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Exemple de commentaire darrêt

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FICHE DARRÊT DE REJET : C IV.1RREE 14 2009

18 déc. 2011 Matière : Introduction générale au droit ... conseil la juridiction de proximité a violé l'article 1147 du code civil ;.



Méthodes de la dissertation commentaire de texte

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Droit des obligations-L2

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18 nov. 2016 Le commentaire proposé porte sur la reconnaissance de la mention de sexe neutre sur les actes de l'état civil. Il s'agit d'un arrêt récent ...



Commentaire de larrêt de la Cour africaine des droits de lhomme et

Ce commentaire souligne les lacunes contenues dans un arrêt rendu par la Cour consistant notamment en une mauvaise lecture du droit et de la pratique 



Méthode du commentaire darrêt Sens de cet exercice : Une

http://droit.wester.ouisse.free.fr/. 1. Méthode du commentaire d'arrêt. Sens de cet exercice : Une décision de la Cour de cassation est très courte.



Méthodologie du Commentaire de décision en Droit administratif

Dans une dissertation vous utilisez la jurisprudence comme un exemple au soutien de votre démonstration. Dans un commentaire

Deux quali cations majeures paraissent adaptées à cette situation inédite, toutes deux ayant fait leur entrée dans le Code civil, suite à la réforme du droit des contrats du 10 février 2016. La première est la quali cation de "fiforce majeurefi», qui vise les événements exceptionnels qui rendent l'exécution du contrat impossible (1). La deuxième est la quali cation d'"fiimprévisionfi», qui s'applique aux événe- ments imprévus qui bouleversent l'économie du contrat (2).

1 • Le recours à la force majeure

Les parties pourront avoir recours à la "fiforce majeurefi» dans les situations les plus critiques, c'est-à-dire en présence d'une impossibilité complète d'exécuter le contrat (A) et dans l'objectif de trouver une solution radicale, telle que la suspen- sion ou la résolution du contrat (B).

A) Impossibilité d'exécuter le contrat

La force majeure longtemps conçue par la jurisprudence comme un événement

imprévisible, irrésistible et extérieur au débiteur, gure désormais à l'article 1218 du

Code civil. Aux termes de ce texte, plusieurs conditions doivent être remplies pour pouvoir invoquer la force majeurefi: "fiun événement échappant au contrôle du débiteur fi», qui "fine pouvait être raisonnablement prévu lors de la conclusion du contrat fi», "fidont les effets ne peuvent être évités par des mesures appropriéesfi», de sorte qu'il "fi empêche l'exécution de son obligation par le débiteur La COVID-19 paraît répondre à ces conditions. Il s'agit bien d'un "fiévénement échappant au contrôle du débiteurfi», puisque l'épidémie de COVID-19 est une épidémie de dimension mondiale, décrite par l'Organisation Mondiale de la Santé comme une "fiurgence de santé publiquefi», puis comme une "fipandémiefi». Cet événement "fine pouvait être raisonnablement prévufi» par les parties avant l'apparition de l'épidémie, car il s'agit d'une maladie nouvelle, qui se propage très facilement et pour laquelle il n'existe pas de remède ni de vaccin. Les mesures prises par le Gouvernement, telle que le con nement de la population et la fer- meture des établissements accueillant du public, étaient, elles aussi, dif cilement imaginables. S'agissant des "fieffets ne pouvant être évités par des mesures appropriéesfi», il faudra véri er si le débiteur n'avait aucune solution alternative pour exécuter ses obligations. D'où cette conséquence, qui est le point le plus important, puisqu'il permet de distinguer la force majeure de l'imprévisionfi: il était impossible d'exécu- ter le contrat. Il n'y avait pas seulement des dif cultés d'exécution ou une exécu- tion plus onéreuse, mais bien une impossibilité absolue d'exécuter le contrat. Ce sera le cas, par exemple, si le débiteur, atteint du COVID-19 était admis en service de réanimation, si l'entreprise était fermée au public ou si elle ne pouvait livrer des marchandises en raison des restrictions de déplacement. Dans ces hypothèses, le débiteur n'est pas seulement en situation de dif culté, il ne peut pas physique-

ment ou légalement remplir son obligation.L'année 2020 a été marquée par l'épidémie de COVID-19 qui a entraîné une crise

sanitaire d'ampleur mondiale. Des mesures exceptionnelles et temporaires ont été prises par les gouvernements, consistant à con ner les populations et à fermer les écoles, les commerces et tout établissement recevant du public, a n d'endiguer la propagation du virus. L'économie en a été fortement impactée. Avec le ralentissement ou l'arrêt com- plet de l'activité, les contrats conclus par les particuliers ou les entreprises ont subi d'importants problèmes d'exécutionfi: des retards de livraison, des dif cultés de paiement ou une subite augmentation des coûts. Parfois, le contrat conclu perdait soudain tout intérêt pour la partie qui l'avait conclu. Ces dif cultés ont affecté tous les secteurs de l'économie - le tourisme, l'hôtellerie, la restauration, le commerce, etc. - et tous les types de contrats, contrats de travail, contrats commerciaux ou d'affaires, etc. A n de venir en aide aux contractants, le Gouvernement français a adopté l'or- donnance n°fi2020-306 du 26 mars 2020, par laquelle il a dé ni une "fipériode juri- diquement protégéefi» au cours de laquelle toutes les sanctions prévues par un contrat en cas d'inexécution sont suspendues. Les clauses résolutoires, les clauses pénales et les clauses de déchéance se sont ainsi trouvées neutralisées. Par ailleurs, les entreprises les plus touchées par la crise trouveront des solutions dans le droit des procédures collectives. Mais au-delà de ces solutions exceptionnelles et spéci ques, notre droit commun des contrats contient-il des outils permettant de gérer les conséquences de la crise sanitairefi? Met-il à la disposition des parties des quali cations leur permettant de suspendre, d'aménager, voire de se libérer de leurs obligationsfi? 70

L'impossibilité d'exécution est

le point majeur qui doit gurer dans le titre, puisque c'est elle qui permet de distinguer la force majeure de l'imprévision. L'intitulé devra être lu attentivement a n d'éviter tout hors sujet. Il ne s'agit pas de traiter la législation d'urgence relative à la COVID-19 ou encore le droit des entreprises en dif culté face à l'épidémie. Ce qu'il faut examiner, c'est le droit des contrats en tant que "fiboîte à outilsfi» pour affronter la crise sanitaire. Quels sont, dans le droit commun, les mécanismes qui vont per- mettre de gérer les conséquences de la crise sur les contrats en cours ? Le plan de la dissertation constituera la réponse à cette question.

OBSERVATIONS DU CORRECTEUR

(D. Lanzara)

Dissertation juridique

Sujet 9

Vous traiterez le sujet suivantfi:

" Le droit des contrats face à l'épidémie de COVID-19 »

Aucun document

n'est autorisé

Durée de l'épreuve :

3 heures

Les mesures étatiques gurent

dans l'introduction, car notre sujet n'est pasfi"fiLa législation d'urgence relative à l'épidémie de COVID-19fi», mais "file droit des contratsfi» face à cette épidémie.

De même, les procédures

collectives ne seront pas traitées dans le corps du devoir, car notre sujet n'est pas "fiLe droit des entreprises en dif culté face à l'épidémie de COVID-19fi» mais le "fidroit des contratsfi». Il s'agit donc de se référer au droit commun.

La problématique consiste

à préciser l'énoncé. Il s'agit

d'identi er, dans le droit commun des contrats, les mécanismes qui permettent de gérer l'impact de la crise sur les contrats.

Le plan est la réponse à la

problématique. En l'espèce, oui, il existe des instruments juridiques qui permettent d'appréhender les conséquences de la crise sanitaire.

Ces deux instruments sont la force

majeure et l'imprévision. À l'intérieur de vos développements, il vous faudra poursuivre deux objectifsfi: 1) Montrer en quoi les deux quali cations sont effectivement adaptées à l'épidémie de COVID-19. 2) Montrer en quoi leurs conditions et leurs effets sont différentsfi? Ce qui vous permettra de comprendre quelle quali cation est adaptée à quelle situation. 71

DesCOMMENTAIRESet des

CONSEILSsont placés en marge

de tous les corrigés pour comprendre leurs points fortset leurspoints faibles.Votre

PROGRAMMEde droit

des obligations L2 traité à travers les

DIFFÉRENTES ÉPREUVES

rencontrées en TD et lors de l'EXAMEN FINAL (dissertation, commentaire d'arrêt, cas pratique, QRC et QCM

3COPIES RÉELLES

(notées 5, 10 et 15/20) sont reproduites et commentées dans le dossier.Les

CORRIGÉSsontCONFORMES

aux attentes de votre professeur et à ce que vous pouvez réaliser dans le temps imparti.

DROIT DES OBLIGATIONS

LICENCE 2

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2020-2021

Prix : 14,80 €

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Marie-Cécile Lasserre

Delphine Lanzara

Diane Boustani

Thibault Goujon-Bethan

DROIT DES

OBLIGATIONS

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avec des conseils de méthodologie

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Dont un dossier de

3 COPIES RÉELLES

D'ÉTUDIANTS

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Cas pratiques

2020-2021

ANNALES

CORRIGÉES ET COMMENTÉES

Marie-Cécile Lasserre

Delphine Lanzara

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Thibault Goujon-Bethan

Droit des obligations

Licence 2

I ntroduction au droit des contrats

Formation du contrat

Vie du contrat

Principes de responsabilité

Responsabilité du fait des choses

Responsabilité du fait d'autrui

Régimes spéci ques de responsabilitéfi:

les accidents de la circulation et les produits défectueux

Marie-Cécile Lasserre

Marie-Cécile Lasserre est Maître de conférences à la faculté de droit de Nice - Université Côte d'Azur, co-directrice du Master 2 Gestion des contentieux privés, et membre du CERDP (E.A n°1201).

Delphine Lanzara

Delphine Lanzara est Docteur en droit du CERDP et Juriste au Département des Affaires Sociales et de la Santé de la Principauté de Monaco.

Diane Boustani

Diane Boustani est Maître de conférences à la faculté de droit de Nice - Université Côte d'Azur et membre du CERDP (E.A n°1201).

Thibault Goujon-Bethan

est Maître de conférences à la faculté de droit de Nice - Université Côte d'Azur et membre du CERDP. 2

© 2020, Gualino, Lextenso

Grande Arche - 1 Parvis de La Défense

92044 Paris La Défense Cedex

ISBN 978-2-297-09127-5

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