Tableau des dérivées élémentaires et règles de dérivation
règles de dérivation. 1 Dérivation des fonctions élémentaires. Fonction. Df. Dérivée. D f f(x) = k. R f (x) = 0. R f(x) = x. R f (x) = 1. R f(x) = xn.
DÉRIVATION (Partie 1)
Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr. DÉRIVATION (Partie 1). Tout le cours en vidéo : https://youtu.be/uMSNllPBFhQ.
Tableaux des dérivées
%20primitives
Dérivation : Résumé de cours et méthodes 1 Nombre dérivé
Dérivation : Résumé de cours et méthodes. 1 Nombre dérivé - Fonction dérivée : DÉFINITION. • Etant donné f est une fonction définie sur un intervalle I
FONCTION DERIVÉE
1. Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr. FONCTION DERIVÉE Formules de dérivation des fonctions usuelles : Fonction f.
DÉRIVATION
Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr. 1. DÉRIVATION. Rappels du cours de 1ère en vidéo : https://youtu.be/uMSNllPBFhQ. I. Rappels.
Mathématiques pour lIngénieur
Voir TD 1. 1.4.6 Dérivation d'une fonction discontinue. On a vu que la dérivée au sens des distributions de la distribution de Heaviside était égale à.
Outils Mathématiques - Chapitre I : Dérivation complexe et fonctions
Table des matières. 1 Objectifs et plan du cours. 2 Dérivation complexe et holomorphie. 3 Premières conséquences. 4 Exemples de fonctions holomorphes.
Fiche : Dérivées et primitives des fonctions usuelles - Formulaire
1. 2?x ln x. ]0 +?[. 1 x ex. R ex sin x. R cos x cos x. R. ? sin x tan x i??2 + k?
Dérivations et déformations de certaines algèbres de Lie infinies
1. Dérivations et déformations • •. tolications du épaitement de. Mathématiques. » 1976 1.13-4. DERIVATIONS ET DEFORMATIONS DE CERTAINES ALGEBRES DE LIE.
Laurent Poinsot
LIPN UMR CNRS 7030
Université Paris XIII & École de l"Air1/39
Table des matières
1Objectifs et plan du cours
2Dérivation complexe et holomorphie
3Premières conséquences
4Exemples de fonctions holomorphes
5Dérivée complexe et différentielle
6Fonctions harmoniques (quelques notions, étudiées en détail en td)
2/39Objectifs
Le but de ce cours est de présenter les
bases de l" analyse complexe qui seront utiles pour1l"aérodynamiqueet la mécanique des fluides,2la résolution d"équations différentielles(pa rexemple, les équations de
diffusion de la chaleur),3letraitement et l"analyse du signal (décomp ositionfréquentielle des signaux, essentiellement pour les radars). 3/39Plan du cours
Chap. I : Dérivation complexe et fonctions holomorphes. Chap. II : Fonctions analytiques et exemples classiques. Chap. III : Intégrales curvilignes et primitives.Chap. IV : Résidus et applications.
Chap. V : Transformée de Laplace.
Chap. VI : Transformée de Fourier.
Chap. VII : Transformée en Z.
4/39Table des matières
1Objectifs et plan du cours
2Dérivation complexe et holomorphie
3Premières conséquences
4Exemples de fonctions holomorphes
5Dérivée complexe et différentielle
6Fonctions harmoniques (quelques notions, étudiées en détail en td)
5/39Topologie du plan complexe
Rappelons que le
plan complexe C, vu comme unR-espace vectoriel, est isomorphe à R2: une base (la "base canonique") est donnée parf1;ig. Une bijection est donnée par(x;y)7!x+iyet sa fonction réciproque z7!(<(z);=(z)).Par ailleurs le
mo dulejzj=p<(z)2+=(z)2induit une distance d(z1;z2) =jz1z2j qui fait deCun espace métrique.On note pourz02CetR2[0;+1],D(z0;R)= fz:jzz0j disque ouvert centré enz0et de rayonR(avecD(z0;+1) =Cpar convention), etD(z0;R)= fz:jzz0j Rgledisque fermé . En tant qu"espaces métriques,CetR2(avec la distance euclidienne habituelle) sont homéomo rphes . Dans la suite, les termes d" ouverts fermés voisinages adhérence frontière feront réfèrence à la métrique de C. Udésigne un ouvert quelconque deC.
6/39 Définition : Fonction holomorphe
Soitf:U!Cune fonction complexe. Pourz02U, si
lim z!z0f(z)f(z0)zz0 existe, alors on notef0(z0)cette limite, que l"on appelle lenomb redérivé defenz0. Sif0(z0)existe pour toutz02U, alors la fonctionfest diteholomo rphe dansU. Etfest diteholomo rpheen z0s"il existe un voisinage dez0dans lequelfest holomorphe. Une fonction holomorphe dansCtout entier est appeléefonction entière .7/39 En détail :
Dire quef0(z0)existe revient à demander que pour tout >0, il existe r>0 tel quef(z)f(z0)zz0f0(z0)< pour toutz2D(z0;r)n fz0g U. Dans ce cas, on dit aussi quefestdérivable (au sens complexe) en z0. 8/39 Définition : Dérivée
Soitf:U!Cune fonction holomorphe dansU.
On peut alors définir surUune nouvelle fonction, appeléedérivée complexe , ou plus simplement dérivée , def, et notéef0oudfdz , laquelle, bien sûr, à tout pointz02Uassocie le nombre dérivéf0(z0)defen ce point.Autrement dit,f0(z0) =limz!z0 f(z)f(z0)zz0 pour chaquez02U. 9/39 (Contre-)Exemple La fonctionf:z7!z2est holomorphe dansCetf0(z0) =2z0.La fonctionf:z7!zn"est nulle part dérivable.La fonctionf:z7! jzj2est dérivable en 0 mais n"est pas holomorphe
en 0. 10/39 Table des matières
1Objectifs et plan du cours
2Dérivation complexe et holomorphie
3Premières conséquences
4Exemples de fonctions holomorphes
5Dérivée complexe et différentielle
6Fonctions harmoniques (quelques notions, étudiées en détail en td)
11/39 Proposition
Sif:U!Cest dérivable enz02U, alors elle est continue enz0.12/39 Preuve
Dire quefest dérivable enz0revient à dire que pourhsuffisamment proche de zéro,f(z0+h) =f(z0) +hf0(z0) +jhj(h)avec limh!0(h) =0. On en déduit immédiatement quefest continue enz0.13/39 Proposition
Soientf;gdeux fonctions holomorphes dansU, et soit2C. Alors les fonctionsf+g,f,fg,fg (à la condition quegne s"annule en aucun point deU) et pour toutn2Z,fn(pourn<0, il faut de surcroît supposer que fne s"annule pas surU) sont holomorphes dansU, et leurs dérivées sont(f+g)0=f0+g0.(f)0=f0.(fg)0=f0g+fg0
fg 0 =(f0gfg0)g 2.(fn)0=nfn1f0.On retrouve par conséquent les formules usuelles du calcul des dérivées.
14/39 Proposition
Soientf:U!Cetg:V!Cdes fonctions holomorphes respectivement dansUet dansV, et telles quef(U)V. Alorsgf:U!Cest holomorphe dansU, et sa dérivée est (gf)0= (g0f)f0.15/39 Table des matières
1Objectifs et plan du cours
2Dérivation complexe et holomorphie
3Premières conséquences
4Exemples de fonctions holomorphes
5Dérivée complexe et différentielle
6Fonctions harmoniques (quelques notions, étudiées en détail en td)
16/39 Fonctions polynomiales
Les fonctions constantes sont entières et de dérivées nulles en tout point. La fonction identiquez7!zest entière et sa dérivée est la fonction constante égale à 1. À partir de ces fonctions, on obtient par additions et multiplications l"holomorphie dansCde toutes les fonctionsfqui s"écrivent sous la forme suivante f(z) =nX i=0a izi oùnest un entier naturel et oùa0;;ansont des nombres complexes. Une telle fonction est dite
fonction p olynôme ou fonction p olynomiale La dérivée defest donnée pour toutz2Cpar
f 0(z) =0;sin=0
et f 0(z) =nX
i=1ia izi1=n1X j=0(j+1)aj+1zj;sin>0. 17/39 Unicité de la représentation d"une fonction polynomiale L"ensemble des fonctions deCdans lui-même est bien sûr unC-espace vectoriel de façon évidente. On constate que la fonction polynomialefdu transparent précédent est une combinaison linéaire de fonctions z7!znpourn2N. L"écriture def(comme combinaison linéaire) est alors unique à la condition que les fonctionsz7!zn,n2N, soientC-linéairement indépendantes, i.e., sin2Net(a0;;an)2Cn+1sont tels que pour toutz2C,Pn i=0aizi=0, alors tous lesaisont nuls. Or cela est vrai (preuve par récurrence surn) :Proposition Soitfune fonction polynomiale non identiquement nulle. Alors il existe un unique entiern2N(ledegré ) et un unique(n+1)-tuple (a0;;an)2Cn+1(lesco efficients) tels que pour toutz2C, f(z) =Pn i=0aizi, etan6=018/39 Fonctions rationnelles
On appelle
fonction rationnelle toute fonction fde la formeg=hoùgeth sont deux fonctions polynomiales,hétant supposée en outre non identiquement nulle (i.e., non représentée par le polynôme nul). La fonctionfest alors définie etholomo rphedans le complémentaire de l"ensemble des zéros deh(lequel est un ouvert). Sa dérivée est donc donnée par la formule f 0=g0hgh0h
2: Il en résulte que la dérivée d"une fonction rationnelle est rationnelle. 19/39 Remarque
On a d"emblée l"ensemble de définition maximum en prenant une représentation irréductible p ourla fonction rationnelle f, c"est-à-dire dans laquellegethsont premiers entre eux. Rappelons que deux polynômes sont premiers entre eux si leurs seuls diviseurs communs sont les constantes non nulles; en particulier deux polynômes premiers entre eux ne possèdent pas de zéro commun - sinon ils auraient un diviseur commun de degré 1. 20/39 Table des matières
1Objectifs et plan du cours
2Dérivation complexe et holomorphie
3Premières conséquences
4Exemples de fonctions holomorphes
5Dérivée complexe et différentielle
6Fonctions harmoniques (quelques notions, étudiées en détail en td)
21/39
Il existe surCdeux structures évidentes d"espace vectoriel : - d"une part, en tant que corps,Cest un espace vectoriel sur lui-même de dimension 1 (la base canonique est alors donnée parf1g), - d"autre part, c"est aussi unR-espace vectoriel de dimension 2, avec pour base canoniquef1;ig; cela permet d"identifier leR-espace vectorielCavec R 2viaz7!(<(z);=(z))et, inversement,(x;y)7!x+iy.Remarque
Soit:C!C. Dire queest linéaire n"a de sens que si on sait à quelle structure d"espace vectoriel surCon se réfère. Pour être plus précis on prendra soin d"indiquer queestR-linéaire(resp ectivement,C-linéaire) si elle est linéaire au sens de la structure vectorielle réelle (respectivement, complexe). 22/39
ApplicationsR-linéaires ouC-linéaires
Soit:C!C.
Posons(1) =aet(i) =b.
SiestR-linéaire, alors on a pour toutz=x+iy,
(z) =ax+by: C"est la forme générale des applicationsR-linéaires deCdans lui-même. Supposons de plus queestC-linéaire. On a donc en particulier b=(i) =(i1) =i(1) =ia, de sorte que (z) =a(x+iy) =az: 23/39
Exemple
Les p rojectionscanoniques de CsurR, à savoir les fonctions (Contre-)Exemple Dans le même ordre d"idée, notonsdzl"application identique deC(qui est aussi l"unique projection canonique deCsur lui-même vu comme un C-espace vectoriel).
Avec les notations précédentes on a
dz=dx+idy: On aa=dz(1) =1 etb=dz(i) =i(ce qui est rassurant puisquedzest C-linéaire).
La conjugaison z7!zestR-linéaire. Elle s"écrit alors dxidy: Il devient naturel de la noterdz. On remarque qu"icia=dz(1) =1 mais queb=dz(i) =i, doncdzn"est pasC-linéaire. 25/39
Dérivée partielle (rappel)
SoientUun ouvert deCetf:U!C.
La dérivée pa rtielle @f@x(z0)defpar rapport àxenz0=x0+iy02Cest définie comme la limite (si elle existe) lim h!0f((x0+h) +iy0)f(x0+iy0)h De même la
dérivée pa rtielle @f@y(z0)defpar rapport àyenz0=x0+iy0 est lim h!0f(x0+i(y0+h))f(x0+iy0)h 26/39
Remarque
Les notions précédentes de dérivées partielles pour une fonction de la variable complexe correspondent à celles connues pour les fonctions de deux variables réelles. En effet, puisqueCetR2sont isomorphes en tant qu"espaces vectoriels réels, on peut associer àf:U!Cune fonction~f:V!C, où V=f(x;y)2R2:x+iy2Ug, définie par~f(x;y) =f(x+iy). On a alors
@f@x(z0) =@~f@x(x0;y0)et@f@y(z0) =@~f@y(x0;y0)où on a posé z 0=x0+iy0(x0;y02R).
27/39
Différentiabilité
Définition
SoientUun ouvert deCetf:U!C.On dit quefestdifférentiable en z02Us"il existe deux nombres complexesa;btels que pour touth2C f(z0+h) =f(z0) +a<(h) +b=(h) +jhj(h) avec lim h!0(h) =0.De plus,h7!a<(h) +b=(h)est une applicationR-linéaire deCdans Cnotéedf(z0)et est appeléedifférentielle de fenz0.On dit quefestdifférentiable sur Usifest différentiable en tout
point deU.28/39 Remarques
On montre que sifest différentiable enz0, alorsa=@f@x(z0)et b=@f@y(z0)de telle sorte que df(z0) =@f@x(z0)dx+@f@y(z0)dy:Par ailleurs, la notion de différentiabilité pour une fonctionfde la variable
complexezdu transparent précédent correspond à la notion de différentiablité de la fonction~fde deux variables réelles qui lui est associée. On a bien sûrdf(z0) =d~f(x0;y0)pourz0=x0+iy0(x0;y02C). 29/39
Proposition
Soitfune fonction complexe définie sur un ouvertUC. Sifest dérivable (au sens complexe) en un pointz02U, alorsfest différentiable enz0et sa différentielle enz0estC-linéaire.30/39 Preuve
On a donc
lim h!0 f(z0+h)f(z0)h f0(z0) =0: On peut l"écrire
lim h!0jf(z0+h)f(z0)f0(z0)hjjhj=0: Cela montre quefest différentiable enz0, et que la différentielle est l"applicationC-linéairedf:z7!f0(z0)z.De la démonstration précédente, on tire l"expression suivante de la
différentielle d"une fonction dérivable : df(z0) =f0(z0)dz: Cela justifiea posteriorila notationdfdzparfois utilisée pour la dérivée. 31/39
Exemple
L"applicationz7!z, étantR-linéaire, est identique à sa différentielle enquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
Udésigne un ouvert quelconque deC.
6/39Définition : Fonction holomorphe
Soitf:U!Cune fonction complexe. Pourz02U, si
lim z!z0f(z)f(z0)zz0 existe, alors on notef0(z0)cette limite, que l"on appelle lenomb redérivé defenz0. Sif0(z0)existe pour toutz02U, alors la fonctionfest diteholomo rphe dansU. Etfest diteholomo rpheen z0s"il existe un voisinage dez0dans lequelfest holomorphe. Une fonction holomorphe dansCtout entier est appeléefonction entière .7/39En détail :
Dire quef0(z0)existe revient à demander que pour tout >0, il existe r>0 tel quef(z)f(z0)zz0f0(z0)< pour toutz2D(z0;r)n fz0g U. Dans ce cas, on dit aussi quefestdérivable (au sens complexe) en z0. 8/39Définition : Dérivée
Soitf:U!Cune fonction holomorphe dansU.
On peut alors définir surUune nouvelle fonction, appeléedérivée complexe , ou plus simplement dérivée , def, et notéef0oudfdz , laquelle, bien sûr, à tout pointz02Uassocie le nombre dérivéf0(z0)defen ce point.Autrement dit,f0(z0) =limz!z0 f(z)f(z0)zz0 pour chaquez02U. 9/39 (Contre-)ExempleLa fonctionf:z7!z2est holomorphe dansCetf0(z0) =2z0.La fonctionf:z7!zn"est nulle part dérivable.La fonctionf:z7! jzj2est dérivable en 0 mais n"est pas holomorphe
en 0. 10/39Table des matières
1Objectifs et plan du cours
2Dérivation complexe et holomorphie
3Premières conséquences
4Exemples de fonctions holomorphes
5Dérivée complexe et différentielle
6Fonctions harmoniques (quelques notions, étudiées en détail en td)
11/39Proposition
Sif:U!Cest dérivable enz02U, alors elle est continue enz0.12/39Preuve
Dire quefest dérivable enz0revient à dire que pourhsuffisamment proche de zéro,f(z0+h) =f(z0) +hf0(z0) +jhj(h)avec limh!0(h) =0. On en déduit immédiatement quefest continue enz0.13/39Proposition
Soientf;gdeux fonctions holomorphes dansU, et soit2C. Alors les fonctionsf+g,f,fg,fg (à la condition quegne s"annule en aucun point deU) et pour toutn2Z,fn(pourn<0, il faut de surcroît supposer quefne s"annule pas surU) sont holomorphes dansU, et leurs dérivées sont(f+g)0=f0+g0.(f)0=f0.(fg)0=f0g+fg0
fg 0 =(f0gfg0)g2.(fn)0=nfn1f0.On retrouve par conséquent les formules usuelles du calcul des dérivées.
14/39Proposition
Soientf:U!Cetg:V!Cdes fonctions holomorphes respectivement dansUet dansV, et telles quef(U)V. Alorsgf:U!Cest holomorphe dansU, et sa dérivée est (gf)0= (g0f)f0.15/39Table des matières
1Objectifs et plan du cours
2Dérivation complexe et holomorphie
3Premières conséquences
4Exemples de fonctions holomorphes
5Dérivée complexe et différentielle
6Fonctions harmoniques (quelques notions, étudiées en détail en td)
16/39Fonctions polynomiales
Les fonctions constantes sont entières et de dérivées nulles en tout point. La fonction identiquez7!zest entière et sa dérivée est la fonction constante égale à 1. À partir de ces fonctions, on obtient par additions et multiplications l"holomorphie dansCde toutes les fonctionsfqui s"écrivent sous la forme suivante f(z) =nX i=0a izi oùnest un entier naturel et oùa0;;ansont des nombres complexes.Une telle fonction est dite
fonction p olynôme ou fonction p olynomialeLa dérivée defest donnée pour toutz2Cpar
f0(z) =0;sin=0
et f0(z) =nX
i=1ia izi1=n1X j=0(j+1)aj+1zj;sin>0. 17/39 Unicité de la représentation d"une fonction polynomiale L"ensemble des fonctions deCdans lui-même est bien sûr unC-espace vectoriel de façon évidente. On constate que la fonction polynomialefdu transparent précédent est une combinaison linéaire de fonctions z7!znpourn2N. L"écriture def(comme combinaison linéaire) est alors unique à la condition que les fonctionsz7!zn,n2N, soientC-linéairement indépendantes, i.e., sin2Net(a0;;an)2Cn+1sont tels que pour toutz2C,Pn i=0aizi=0, alors tous lesaisont nuls. Or cela est vrai (preuve par récurrence surn) :Proposition Soitfune fonction polynomiale non identiquement nulle. Alors il existe un unique entiern2N(ledegré ) et un unique(n+1)-tuple (a0;;an)2Cn+1(lesco efficients) tels que pour toutz2C, f(z) =Pn i=0aizi, etan6=018/39Fonctions rationnelles
On appelle
fonction rationnelle toute fonction fde la formeg=hoùgeth sont deux fonctions polynomiales,hétant supposée en outre non identiquement nulle (i.e., non représentée par le polynôme nul). La fonctionfest alors définie etholomo rphedans le complémentaire de l"ensemble des zéros deh(lequel est un ouvert). Sa dérivée est donc donnée par la formule f0=g0hgh0h
2: Il en résulte que la dérivée d"une fonction rationnelle est rationnelle. 19/39Remarque
On a d"emblée l"ensemble de définition maximum en prenant une représentation irréductible p ourla fonction rationnelle f, c"est-à-dire dans laquellegethsont premiers entre eux. Rappelons que deux polynômes sont premiers entre eux si leurs seuls diviseurs communs sont les constantes non nulles; en particulier deux polynômes premiers entre eux ne possèdent pas de zéro commun - sinon ils auraient un diviseur commun de degré 1. 20/39Table des matières
1Objectifs et plan du cours
2Dérivation complexe et holomorphie
3Premières conséquences
4Exemples de fonctions holomorphes
5Dérivée complexe et différentielle
6Fonctions harmoniques (quelques notions, étudiées en détail en td)
21/39Il existe surCdeux structures évidentes d"espace vectoriel : - d"une part, en tant que corps,Cest un espace vectoriel sur lui-même de dimension 1 (la base canonique est alors donnée parf1g), - d"autre part, c"est aussi unR-espace vectoriel de dimension 2, avec pour base canoniquef1;ig; cela permet d"identifier leR-espace vectorielCavec R
2viaz7!(<(z);=(z))et, inversement,(x;y)7!x+iy.Remarque
Soit:C!C. Dire queest linéaire n"a de sens que si on sait à quelle structure d"espace vectoriel surCon se réfère. Pour être plus précis on prendra soin d"indiquer queestR-linéaire(resp ectivement,C-linéaire) si elle est linéaire au sens de la structure vectorielle réelle (respectivement, complexe). 22/39ApplicationsR-linéaires ouC-linéaires
Soit:C!C.
Posons(1) =aet(i) =b.
SiestR-linéaire, alors on a pour toutz=x+iy,
(z) =ax+by: C"est la forme générale des applicationsR-linéaires deCdans lui-même. Supposons de plus queestC-linéaire. On a donc en particulier b=(i) =(i1) =i(1) =ia, de sorte que (z) =a(x+iy) =az: 23/39Exemple
Les p rojectionscanoniques de CsurR, à savoir les fonctionsC-espace vectoriel).
Avec les notations précédentes on a
dz=dx+idy: On aa=dz(1) =1 etb=dz(i) =i(ce qui est rassurant puisquedzestC-linéaire).
La conjugaison z7!zestR-linéaire. Elle s"écrit alors dxidy: Il devient naturel de la noterdz. On remarque qu"icia=dz(1) =1 mais queb=dz(i) =i, doncdzn"est pasC-linéaire. 25/39Dérivée partielle (rappel)
SoientUun ouvert deCetf:U!C.
La dérivée pa rtielle @f@x(z0)defpar rapport àxenz0=x0+iy02Cest définie comme la limite (si elle existe) lim h!0f((x0+h) +iy0)f(x0+iy0)hDe même la
dérivée pa rtielle @f@y(z0)defpar rapport àyenz0=x0+iy0 est lim h!0f(x0+i(y0+h))f(x0+iy0)h 26/39Remarque
Les notions précédentes de dérivées partielles pour une fonction de la variable complexe correspondent à celles connues pour les fonctions de deux variables réelles. En effet, puisqueCetR2sont isomorphes en tant qu"espaces vectoriels réels, on peut associer àf:U!Cune fonction~f:V!C, où V=f(x;y)2R2:x+iy2Ug, définie par~f(x;y) =f(x+iy).On a alors
@f@x(z0) =@~f@x(x0;y0)et@f@y(z0) =@~f@y(x0;y0)où on a posé z0=x0+iy0(x0;y02R).
27/39Différentiabilité
Définition
SoientUun ouvert deCetf:U!C.On dit quefestdifférentiable en z02Us"il existe deux nombres complexesa;btels que pour touth2C f(z0+h) =f(z0) +a<(h) +b=(h) +jhj(h) avec lim h!0(h) =0.De plus,h7!a<(h) +b=(h)est une applicationR-linéaire deCdansCnotéedf(z0)et est appeléedifférentielle de fenz0.On dit quefestdifférentiable sur Usifest différentiable en tout
point deU.28/39Remarques
On montre que sifest différentiable enz0, alorsa=@f@x(z0)et b=@f@y(z0)de telle sorte quedf(z0) =@f@x(z0)dx+@f@y(z0)dy:Par ailleurs, la notion de différentiabilité pour une fonctionfde la variable
complexezdu transparent précédent correspond à la notion de différentiablité de la fonction~fde deux variables réelles qui lui est associée. On a bien sûrdf(z0) =d~f(x0;y0)pourz0=x0+iy0(x0;y02C). 29/39Proposition
Soitfune fonction complexe définie sur un ouvertUC. Sifest dérivable (au sens complexe) en un pointz02U, alorsfest différentiable enz0et sa différentielle enz0estC-linéaire.30/39Preuve
On a donc
lim h!0 f(z0+h)f(z0)h f0(z0) =0:On peut l"écrire
lim h!0jf(z0+h)f(z0)f0(z0)hjjhj=0: Cela montre quefest différentiable enz0, et que la différentielle estl"applicationC-linéairedf:z7!f0(z0)z.De la démonstration précédente, on tire l"expression suivante de la
différentielle d"une fonction dérivable : df(z0) =f0(z0)dz: Cela justifiea posteriorila notationdfdzparfois utilisée pour la dérivée. 31/39Exemple
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