Rapport ONUSIDA sur lépidémie mondiale de sida 2013
Le nombre annuel de nouvelles infections à VIH continue de reculer en particulier chez les enfants. Le nombre de personnes bénéficiant d'un traitement vital
Le point sur lépidemie de sida décembre 2009
Infection à VIH – prévention et contrôle. 3.SIDA – épidémiologie. 4.SIDA – prévention et contrôle. 5.Epidémie. I.ONUSIDA. II.Organisation mondiale de la
Fiche dinformation — Dernières statistiques sur létat de lépidémie
- 51 % des nouvelles infections au VIH en Afrique subsaharienne. ? Le risque de contracter le VIH est : - 35 fois plus élevé chez les personnes qui s'injectent
VIH/sida : 20 ans après lépidémie en est encore à ses débuts
— se propage inexorablement dans la population générale. Ce fut le cas en Afrique sub-saharienne c'est aujourd'hui le cas en Asie
06 Rapport sur lépidémie mondiale de SIDA :
13 mai 2006 Résumé d'orientation de Rapport sur l' épidémie mondiale de l' infection à VIH/SIDA 2006 / ONUSIDA. «ONUSIDA/06.20F».
Une cible ambitieuse de traitement pour aider à mettre fin à l
mettre fin à l'épidémie du sida mais il n'est pas le seul. Tout en prenant des mesures pour maximiser les effets de prévention du traitement du VIH
Le point sur lépidémie de sida 2007
Le point sur l'épidémie de sida : rapport spécial sur la prévention du VIH : décembre 2007. « ONUSIDA/07.27F / JC1322F ». 1.Infection à VIH ? épidémiologie
Le sida en chiffres
Le nombre d'infections à VIH a diminué de plus de 50 % l'objectif de mettre un terme à l'épidémie de sida en éliminant la transmission.
Lépidémie de VIH/sida est la plus mortelle quil soit à notre époque
Les répercussions démographiques du VIH/sida sont déjà colossales en particulier en Afrique subsaharienne. L'épidémie a entraîné de terribles pertes en vies
Le point sur lépidémie de SIDA : décembre 2000
Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) responsable du SIDA
Table des maTières
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. avan T-propos En 2000, la communauté mondiale a franchi un pas historique en reconnaissant, dans la déclaration du millénaire des Nations Unies, l'importance de mener une riposte au VIH/sida e cace et en intégrant celle-ci au programme de développement. les objectifs du millénaire pour le développement (omd) dé?nis à cette occasion couvrent de nombreusescibles relatives à la santé. l'objectif6 en particulier vise une mobilisation sans précédent
a?n d'enrayer et d'inverser l'épidémie de sida. comme l'ont implicitement reconnulesétats membres enadhérant à la déclaration du millénaire, la persistance des maladies
transmissibles sape leseorts visant à réduire la pauvreté, prévenir la faim et préserver
lepotentiel humain dansles régions du monde les plus limitées en ressources. Aujourd'hui, moins de deuxans nous séparent de la date butoir des objectifs du millénairepour le développement. Au ?l des ans, la morosité et les déceptions reétées dans lespremières
éditions du
Rapport ONUSIDA sur l'épidémie mondiale de sida ont laissé place à des avancées encourageantes, notamment la baisse importante du nombre des décès liés au sida etdesnouvelles infections, et la mobilisation sans précédent de ?nancements destinés à la lutte
contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire. l'élimination du sida n'en demeure
pas moins un objectif inachevé, qui souligne le besoin de maintenir et de renforcer la solidarité et
la détermination internationales à vaincre l'un des plus grands enjeux sanitaires de notre époque.
lors de l'adoption des objectifs du millénaire pour le développement au début des années2000, l'absence d'outils cruciaux de prévention et de traitement du VIH a souvent entravé les
eorts visant à réagir e cacement à l'épidémie. comme l'a rme le présentRapport mondial,
nous disposons aujourd'hui des outils nécessaires pour amorcer la ?n del'épidémie de sida. ce rapport souligne les progrès continus vers l'objectif mondial "zéro nouvelle infectionàVIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida». le nombre annuel de nouvelles
infections à VIH continue de reculer, en particulier chez les enfants. le nombre de personnesbéné?ciant d'un traitement vital est au plus haut, d'où une baisse régulière des décès liés
ausida etunrenforcement des eorts visant à prévenir les nouvelles infections. ces progrès reètent la synergie des diérentes parties prenantes, à savoir le leadership etl'engagement des gouvernements nationaux, la solidarité de la communauté internationale, l'innovation des responsables de la mise en uvre des programmes, les progrès notablesréalisés par la recherche scienti?que et l'adhésion enthousiaste de la société civile, notamment
des personnes vivant avec le VIH. Grâce à ces eorts communs, de nombreux pays sont désormais en passe d'atteindre certains des objectifs clés établis dansla déclaration politique des Nations Unies sur le VIH et le sida (2011) et progressent donc clairement verslaréalisation de l'objectif6. ce rapport appelle cependant également à la prudence et relève certains signes d'essouementdes progrès vers d'autres objectifs et engagements d'élimination contenus dans la déclaration
politique. dans plusieurs pays où les nouvelles infections à VIH ont considérablement diminué, des signes préoccupants suggèrent une hausse des comportements sexuels à risque chez les jeunes. la stigmatisation et la discrimination persistent dans de nombreuses régions du monde et des lois punitives continuent de dissuader les personnes les plus exposées d'avoir recours aux services essentiels en matière de VIH. si le montant total desMichel Sidibé
Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Rapport mondial 2013 |
ressources ?nancières destinées aux programmes de lutte contre le VIH dans les pays à revenu
faible etintermédiaire a augmenté modestement en2012, notre capacité à amorcer la ?n del'épidémie de sida continue d'être entravée parundé?cit majeur de ressources.ces problèmes sont bien réels et doivent être pris au sérieux si les pays veulent réaliser leurs
objectifs en matière de sida. mais les progrès considérables que décrit le présent rapport
raniment une certitude: la riposte au sida s'est déjà heurtée à ces problèmes parlepassé et les
a surmontés. lorsque cette édition 2013 sera publiée, un peu plus de deuxans nous sépareront deladatebutoir des objectifs et des engagements contenus dans la déclaration politique desNations Unies de 2011. je nourris l'espoir que les pays s'appuieront sur les résultats résumés dans ce rapport - qui soulignent les accomplissements comme les lacunes - pourredoubler d'eorts et honorer leurs engagements. Nous devons faire plus etmieux, enciblant davantage notre objectif stratégique et en améliorant l'e cacité etl'e ciencedenoseorts. En adhérant à la déclaration politique des Nations Unies (2011), les états membres visaientunensemble d'objectifs et d'engagements d'élimination ambitieux et visionnaires.ceux-cisont à notre portée - à condition pour nous de reconnaître notre responsabilité
partagée en matière de riposte au sida et de mettre en pratique les nombreux enseignements tirés au ?l des ans.Cible 6a des OMD. D'ici
à 2015, enrayer la propagation
du VIH/sida et commencer à inverser la tendance actuelleDéclaration du Millénaire des Nations UniesDéclaration
d'engagement des Nations Unies sur le VIH et le sida :À crise mondiale,
action mondialeDéclaration politique
des Nations Unies sur le VIH et le sidaDéclaration politique
des Nations Unies sur le VIH et le sidaIntensi?er nos
efforts pour éliminer le VIH et le sidaDates butoir concernant : les objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies les objectifs et engagements d'élimination de laDéclaration politique
des Nations Unies sur le VIH et le sida2000 2001200620112015
inTroducTion l'une des avancées les plus marquantes des nombreux pays réunis à New york au début desannées 2000 en vue d'élaborer un nouveau programme mondial de développement aété d'yintégrer la problématique de la santé. Reconnaissant les répercussions historiques
de l'épidémie de sida, l'objectif6 du millénaire pour le développement, qui préconise une
mobilisation mondiale a?n d'enrayer et de commencer à inverser l'épidémie, est à l'origine
d'eorts sans précédent.l'Assemblée générale des Nations Unies a organisé une série de réunions de haut niveau a?n
dedé?nir les stratégies, buts et objectifs inhérents à la réalisation de l'objectif6 et d'accélérer
lesprogrès d'ici 2015. lors de la réunion de haut niveau sur le VIH et le sida convoquée en2011,
les états membres ont passé en revue les progrès historiques accomplis par la riposte au VIHau
cours de la décennie précédente. déterminés à s'appuyer surles avancées en matière de réduction
des nouvelles infections à VIH et des décès liés au sida,etentrevoyant la ?n proche del'épidémie,
ils ont approuvé en 2011 la déclaration politique surleVIHetlesida,quiénonceun ensemble ambitieux d'objectifs et d'engagements d'élimination d'ici2015.Alors que la date butoir de 2015 est imminente, le présent rapport résume les progrès accomplis
quant aux objectifs et engagements établis par la déclaration politique des Nations Uniesde2011, qui contribuent à la réalisation de l'omd6. Plus concrètement, ildécrit les avancées et
les problèmes persistants relatifs aux dix objectifs et engagements. dansla déclaration politique
des Nations Unies de 2011, les pays se sont engagés, entre autres, à réaliser des améliorations
spéci?ques en matière de: santé (p. ex., réduction de 50% de la prévalence et de la transmission
du VIH par voie sexuelle ou par la consommation de drogues, élimination desnouvelles infections à VIH chez les enfants); couverture et objectifs liés aux ressources (à savoir, fournir un traitement antirétroviral à15millions de personnes, mobiliser de22à24milliards de dollars Us pourlesprogrammes liés au VIH); objectifs d'élimination (entreautres, élimination de lastigmatisation et la discrimination, desinégalités fondées sur lesexeetdesrestrictionsàl'entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH);mesures pour assurer
la pérennité de la riposte (p.ex.intégration des activités de lutte contre leVIH auxdomaines
delasanté et du développement). d'après les estimations, en 2012, 35,3 (32,2-38,8) millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde. on constate une augmentation par rapport aux années précédentes dueàl'augmentation du nombre de personnes sous thérapie antirétrovirale. à l'échelle mondiale,
2,3(1,9-2,7) millions de nouvelles infections à VIH ont été signalées, soit un recul de 33% par
rapport aux 3,4 (3,1-3,7) millions de 2001. les décès liés au sida enregistrent également une
baisse, passant de 2,3 (2,1-2,6) millions en 2005 à 1,6 (1,4-1,9) million en 2012 (voir ?gure A).comme le signale le présent rapport, on constate des avancées remarquables vers laréalisation
denombreux objectifs et engagements d'élimination d'ici 2015, mais des problèmes importantspersistent.1. Réduire de moitié le taux de transmission du VIH par voie sexuelle d'ici
2015Entre 2001 et 2012, le nombre annuel de nouvelles infections à VIH chez les adultes etlesadolescents a diminué de 50% ou plus dans 26pays. mais d'autres pays ne sont pas enpasse
d'atteindre cet objectif, soulignant la nécessité d'intensi?er les eorts de prévention. Bien que la
Rapport mondial 2013 |
tendance liée aux comportements sexuels dans les pays à forte prévalence ait généralement
été encourageante au cours des dixdernières années, desétudes récentes dans plusieurs
pays d'Afrique subsaharienne font état d'unediminution de l'usage dupréservatif et/ou une augmentation du nombre departenaires sexuels. leseorts visant àréduire la transmission liée au commerce du sexe et chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes restent insu sants, comme le révèlent les tendances récentes de la prévalence parmi ces groupes. Néanmoins, lesperspectives de renforcement des eorts de prévention n'ont jamais été aussi prometteuses. Un ensemble d'outils de prévention biomédicaux très e caces arécemment été mis au point pour étayer les avantages desapproches deprévention de type comportemental et structurel. En 2012, l'élan porteur del'intensi?cation de l'une decesinterventions médicales, lacirconcision masculine médicale volontaire, s'est accéléré.
2. Réduire de moitié le taux de transmission du VIH parmi
les consommateurs de drogues injectables d'ici 2015 le monde n'est pas en passe d'atteindre cet objectif. d'après de nouvelles données factuelles, la situation n'a pratiquement pas évolué chez cette population. la prévalence du virus y demeure élevée et atteint 28% en Asie. l'accès des consommateurs de drogues injectables aux services de prévention du VIH reste limité; seuls deux des 32pays ayant soumis desrapports fournissent au moins 200seringues stériles par an à chaque consommateur de drogues injectables, selon les recommandations. Parmiles35pays ayant présenté desdonnées en 2013, seuls quatre ont fourni une thérapie de substitution à plus deFIGURE A
Nombre de personnes vivant avec le VIH, de nouvelles infections à VIH et de décès liés au sida à l'échelle mondiale, 2001-2012Source : estimations de l'ONUSIDA 2012.
Estimations
Estimations hautes
Estimations basses
NOUVELLES INFECTIONS À L'ÉCHELLE MONDIALE, 2001-2012DÉCÈS LIÉS AU SIDA À L'ÉCHELLE MONDIALE, 2001-2012
0 2001200120122012
Nombre de nouvelles infections à VIH
Nombre de personnes vivant avec
le VIH20012012
Nombre de décès dus au sida
PERSONNES VIVANT AVEC LE SIDA À L'ÉCHELLE MONDIALE, 2001-201210% desconsommateurs d'opiacées. outre le taux de couverture exceptionnellement bas,
l'e cacité de la riposte au sida chez les consommateurs de drogues injectables est entravée par les cadres de politiques punitives et les pratiques en matière d'application de la loi, qui dissuadent les personnes de solliciter les services sociaux etdesanté dont elles ont besoin.3. Éliminer les infections à VIH chez les enfants et réduire le taux
de mortalité maternelle Grâce aux progrès soutenus, le monde est en mesure de fournir un traitement antirétroviral àau moins 90% des femmes enceintes vivant avec le VIH. En 2012, 62% des femmes enceintes vivant avec le VIH béné?ciaient d'une couverture antirétrovirale et le nombre d'enfants nouvellement infectés a baissé de 35% par rapport à 2009. cependant, pourréaliser l'objectif mondial, il faudra intensi?er de manière semblable les autres stratégies
de prévention, ycompris la prévention de base du VIH pour les femmes et l'accès à la contraception et à d'autres services de plani?cation familiale. des eorts sensiblement plus importants sont nécessaires pour permettre l'accès des femmes enceintes et des enfants aux soins et au traitement du VIH. lesfemmes enceintes vivant avec le VIH sont engénéral moins susceptibles de recevoir une thérapie antirétroviraleque les adultes éligibles.
quantàlacouverture du traitement chez les enfants vivant avec le VIH, elle correspondait àmoinsde la moitié de celle des adultes en 2012.4. Assurer un traitement antirétroviral vital à 15 millions de personnes
vivant avec le VIH d'ici 2015le monde est en passe de fournir une thérapie antirétrovirale à 15millions de personnes d'ici
2015. En 2012, 9,7millions de personnes ont suivi une thérapie antirétrovirale dans lespays
à revenu faible et intermédiaire, soit 61% des personnes éligibles selon les directives de 2010
sur le VIH de l'organisation mondiale de la santé (oms). mais, d'après les directives de2013, la couverture n'a concerné que 34% (32-37%) des 28,
millions de personnes éligiblesen2013. la thérapie antirétrovirale ne sert pas seulement à prévenir les maladies et les décès
liés au sida; elle permet également de réduire sensiblement le risque de transmission du VIH
et la propagation de la tuberculose. Entre 1996 et 2012, la thérapie antirétrovirale apermis d'éviter 6,6millions de décès liés au sida dans le monde, dont 5,5millions dans lespaysà revenu faible et intermédiaire. En dépit des avancées historiques liées à l'expansion des
services de traitement, les eorts visant à atteindre l'accès universel au traitement se heurtent
à des problèmes considérables. lacouverture du traitement des enfants reste invariablementfaible. à l'échelle mondiale, les hommes s'avèrent beaucoup moins susceptibles que les femmes
de suivre une thérapie antirétrovirale et les populations clés doivent souvent surmonter desobstacles majeurs pour béné?cier d'une prise en charge et d'un traitement. seules desavancées relativement modestes dans l'accès au traitement ont été enregistrées en Europe
orientale, en Asie centrale, en Afrique du Nord etau moyen-orient, soulignant le besoin d'étendre l'amélioration récente de la couverture à toutes les régions du globe.5. Réduire de moitié les décès dus à la tuberculose chez les personnes
vivant avec le VIH d'ici 2015 Grâce aux progrès soutenus pour répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIHquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] le siecle de louis 14 voltaire
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