[PDF] Puberté normale et pathologique





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Item 38 : Puberté normale et pathologique (Evaluations)

Item 38 : Puberté normale et pathologique (Evaluations). Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF).



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Puberté normale et pathologique

I-3-Q38. 1957. • Expliquer les étapes du développement pubertaire normal pourrait concerner l'item « Puberté normale et pathologique ».





Sans titre

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Item 38 Infertilité

STERILITE DU COUPLE : CONDUITE DE LA PREMIERE. CONSULTATION. ITEM 38. AUTEUR : ERIC HUYGHE <4% de spermatozoïdes de morphologie normale.



Item 38 : Puberté normale et pathologique

virilisation chez la fille virilisation chez le garçon avec testicules de petit volume Origine tumorale : L'enquête étiologique vise alors à repérer l'origine de la sécrétion des androgènes ou des œstrogènes Tumeur surrénalienne (sécrétion d'androgènes rarement d'œstrogènes)



Support de Cours (Version PDF) - UNESS

Item 38 - Puberté normale et pathologique Collège des Enseignants d'Endocrinologie Diabète et Maladies Métaboliques (CEEDMM) Date de création du document 2010-2011 - © Université Médicale Virtuelle Francophone -

Puberté normale et pathologique Les mécanismes exacts de la réactivation de l'axe gonado- trope, mis en place pendant la période foetale, restent inconnus. Le système glutaminergique ainsi que la production de facteurs de croissance type TGF! par les cellules gliales agissent comme stimulateurs des cellules productrices de GnRH au niveau hypo- thalamique. L'âge de l'initiation de la puberté est en partie influencé par des facteurs génétiques. Récemment, les peptides Kiss-1 et leur récepteur GPR54 ont été impliqués dans l'activation de l'axe gonadotrope grâce à la caractérisation de mutations perte de fonction de GPR54 responsables de déficit gonadotrope isolé. L'augmentation de l'expression du gène Kiss-1 durant l'en- fance suggère fortement que le niveau d'activation de ce nouveau système neuroendocrinien détermine l'initiation de la puberté. Plusieurs mois avant les premières manifestations cliniques de la puberté apparaît une sécrétion pulsatile de LH pendant le som- meil, secondaire à une décharge pulsatile de facteur de libéra- tion de LH (LH-RH). Ainsi, l'activation de l'axe hypothalamo-hypo- physo-gonadique est liée à la sécrétion intermittente de GnRH, d'abord pendant le sommeil, puis au cours de tout le nycthémère (augmentation de fréquence et d'amplitude) qui entraîne, en se liant au récepteur hypophysaire, une sécrétion pulsatile de la LH. L'augmentation de l'activité biologique des gonadotrophines aug- mente au cours de la puberté (la sécrétion de la LH est plus impor- tante que celle de la FSH). Chez la fille, la sensibilité des gonadotrophines ou rétrocontrôle négatif par les hormones sexuelles diminue pendant la puberté. Il existe un double rétrocontrôle positif et négatif au cours du cycle ovarien. En effet, l'élévation de la sécrétion estrogénique durant la première partie du cycle (phase folliculaire) provoque un pic de FSH et surtout de LH (rétrocontrôle positif) qui induit la rupture du follicule et l'ovulation. La sécrétion de la proges- térone par le corps jaune entraîne une baisse de FSH et de LH L a puberté correspond à un ensemble de phénomènes maturatifs neuroendocriniens complexes qui amènent un individu à un stade de développement permettant la repro- duction. Elle correspond à une période de transi- tion durant laquelle, pendant environ 4 ans, les différentes structures de l'organisme se modifient entre l'enfance et l'âge adulte. Elle débute en moyenne à 10,5 ans chez la fille et à 12,5 ans chez le gar- çon. Cependant, l'âge de début de la puberté est très variable,allant de 9 à 13 ans chez la fille, et de 10 à 14 ans chez le garçon. Les étu- des chez les jumeaux et mères-filles ont clairement démontré l'im- portance des facteurs génétiques dans le déterminisme de l'âge de début de la puberté. La tendance séculaire vers une baisse de l'âge de début de la puberté et les travaux chez les enfants adoptés ont aussi permis de montrer l'implication des facteurs environne- mentaux. De nombreux facteurs affectent l'âge de début de la puberté : génétiques, ethniques, nutritionnels et psychiques. En pathologie, le retard pubertaire est défini chez le garçon par l'absence de développement testiculaire au-delà de 14 ans (< 4 mL), et chez les filles par l'absence de développement mam- maire au-delà de 13 ans. La puberté précoce se définit comme l'apparition des caractères sexuels secondaires chez le garçon avant l'âge de 9 ans, chez la fille avant l'âge de 8 ans.

PHYSIOLOGIE DE LA PUBERTÉ

Mécanismes neuroendocriniens

La GnRH (gonadolibérine) est un décapeptide synthétisé dans l'hypothalamus qui stimule la sécrétion des hormones gonado- trophines hypophysaires (FSH et LH) qui vont entraîner la sécré- tion des hormones sexuelles par les gonades. Cet axe gonado- trope se met en place pendant la période foetale. Après les premières semaines de la vie postnatale, et pendant toute la période pré- pubertaire, les neurones sécréteurs de GnRH sont soumis à des systèmes inhibiteurs (système GABA-ergique, dérivés opioïdes), empêchant toute stimulation de la production de GnRH.

I-00-Q000

Puberté normale et pathologique

P r

Juliane Léger

Service d'endocrinologie pédiatrique, Centre de référence maladies endocrininiennes rares de la croissance, université Paris-VII, hôpital Robert-Debré, 75019 Paris juliane.leger@rdb.ap-hop-paris.fr

LA REVUE DU PRATICIEN, VOL. 56, 15 NOVEMBRE 2006

I-3-Q38

1957
• Expliquer les étapes du développement pubertaire normal, physique et psychologique. • Diagnostiquer une avance ou un retard pubertaire.

Objectifs

LA REVUE DU PRATICIEN, VOL. 56, 15 NOVEMBRE 2006

1958
(rétrocontrôle négatif) dans la seconde moitié du cycle (phase lutéale). La baisse de la sécrétion estrogénique au moment des règles induit alors l'élévation des gonadotrophines, et le cycle reprend (rétrocontrôle positif des estrogènes). Chez le garçon, il existe un rétrocontrôle négatif entre les hormones sexuelles et l'hypothalamo-hypophyse. La LH contrôle la sécrétion de testostérone par les cellules de Leydig. La FSH contrôle le développement des tubes séminifères et la spermato- genèse. La pilosité pubienne est sous le contrôle des androgènes sur- rénaliens, du moins au début de la puberté.

Développement des caractères sexuels

secondaires et des gonades Les différentes séquences de développement ont été classées en 5 stades par Tanner (le stade I correspond à la phase prépu- bertaire) [figure].

1. Chez le garçon

Il se caractérise par :

- l'augmentation du volume testiculaire qui, lorsqu'il atteint

30 x 15 mm, témoigne du début clinique de la puberté (12,5 ans

en moyenne). L'augmentation du volume des testicules cor- respond au développement des tubes séminifères ; - le développement de la verge et du scrotum qui se pigmente ; - le développement de la pilosité pubienne, puis axillaire ; - une gynécomastie pubertaire, fréquente et spontanément régressive le plus souvent ; - la mue de la voix, l'augmentation des masses musculaires, les premières éjaculations, l'augmentation du volume de la prostate ; - la pilosité de la face, du tronc, des membres au stade le plus tardif.

2. Chez la fille

Il se caractérise par :

- le développement des seins qui peut être unilatéral au début (début moyen à l'âge de 10,5 ans) ; - le développement de la pilosité pubienne puis axillaire ; - les règles qui apparaissent, en moyenne, deux ans après le début du développement mammaire (les premiers cycles sont souvent anovulatoires) ; - la modification de la vulve ; - le développement de l'utérus et des ovaires avec augmenta- tion du nombre des follicules.

Croissance et composition corporelle

Le pic de croissance pubertaire se produit en moyenne, chez la fille, vers l'âge de 12 ans, soit pendant la première partie de la puberté ; et chez le garçon vers l'âge de 14 ans, soit pendant la seconde moitié de la puberté. Dans les deux sexes, la vitesse de croissance staturale s'accélère : le gain statural annuel passe de

5 cm avant la puberté à 7-10 cm durant le pic de croissance puber-

taire. Il est plus élevé chez le garçon. Le gain total de croissance pubertaire est plus faible chez la fille que chez le garçon (en moyenne 25 cm pour la fille et 30 cm pour le garçon). Chez la fille, il se poursuit, mais de manière plus faible, après l'apparition des premières règles (de 5 à 10 cm). Les modifications de la composition corporelle sont différentes en fonction du sexe pour la répartition du tissu musculaire et du tissu adipeux. L'augmentation de la masse maigre (taille et force musculaires) est plus importante chez le garçon que chez la fille. Pendant la puberté, il existe également un pic d'acquisition de masse osseuse dont l'augmentation se poursuit encore, mais de manière moindre, quelques années après la fin de la puberté. Le coeur, les poumons, la thyroïde augmentent de taille en valeur absolue et relative dans les deux sexes.

Transformations psychologiques

Quoique avec de grandes variations individuelles, quelques traits sont habituellement observés : exigence d'autonomie, maturation rapide de l'intelligence, du raisonnement et du manie- ment des abstractions ; c'est l'âge des discussions idéologiques et de la recherche d'identification hors du milieu familial. Ces réactions sont normales et habituelle- ment indispensables pour que l'ado- lescent puisse affirmer son autonomie et assurer sa personnalité.

Évaluation

1. Clinique

Elle consiste en l'étude longitudinale

de la cr oissance , de la maturation osseuse et du stade clinique de la puberté.

2. Paraclinique

!Chez la fille,l'évaluation comprend : - le dosage d'estradiol ainsi que le dosage de DHAS (sulfate de déhydro-

épiandrostérone) ;

I-3-Q38

Puberté normale et pathologique

QU'EST-CE QUI PEUT TOMBER À L'EXAMEN ?

Cas clinique

Nathalie, 13 ans, en bonne santé appa-

rente, est conduite par ses parents chez son médecin pour une petite taille. Elle mesure 1,32 m(- 4 DS). Elle a toujours

été la plus petite de sa classe. Elle ne

présente aucun signe de développement pubertaire. ?Quel diagnosti c évoquez-vous en premier lieu ? ?Quels signes clini ques devez-vous rechercher à l'appui de ce diagnostic ? ?Quel examen complémentaire pourra confirmer ce diagnostic ? ?Quels autres examens complémentaires associés pouvez-vous proposer ? ?Décrire les traitements à proposer à cet âge ? Voici une série de questions qui, à partir d'un exemple de cas clinique, pourrait concerner l'item " Puberté normale et pathologique ». Éléments de réponse dans un prochain numéro cartilages de conjugaison responsable, dans certains cas, d'un déficit statural définitif. L'expression clinique des pubertés pré- coces est polymorphe. À côté des formes cliniques, dont l'évo- lutivité est évidente avec, en l'absence de traitement, un déficit statural définitif, il existe des formes très lentement progressives qui ne compromettent pas le pronostic statural final. La recon- naissance des différentes formes est importante, car elle permet de moduler les indications thérapeutiques.

Quand explorer ?

Toute puberté précoce doit être explorée. Les pubertés avancées ne nécessitent pas d'exploration particulière. Chez le garçon, l'étude biologique montre toujours une élé- vation de la testostérone plasmatique. Chez la fille, l'élévation de l'estradiol est variable en raison de sa sécrétion fluctuante et par- fois intermittente. L'imprégnation estrogénique est mieux appré- ciée sur les données de l'échographie pelvienne montrant l'aspect estrogénisé de l'utérus et des ovaires qui sont augmentés de volume, avec pour l'utérus un corps plus épais que le col et la présence d'une ligne de vacuité, et pour les ovaires l'existence de follicules. Dans les deux sexes, l'origine centrale de la puberté précoce doit être démontrée par l'élévation des gonadotrophines hypophysaires au cours du test par le LH-RH (pic de LH ?5 UI/L et ultérieurement supérieur au pic de FSH). Les formes étiologiques des pubertés précoces sont rapportées sur le tableau 1. Elles peuvent être d'origine centrale (les plus fré- quentes mais dont la survenue est estimée à 1/5 000 enfants) ou périphériques (beaucoup plus rares). La possibilité de décou- verte d'une cause neurogène doit conduire à faire pratiquer un scanner ou une IRM cérébrale devant toute puberté précoce cen- trale (forme complète avec test au LH-RH de type pubère) ainsi qu'à analyser toute tache cutanée café au lait pouvant traduire l'existence d'une maladie de Recklinghausen. R Q 38quotesdbs_dbs28.pdfusesText_34
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