stefan-Boltzmann : dM.



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Docteur en sciences physiques de lUniversité Paris-Sud 11 Nicolas

La mission Herschel est un des projets phare du programme scientifique de l'agence spatiale européenne (ESA). Son objectif est d'explorer le ciel dans l'une 

Nathalie Deruelle

ETOILES RELATIVISTES ET TROUS NOIRS

Fluides newtoniens auto-gravitants

1. Equations d"Euler et de Poisson

Nous consid´erons ici desfluides parfaits, caract´eris´es par leur densit´e de masse?(t,xα), leur pression

p(t,xα) et leur champ de vitessev(t,xα), dont les mouvements ou configurations d"´equilibre sont d´etermin´es

par leur ´equation d"´etat (p=p(?) pour un fluide barotropique) et par le potentiel de gravitationU(t,xα)

cr´e´e en un point par les autres ´el´ements du fluide.

Les ´equations `a r´esoudre sont donc, une ´equation d"´etat ´etant donn´ee : les ´equations de continuit´e,

d"Euler et de Poisson, qui s"´ecrivent, en rep`ere inertiel et coordonn´ees quelconquesxα: ∂?∂t =-? ·(?v),dvdt ≡∂v∂t + (v· ?)v=-?U-1? ?p ,?U= 4π G? , p=p(?).(1)

Le fluide est stationnaire si aucune grandeur ne d´epend explicitement du temps ; statique si de plusv= 0.

Lesconditions de raccordement`a la surface Σ du fluidexr=Const.se lisent sur les ´equations (1) : si?

y subit une discontinuit´e finie, l"´equation de Poisson implique queUet∂rUy sont continus (car l"int´egrale

d"une fonction discontinue est continue) ; l"´equation de continuit´e impose ensuite quevrsoit nul en Σ (pour

´eliminer le terme en∂r?qui est une distribution) ; l"´equation d"Euler dit enfin que∂rpsubit au plus une

discontinuit´e finie en Σ et par cons´equent quepy est continu, de sorte quep= 0 en Σ puisquep= 0 `a

l"ext´erieur du fluide. L"´energie gravitationnelle du fluide est donn´ee par W=12 ?U dV=-18πG? (?U)2dV(2)

o`u la premi`ere int´egrale est prise sur tout le volume du fluide, la seconde sur tout l"espace (l"une se d´eduisant

de l"autrevial"´equation de Poisson) et o`udV=⎷detedx1dx2dx3, dete´etant le d´eterminant des coefficients

de la m´etrique dans les coordonn´eesxα.

2. Equations des mod`eles statiques `a sym´etrie sph´erique

Consid´erons une distribution de mati`ere `a sym´etrie sph´erique confin´ee enr < r0(rest la coordonn´ee

radiale des coordonn´ees sph´eriques) cr´eant un champ de gravitation `a sym´etrie sph´erique lui-aussi de sorte que

U=U(t,r). A l"ext´erieur de la mati`ere l"´equation de Laplace,?U= 0, se r´eduit `a :d2Udr 2+2r dUdr =(r2U?)?r 2= 0 dont la solution est r > r

0:U=-GMr

(1)

o`uGMest une "constante" d"int´egration ne d´ependant que du temps (U´etant d´efini `a une constante additive

pr`es, on peut poser cette derni`ere `a z´ero). Remarquons que, en accord avec le th´eor`eme de Gauss, la solution

vaut quel que soit le mouvement de la mati`ere cr´eant ce champ du moment qu"il reste `a sym´etrie sph´erique.

Supposons maintenant que la distribution de mati`ere soit de plus statique :?=?(r),v= 0. A l"int´erieur

de la mati`ere les ´equations d"Euler et de Poisson se r´eduisent alors `a r < r

0:dpdr

=-?dUdr ,ddr r 2dUdr = 4πG?r2.(2)?

Cette section est extraite du livre "M´ecanique et Gravitation Newtoniennes" par N.D. et J.P. Uzan, Vuibert, 2006

1

Ces ´equations peuvent se r´e´ecrire sous la forme d"un syst`eme d"´equations diff´erentielles du premier ordre

selondmdr = 4π?r2,dUdr =Gmr

2,d?dr

=-?dp/d? dUdr .(3)

Une ´equation d"´etatp=p(?) ´etant donn´ee, le syst`eme (2) ou (3) s"int`egre (num´eriquement le cas ´ech´eant)

avec comme conditions initiales : m(0) = 0, U(0) =U0, ?(0) =?0.(4)

La valeur choisie pourU0est sans importance car le potentiel est d´efini `a une constante pr`es ; on peut le

renormalisera posterioripour qu"il soit nul `a l"infini. On voit ainsi que, pour une ´equation d"´etat donn´ee, il

existe tout une famille de mod`eles param´etr´ee par la densit´e centrale?0.

L"int´egration s"ach`eve au point o`u la pression s"annulle, qui d´efinit le rayonr0de la distribution et sa

masseM=m(r0).

Cas d"une densit´e constante

Dans l"exemple o`u la densit´e est constante les ´equations (2) s"int`egrent `a vue :

U(r) =D+2πG3

?r2, p(r) =p0-2πG3 ?2r2(5)

(o`u on a exclu un terme en1/rdans l"expression du potentiel pour qu"il reste fini `a l"origine). La solution ext´erieure est

donn´ee par (1). Les conditions de continuit´e deUetdUdr et de nullit´e dep`a la surface du fluide d´eterminentD,GMet p

0selon

M=4π3

?r30, D=-3GM2r0, p

0=GM?2r0,(6)

de sorte que

U(r) =-GM2r0?

3-r2r 20? , p(r) =GM?2r0? 1-r2r 20? .(7)

Dur´ee de vie gravitationnelle du Soleil

Le potentiel gravitationnel `a l"int´erieur d"un corps statique, `a sym´etrie sph´erique et de densit´e constante?est (cf(7)) :

U=-GM2r0?

3-r2r 20? o`ur0est le rayon de l"objet etM=4π3 ?r30sa masse. Son ´energie gravitationnelle est donc : W=12 ??UdV=-GM?4r0?? 3-r2r 20? r

2sinθdφdθdrsoit :

W=-35 GM 2r 0.(8)

|W|est l"´energie `a fournir pour disperser `a l"infini les constituants du corps. Si le corps se contracte il perd de l"´energie.

Si l"´energie rayonn´ee par le Soleil ´etait due `a une telle contraction, quelle serait alors sa dur´ee du vie ?

En ´ecrivant

dWdt

=-4πr2TSPro`urTSest la distance Terre-Soleil, on obtient une dur´ee de vie :τ=-W/(4πr2TSPr).

Pour les donn´ees du Soleil on trouve :W=-2.3×1041Joules ; par ailleursPr≈1kwatt par m2`a la surface de la

Terre ; d"o`uτ≈2.4×107ans, alors que la dur´ee de vie du Soleil est estim´ee `a5×109ans si l"on impute son rayonnement

`a des r´eactions nucl´eaires.

3. Polytropes et ´equation de Lane-Emden

L"´equation d"´etat d"unpolytropeestp=K?γo`uKetγ≡1 +1n sont des constantes.1L"´equation d"Euler

(2.2) s"int`egre alors pour donner la densit´e en fonction du potentiel selon :?=?0θnavecθ≡C1-UK(n+1)?-1n

0;1

nest l"index polytropique,γl"index adiabatique; plusγest ´elev´e plus l"´equation d"´etat est dite "dure" ; les valeurs

γ= 5/3etγ= 4/3d´ecrivent lesnaines blanches. Pour un expos´e d´etaill´e de la physique des ´etoiles compactes, voir, par

exemple,"Objets compacts"par Eric Gourgoulhon, sur le site http://luth2.obspm.fr/ luthier/gourgoulhon/index-en.html. Voir

aussi"The fundamentals of stellar structure"par A. Collins, 2003, sur le site http://ads.harvard.edu/books/1989fsa..book/.

2 C

1est une constante d"int´egration et?0une constante arbitraire introduite par commodit´e. L"´equation de

Poisson devient alors l"´equation de Lane-Emden 1ξ

2ddξ

2dθdξ

=-θn(1)

ξ´etant reli´e `arpar :r=αξavecα≡?K(n+1)4πG?1-n2n0. Les conditions initiales enξ= 0 sontθ(0) = 1 (ce qui

d´efinit la constante?0comme la densit´e centrale de l"´etoile) etdθdξ |0= 0 (afin que le potentielUsoit lisse `a l"origine).

On ne connait de solution analytique de l"´equation de Lane-Emden que pourn= 0 (θ0= 1-ξ2/6, cas

o`u la densit´e est constante),n= 1 (θ1= sinξ/ξ) etn= 5 (θ5= (1 +ξ2/3)-1/2). Dans les autres cas il

faut recourir `a des d´eveloppements de Taylor (θn(ξ) = 1-ξ2/6 +nξ4/120-(8n2-5n)ξ6/15120 +...) ou `a

une int´egration num´erique. Pourn >5 (γ <6/5) il s"av`ere queθn(ξ) ne s"annulle jamais et d´ecrit donc des

configurations d"extension infinie.

Une foisθn(ξ) (c.-`a-d.?oup) connu, le rayon de l"´etoile l"est aussi, en fonction deK,net?0: il est

donn´e parr0=αξavecθn(ξ) = 0. La masse est connue ´egalement :M= 4π?r0

0?r2dr= 4π?r0

0?0θnr2dr=

4π?0α3?ξ

0θnξ2dξqu"on peut r´e´ecrire, en utilisant l"´equation de Lane-Emden (1) :

M= 4π?0α3ξθ

?avecα≡?K(n+ 1)4πG?1-n2n0.(2)

On remarque que sin= 3 (γ=43

)Mne d´epend pas de la densit´e centrale ; c"est lamasse de Chandrasekhar.2 Quant au potentiel gravitationnel il est donn´e parU=-K(n+1)?1/n

0θ+C1`a l"int´erieur de l"´etoile, et

parU=-GM/r`a l"ext´erieur, ce qui d´etermineC1:C1=-GM/r0.

L"´energie gravitationnelle,Wgrav= 2π??Ur2dr, est aussi une fonction des param`etres du probl`eme

(c.-`a-d.K,net?0). Il existe en fait une relation simple entreM,r0etW, `a savoir :3 W grav=-35-nGM 2r

0soit encoreWgrav=-3(γ-1)5γ-6GM

2r 0.(3)

(Pourn= 0 on retrouve l"expression (59.8) pour une sph`ere homog`ene.) La densit´e d"´energie interne?est

d´efinie parp= (γ-1)?.4Un calcul analogue donneWint=??dV=15γ-6GMr

20. Ainsi l"´energie totale de

l"´etoile ou´energie de liaisonest

W=Wgrav+Wint=3-n5-nGM

2r

0soit encoreW=-3γ-45γ-6GM

2r

0.(4)2

Apr`es int´egration num´erique de l"´equation de Lane-Emden (1) dans ce cas particulier (n= 3) on obtient :M=

2.024⎷π

KG

3/2. Reste `a d´eterminerK; des consid´erations de m´ecanique quantique (Chandrasekhar, Landau) conduisent `a :

M= 1.46M?cfopus cit.en Note 1.

3 En effet, en utilisant l"´equation de Lane-Emden (1), on a :Wgrav2πα3?0=?ξ

0ξ2θnU=GMr

0ξ 2θ ?-K(n+ 1)?1/n

0IavecI=?ξ

0ξ2θn+1dξ. I se calcule en utilisant (1) et en effectuant des int´egrations par parties : on montre d"abord queI=?ξ

0ξ2θ?2dξ

et aussi queI=-n+13

0ξ3θ?θndξ; on montre ensuite que?ξ

0ξ3θ?θndξ=?ξ

0ξ2θ?(ξ2θ?)?dξξ

=12 3θ ?2+?ξ

0ξ2θ?2dξ); on

a ainsiI=n+16 3θ ?2+I)d"o`u on tireI=n+15-nξ 3θ ?2. On exprime enfinθ ?en fonction deM(´equation (2)), on introduit r

0=αξet on remplaceαpar sa valeur en fonction de?0.

4

En effet la force exerc´ee sur un ´el´ement du fluide de massem=?τcontenue dans un petit volumeτd´elimit´e par la surface

Sest-?

SpdS, par d´efinition de la pression (cf&31). La densit´e d"´energie associ´ee au petit volumeτ, est donc-pdV; comme

τ=m?

=?dV, on a :dV=-m?

2d?. Ainsi :-pdV=mpd??

2. Pour un polytrope :p=K?γet donc-?

τpdV=τpγ-1.

Par cons´equent la densit´e d"´energie interneest?=pγ-1. 3 Pourγ >6/5, le syst`eme est li´e siγ >4/3.

On remarque enfin que l"´equation de Lane-Emden poss`ede une propri´et´e d"homologie, `a savoir qu"elle

est invariante dans les changements d"´echelleξ?→Aξetθ?→BθsiA2Bn-1= 1,AetB´etant des constantes.

Ceci est une indication qu"elle peut ˆetre transform´ee en une ´equation du premier ordre. On voit facilement

en effet que si l"on introduit (avec Chandrasekhar) les fonctions invariantes par changements d"´echelle

u=-ξθnθ ?, v=-ξθ?θ o`uθ?≡dθdξ (5) alors l"´equation de Lane-Emden se r´e´ecrit sous la forme uv dvdu =-u+v-1u+nv-3(6)

avec comme conditions initiales :v= 0,u= 3 (qui s"obtiennent par d´eveloppement limit´e de la solution de

l"´equation de Lane-Emden (1)).

4. La sph`ere isothermale

L"´equation d"´etat d"un gaz parfait `a temp´erature constante estp=w?o`uwest constant. L"´equation

d"Euler `a sym´etrie sph´erique (2.2) d´ecrivant une tellesph`ere isothermales"int`egre en?=?0e(-U/w)et celle

de Poisson devient (r2U?)?= 4πG?0r2e(-U/w)qui peut se mettre sous une forme d"´equation de Lane-Emden :

2ddξ

2dψdξ

=e-ψ(1) apr`es avoir pos´eU≡wψetr=αξavecα=?w

4πG?0. Les conditions initiales sontψ= 0 (ce qui d´efinit?0

comme la densit´e centrale) et dψdξ |0= 0. L"´equation (1) s"int`egre num´eriquement.5Il s"av`ere que la densit´e d´ecroˆıt et a chut´e de pr`es de la moiti´e enξ0= 3, lerayon de King.

On note que l"ansatzψ= 2logξ-ln2, dit "sph`ere isothermale singuli`ere" (car?= 2?0/ξ2diverge `a

l"origine), la r´esout (et approxime bien la solution r´eguli`ere pourξgrand).

L"´equation (1) poss`ede une propri´et´e d"homologiepuisque elle est invariante dans les transformations

ξ?→eB/2ξ,ψ?→ψ+B,B´etant une constante. En introduisant les fonctions invariantes d"´echelle (ditesde

Milne)

u=ξe-ψdψ/dξ , v=ξdψdξ (2)

on peut donc la r´e´ecrire (la solution singuli`ere ´etant exclue) sous forme d"une ´equation du premier ordre

uv dvdu =-u-1u+v-3(3)

avec comme conditions initialesv= 0,u= 3 (qui s"obtiennent par d´eveloppement limit´e de la solution de

(1)).

Th´eorie cin´etique et sph`ere isothermale

Consid´erons un syst`eme deNparticules identiques de massemn"interagissant que gravitationnellement. Nous

supposons le syst`eme isol´e si bien que son ´energie totaleEainsi queNsont constantes (descriptionmicrocanonique).

Dans un ´etat sationnaire un tel syst`eme est d´ecrit statistiquement par une fonction de distributionf(R,v)telle que

fd

3Xd3Vrepr´esente le nombre de particules dans le volumed3Xcentr´e enXαdont les composantes de la vitessevsont

comprises entreVαetVα+dVα(Xα´etant des composantes cart´esiennes deRdans un rep`ere inertiel).

Si la fonction de corr´elation `a deux points de la distribution peut ˆetre n´eglig´ee alors,cf& 42,fsatisfait `a l"´equation

de Boltzmann stationnaire, que l"on peut ´ecrire selon v· ?f-∂f∂v

· ?U= 0 (4)5

Voir par exemple "Galactic dynamics"par J. Binney et S. Tremaine, Princeton University Press, 1994. 4

o`uUest le potentiel gravitationnel moyen cr´e´e par la distribution (cf& 47 l"expression deWen fonction deU).

L"´energie totale du syst`eme est la somme de ses ´energies cin´etique et gravitationnelle, soit (cf& 47 ; nous noterons ici

l"´energie cin´etique parK, et non parT) :

E=K+Wavec?

??K=m2 v

2f(R,v)d3Xd3V

W=12 ?Ud

3X=-18πG?

(?U)2d3X .(5)

La fonction de distribution

f(R,v) =?0m

βm2π?

3/2 e-βm(12 v2+U)(6)

o`u?0etβsont des constantes r´esout l"´equation de Boltzmann et extr´emise l"entropie, d´efinie parS=-?flnf d3Xd3V,

`aEetNconstants.6On en d´eduit que la densit´e massique?et l"´equation de Poisson que doit satisfaire le potentiel

moyenU, donn´ees par :?=m?f(R,v)d3Vet?U= 4πG?, sont ?=?0e-βmU,?U= 4πG?0e-βmU.(7)

Ainsi la fonction de distribution (6) d´ecrit-elle une sph`ere isothermale d"´equation d"´etatp=w?avecw=1βm

On d´eduit aussi de (6) et (5) par une int´egration ´el´ementaire que l"´energie cin´etique de ce gaz parfait estK=3N2β

ce qui permet d"identifierβ`a l"inverse de la temp´erature :β=1kT o`ukest la constante de Boltzmann. Enfin c"est en

utilisant le th´eor`eme du viriel scalaire :2K+W= 0(cf& 35) que l"on obtient le plus facilement l"´energie gravitationnelle

Wde la distribution. En r´esum´e

K=32

NkT , W=-2K ,E=-K ,(8)

de sorte que lachaleur sp´ecifiquedu syst`eme,CV=dEdT V,N, qui caract´erise l"accroissement d"´energie lorsqu"on augmente la temp´erature est donn´ee par C V=-32

Nk <0.(9)

Ainsi, en perdant de l"´energie (E<0) le syst`eme devient plus chaud et se contracte. Ceci implique qu"un syst`eme

auto-gravitant ne peut pas ˆetre, sous les hypoth`eses faites, `a l"´equilibre thermodynamique.

7

5. Sph´ero¨ıdes de MacLaurin

Le potentiel gravitationnel `a l"int´erieur d"un ellipso¨ıde de r´evolution homog`ene limit´e par la surface

d"´equation X

2+Y2+Z21-e2=a2,(1)6

L"´equation d"extr´emisation deSest, en introduisant les multiplicateurs de Lagrangeαetβ(cf& 37) :δS-βδE -

αδN= 0. Seul le calcul deδWrequiert un peu d"attention. On a :δW=12 ?(Uδ?+?δU)d3Xmais aussiδW=

18πG?δ(?U)2d3X=??δUd3Xapr`es int´egration par partie et utilisation de l"´equation de Poisson. Ainsi :??δUd3X=?Uδ?d3XetδW=?Uδ?d3X=m?Uδf d3Xd3V. Par cons´equent l"´equation d"extr´emisation est

δS=?

lnf+βm(12 v2+U)(α+ 1)?

δf d

3Xd3V= 0

dont la solution est bien (6) apr`es red´efinition de la constanteα. 7

Une telle instabilit´e peut conduire `a unecatastrophe gravothermale,cfD. Lynden-Bell et R. Wood, Month. Not. Roy.

Astron. Soc., 157 (1968) 495.

5 solution de l"´equation de Poisson?U= 4πG?avec?=const, a ´et´e obtenu par Mac Laurin :8

U(X,Y,Z) =-πG??1-e2?a2I-(X2+Y2)A1-Z2A3?avec?

??????I= 2Arcsinee A

1=Arcsine-e⎷1-e2e

3 A

3= 2e-⎷1-e2Arcsinee

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