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Français. Une conjonction de coordination est un mot invariable qui joint deux mots ou deux groupes de mots pour construire un lien logique (addition
LES CONJONCTIONS DE COORDINATION 1) Souligne les
1) Souligne les conjonctions de coordination dans ces phrases. * La cigogne niche sur les maisons mais elle cherche sa nourriture dans les.
Les conjonctions de coordination et les conjonctions de subordination
10 oct 2016 Cf Pronoms relatif.pdf ... Deux mots ou groupes de mots (conjonction de coordination) ... Imprévisibles et incompréhensibles Français !
4ème Français Les mots de coordination et de subordination
Les conjonctions de subordination sont invariables et les pronoms relatifs sont variables. Une conjonction de subordination introduit un complément du verbe ou
Les constructions exceptives vues comme des listes
ces éléments : préposition adverbe
LES CONJONCTIONS ET LES PRÉPOSITIONS
une conjonction de coordination crée une relation d'égalité ;. • une conjonction de subordination rattache une proposition subordonnée à une proposition
Conjonctions de coordination conjonctions de subordination et
Deux phrases grecques même indépendantes
CHAPITRE I INTRODUCTION A. Arrière Plan Les conjonctions sont
Elle peut donc exprimer : l'opposition l?addition
Conjonction de coordination et constituance en français????
24 may 2003 Deux types de structure ont été proposées dans la littérature générative : une structure plate (I) héritée de la tradition grammaticale
A. Role
propositions de mime nature (conjonction de coordination) ou encore une proposition subordonnee a une principale (conjoncrion de subordination).
Franois Mouret
UMR 7110 LLF, CNRS & Universit Paris 7
UFRL, 2, place Jussieu, case 7003 Ð 75251 Paris Cedex 05, FranceTl. : ++33 (0)1 44 27 55 99
francois.mouret@linguist.jussieu.fr* Nous remercions Anne Abeill, Olivier Bonami et Jean-Marie Marandin pour leurs commentaires. Nous utilisons les notations de M. GrossÊ: E
note la cha"ne vide et X(W+Q)Z un choix entre les cha"nes XWZ et XQZ. W symbolise un constituant ou une cha"ne de constituants.ABSTRACT
Two types of structures have been proposed to account for constituency between the coordinating conjunction and the conjunctsÊ: (i) a flat structure in which the conjuncts and the conjunction are combined at the same level, or (ii) a hierarchical structure in which the conjunction forms a subconstituent with the preceding / subsequent conjunct. We show that such sublevel of constituency is empirically motivated for French. We further suggest that this syntactic combination should be distinguished from coordinate structures themselves.1. INTRODUCTION
Une question importante dans lÕanalyse des structures coordonnes consiste dterminer les relations de constituance que la conjonction entretient avec les conjoints. Deux types de structure ont t proposes dans la littrature gnrativeÊ: une structure plate (I), hrite de la tradition grammaticale, dans laquelle la conjonction et les conjoints sont placs au mme niveau (cf. notamment [Jac77], [Dal01], [Sag02]) ou une structure hirarchique (II) dans laquelle la conjonction forme avec le conjoint subsquent (ou prcdent dans les langues comme le japonais) un niveau syntagmatique intermdiaire (cf. [Ros67], [Sag85], [Kay94], [Joh98]).Structure IÊ: [ W conj W ]
Structure IIÊ: [ W [ conj W ] ]
Dans cette tude, nous montrons, en nous appuyant sur des arguments distributionnels relativement indpendants du cadre thorique adopt, que le regroupement de la conjonction de coordination et du conjoint subsquent est empiriquement motiv pour le franais. Cette proposition nÕimplique pas ncessairement la rduction des structures coordonnes au format syntagmatique X-barre. De fait, nos conclusions ne rejoignent que partiellement les analyses de la coordination proposes dans la thorie des constituance classiques (considre comme un argument en faveur de la structure plate) rsultent de contraintes indpendantes, dont certaines impliquent paradoxalement lÕexistence dÕun conjoint marqu (i.e. un syntagme [conj W]). Dans la section 3, nous examinons trois types de constructions du franais impliquant une conjonction, dont les proprits militent en faveur dÕun syntagme[conj W]Ê: les coordinations redoublement conjonctif,les conjoints syntaxiquement autonomes en contexte
dialogique et les conjoints incidents (placement parenthtique). De faon intressante, le bref examen de ces structures rejoint les observations de [Bor94], [Bor02] sur la ncessit de distinguer le type de combinaison associ la conjonction du type de combinaison suprieur dans une structure coordonne canonique. Il semble que seul ce dernier soit dfinitoire de la coordination comme processus syntaxique original.2. LES TESTS DE CONSTITUANCE CLASSIQUES
Si lÕon adopte un point de vue lexicaliste, la formulation coordination sont visibles en syntaxe, autrement dit, quÕil ne sÕagit pas dÕaffixes (ou dÕune forme de clitiques). Cette -la possibilit dÕinsertion dÕun incident entre la conjonction et les conjoints : (1) a. Pierre tait absent la runion (et + mais), (me semble-t-il + jÕen suis sr), personne ne sÕen est aperu. b. Pierre tait absent la runion, (me semble-t-il + jÕen suis sr), (et + mais) personne ne sÕen est aperu. -la possibilit (note par [Hob87])Ê de modifier droite certaines conjonctions. Le cas le plus clair est celui de la conj disjonctive : #) un pantalon. (# = rupture prosodique) Les arguments en faveur de la structure plate se fondent sur le comportement de la squence introduite par une conj vis--vis des principaux tests de constituance (cf. [Pio95]). Il est bien connu que les conjoints marqus ne peuvent tre ni extraits (3), ni antposs (4), ni coordonns entre eux (5), au contraire des squences introduites par une prposition ou un complmenteur dans une configuration adquate. (3) a. Pierre a rencontr le propritaire (et + ou + mais pas) le locataire. b.* CÕest (et + ou + mais pas) le locataire que Jean a rencontr le propritaire. (4) a. Le jury a fini de dlibrer (et + mais) les rsultats ne sont pas affichs. b.* (Et + mais) les rsultats ne sont pas affichs, le jury a fini de dlibrer. veut donner les rsultats + les notes ne sont pas encore affiches). b.* Le jury a fini de dlibrer mais aucun enseignant ne veut donner les rsultats et mais les notes ne sont pas encore affiches. Il sÕagit l dÕune interprtation immdiate des tests de constituance quÕon peut discuter. Nous montrons quÕil est possible (et dans certains cas, ncessaire) dÕexpliquer ces blocages par des contraintes indpendantes. LÕagrammaticalit de lÕextraction de la squence [conj W] sur les syntagmes de coordination (coordinate structure constraint, [Ros67]), qui interdit lÕextraction dans un seul conjoint. On peut ainsi rapprocher le contraste en (6) du contraste observ en (3) o lÕextraction porte sur un conjoint entier. Cette contrainte peut elle-mme tre subsume par un principe plus gnral de similarit des conjoints dans les structures coordonnes, comme cela at montr par [Sag85].
(6) a. Pierre cherche le dernier livre que Jean a crit et queMarie a lu.
b.* Pierre cherche le dernier livre que Jean a crit et queMarie a lu une bande-dessine.
Par ailleurs, si lÕon accepte de distinguer la dominance immdiate de la linarisation des constituants soeurs (cf. (7) ([Sag85]) permettent de rendre compte non seulement des donnes sur lÕantposition en (4) mais galement des donnes en (8), condition dÕadmettre que la conjonction forme un constituant avec la squence subsquente. (7) a. W[CONJ nul] < W[CONJ¹ nul]
b. conj < W (8)a. (Pierre (et) Paul et Jean + *Et Pierre et Paul, Jean + *Et Pierre, Paul et Jean) sont venus. b. Et Pierre et Paul et Jean sont venus. Il nous semble difficile de rendre compte de lÕensemble des donnes avec une structure plate sans faire appel des procds ad-hoc. Enfin, on peut exprimer lÕimpossibilit de coordonner des squences [conj W] lÕaide dÕune contrainte lexicale. Si lÕon admet que les conjonctions de coordination slectionnent/sous-catgorisent le conjoint droit avec lequel elles se combinent, il est ais de formuler une contrainte qui interdit les structures rcursives [conj [conj les conjonctions comme des marqueurs (ou comme desHPSG [Abe03])Ê:Ê
(9)a. Pierre refuse (que Marie vienne + de venir). b.* Pierre refuse (que + de) (que Marie vienne + de venir).3. PROPRITS DISTRIBUTIONNELLES3.1. Coordinations n-aires
Nous dsignons par coordinations n-aires (10a) les structures comportant deux conjoints ou plus, par opposition aux coordinations binaires o le nombre de conjoints ne dpasse jamais deux (10b). (10) a. Pierre a vu Paul et Jean (E + et Marie). b. Pierre a vu Paul mais pas Jean (E + *mais pas Marie). La distribution interne des structures n conjoints, n>2, (cf. (11a)) milite a priori en faveur dÕune quivalence conj W = W, comme cela a t not par [Tou91]. Un examen naf ne permet pas nanmoins de trancher (11b). (11) a. Pierre a vu Paul (et Jean + Jean) et Marie. b. Pierre a vu Paul (et + E) Jean et Marie. En franais (comme dans de nombreuses langues), il existe un sous-type de coordination n-aire dans lequel une conj est ralise devant chaque conjoint, y compris le premier (12). Nous dsignons ce tour par le terme de coordination redoublement par opposition aux coordinations n-aires simples. (12) Pierre rencontrera (et + ou) le maire (et + ou) le dput (E + (et + ou) le ministre). Du point de vue distributionnel, on peut observer une marqu [Ros67], ce qui sÕexplique naturellement si conj et le conjoint subsquent forment un constituantÊ: (13) Pierre rencontrera ((et + ou) le maire + le maire) ((et + ou) le dput + le dput) (et + ou) le ministre.3.2. Coordinations redoublement conjonctif
Nous montrons que les coordinations redoublement nÕy a pas lieu de distinguer deux relations distinctes de constituance immdiate associes conj.3.2.1. Tours proportionnels et redoublement
conjonctif Nous proposons de distinguer les constructions redoublement des constructions proportionnelles introduites par un item adverbial (autant, moins, plus,É), adjectival (tel, autre, É) ou un syntagme (dÕun ct/de lÕautre ct, É) (cf. [Pio95] et [Pio00]), qui whisky (E + plus Jean boit du caf). En effet, le gapping est interdit dans ces constructions, ce qui n'est pas le cas dans les coordinations redoublement o ce type dÕellipse nous semble plus acceptable (15). En tre prcd de la conjonction et, ce qui est tout fait exclu avec les conj (16). whisky. (Ê?soit +Ê?ou + ?et) Marie _ un whisky. boit du whisky. ou) Marie commandera un whisky. Nous traitons donc les tours proportionnels comme un type de coordination diffrent (probablement une construction extraction de lÕitem initial avec dpendance distance, o la corrlation apparente rsulte de la contrainte de similarit partielle associe la coordination).3.2.2. Spcificits du tour redoublement
(i) Le tour est lexicalement marqu : il existe des conj qui nÕentrent que dans le tour simple (par exemple {ainsi que, mais, or, É}), au moins une qui nÕentre que dans le tour redoublement ({soit}) et deux items qui autorisent les deux tours ({et, ou}). Nous laissons de ct dans cette tude la conjonction ni qui ncessite de prendre en compte [Abe03]). sont facultatives dans une coordination simple tandis quÕaucune des conj ne peut tre efface excepte la dans les structures redoublement. A noter que cette proprit rend douteuse lÕanalyse de la conj initiale comme adverbe modifieur dÕun syntagme coordonn (cf. [Joh98]) : (17) a. Pierre parlera des retraites (et + E) de la scurit sociale et de la dcentralisation. b. Pierre parlera et des retraites (et + *E) de la scurit sociale et de la dcentralisation. (iii) La structure est exclue en fonction de complment de certaines prpositions (en particulier les prpositions incolores) (18). (18) a. Pierre compte (et + ou + soit) sur Marie (et + ou + soit) sur Jeanne. b.* Pierre compte sur (et + ou + soit) Marie (et + ou + soit) Jeanne. Les coordinations redoublement constituent donc un type de structure particulier qui affaiblit lÕquivalence coordination redoublement une structure hirarchique. marquage lexical et la distribution des conjonctions et des conjoints mettent selon nous en vidence la spcificit du syntagme coordonn redoublement, non la spcificit de la combinaison [conj W]. Du point de vue syntaxique, les possibilits de coordination semblent tre les mmes, modulo certaines contraintes qui doivent tre associes lÕitem conjonctif admet les deux tours ({et, ou}), de sorte quÕun ddoublement lexical pour ces conjonctions(ÇÊsimplesÊÈ vs. ÇÊdoublesÊÈ) tel que celui propos par[Pio00] ne nous semble pas motiv. Les donnes en (20)
illustrent quelques-unes des possibilits de coordinationÊ: (20) a. Pierre veut rencontrer (et + ou + E) le ministre (et + ou) le dput. (SN) b. Il compte (et + ou + E) sur Marie (et + ou) sur Paul. (SP) c. Pierre adore (et + ou + E) lire le journal (et + ou + E)couter la radio. (SV)
d. Pierre aimerait tre (et + ou + E) riche (et + ou) e. A cette confrence, (et + ou + E) Pierre verra Marie (et + ou) Jean verra Paul. (P)3.3. Conjoints en contexte dialogique
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