[PDF] LES SUITES (Partie 2) Yvan Monka – Académie de





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SUITES ARITHMETIQUES ET SUITES GEOMETRIQUES

Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr Une telle suite est appelée une suite arithmétique de raison 5 et de premier terme 3.



LES SUITES (Partie 1)

Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr. LES SUITES (Partie 1). I. Raisonnement par récurrence. 1) Le principe.



Cours I : SUITES NUMERIQUES I Quelques rappels

Cours I : SUITES NUMERIQUES. I Quelques rappels. 1/ Définition. Définition : Une suite un est une application de l'ensemble ? ou une partie de ? dans ? 



LES SUITES

- Si une suite décroissante est non minorée alors elle tend vers ?? . Page 2. Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr.



SUITES ARITHMÉTIQUES ET SUITES GÉOMÉTRIQUES

Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr. 1. SUITES ARITHMÉTIQUES. ET SUITES GÉOMÉTRIQUES. Tout le cours en vidéo : https://youtu.be/ 



SUITES NUMERIQUES I) Définition dune suite II) Sens de variation

Définition : Lorsqu'une suite est définie par son premier terme et par une relation qui permet de calculer tous les termes successifs de proche en proche on 



GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES

Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr On note (un) l'ensemble des "éléments" de cette suite de nombres tel que :.



GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES

Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr On note (un) l'ensemble des "éléments" de cette suite de nombres tel que :.



LES SUITES (Partie 2)

Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr. LES SUITES (Partie 2). I. Limites et comparaison. 1) Théorèmes de comparaison. Théorème 1 :.



LIMITES DE SUITES

Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr. 1. LIMITES DE SUITES. I. Limite d'une suite géométrique. 1) Suite (qn).

1

LES SUITES (Partie 2)

I. Limites et comparaison

1) Théorèmes de comparaison

Théorème 1 :

Soit (u

n ) et (v n ) deux suites définies sur ℕ.

Si, à partir d'un certain rang, í µ

et lim =+∞ alors lim Par abus de langage, on pourrait dire que la suite (u n ) pousse la suite (v n ) vers +∞ à partir d'un certain rang.

Démonstration au programme :

Soit un nombre réel a.

- lim =+∞, donc l'intervalle contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang que l'on note n 1

On a donc pour tout í µâ‰¥í µ

6 - A partir d'un certain rang, que l'on note n 2 , on a í µ - Ainsi pour tout í µâ‰¥max(í µ 6 ), on a : í µ<í µ

On en déduit que l'intervalle

contient tous les termes de la suite (v n ) à partir du rang max(í µ 6

Et donc lim

Théorème 2 :

Soit (u

n ) et (v n ) deux suites définies sur ℕ.

Si, à partir d'un certain rang, í µ

et lim =-∞ alors lim 2 Méthode : Déterminer une limite par comparaison

Vidéo https://youtu.be/iQhh46LupN4

Déterminer la limite suivante : lim

-1 -1 ≥-1 donc í µ -1 -1

Or lim

-1=+∞ donc par comparaison lim -1

2) Théorème d'encadrement

Théorème des gendarmes :

Soit (u

n ), (v n ) et (w n ) trois suites définies sur ℕ.

Si, à partir d'un certain rang, í µ

et lim =lim =í µ alors lim Par abus de langage, on pourrait dire que les suites (u n ) et (w n ) (les gendarmes) se resserrent autour de la suite (v n ) à partir d'un certain rang pour la faire converger vers la même limite. Ce théorème est également appelé le théorème du sandwich.

Démonstration :

Soit un intervalle ouvert I contenant L.

- lim =í µ, donc l'intervalle I contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang que l'on note n 1 3 - lim =í µ, donc l'intervalle I contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang que l'on note n 2 - A partir d'un certain rang, que l'on note n 3 , on a í µ - Ainsi pour tout í µâ‰¥max(í µ 6 ), l'intervalle I contient tous les termes de la suite (v n

Et donc lim

Méthode : Déterminer une limite par encadrement

Vidéo https://youtu.be/OdzYjz_vQbw

Déterminer la limite suivante : lim

1+

BCDí±¢

1 siní µ 1

Or : lim

1 =lim 1 =0 donc d'après le théorème des gendarmes lim siní µ =0

Et donc lim

1+

BCDí±¢

=1.

II. Suites majorées, minorées, bornées

1) Définitions :

Définitions : - La suite (u

n ) est majorée s'il existe un réel M tel que pour tout entier n ϵℕ, í µ - La suite (u n ) est minorée s'il existe un réel m tel que pour tout entier nϵℕ, í µ - La suite (u n ) est bornée si elle est à la fois majorée et minorée.

Exemples :

- Les suites de terme général cosí µ ou -1 sont bornées. - La suite de terme général n 2 est minorée par 0. Méthode : Démontrer qu'une suite est majorée ou minorée

Vidéo https://youtu.be/F1u_BVwiW8E

On considère la suite (u

n ) définie pour tout entier naturel n par í µ í±¢*6 6 +2 et O =2. Démontrer par récurrence que la suite (u n ) est majorée par 3. 4 • Initialisation : O =2<3

La propriété est donc vraie pour n = 0.

• Hérédité : - Hypothèse de récurrence : Supposons qu'il existe un entier k tel que la propriété soit vraie : í µ Q <3. - Démontrons que : La propriété est vraie au rang k+1 : í µ Q*6 <3.

On a : í µ

Q <3 donc 6 6

×3 et donc

6 +2< 6

×3+2.

Soit : í µ

Q*6 <3 • Conclusion :

La propriété est vraie pour n = 0 et héréditaire à partir de ce rang. D'après le principe

de récurrence, elle est vraie pour tout entier naturel n, soit : í µ <3.

2) Convergence des suites monotones

Propriété : Soit (u

n ) une suite croissante définie sur ℕ.

Si lim

=í µ alors la suite (u n ) est majorée par L.

Démonstration par l'absurde :

Démontrons par l'absurde en supposant le contraire, soit:"Il existe un rang p, tel que í µ T - L'intervalle ouvert Ví µ-1;í µ T

W contient L.

Or, par hypothèse, lim

=í µ. Donc l'intervalle Ví µ-1;í µ T

W contient tous les termes

de la suite (u n ) à partir d'un certain rang (1). - Comme (u n ) est croissante : í µ T pour í µ>í µ.

Donc si í µ>í µ, alors í µ

∉Ví µ-1;í µ T W (2). (1) et (2) sont contradictoires, on en déduit qu'il n'existe pas p ϵℕ, tel que í µ T

Et donc la suite (u

n ) est majorée par L.

Théorème de convergence monotone :

- Si une suite croissante est majorée alors elle est convergente. - Si une suite décroissante est minorée alors elle est convergente. - Admis -

Remarque :

Ce théorème permet de s'assurer de la convergence mais ne donne pas la limite. Dans l'exemple ci-dessous, la suite décroissante est minorée par 2. Cela prouve que la limite de la suite est supérieure à 2 mais n'est pas nécessairement égale à 2. 5 Méthode : Utiliser le théorème de convergence monotone

Vidéo https://youtu.be/gO-MQUlBAfo

On considère la suite (u

n ) définie pour tout entier naturel n par í µ í±¢*6 6 +2 et O =2.

Démontrer que la suite (u

n ) est convergente et calculer sa limite. - On a démontré dans le paragraphe I. que la suite (u n ) est croissante. On a démontré dans la méthode précédente que la suite (u n ) est majorée par 3. D'après le théorème de convergence monotone, on en déduit que la suite (u n ) est convergente. - On pose :lim í±¢*6 =lim

Or í µ

í±¢*6 6 +2, donc lim í±¢*6 =lim 1 3 +2= 1 3 í µ+2 par produit et somme de limites. Une limite étant unique, on en déduit que í µ= 1 3 í µ+2, soit L = 3.

La suite (u

n ) converge donc vers 3.

Corollaire :

1) Si une suite croissante est non majorée alors elle tend vers +∞.

2) Si une suite décroissante est non minorée alors elle tend vers -∞.

Démonstration au programme du 1) :

Soit un réel a.

Comme (u

n ) n'est pas majorée, il existe un entier p tel que í µ T

La suite (u

n ) est croissante donc pour tout í µ>í µ, on a : í µ T

Donc pour tout í µ>í µ, on a : í µ

6 Et donc à partir d'un certain rang p, tous les termes de la suite appartiennent à l'intervalle

On en déduit que lim

III. Comportement à l'infini d'une suite géométrique

1) Rappel

Définition : Une suite (u

n ) est une suite géométrique s'il existe un nombre q tel que pour tout entier n, on a : í µ í±¢*6

Le nombre q est appelé raison de la suite.

Exemple : La suite (u

n ) définie par í µ í±¢*6 =-3í µ et í µ O =5 est une suite géométrique de raison -3 et de premier terme 5.

Propriété : (u

n ) est une suite géométrique de raison q et de premier terme u 0

Pour tout entier naturel n, on a : í µ

O Exemple : Pour la suite précédente, on a pour tout n : í µ =5×quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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