Les professionnels de la communication: regards réflexifs sur les PDF

Étude n°48 - IRSEM

BIOGRAPHIE. Le lieutenant-colonel Olivier Entraygues Georges-Henri SOUTOU ... Snowden puisqu'il symbolise à lui seul l'automatisation des cyberopéra-.

BILAN DE LA RECHERCHE Edition 2020-2021

27 avr. 2022 Françoise Dignat-George Christophe Dubois ... Nieuwland R

Des Propriétés Physiques du Monde à la Navigation Bioinspirée

6 janv. 2021 Georges-Louis Leclerc Comte de Buffon. [1707-1788]. Naturaliste français

LES DIMENSIONS HUMAINES DU TRAVAIL Théories et pratiques

27 janv. 2011 recherche des informations non conscientes ou automatisées et par ... composantes majeures des modes d'apprentissage (George 1983).

Economie Statistique Economics Statistics

BIBLIOGRAPHIE. Accardo J. (2020). Supplementing GDP: Some Recent Contributions from Official Social Statistics. Econo? mie et Statistique / Economics and

[LE_MONDE

6 oct. 2000 PHILIPPE LAMBLIN le pré- sident de la Fédération française d'athlétisme (FFA)

Des Marocains pour fermer les mines

30 nov. 2018 Volume II — Sources Bibliographie

Les professionnels de la communication: regards réflexifs sur les

4 nov. 2021 Committee du nom de son chairman George Creel. ... Green Communication & Sustainable Development » par E. Bruce Harrison

LAFP une entreprise unique

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02443388/document

Université Bordeaux Montaigne

École Doctorale Montaigne Humanités (ED 480)

THÈSE DE DOCTORAT EN "

ET DE LA COMMUNICATION »

Les professionnels de la communication :

regards réflexifs sur les mutations des pratiques et normes professionnelles en Belgique Présentée et soutenue publiquement le 9 avril 2021 par

Anne-Marie COTTON

Sous la direction de Valérie CARAYOL

Membres du jury

Valérie CARAYOL, Professeure des Universités en SIC, Université Bordeaux Montaigne Patrice de LA BROISE, Professeur des Universités en SIC, Université de Lille Gino GRAMACCIA, Professeur des Universités en SIC, Université de Bordeaux Françoise PAQUIENSEGUY, Professeure des Universités en SIC, Sciences Po Lyon Sylvie PARRINI-ALEMANNO, Professeure des Universités en SIC, CNAM 3

Remerciements

Chaque cheminement de thèse est différent. Mais il répond à un besoin profondément ancré. Le

mien remonte à un demi-siècle. A ce moment bien précis où " entre adultes », - petit villa docteur » comme les autres, mais docteur en philologie romane. Quinze ans plus tard, a

philologie romane, mon souhait de travailler sur Robert Escarpit et la sociologie de la littérature

Après des bifurcations par la gestion et le marketing, agence de publicité. Un crochet pour décrocher mon agrégation a entraîné une rupture bifurqué supérieur et rencontré du programme européen en relations publiques, MARPE. De la coordination de MARPE à la EUPRERA, il y a eu la découverte des relations publiques, de la professionnalisation de ses pratiques, -chercheurs et un intérêt croissant pour la recherche. Toutes les pièces du puzzle se mettent en place en 2013 : je ne remercierai jamais assez le parcours plein de détours est devenu un projet de

résilience suite au décès inopiné de mon compagnon de route, le 17 octobre de cette année.

accompagnée pour redéfinir le autant appris à relativiser ce qui me semblait insurmontable

visible à la première lecture. Merci pour sa bienveillante exigence et ses critiques constructives.

Je remercie Françoise Paquienséguy, Sylvie Parinni-Alemanno, Patrice de la Broise et Gino

Gramaccia et

travail. Je les remercie tout particulièrement ont porté à mes recherches. et plus particulièrement Bernard

Coly pour son écoute.

Merci aux membres de mon Comité de suivi de thèse, Aurélie, Dominique et Françoise. Les

échanges ont toujours été .

Merci aux quarante-cinq communicants et communicantes ont accepté de partager leurs expériences et leur vécu, sans langue de bois. aurait rien eu ni à dire, ni à lire. 4 Merci aux collègues de la Arteveldehogeschool qui tout au long de ces sept années ont eu un à Els, Jan et Rik, et aux bibliothécaires Stijn pour répondre favorablement à toutes mes demandes de lecture.

Merci à aux collègues de

, pour les échanges à bâtons rompus de Bruxelles à Québec en passant par Agadir et Paris.

Merci aux à Betteke van Ruler, Inger Jensen,

Ralph Tench, Sue Wolstenholme et Sven Hamrefors.

Merci à mes amis du réseau MARPE, , à Hélène et Sonia pour les séances " skype »,

de découragement, et à Violaine pour une relecture des plus attentives. Merci à Susana, " minha

irmã do coração ».

Merci Simone et Sylvie pour les soirées théâtre, les rires, les délicieux repas et les coups de fil.

Merci Béatrice et Hilde

Toute ma gratitude à m-frères et belles- " van » pour leur soutien indéfectible.

Je pense à Maman qui, de sa réalité parallèle, ne peut pas vivre ces moments auxquels elle avait

pourtant tant aspiré. Merci Simon, ma joie de vivre, et Eline, mon rayon de soleil. 5 Ne juge jamais ton semblable, essaie toujours de le comprendre

à mon grand-père René

à mon père Léon

à Marc

Sommaire

Introduction ...................................................................................................................... 11

Première partie : Perspectives théoriques ........................................................................... 17

Chapitre 1-

de la fonction de communicant dans la littérature académique ............................................ 19

1. ............................................................................................. 20

1.1. Les institutions ................................................................................................ 21

1.2. Les .................................................................. 24

1.3. Le comportement organisationnel : les théories institutionnalistes ..................... 34

1.4. Le champ organisationnel ................................................................................ 39

1.5. ............................................ 47

1.6. Le capital social............................................................................................... 54

1.7. Le pouvoir....................................................................................................... 55

1.8. ...................................................................................................... 57

1.9. La légitimation, processus de la légitimité ........................................................ 59

1.10. Les dynamiques temporelles ............................................................................ 64

1.11. Les limites de la théorie ................................................................................... 77

Conclusion ................................................................................................................ 80

2. La professionnalisation, la profession et le professionnel ......................................... 82

2.1. Définition........................................................................................................ 82

2.2. Attributs .......................................................................................................... 85

2.3. Le professionnalisme ....................................................................................... 87

2.4. Les modifications empiriques au sein des professions ....................................... 89

2.5. .......................................... 91

Chapitre 2- Le champ de la communication des organisations et les acteurs de son

institutionnalisation........................................................................................................... 95

1. ..................................................... 95

1.1. La professionnalisation de la communication des organisations : survol historique.

....................................................................................................................... 96

1.2.

organisations ........................................................................................................... 101

1.3. La professionnalisation de la communication.................................................. 108

1.4. Les professionnels de la communication en Belgique ...................................... 111

2. Le rôle des associations professionnelles ............................................................... 114

2.1. La Global Alliance : organisation professionnelle mondiale en relations publiques ....

..................................................................................................................... 119

2.2. Les associations anglosaxonnes ......................................................................... 121

2.3. Les associations professionnelles françaises ....................................................... 122

2.4. Les associations professionnelles belges............................................................. 123

3. Le rôle des Codes ................................................................................................. 128

3.1. ........................................................................................ 130

3.2. Le Code de Lisbonne ..................................................................................... 133

3.3. Les Accords de Stockholm............................................................................. 134

3.4. ................................................................. 135

Conclusion .............................................................................................................. 136

4. La reconnaissance des pairs .................................................................................. 137

4.1. Public Relations Society of America (PRSA).................................................. 139

4.2. International Public Relations Association (IPRA).......................................... 141

4.3. PRovoke ....................................................................................................... 143

4.4. PR Lions ....................................................................................................... 144

4.5. European Excellence Awards ......................................................................... 146

4.6. Eurobest ........................................................................................................ 148

Conclusion .............................................................................................................. 149

5. Le développement des formations et des ressources académiques ........................... 150

5.1. Développements des formations ..................................................................... 152

5.2. Développements des ressources académiques et des revues savantes ............... 163

Conclusion .................................................................................................................. 165

Chapitre 3- Structuration de la problématique et hypothèses ............................................. 167

1. Perspectives théoriques en communication des organisations ................................. 168

1.1. ............................................................................. 169

1.2. -constructiviste et interactionniste ........................................ 170

1.3. ............................................................................... 173

1.4. Les approches critiques.................................................................................. 174

2. Perspectives contextuelles : les transformations numériques des professions de la

communication............................................................................................................ 176

2.1. : perspective institutionnelle ..................................... 177

2.2. Les médias socio-numériques et la transformation des pratiques organisationnelles

..................................................................................................................... 180

2.3. Le Velocity management ............................................. 187

2.4. Les big data .................................................................................................. 195

3. Problématique ...................................................................................................... 204

3.1. Le canevas de la temporalité .......................................................................... 205

3.2. ................................................................................... 205

3.3. Les attentes sociales....................................................................................... 205

3.4. ........................... 205

3.5. La mise en visibilité permanente .................................................................... 206

Deuxième partie : Enquête de terrain ............................................................................... 207

Chapitre 4 : Méthodologie : les récits de vie, entretiens qualitatifs libres et semi-directifs.. 209

1. La méthode des récits de vie : épistémologie ......................................................... 211

1.1. Perspective historique .................................................................................... 211

1.2. Définitions .................................................................................................... 212

2. Perspective, approche ....................... 214

3. Les acteurs : les professionnels belges de la communication en organisation........... 217

4. Approche générationnelle ..................................................................................... 218

5. Echantillon méthodologie qualitative.................................................................. 221

6. ................................................................... 228

7. Approche linguistique........................................................................................... 231

8. lyse des récits de vie des communicants........................................................ 233

8.1. Théorie ancrée .................................................................................................. 236

8.2. Analyse diachronique .................................................................................... 239

8.3. Analyse thématique ....................................................................................... 240

8.4. Cartographie conceptuelle.............................................................................. 243

8.5. Analyse comparative ..................................................................................... 248

8.6. .................................................................................... 250

Résumé des étapes méthodologiques ............................................................................ 252

Chapitre 5 : Exploitation des données et résultats ............................................................. 255

......................................................................... 255

1. Le niveau sociétal ................................................................................................. 258

1.1. Le rythme du temps social ............................................................................. 259

1.2. Les défis de la transformation digitale ............................................................ 269

1.3. ............................ 287

Conclusion du niveau sociétal .................................................................................. 296

2. Le niveau organisationnel ..................................................................................... 297

2.1. .............................................. 298

2.2. La transformation organisationnelle ............................................................... 301

2.3. Le rôle de la communication ................... 330

Conclusion du niveau organisationnel....................................................................... 356

3. Le niveau professionnel ........................................................................................ 357

3.1. La dynamique diachronique des parcours professionnels................................. 358

3.2. La mutation des pratiques professionnelles ..................................................... 380

3.3. Le rôle du communicant face au poids de .................... 422

Conclusion du niveau professionnel.......................................................................... 464

Chapitre 6 : Interprétation des résultats ........................................................................... 469

1. : perspective diachronique .... 471

1.1. ................................................................... 472

1.2. ..................................................... 476

2. ....

............................................................................................................................ 480

3. ....... 487

3.1. La crédibilité ................................................................................................. 489

3.2. La légitimité .................................................................................................. 494

4. La communication et le communicant : rôles et fonctions....................................... 498

4.1. ........ 501

4.2. ................. 505

Conclusion ..................................................................................................................... 511

Bibliographie .................................................................................................................. 521

Liste des annexes ............................................................................................................ 585

Annexe 1 : Liste des figures......................................................................................... 586

Annexe 2 : Liste des tableaux ...................................................................................... 587

Annexe 3 : Liste des images ........................................................................................ 588

Annexe 4 : Invitation pour la participation à la recherche .............................................. 589

Annexe 5 ........................... 590

Annexe 6 : Liste des entretiens mobilisés ..................................................................... 591

Annexe 7 : Schémas des parcours de formation des 45 communicants........................... 593

Annexe 8 : Portraits ..................................................................................................... 602

Annexe 9 ......................................................................................... 647

Annexe 10 : La place du communicant par rapport au CODIR ...................................... 651

Annexe 11 : Métaphores .............................................................................................. 657

Annexe 12 : Interviews anonymisées ........................................................................... 663

Introduction

Les SInformation et de la Communication forment une discipline académique récente par rapport à leurs s peinent à trouver et à clamer leur place. Après avoir développé un corpus de connaissances s

se construisent graduellement une identité académique propre. Présente dans les organisations

depuis leurs constitutions institutionnalisées, la communication est passée par toutes les mains

et toutes les fonctions : managériales, stratégiques, techniciennes, et éducationnelles (van Ruler,

, (Hamrefors, 2010) nomade » de la

communication a ralenti son institutionnalisation, occasionnant un déficit relatif à la

reconnaissance et la légitimité tant de la profession que de la discipline académique (Craig,

1999), (d'Almeida & Carayol, 2014), (Miège B. , 2015).

Ce contexte explique que depuis les tous débuts de leurs activités et pratiquement sans relâche,

les professionnels de la communication, que nous dénommons les communicants,

seulement à la reconnaissance et à la légitimité de leur organisation mais ils travaillent en

parallèle à la reconnaissance et à la légitimité de leurs activités tant au sein des organisations

qui les emploient que sur la scène publique.

Cette quête de légitimation des activités professionnelles a été évoquée dans de nombreux

travaux (Hotier, 1992), (Walter, 1995), (Le Moënne, 1997), (Carayol, 2004), (Walter, 2005), (Boure, 2006 (b)), (Gregory & Willis, 2013), (Falkheimer, et al., 2017) encore qui

soulignent le déficit de reconnaissance croisée entre dirigeants et communicants, journalistes et

communicants, sphère publique et communicants. Les causes de ce déficit de reconnaissance

ont pu être soulignées par certains (Ehling, White, & Grunig, 1992) (Walter, 2005), (Bessières,

2009), (Fourrier, Martin-Juchat, & Lépine, 2010), (Fawkes, 2015 (c)), (Zerfass & Sherzada,

2015) qui évoquent le défaut de transparence, le manque de professionnalisme, la collusion

si le constat de cette lutte de reconnaissance et de légitimité, peu étudiée en Belgique (Pauwels

& Van Gorp, 2004), (Catellani & Sauvajol-Rialland, 2015), si les développements et les transformations technologiques qui touchent aux structures même des organisations (Paquienséguy, 2017 (b)), (Carayol, Soubiale, Felio, & Boudokhane-Lima, 2019) légitimité et de permettre .

Notre parcours professionnel, riche en points de jonction, nous a amenée à travailler en agence

de communication, à enseigner la communication dans une haute école à finalité

professionnalisante, à coordonner un master européen en relations publiques, à accompagner le

défendant les intérêts de dans le champ des , avec un intérêt pour les 12 S Education. Les constantes de ces travaux étant la communication et ses

professionnels, ils ont naturellement dessiné les contours du sujet de cette thèse. Il nous est

rapidement apparu que si la profession de communicant a déjà été diversement étudiée en

France (Walter, 1995), (Le Moënne, 1997), (Carayol, 2004), (Miège B. , 2007), (Lépine, 2016),

aux Pays-Bas (van Ruler & de Lange, 2003), (van Ruler, 2003), (van Ruler, 2015), au Royaume Uni (Pieczka, 2000), (L'Etang, 2004), (L'Etang & Pieczka, 2006), (Watson, 2008), (Fawkes,

2015 (b)), (Tench & Yeomans, 2017), en Allemagne (Nothhaft, 2009), (Sandhu, 2009 (b)),

(Zerfass, 2009), (Bentele, 2015), en Italie (Muzi Falconi, 2006), (Valentini, 2009), (Romenti & Invernizzi, 2011), et en Suède (Hamrefors, 2010), (Johansson & Ottestig, 2011), (Falkheimer & Heide, 2014)

académique. Nous apportons, avec ce travail de thèse, un éclairage nouveau à un phénomène

que nous abordons avec trois perspectives complémentaires : sociétale, organisationnelle et professionnelle. Notre lecture analytique en cascade du niveau macro au niveau micro en territoire du Royaume de Belgique, notre maîtrise linguistique nous offra indifféremment des contenus en français, en néerlandais ou en anglais. Nous soulignons que nous avons lu la majorité des ouvrages, livres ou articles, dans la langue originale et que nous portons la responsabilité des traductions vers le f texte. Que nous apprend la littérature académique interdisciplinaire en Sciences Humaines et Sociales (SHS) et en (SIC) ? Nos premières lectures nous ont fait prendre conscience de pour asseoir leur

légitimité académique et du besoin de protéger une discipline émergente dans un champ

hiérarchisé. Aussi interdisciplinarité » qui " ne part

qui élabore un questionnement, dans une discipline ou en dehors de toute discipline, et y répond

invention (Catellin & Loty, 2013, p. 35). sociologie et la sociologie des professions, la gestion et les transformations managériales. Nous

avons dès lors orienté nos recherches théoriques dans le champ des théories de

et plus précisément du néo-institutionnalisme (Meyer & Rowan, 1977), (DiMaggio & Powell, 1983), (Théret, 1993), (Scott, 2001), (Scott, Ruef, Mendel, & Caronna,

2000), (Greenwood, Suddaby, & Hinings, 2002), (Jennings & Greenwood, 2003), de la

professionnalisation (Abbott, 1988), , (Paquienséguy, 2007), (Fray & Picouleau, 2010), (Champy, 2011), (Lépine, 2016), et de la communication organisationnelle (Le Moënne, 1998), (Carayol, 2004), (de la Broise & Lamarche, 2006), (Bouillon, Bourdin, & Loneux, 2007), (Grosjean & Bonneville, 2010), (Loneux & Parent, 2010), (Parinni-Alemanno,

Le Moënne, & Gramaccia, 2016).

disciplines : outre les , nous référons à la

sociologie, aux sciences de l'éducation, à la linguistique, à la gestion, à la psychologie, à la

Quels enseignements tirer de la genèse et du développement de ces activités à la lumière de la

théorie néo-institutionnaliste et des théories des professions ? Comment les analyses en

communication organisationnelle peuvent-elles nous aider à lire les évolutions de la fonction communication et des métiers de communicant ? Comment les recherches en Sciences de éclairent-elles les développements organisationnels

exogènes et endogènes qui impactent le rôle de la communication et la fonction du

communicant ? Que nous apprennent les approches anglo-saxonnes, scandinaves et germanophones ? Les réponses à ces questionnements théoriques nous ont amenée, à empirique auprès de quarante-cinq communicants belges, francophones ou néerlandophones, répartis a

priori en trois générations à partir de la date de leur première socialisation professionnelle

(1980-1995 ; 1996-2004 ; 2005- ), à retracer ues et à envisager la exacerbée et de développement des activités de communication sociales en réseaux. " ant des règles, normes, conventions et façons de faire qui définissent le cadre des relations entre les êtres humains. Les sciences sociales découpent cet environnement en disciplines distinctes économie, science politique, sociologie mais les construc besoin pour raisonner sur et par rapport à son environnement ne coïncident pas avec ces catégories artificielles. Si nous voulons comprendre le processus du changement, nos cadres analytiques doivent intégrer des observations issues de ces disciplines artificiellement séparées. » (North, 2005, p. 30)

Cette réflexion entre dans le cadre très large de la discipline de la théorie organisationnelle qui

rassemble de nombreuses théories interconnectées sur les structures et les processus organisant

(Weick, 1979).

Notre méthod

a constamment obligée à des allers-retours du terrain aux différentes disciplines scientifiques,

questionnant chacun des résultats à la lumière de la vague suivante. Les interprétations que nous

Communication un tout »

ses différentes unités. Cette vision holistique de la communication la décline en réponse au rôle

outefois y introduire une notion de " valeur hiérarchisante ». Ainsi, considéré comme managérial des collaborateurs dans leur autonomisation " volontaire » os plus insignifiante. Aussi la communication se laisse découvrir comme les poupées russes et

contient à chaque nouvelle étape, tout comme elles, des éléments plus raffinés qui la constituent

comme elle 14 représentent

perfectionnent au gré des évolutions exogènes et des mutations endogènes. Nous redécouvrons

une profession en devenir.

Nous déroulons dans la première partie de notre thèse, les perspectives théoriques, sur trois

chapitres scientifique et pragmatique de notre recherche. Le premier chapitre traite de et de ses perspectives théoriques et conceptuelles, présentant les diverses

approches académiques et il développe les caractéristiques de la professionnalisation, de la

profession et du professionnel, leurs définitions et leurs attributs. Dans le second chapitre nous

nous penchons sur le champ de la communication organisationnelle. Nous en décrivons . Nous portons ensuite un regard critique sur le rôle de presse professionnelle, la reconnaissance des pairs et le rôle , de ses formations et de ses ressources. les perspectives théoriques en communication organisationnelle pour ensuite aborder les perspectives contextuelles qui inscrivent la " nouvelle normalité » des pratiques communicationnelles dans un processus continuel de turbulences (McKie & Willis, 2015) (Paquienséguy,

2012).

Nous appréhendons

stabiliser, de normer, de structurer et de légitimer, (Scott, 2014 (a)), et comme

étant constituée de cycles de comportements inter-reliés, équivalents à la structure

organisationnelle que Weick (1979) organizing ». Ces comportements inter reliés . Si ces comportements eux-mêmes régis par de la place que va occuper la communication dans ce processus " organisant » lui-même " » (Giroux N. , 1997, p. 375) ? construite autour du peuvent être des ressources ou au contraire desquotesdbs_dbs26.pdfusesText_32

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