[PDF] Les chants de Maldoror Maldoror. CHANTS I. II. IU.

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21,3-m-y*"

LESCHANTS

DE

MALDOROR

JustificationduTirage

ExemplaireN°01O

I.D. dont80exemplairessurpapiervergédes de81à1}}o;et30surpapiervergébleu, numérotésde1})ià1360.

COMTKDF.LAUTRÉAMONT

LESCHANTS

Dt

Maldoror

CHANTSI,II.IU.IV.V.VIETUNETABLE

ÉDITIONSDELASIRÈNE

12.RUELABOÉTIEPARIS

1920
.M. 5aao .1)7^(3^

INTRODUCTION

tropmûre. caces,portantdesnomsdemeurésoccultes. volume,quelaconsciences'enva,s'enva, - etquand

INTRODUCTION

.urs! moraleconventionnelle.

êtreloindesamain.

INTRODUCTIONJ1I

ain.si: teseauxsontamères...jetesalue,vieilOcéan. - Vieil hommesauxépaulesétroites. - Leshommesàlatête laide. - L'hommeàlachevelurepouilleuse. - L'homme àlaprunelledejaspe. - Humainsàlavergerouge.»

IVINTRODUCTION

- etquellivre,écrit,onl'affirmeraitpourletenter! deLautréamontetdesamaladiementale:

INTRODUCTIONV

moncorpsmanquantdesjambesetdesbras,avoir voitdanslemondequeluietDieu, - etDieulegène. sonmoyenne.Ilyalafoliedel'orgueil;ilyale

VIINTRODUCTION

INTRODUCTIONVII

ments,lesrages, - devantcescharniersimmondes,que pleinesd'uneinfernalegrandeur.»

RemydeGourmont.

LESCHANTS

DE

MALDOROR

CHANTPREMIER

moinsqu'iln'apportedanssalectureunelogi- sucre.Iln'estpasbonquetoutlemondelise i

2LESCHANTSDEMALDOROR

lespagesquivontsuivre;quelques-unsseuls savourerontcefruitamersansdanger.Parcon- etnonenavant,commelesyeuxd'unfilsqui commeunangleàpertedevuedegruesfri- raisonnable,conséquemmentsonbecaussi quesonvieuxcou,dégarnideplumesetcon-

CHANTPRKMIER3

sentinelle,pourrepousserl'ennemicommun, taine;et,manoeuvrantavecdesailesquine paraissentpasplusgrandesquecellesd'un ainsiunautrecheminphilosophiqueetplus sûr. quej'invoquedanslecommencementdecet ouvrage!Quiteditquetun'enrenifleraspas, gesetmaigres,enterenversantdeventre,pa- situcomprenaisl'importancedecetacteet

4LESCHANTSDEMALDOROR

deuxtrousinformesdetonmuseauhideux,ô fable,d'extaseimmobile,nedemanderontpas embaumécommedeparfumsetd'encens;car, commelesangesquihabitentdanslamagnifi- cenceetlapaixdesagréablescieux.

CHANTPREMIER

versesjouesavecunrasoir,etill'auraitfait tendu?iloseleredireaveccetteplumequi tremble!Ainsidonc,ilestunepuissanceplus voudraitsesoustraireauxloisdelapesan- haut.

Ilyenaquiécriventpourrechercherles

applaudissementshumains,aumoyendenobles qu'ilspeuventavoir.Moi,jefaisservirmon parcequ'onestcruel,nepeut-onpasavoirdu

6LESCHANTSDEMALDOROR

génie?Onenverralapreuvedansmespa- levoulezbien...Pardon,ilmesemblaitque maiscen'estrien,car,avecmamain,jesuis quesescavatinessoientunechoseinconnue; tousleshommes.

J'aivu,pendanttoutemavie,sansenexcep-

fairedesactesstupidesetnombreux,abrutir lesmoyens.Ilsappellentlesmotifsdeleurs sentleslèvres.Uninstantjecrusmonbut

CHAKTfRKMIHR

erreur!Lesangquicoulaitavecabondancedes jevisbienquemonrireneressemblaitpasà lesplusfroidsdesmondesetduciel;lasserles tempsquehaineux,dansunsilenceglacial,

8LESCHANTSDEMALDOROR

momentdujour,depuislecommencementde vaientpaslesenscommun,contretoutcequi dence,prostituerlesfemmesetlesenfants,et planches;lesouragans,lestremblementsde

Maisleshommesnes'enaperçoiventpas.Je

pourleurconduitesurcetteterre;rarement.

Tempêtes,soeursdesouragans;firmament

hypocrite,imagedemoncoeur;terre,ausein toiquej'invoque:montre-moiunhomme moins.

CHANTPREMIKR

Ondoitlaisserpoussersesonglespendant

quinzejours.Oh!commeilestdouxd'arra- cherbrutalementdesonlitunenfantquin'a suavementlamainsursonfront,eninclinant aumomentoùils'yattendlemoins,d'enfon- cerlesongleslongsdanssapoitrinemolle,de

Ensuite,onboitlesangenléchantlesbles-

sures;et,pendantcetemps,quidevraitdurer n'estsibonquesonsang,extraitcommeje viensdeledire,ettoutchaudencore,sicene sontseslarmes,amèrescommelesel.Homme, hasardtut'escoupéledoigt?Commeilest bon,n'est-cepas;cariln'aaucungoût.En outre,netesouviens-tupasd'avoirunjour,

10LESCHANTSDEMALDOROR

presser,leslarmes?Commeellessontbonnes,

Ondiraitleslarmesdecellequiaimeleplus;

mais,leslarmesdel'enfantsontmeilleuresau palais.Lui,netrahitpas,neconnaissantpas outard...jeledevineparanalogie,quoique dumoins,delapartdelaracehumaine).

Donc,puisquetonsangetteslarmesnetedé-

fiancedeslarmesetdusangdel'adolescent.

CHANTPRKMIKRII

troptard!Commelecoeurdébordedepouvoir consolerl'innocentàquil'onafaitdumal: "Adolescent,quivenezdesouffrirdesdou- leurscruelles,quidoncapucommettresur vousuncrimequejenesaisdequelnomqua- lifier!Malheureuxquevousêtes!Comme vousdevezsouffrir!Etsivotremèresavait abhorréeparlescoupables,quejenelesuis etlemal?Est-ceunemêmechoseparlaquelle jourdujugement!Adolescent,pardonne-moi; c'estceluiquiestdevanttafigurenobleetsa- ceundéliredemaraisonmalade,est-ceun instinctsecretquinedépendpasdemesrai-

12LESCHANTSDEMALDOROR

etpourtant,autantquemavictime,jesouf- tisdecetteviepassagère,jeveuxquenous fois.Jepareraimoncorpsdeguirlandesem- auxyeuxsidoux,feras-tumaintenantcequeje teconseille?Malgrétoi,jeveuxquetule fasses,etturendrasheureusemaconscience,n grandquel'onpuisseconcevoir.Plustard,tu pourrapasgagnersavie.Ont'appellerabon, etlescouronnesdelaurieretlesmédailles pasécrirelenomsurcettepagequiconsacre

CHANTPREMIER13

immensecommel'univers.Mais,moi,j'existe encore!

J'aifaitunpacteaveclaprostitutionafinde

son.Jevisdevantmoiuntombeau.J'entendis unverluisant,grandcommeunemaison,qui

Cen'estpasdemoiquevientcetordresu-

naire:voussavezpourquoi.Nepriezpaspour paseuautantdecouragequemoi.Pendantce temps,unebellefemmenuevintsecoucherà "Tupeuxterelever.»Jeluitendislamain

14LESCHANTSDKMALDOROR

tue-la. - Pourquoi?luidis-je.»Lui,àmoi: tion.»Leslarmesdanslesyeux,laragedans aveclesbras.Jegravisunemontagnejusqu'au lapierrerebonditjusqu'àlahauteurdesix encreusantunimmensecônerenversé.Le hommesmerendrontjustice;jenet'endispas aufonddelamermatristesseinfinie.Iln'ya quetoietlesmonstreshideuxquigrouillent pas.Tuesbon.Adieu,toiquim'asaime

CHAN'TPREMIER15

Moi,àelle:"Adieu!Encoreunefois:adieu!

lameretprèsdesesbords,ouau-dessusdes

Dieuquipasse:cen'estquelesoupiraigude

nouillez-vous;etqueleshommes,plusnom-

Auclairdelalune,prèsdelamer,dansles

court,vient,revient,pardiversesformes,en

16LESCHANTSDEMALDOROR

etlehibouchantesagravecomplainte,quifait

àtour,soitcommeunenfantquicriedefaim,

d'untoit,soitcommeunefemmequivaenfan- ter,soitcommeunmoribondatteintdelapeste

IHASTPREMIERl~

dontlevolobliqueleurraselemuseau,empor- tantunratouunegrenouilledanslebec,nour- aprèsavoircommisuncrime;contrelesser- pattes,quigrimpentsurlesarbrespoursesau- sourddesvagues;contrelesgrandspoissons, qui,nageant,montrentleurdosnoir,puiss'en foncentdansl'abîme;etcontrel'hommequi 2 l8LESCHANTSDEMALDOROR chantunvasteétangpourapaiserleursoif. ture.Malheurauvoyageurattardé!Lesamis lemangeront,avecleurbouched'oùtombedu mauxsauvages,n'osantpass'approcherpour cruauté.Unjour,avecdesyeuxvitreux,ma mèremedit:"Lorsquetuserasdanstonlit, quetuentendraslesaboiementsdeschiensdans lacampagne,cache-toidanstacouverture,ne insatiabledel'infini,commetoi,commemoi,

CHANTPREMIER19

levoeudelamorte.Moi,commeleschiens, nepuiscontentercebesoin!Jesuislefilsde l'hommeetdelafemme,d'aprèscequ'onm'a moi,carmonhaleineexhaleunsouffleempoi- front;nilesosensailliedemafiguremaigre, auxrocherscouvrantlesrivagesdelamer,ou auxabruptesmontagnesalpestres,quejepar- autourdeshabitationsdeshommes,pendant unepierreaumilieuduchemin,jecouvrema

20LESCHANTSDEMALDOROR

souriredehainepuissante,amisesurmoi.Cha- danslanature,tandisqu'aucundemestraits nebouge,enregardantfixementl'espaceplein levin,jemeurtrisdemespuissantesmainsma poitrineenlambeaux.Pourtant,jesensqueje nesuispasatteintdelarage!Pourtant,jesens quejenesuispasleseulquisouffre!Pourtant, jesensquejerespire!Commeuncondamné tombepasraidemort.Demomentenmoment, lorsquemoncolnepeutpluscontinuerdetour- cenesontlescampagnesquidansententour-

CilASIl'KKMIER21

blelesangetlecerveau...Quidonc,surla unmarteaufrappantl'enclume? qu'ellenemanquerapasdelaisser,commeune croyezpasquejesoissurlepointdemourir, nevoyezdevantvousqu'unmonstre,dontje lafigure;maismoinshorribleest-ellequeson

Assezsurcesujet.Iln'yapaslongtempsque

22LESCHANTSDEMALDOROR

habitantsduglobeterrestre,etquicommandes naturelle,paruncommunaccord,d'unlienin- destructible,ladoucevertucommunicativeet moi,tonventredemercurecontremapoitrine d'aluminium,assistouslesdeuxsurquelque rocherdurivage,pourcontemplercespectacle quej'adore! quel'onvoitsurledosmeurtridesmousses;tu souvenirdetesamants,sansqu'ons'enrende toujourscompte,lesrudescommencementsde

CHANTPREMIER23

leur,quinelequitteplus.Jetesalue,vieil océan! nemerappellequetroplespetitsyeuxde perfectioncirculaireducontour.Cependant, sabeautéqueparamour-propre;mais,qu'il océan! quepartenfurie,plusloin,dansquelqueautre zone,ellessontdanslecalmelepluscomplet.

Tun'espascommel'homme,quis'arrêtedans

larue,pourvoirdeuxbouledoguess'empoigner aucou,maisquines'arrêtepas,quandunen- soirdemauvaisehumeur;quiritaujourd'hui etpleuredemain.Jetesalue,vieilocéan!

24LESCHANTSDEMALDOROR

cequetucachesdanstonseindefuturesutili- leine.Tunelaissespasfacilementdevineraux

L'hommesevantesanscesse,etpourdesmi-

nuties.Jetesalue,vieilocéan! anomalie.Ilenestainsidel'homme,quin'a paslesmêmesmotifsd'excuse.Unmorceaude commedesracinessurlemorceaudeterrequi suit.Endescendantdugrandaupetit,chaque hommevitcommeunsauvagedanssatanière, etensortrarementpourvisitersonsemblable,

Lagrandefamilleuniverselledeshumainsest

CHANTPREMIER

afalludepuissanceactivepourengendrerla pasengrosseur;jelesuppose,dumoins.Jete salue,vieilocéan!

LESCHANTSDEMALDOROR

mes;tuenasquelessondeslespluslongues, lespluspesantes,ontreconnuinaccessibles.

Auxpoissons...çaleurestpermis:pasaux

hommes.Souvent,jemesuisdemandéquelle fondeurdel'océanoulaprofondeurducoeur boutsurlesvaisseaux,tandisquelaluneseba- certainpointpencherlabalanceversl'uneou

CHANTPREMIER2J

lesaiguillonsdelahaine,delavengeance,de l'amouretduremords,etneserevoientplus, estpasmoinsmiraculeux.Quicomprendra dithypocritementouietpensenon.C'estpour deconfiancelesunsdanslesautresetnesont employertouteslesressourcesdeleurgénie -

28I1£SCHANTSDEMALDOROR

plusfortqu'eux.Cequelquechoseaunnom. g^mnastiquesjusqu'auciel,etdesplongeons admirablesjusqu'aufonddetesdomaines:un saltimbanqueenseraitjaloux.Bienheureux voir,sanschemindefer,danstesentrailles surtoutcommentilsseportenteux-mêmes.

L'hommedit:"Jesuisplusintelligentque

CHANTPREMIER29

toutmisdanssonventre.Lagueuleestformi- onvoit,aumilieudesairs,quelquecigogne, trouvemauvaise!Ilyavaitenbasdespoint- salue,vieilocéan! mentparlesmoiseffluvesdetalenteurmajes- bles,aveclesentimentcalmedetapuissance quisefond,pournousavertirquetoutest

30LESCHANTSDEMALDOROR

quel'incarnationdurefletdelatienne.Jede- rieuxpourtoi.Tagrandeurmorale,imagede losophe,commel'amourdelafemme,comme situveuxquejetecompareàlavengeancede

Dieu;allongetesgriffeslividesentefrayant

uncheminsurtonpropresein...c'estbien. comprisparmoiseul,etdevantlequeljetombe,

CHANTPREMIER31

lesunessurlesautres,aveclaconsciencedece quetues,pendantquetupousses,desprofon- tenttant,mêmequandilstecontemplent,en formentavectoileplusironiquecontraste, n'ontencoreconnuquelesillusions),etsile

CHANTSDEMALDOROR

guesdecristal...Mesyeuxsemouillentdelar- mesabondantes,etjen'aipaslaforcedepour- suivre;car,jesensquelemomentestvenude maiscourage!Faisonsungrandeffort,et accomplissons,aveclesentimentdudevoir, océan! 10

Onnemeverrapas,àmonheuredernière

lamertempétueuse,oudeboutsurlamonta- gne...lesyeuxenhaut,non:jesaisquemon vous;mais,sivouscroyezapercevoirquelque marquededouleuroudecraintesurmonvisage

CHANTPREMIER33

sommesdansunenuitd'hiver,alorsqueles quecrimesurundesesamis,s'ilestcequeje fusdansmajeunesse.Quelevent,dontles mamort.Jejouiraiencore,ensecret,desexem- danslamer,labaleinelerequin,lemaiteau, delanature.L'homme,tremblant,collerason ments."Oui,jevoussurpassetousparma 3

54LESCHANTSDEMALDOROR

moid'effacer.Est-cepourcemotifquevous vousmontrezdevantmoidanscetteprosterna- tion?oubien,est-ceparcequevousmevoyez maudire.Lemalquevousm'avezfaitesttrop grand,tropgrandlemalquejevousaifait,pour

àlafoiscommeunressortimmense.Quelles

m'ontreconnu.Voilàquelesanimauxdela

CHANTPREMIER3)

nemicommun,moi;onserapprocheparun versmoipourmesucerlepeudesangquise trouvedansmoncorps:pourquoicettehypo- thèsen'est-ellepaslaréalité! 1

Unefamilleentoureunelampeposéesurla

table: - Monfils,donne-moilesciseauxquisont placéssurcettechaise. - Ilsn'ysontpas,mère. - Valeschercheralorsdansl'autrecham-

36LESCHANTSDEMALDOROR

bre.Terappelles-tucetteépoque,mondoux unenfant,danslequelnousrenaîtrionsune secondefois,etquiseraitlesoutiendenotre vieillesse? - Jemelarappelle,etDieunousaexaucés.

Nousn'avonspasànousplaindredenotrelot

sèdetouteslesgrâcesdesamère. - Etlesmâlesqualitésdesonpère. - Voicilesciseaux,mère;jelesaienfin

trouvés. sesyeux: - Quesignifiecespectacle?Ilyabeaucoup degensquisontmoinsheureuxqueceux-là.

Quelestleraisonnementqu'ilssefontpour

toyerpaisible;taplacen'estpasici. Ils'estretiré! - Jenesaiscommentcelasefait;maisje

CHANTPREMIER37

- Femme,jeressenslesmêmesimpressions quetoi;jetremblequ'ilnenousarrivequel- quemalheur.AyonsconfianceenDieu;enlui estlesuprêmeespoir. - Mère,jerespireàpeine;j'aimalàla tète. - Toiaussi,monfils!Jevaistemouillerle frontetlestempesavecduvinaigre. - Non,bonnemère...

Voyez,ilappuiesoncorpssurlereversdela

chaise,fatigué. - Quelquechoseseretourneenmoi,queje nesauraisexpliquer.Maintenant,lemoindre objetmecontrarie. - Commetuespâle!Lafindecetteveillée funesienousplongetouslestroisdanslelacdu désespoir!

deladouleurlapluspoignante. - Monfils! - Ah!mère!...j'aipeur! - Dis-moivitesitusouffres. - Mère,jenesouffrepas...Jenedispasla

vérité. Lepèrenerevientpasdesonétonnement: - Voilàdescrisquel'onentendquelquefois,

LESCHANTSDEMALDOROR

meparlaisdemalheur;simalheurplusréel existadanslalonguespiraledutemps,c'estle malheurdeceluiquitroublemaintenantle sommeildesessemblables... deladouleurlapluspoignante. - Plûtaucielquesanaissancenesoitpas etquesesparentsensontmortsdedouleur.Ily chancetédeshommes,quisemontreauxpre-quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46

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