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Depuis l'Antiquité une chaussure symbolise le soldat romain : la caliga. colonne Trajane



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Les Romains étaient de grands guerriers qui maîtrisaient l'art de la guerre. Leur armée était forte et bien équipée et leurs soldats étaient bien entraînés et 



Religion institutions et société de la Rome antique M. John SCHEID

Les Questions romaines sont un livre étrange. Il est formé par une série de cent treize questions sur les coutumes romaines qui sont suivies chacune d'une.



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romaines décrivent la caliga comme une « chaussure militaire des Romains





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ancienne de l'Université Paris VII - Denis Diderot puis au sein de l'équipe Phéacie associées en Grèce et à Rome dans l'Antiquité – en d'autres termes

Religion,institutionset sociétédela Romeantique

M.JohnS

CHEID,professeur

C

OURS:LESQUESTIONSROMAINESDE PLUTARQUE:

UNEPROMENADEIMAGINAIRE DANSLAVIEILLE

ROME

1.LesQuestionsromainessontunlivre étrange.Ilest forméparune sériede

centtreizequestions surlescoutumes romaines,quisont suivieschacuned"une pluralitéderéponses souventcontradictoires.Ce typed"ouvragen"est pasisolé danslalittérature antique.H.J. Rose(TheRomanQuestionsofPlutarch.A new TranslationwithIntroductory Essaysanda RunningCommentary,Oxford1924 (réimpr.1975],49-56), rappellequela techniqued"originepéripatéticienne, qui consistaitàdonner àunequestion desréponseset desinterprétationsmultiples etdivergentes, étaitlargementrépanduechezle santiquaireset leséruditsde l"Antiquité.Néanmoins,quellepeut êtrel"unitéd"un livrequirepose surune simplesuitede questionspourvues,chacune, d"unnombreplus oumoinsimpor- tantderéponses ? Enreprenantun dossierexposéavec J.Svenbro,il yaquinze ansàl"École PratiquedesHautes Études,dontles résultatsontété exposésen1999 àl"Institut ArchéologiqueAllemandde Rome,puisen 2003aucours d"unséminaireorga- niséàRome parleCollegium BeatusRhenanus,nous avonsessayéde prouver quecelivr en"estpas unfichierinachevé,maisun textecohérentet fini,qui expose demanièretrès originaleunensemble detraditionset decoutumescélèbres de Rome. Cetouvrageétait-il, commelepensait H.Rose,un ensembledefiches destinées àuneœuvre littéraireplusélaborée, oubiens"agissait-il d"unlivreachevé ? Plutarquerenvoieà deuxreprisesdans lesViesparallèlesauxQuestionsromaines. DanslaViedeRomulus (15,7),à proposdel"usage quiconsisteà diviserles cheveuxdela mariéeavecunelance,il écrit:"Dececinous noussommes occupés pluslonguementdans lesQuestions»;dansla ViedeCamille (19,2),à propos desjoursconsidérés commenéfastes,l"auteur précisequece sujetesttraité avec davantagedesoin danslesQuestionsromaines.Dansles deuxcas,le problème

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esteffectivement développédemanièreplusdéta illéedansles Questionsromaines. Lesdeuxcitations prouventquepour leurauteur,les Questionsn"étaientniun fichierniune œuvreinachevée.Plutarque citelesQuestionscommel"unde ses livres,etce livresembleremplir safonction.Il seraitabsurdede considérerque cesrenvoisse fontàune œuvreincomplèteou àun simplefichier. Lesinterprétationsprésentées parPlutarquedans lesQuestionsromainessont parfaitementidentiquesà cellesqu"ildonne danssesautres livres,etplus généra- lementàcelles quel"onpeut trouverdansl"œuvre detousles autresantiquairese t éruditsdeson époque.Denombr euxélémentsutili sésdansles Questionsromaines reviennentdansles autrestraitésou danslesViesparallèles,soitisolés, comme uneexplicationà privilégier,soit ens érie,commedanslesQuestions,avecl"indi- cationqu"ils"agit del"opinionde teloutel auteur. Mesprédécesseursont déjàconstatéque lesdiversesquestions sontconstruites suivantunschéma fixe.L"interprétationn"est jamaisprésentéecomme lasolution définitiveduproblème. A `laquestionposée, Plutarqueréponden faitparun nombrevariabled"autres demandes,dontaucune n"annulel"autre.Les questions- réponsess"opposentou sejuxtaposentcomme autantdepoints devueexposés parlesinterlocuteurs d"undébat.Il suffitdecomparer lesQuestionsromaines aveclesProblèmesdetable pours"apercevoirque lesQuestionsromainesnesont pasdiverses desautresœuvresdePlutarque. Ellessont uneformulationoriginaled u mêmetyped"argumentation. Laseuledifférence aveclesautres ouvragesréside dansl"absencede miseenscène, derécitou dedescription,ceux d"unediscus- sion,pare xemple.Cettesobri étén"impliquetoutefoispasl"absenc ede toutprocédé rhétorique.Aucontraire, l"analysedétailléeet lalecturecontinue del"ouvrage révèlentqu"ils"agit d"unlivredans lequell"auteurn"explicite queleséléments indispensablesdel"argumentation, enlaissantimplicite toutlereste, notamment lastructuredu texte.Seulun lecteuravertiest enmesurede saisircetarrière-plan.

2.Commentfaut-il lireuntel livre?S"agit-il d"unetextesuivi ?A-t-ilune

unité?Les éditeursdutexte ontdéjànoté quedesliens existaiententrecertaines questions,etque quatrethèmesen grossepartageaient l"ouvrage:l erituel,la parenté,lesinstitutions, lecalendrier.Dans 53questionssur 113,cesliens sont manifestes,puisqu"ils"agit enfaitde lacontinuationdu mêmeargument.Ainsi lesdeuxpremières questionsconcernent-ellesle mariage;Diane estmentionnée

àla findela2

e questionetsert depasserellevers lesdeuxquestions suivantes quiconcernentson temple.Lesquestions 5-9traitentde lafamille,les questions

10à1 4du culteetdesvêtements;les questions72et73concernentles augures,

lesquestions101-104 lesenfants,et lescinqdernières leflaminede Jupiter.Ces lienssontévidents. Maisquelquesensembles dequestionsqui exposentdivers aspectsdumême problèmedansun ordreplusou moinsfortuitsuffisent-ils pour quel"onpuisse parlerd"unestructure fermeetcohérente ?L"ensemblecontinuait doncàparaître morcelé.H.Rose (50-51)pensaitque cetapparentdésordre était unprocédéde styledestinéà romprelamonotonie delalecture. J.Boulogne

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RELIGION,INSTITUTIONSET SOCIÉTÉDELA ROMEANTIQUE655 (Plutarque,Œuvresmorales, t.4," Étiologiesromaines» ,Paris(CUF) 2002,99) considèrequ""apparemment lesthèmesse suiventaugré d"associationsd"idées trèslâches,sans plangénéralcherchant àprocéderà desregroupements», des noyauxsurlesquels sont,ensuite,venues segrefferd"autres considérationsselon lelibrejeu desassociations.Récusant l"explicationdeRose, J.Boulognepropose deconsidérerpour sapartqu"un thèmemajeursert destructuregénérale au traité:l emariage,un thèmequirevientpériodiquement,auxquestions 1-2;29-

31,65,86-87, 105et108. Ceretourrégulier dumariagelui paraîtconstituerle

principestructurantde l"œuvre,demême quelemariage joueauxyeux de Plutarqueunrôle structurantdansla sociétéromaine. Lesobservationsde J.Boulognesont judicieuses,maiselles nesuffisentpas pourexpliquerla structuregénéralede l"œuvre.Onne voitpaspour quelleraison Plutarqueneregrouperait pasmieuxles différentsthèmesen fonctiondumariage. CarlesQuestionsromainesnepeuventpas êtreréduitesà quelquesnoyauxde deux-troisquestionstraitant d"unmêmethème, surlesquelsviendrait segreffer ensuiteunefoule dedigressions.Si lesnoyauxétaient plusimportantsou réappa- raissaienttoutesles cinqoudix questions,l"hypothèseserait viable.Maistel n"estpasle cas.Lemariage estcertesimportant dansl"imageque Plutarqueveut donnerdel asociétéromaine, etJ.Boulognearais ondesouligner cethème parmi d"autres.Maisle mariageneconfère pasunestructure d"ensembleàl"ouvrage. Orunestructure généraledoitexister, mêmesielle n"estpasexplicite, puisque, d"aprèsPlutarque,il s"agitd"unouvrage achevé.D"ailleurs,plus onlitet relit cetouvrage,plus onserend comptequ"ilest soigneusementconstruitdans le détail.Cetteconclusion s"imposelorsqu"onétudie systématiquementlestransi- tionsetles passerellesentrequestions. Onpeuten effetdireque toutesles questionssontliées. Quelssontles liensquiexistent entrelesdifférentes ques- tions?Ces liensrévèlent-ilsla structuregénérale,implicite, del"ouvrage? Uncertainnombre delienssont d"ordrethématique.Prenons desexemples. Lecalendriersert explicitementdepasserelle entrela34 e etla35 e question. La34 e question(272D) concerneladate desParentalia(fêtedesmorts) annuels, quitombaientnormalement enfévrier,sauf pourDecimusBrutus (leconsulde

138av.J.-C.), qui,d"aprèsCicéron (Leg.2, 21,54),lescélébraitendécembre.

Dansladernière question-réponsedela question34,Plutarque sedemande,après plusieursexplications,si cen"estpas simplementuneerreur depenserque seul DecimusBrutuscélébrait lesParentaliaendécembre.Et ilcitecomme argument leslibationsque lesRomainsfaisaient cejour-làauprès delatombe d"Acca

Larentia.Or,la 35

e questionestconsacrée aumythed"Acca Larentia.L"argument présentéàl afinde la34 e questionadonc pourmissionde servirdetransition versAcca,car onnepeut pasmettresur lemêmeplan lesritesdomestiques funérairesdeDecimus Brutusetles Parentaliacélébrésparles prêtresaucours desLarentalia.Faut-il doncconsidérercette explicationcommeune erreur, commeunepreuve quePlutarquene connaissaitpasles coutumesromaines? Nullement.Lerapport artificiel,certes,mais c"estlaloi dugenre,qu"il établit

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entrelatradition familialedeDecimus Brutusetle sacrificesacerdotaldes Larentaliadu23 décembreestmoins dûàl"incompétence dePlutarquequ"à sa techniquelittéraire.Le contexteesttellement clairqu"ilne peutyavoir dedoute. Lemoisde décembre("le dixième»),et mêmeDecimus(" leDixième»), sont enfaitévoqués pourintroduireAcca Larentia,carle servicereligieuxqui la concernaittombaiten décembre.Ladéviation seproduitdans unedesquestions- réponsesprécédentes,dans la34 e ,aprèsune premièrehypothèse,selon laquelle ilétaitnormal quelesmorts fussenthonorésen décembrepuisquece moisétait lederniermois del"annéeancienne. Pourdécouvrirla techniquedePlutarque, ilsuffitde lirecequi suit:" Oubien- commeils"agit d"honneursrendusà desdieuxd"en bas-est-il conformeàl asaisond"honorer lesdieuxchthoniens, quandtousles fruitsdela terre-karpoı´-sontrécoltés ?Ou bienconvient- ildese rappelerleplus deceuxd"en basquandon remuelaterre encommençant l"ensemencement?Oubien, puisquece moisaétéconsacréà Cronospa rles Romains,estime-t-onque Cronosappartientaux dieuxd"enbas etnonà ceux d"enhaut? Ouencore, parcequ"oncélèbre alorsunetrèsgrandefête,celle des Cronia,etque celle-cipassepour compterleplus debanquetscommuns etde réjouissances,a-t-ilparu correctd"enattribuer enquelquesorte lesprémicesaux défunts?» Enfin,ladernière propositionconsisteà toutannuler,comme parun clind"œil,et àenvisagerque toutleproblème reposesurune erreur.Regardons cetteséquencede plusprès. Audébut,Plutarque évoqueleskarpoı´,en latinsata,ensuitele spo´ros,le tempsdessemailles, enlatinsatio.De làonpasseà Saturne,dontlesérudits romainsdériventle nomasationibus(voirFestusp. 432L).Cet enchaînement implicitesata>satio>Saturnus,quin"a aucunsensen grec,montred"abord que Plutarquen"ignoraitpas lelatin,comme onae utendanceà leprétendre, et fournitensuitela preuvequ"ilsavait utiliseravechabileté lecalendrierromain. Laquestionparle dumoisde décembre.Or,le 12décembre,on célébraitàpartir d"Augustel"anniversairedu templedeConsus inAventino,c"est-à-diredu dieu desrécoltes( sata)déposéesdans lesréserves.On peutprésumerque Plutarque dérivel"argumentde lafindes récoltesetdes travauxagricolesde cesdonnées calendaires,toutcomme ilpasseensuite auxsemailles( sationes)et auxlabours enrelationavec l"anniversairedutemple deTellus,qui tombele13 décembre. Enfin,toujoursen suivantlecalendrier, lafêteconsécutive étaitcelledes Satur- nales,quicommençait le17et s"achevaitle23 décembre,jourdes Larentalia. Autrementdit,la questionestconstruite surunedouble structure,étymologique d"unepart,calendaire del"autre,pour conduireversAcca Larentia.D"autres groupesdequestions sefondentégalement surdesséquences defêtes,dans les questions45à48 (Vinaliadu 19août, Volcanaliadu23août,C onsualiadu

21août)et lesquestions55-56 (Quinquatrusminusculaedu 11janvier[sic], et

Carmentaliadu15 janvier).

Unautrelien thématiqueestconstitué parl"utilisationd"une mêmesource.La question4des Problèmesdetable ,parexemple, s"attacheàdeux coutumes, celledene paslaisservide latable,et celledene paséteindreles lampes.La

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RELIGION,INSTITUTIONSET SOCIÉTÉDELA ROMEANTIQUE657 question75des Questionsromainestraiteuniquementde lalampe.Or, unpeu plushaut,la question64traitait delacoutume denepas laisseremporterla table videeten donnelestrois explicationsfournieségalement danslesProblèmesde Table.Laquestion65 concernelacoutume d"éteindrelalampe pendantlanuit denoces.Suivant mareconstructionde laséquencedes questions,laquestion

66traitedu cirqueFlaminius,et dépendapparemmentd"une autrelogique.Mais

iln"estpas impossiblequesous-jacente àtoutecette séquencesetrouve une sourcetraitantdes sacerdocesanciens.Car lesquestions62 et63sont consacrées auxféciauxet aurexsacrorum,la67 e auxlicteurs,et la68 e auxluperques: je proposedeconsidérer quela66 e questionest,elle aussi,enrelation avecce contextesacerdotal,par l"associationlinguistiqueflamines-Flaminius, etquela 67
e concerneenfait lesflaminiilictores.Quoiqu"il ensoit,la 68 e question introduitunedigression surleSeptimontium (69),leschars (70)etles bœufs detrait(71), avantderevenir, àla 72 e questionauxlampes etauxaugures. La 73
e questionportesur lesimperfectionsphysiques dontlesaugures doiventêtre exempts,etla 74 e surlaFortuna breuis,etce qu"onpeutappeler lamacule socialeduroi ServiusTullius,avant derevenirà lalampe danslaquestion 74. Onpeutdonc conclurequela séquencedesquestions 62à7 5estfondée sur unemêmesource, malheureusementinconnue,qui examinaitpeut-êtreles règles imposéesauflamine deJupiteret auxautresprêtres dumêmegenre. Cesconsidérationsnous permettentdeconclure quelesQuestionsromaines seprésententcomme unlivrecomposé aveclemême soinqueles autrestraités oudialoguesde Plutarque.Lesquestions nesontpas unensembledésorganisé defiches,il existeentreelles unesériede liensthématiques,fortuits ounon, dérivantd"unesource ounon,qui introduisentdesdigressions etplusgénérale- mentlasuite duraisonnement.

3.LesQuestionscomportentuncertain nombrededigressions. Revenonsàl a

question75.Le thèmedela lampeetde lalumièrepermet l"ouvertured"une parenthèsesurles lunulesqueles aristocratesportaientsur leurschaussureset lesinterprétationsqui seréfèrentau soleiletà lalune. Cettedigressioncontinue danslaquestion 76,danslaquelle Plutarquedemandepourquoi l"annéeappartient àJupiteret lemoisà Junon.Laréponse donnéeseréfère ausoleilet àla lune. Aprèscettedigression, Plutarquerevientaux augures,déjàprésents dansles questions72et 73.Ona déjàcitéla digressionquimet enscène,à laquestion 67, leslicteurset citeRomulus.C"est vraisemblablementcedernier quiconduit,chez Plutarqueoudans lasourcesous-jacente àtoutecette séquence,auxluperques qui courentàtravers laville.Le contextearchaïqueet l"absencededéplacements durantlafête duSeptimontiumqui constituentl"objetde laquestion69, font échoàl acoursedes luperques.Lescharsetlesanimaux detraitimmobilisésquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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