[PDF] Classification des secteurs créateurs demplois au Maroc: Analyse





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Classification des secteurs créateurs d"emplois au Maroc:Analyse dumultiplicateur d"emploipar le modèle input-outputAichaELALAOUIMembre de"Laboratoire Polyvalent en Recherche et Développement (LPVRD)"UniversitéSultan Moulay Slimane, Beni-Mellal, Maroc.aicha_elalaoui@yahoo.frAbdeslamBOUDHARMembre de"LaboratoireInterdisciplinaire de Recherche enSciences et Techniques (LIRST)"Université Sultan Moulay Slimane, Beni-Mellal, Maroc.aboudhar240@yahoo.froua.aboudhar@usms.maRÉSUMÉ:Le présent article a pour objectif d"identifier les secteurs créateurs d"emplois à l"aide del"analyse input-output en calculant les multiplicateurs d"emploi.Cette analyse permetdesimuler l"impact de développement des différents secteurs de l"économiemarocainesur lacréation d"emploi. Ainsi, l"adoption de politiques sectorielles créatrices de richesses etd"emplois s"avère nécessaire pour remédier à la problématique du chômage au Maroc. Pour cefaire, il convient de mettre en place une stratégie pour la promotion de la croissanceéconomique et la création d'emplois à travers l'investissement dans les secteurs créateursd"emplois. Les principaux résultats de cette étude montrent queles investissements doivents"orienter versles industries de "raffinage de pétrole et autres", les industries "alimentaire ettabac", les industries "chimique et parachimique" et les industries "mécanique, métallurgiqueet électrique"qui ont des multiplicateurs d"emploi très élevés, mais sans négliger le secteurdes "bâtiments et travaux publics", le secteur de "transports", le secteur d""agriculture, chasseet services annexes" et le secteur de la "pêche, aquaculture" car ils ont un emploi direct trèsélevé.Mots clés:ModèleInput-Output, Tableau des Ressources et des Emplois, Multiplicateurd"emploi,Marché d"emploi.Contact:Aicha EL ALAOUI,aicha_elalaoui@yahoo.frour.aicha05@gmail.com

Ce papier a été présenté lors d"une journée d"étudeorganiséelejeudi 11 décembre 2014 à la FacultéPolydisciplinaire de Béni Mellal,Maroc,sous le thème :"Exclusion économique des jeunes :Quels levierspour relever les défis de l"emploi ? ».Àcette occasion nous tenons à remercier les participants (es) deleursremarques et suggestions.

1.IntroductionLa croissance économique est nécessairepour créer de l"emploi etpour réduirelapauvreté.Ces deux objectifs sontprimordiauxsurtout pour un pays avecun revenu par têtemodérément moyen, untaux de jeune très élevéet un taux de demandeursd"emploi enaugmentation.La question de chômage reste toujours d"actualité parce que c"est le cœur de toutconflit social ou politique.La révolution tunisienne a été déclenchée en 2011 par un jeunetunisien.Par la suite, elle s"est propagéeaux protestations et révolutions dans d"autres paysarabes, connues sous le nom de printemps arabe.À cause de la pauvreté et de chômage, cejeune tunisien a exercé le seul travail ''facile"à trouveret à"exercer"celui de vendredesfruits et deslégumesdans les rues et les ruelles deSidi Bouzid,uneville agricoleenTunisie.Le modèle de cevendeur ambulant existe dansn"importe quel autre pays arabe, comme le Maroc.L"explicationde ce modèleest simplemalgré que la solution soit difficile. La difficulté de trouver des emplois stablesavec unsalaire honorésoit dans le secteur privé ou le secteur publicpour vivre dans la dignitéet lasatisfaction, les jeunes chômeurs (diplôm és e t non diplômés)s"oriententvers le secteurinformel sous ses différentes formes.Les statistiques sur le secteur informel sont limitées.Selon les résultats de l"enquête duHaut Commissariat auPlan(HCP)du Marocsur le secteur informel en 2007, ce secteur s"estdéveloppé àune vitesse rapide durant les dix dernières années.Ces résultats montrentque:"le nombre d"unités de productioninformelles s"est élevé à 1550274 unités, soit une créationnette de 320000 unités en l"espace de 8 ans ou l"équivalent de 40000 unités par an".Cetteenquête révèle, aussi, que cesunités de production informelles sonten augmentation enmilieurural(le taux est passé de 28,4% en 1999 à 30,2% en 2007) et la plupart des unitésinformelles sont localiséesen milieu urbain 69,8%surtout dans les grandes villes marocainescommeCasablanca, Rabat,et Marrakech.La solution dechômage est délicate.Enplus des solutions politiques, juridiques etsociales aux problèmes de chômages et de pauvreté, il faut que les décideurs fixentdespolitiques économiquesadéquates pour réduire letaux dechômage, en particulierlechômagedes diplômésqui reste une question décisivedans n"importe qu"elle stratégiegouvernementaleet de mettre en place des mesures pour structurer le tissu productif.L"étude de la structure de la population active et du marché du travail au Maroc restetoujours d"une importance primordiale. Mais cela ne suffit pas pour trouver des solutions

structurelles à la problématique du chômage. Car en effet, le chômage doit être approchéselon une approche économique qui prend en considération aussi bien l"offre que la demanded"emploi.Selon cetteapproche globale, l"offre d"emploi dépend largement de l"investissement etde la capacité de l"économiemarocaineà créer de la richesse. En effet, la réalisation d"un tauxde croissance économique qui permet d"absorber la main d"œuvre en chômage etlapromotion de l"investissement constituent une solution économique pour créer l"emploi etlutter contre le chômage.Ainsi, parallèlement àl"étude de la structure de la population active et du marché dutravail, il convient d"analyser le processus de créationde richesse en vue de mesurer lacapacité du tissu économiquemarocainà créer de l"emploi. Cette analyse de la structureéconomique permet de mesurer la contribution de chaque secteur de l"économiemarocaineàla création d"emploi, et de repérer les secteurs moteurs et créateurs d"emploi qui doivent, parconséquent, faire l"objet de mesures d"encouragement dans le cadre de la stratégiemarocainede promotion de l"emploi.Ce travail a,donc,pour objectif de déterminer les secteurs clés qui permettentd"absorber le chômage à travers l"analyse des relations croisées directes fournies par leTableau Ressources Emplois (TRE), il est possible de développer une approche dite cumuléedes interrelations entre les branches d"activités qui donne une vue complète del"économie etpar la suite permet de mesurer l"effet direct et l"effet indirect de chaque branche dans leprocessus de formation de l"emploi. Cette approche diteAnalyse InputOutput (AIO ) estutilisée pour calculer les multiplicateurs d"emploi qui vont être utilisés pour classer lesdifférentes branches d"activités. Cette classification peut guider les politiciens et les décideursvers les secteurs créateurs d"emploi et,donc,encourager la demande finale dans ces secteursafin d"augmenter la productivitéet,par la suite,l"employabilité. Les données utilisées sonttirées à partir des matrices de comptabilité sociale(MCS)marocaine dessix dernières années2007 à 20121.Ce travail est organisé comme suit.Lasecondesectionprésenterales principalescaractéristiques de la population active marocaine.La troisièmesectionprésenteralescaractéristiques du tissu productif marocainà partir du calculdes indicateurs tirés des TRE2007-2012.Laquatrièmesectionprésentera la méthodologie du modèle input-outputappliquée pourdéterminer leclassement desbranches d"activitésen utilisant les1Les données sont tirées du Haut Commissariat au Plan (HCP) du Maroc. Les données de 2012 sont provisoires.

multiplicateurs d"emploi.La cinquième section discutera les principaux résultats du modèle.Enfin, la dernière section sera consacrée à la conclusion.2.Caractéristiques de la population active marocaineLe taux de chômage au Maroc a connu une stagnation autour de 9% depuis les huitdernières années (voi r gra phe 1). Cep endant, l"é vol ution du PIB r éel mar ocai n est trèsfluctuante, elle a enregistré un taux d"accroissementmoyen de 4,5% (voi r gra phe 2).L"évolution du taux de chômage ne suit pas l"évolution du PIB réel.

Source:Élaboréà partir des données du HCPGraphe 1.Évolution du taux de chômage au Maroc entre 2000 et 2013

Source:Élaboréà partir des données duHCPGraphe 2. Évolution du PIB réel entre 1998 et 2013L"évolution dutauxde chômagecache des disparités importantes selon le genre, lemilieu de résidence, l"âge et les diplômes,à savoir(i) le taux de chômage des femmes est plusélevé que celui des hommes,(ii) le taux de chômage des personnes âgées est faible par rapportà celui des personnes jeunes,(iii) au milieu urbain, le taux de chômage est fort par rapport àcelui du milieu rural, et (iv) le taux de chômage des diplômés est très élevé par rapport à celuides non diplômés,voir Ezzahidand ELAlaoui (2014).Lesconclusionsde ces auteurssontsimilaires àcellesobtenues par la banque mondiale (2006).

3.Caractéristiques du tissu productif marocainPour analyser les caractéristiques du tissu productif marocain, on se propose decalculer,à partir des résultats directs fournis par les TRE de 2007à2012, un certain nombred"indicateurs qui permettent d"avoir une idée sur les secteurs clés de l"économe marocaine enmatière de création de richesse,de productivité et d"apportendevises.Pour ce faire, il convient d"analyser la part de la valeur ajoutée de chaque secteur dansla valeur ajoutée totale, de mesurer la productivité sectorielle et d"apprécier la part deséchanges extérieurs de chaque secteur dans les échanges extérieurs totaux. Le tableau suivantrésume les différents résultats.Table 1. Structure de la Valeur Ajoutée (VA), de l"Emploi (L),de la productivité (Pté)etdesExportations (X)parsecteur,en %.Année200720082009201020112012MoyenneAgricultureVA(1)13,013,915,614,614,713,714,3L(2)43,441,841,340,339,839,241,0Pté(3)1,72,12,52,52,72,72,4X(4)1,81,81,71,71,71,71,7MinesVA2,36,92,54,15,35,04,3L0,50,50,40,40,50,60,5Pté27,288,439,870,782,459,661,3X1,43,00,91,62,02,01,8ÉnergieVA2,92,62,93,12,72,72,8L0,40,40,40,40,40,40,4Pté42,141,244,051,656,057,448,7X0,70,80,60,51,21,20,8IndustrieVA14,213,315,114,614,715,014,5L11,811,911,411,410,910,511,3Pté6,87,18,78,910,010,98,7X17,218,513,517,217,618,317,0ServicesmarchandsVA47,744,544,844,342,643,044,5L29,731,132,132,933,634,032,2Pté9,19,09,29,39,49,79,3X6,66,76,16,36,46,46,4Services nonmarchandsVA19,918,819,219,420,020,619,6L14,314,314,414,614,815,214,6Pté7,98,28,89,210,010,49,1X0,00,00,00,00,00,00,0Source: Élaboré à partir des données duHCP.Note:(1)(VA(i)/PIB).100avecireprésente les branches d"activités;(2)(Employé(i)/ Total employé).100;(3)(VA(i)/Employé(i)).100;(4)(Exportation(i)/PIB).100.

BPremière caractéristique:une économiemarquée par uneforte dépendance ausecteur agricoleet un développement limité dusecteur industrielL"économie marocaine est caractérisée parsa fortedépendance du secteur agricole. Laplupart de la populationest occupéepar ce secteur (plus de 41% en moyenne). De même, lavaleur ajoutéedu secteur agricole représente,en moyenne, 14,3% dule PIB.Le secteur agricole restele moteur de croissance au Maroc malgréle faitqu"ilsoitdépendant desconditions climatiques et sa contribution dans le PIB est perturbée suite auxpratiques moins modernisées aux cultures et des retards relatifs à l"amélioration de laproductivité agricole.La valeur ajoutée par personne dans ce secteur est très faible (presque2,4% en moyenne).En plus, les recettes d"exploitation du secteur agricole sont faibles. Ellessont de1,7% en moyenne.D"un autre côté, le développement du secteur industriel au Maroc reste limité et audessous desattentes.Cependant,sa contribution dans le PIB est presque équivalente à celledusecteuragricole. L"industrie se compose principalement desindustries"alimentaires et tabac",des industries du"textile et du cuir", des industries"chimique et parachimique", des industries"mécanique, métallurgique et électrique",et des"autres industries manufacturiers horsraffinage pétrole"qui sont considérés comme des secteurs les plus structurés au Maroc.Les industries"alimentaires et tabac"ont enregistré une évolution remarquable entre2007 et 2012,soit de16,4%et occupentla première place dans la valeur ajoutée du secteurindustriel avec une part de30% enregistrée en 2012.Leurcontribution dans le PIBreste trèsfaible en deçàdes taux enregistrés danslespays avancés. Le Maroc est un pays agricole etson économie se diversifiéetrès lentement.La participationdes industries"alimentaires ettabac"dansl"emploitotal dusecteur industriel estde11,3%en moyenneetleurparticipationdans les exportations industrielles est de 17% en moyenne.Pour lesindustries du"textile et du cuir", ellessont en expansion au Maroc malgré lachuteenregistrée en 2008de 2%.Ce secteur a connu en 2009 une évolution de 7%, etcontribue, en moyenne, pour 2%dans le PIBmarocainetpour 17%dansla valeur ajoutée dusecteur industriel.Cette contribution dans la valeur ajoutée du secteur industriel est endiminution:elleestpasséede 21% en 2007 à 14% en 2012. Tandis qu"entermes d"emploietderecettes d"exportation, il occupe la première place dans le secteur industriel, avec des tauxmoyens de 44% et de28%,respectivement.Les industries"mécanique, métallurgique et électrique"occupentla deuxième placedans la valeur ajoutée du secteur industriel avec un taux moyen de 21%.Ellesoccupent la

troisièmeplace, en termes d"emploi,après les industries du"textile et du cuir"et le raffinagede pétroleavec un taux moyen de16,5% des emplois du secteur industriel. Tandis qu"entermes derecettes d"exportation,ellesoccupentla première place avec unecontributionmoyennede29,2%dans lesrecettes d"exportationde ce secteur.L"examen de la valeur ajoutée par personne indique que le secteur de l"industrieenregistre desniveaux de productivité élevés à côté de secteur des mines,dusecteur del"énergieet de secteurs des services marchands.Au niveau dusecteur de l"industrie, ce sontles industries"chimique et parachimique",lesindustries"alimentairesetde tabac"et les"industries mécanique, métallurgique et électrique"qui enregistrenten moyennedes tauxdelaproductivitéles plusélevéssoient de 74%, 21% et 12%, respectivement. Ces secteurs sontgénéralementcaractérisés par une forte intensitéencapital,contrairement ausecteurde"textile et d"habillement"qui constitue un secteur à forte intensité en main d"œuvre et quienregistre uneproductivité deseulement de4% en moyenne.BDeuxième caractéristique:une économie marquée parune croissanceboitéedusecteur duBTPLes services marchands ont connu une évolution timideet fluctuante.La part de lavaleur ajoutéedes services marchands est de 44% en moyenne. Le secteur de"commerce"etle secteur"d"immobilier,location et services rendus aux entreprises"ont connu une évolutionimportante et leurs parts dans la valeur ajoutée sont,respectivement,de 10% et de 12% enmoyenne. En outre, l"étude de la valeur ajoutée par personne dans le secteurdes servicesmarchandsindique qu"elle est faible, soitde9% en moyenne. Les services qui représentent lesplus hauts niveaux de la productivité sont les"services financiers et d"assurances"(70%enmoyenne) , les"services de télécommunication"(34%en moyenne) e t les"servicesd"immobilier, location et services rendus aux entreprises"(61%en moyenne).La productivitéélevée observée dans ces secteurs est expliquée en partie par une forte intensité ennouvellestechnologies de l"information et de la communication(NTIC).La contribution des bâtiments et travaux publics (BTP) dans le PIB est de 6% enmoyenne. Cette contribution est jugée insuffisante pour un secteur qui possède despotentialités énormes et qui est sensé exercer des effets d"entraînement sur l"ensemble del"économie marocaine. En termesd"emplois créés dans le secteur des services marchands,labranche d"activité BTPoccupe la deuxième place (29% en moyenne) après le secteur decommerce (45,4%en moyenne).Etau niveau de l"emploi marocain,la branche d"activitéBTPoccupe la troisième place,avecseulement 9%après le secteur"d"agriculture, forêt etservices annexes"et le secteur du commerce. La productivité duBTP reste très faible,soit

seulement de5% en moyenne.Ainsi, le service"de transports, de commerce"etle servicedes"hôtels et restauration"ont une productivitétrès faible,entre 5% et 8%aucours delapériode2007-2012.BTroisième caractéristique:une économie dominée par lesecteur publicLa part de la valeur ajoutée des services non marchands est de 19% en moyenne.Lesecteur"d"administration publique et de la sécurité sociale" (APSS)occupe la deuxième placepar rapport à l"emploi desecteur non marchand( 34% en moyenne ) suivi par le secteur"d"éducation, de santé et de l"action sociale" (ESAS)(28% en moyenne). La première placeest occupée parle secteur "des autres services non financiers".En moyenne,la valeur ajoutéepar personne est faible dans l"ensemble de secteur non marchands, 11% pour l"APSS, 14%pour l"ESAS et seulement 2% pourles"autres services non financiers".BQuatrième caractéristique:une économie dépendante des recettes de phosphatesLa contributiondu secteur des minesdans le PIB est de 4% en moyenne. Lesphosphates constituent la part la plus importante dans la valeur ajoutée de ce secteur. Lesrecettes d"exportations de phosphates sont très dépendantes de la demande extérieure et descours de cette matière à l"échelle internationale. Les recettes d"exportations dusecteur desmines représentent, en moyenne,6,4% desrecettes d"exportations marocaines.L"employabilité de ce secteur est très faible aux alentours de 0,5% en moyenne de l"emploitotal.Ce secteur enregistre le plus haut niveau de la productivitéavec un taux moyen de61,3%.BCinquième caractéristique:uneéconomie dépendante des cours des matièrespremièresLe Maroc est un pays importateur du pétrole. Son économie est dépendante des coursde cette matière. La contribution du secteur d"énergie dans le PIB est de 3% en moyenne. Cesecteur se compose principalement des secteurs du"pétrole brut, du raffinage de pétrole"et"d"électricité et d"eau". Ce secteur a tendance de s"améliorer suite au programme mené parl"État (le programme de l"électrification et de l"alimentation en eau potable du milieu rural).La part de ce secteur dans l"emploi et l"exportation reste très faible.La productivitédusecteurd"énergie est très importante. Elle est de 49% en moyenne.Par conséquent,le secteurd"énergie etle secteurdes mines sont,généralement,caractérisés par uneforte intensitédecapitaletune hautequalité de la main d"œuvre employé.

BSixièmecaractéristique:une économie ouverte mais avec un soldeextérieurnégatifD"un autre côté, l"économie marocaine reste une économie fortement exposée254%surtoutau niveaudes produits industriels (36,4% en moyenne)et relativement protégée auniveau des services (10 % en moyenne).Le taux de couverture3est très faible(55% enmoyenne) pour l"ensemble des branches d"activitésetlesoldeextérieur4négatif,à l"exceptiondu secteurdes services marchands qui enregistrent un taux de couverture très suffisantet unsolde extérieur positif.L"excédent commercial est réalisé parlesecteurdes services"despostes et de télécommunications"etle secteur des services de"immobilier,location etservices rendus aux entreprises".4.MéthodologieLe calcul des multiplicateurs d"emploiaide à désigner les secteurs créateurs d"emplois.Ces multiplicateurs sont les résultats del"analyse input output.Cette analyse permet dedécrireles différentes relations qui existent entres les branches d"activités. Le modèle suivantrésume ces relations entre n secteurs:Table2.Modèle de laTable Input-output

Source: Tounsi S.et al. (2012)Dans ce modèle,Xiprésente l"output total du secteur i etYila demande finale totaledu secteur i. La relation entre xi et yi peut être représentée comme suit:

,i=1,2,...,n(1)Où lesxijreprésentent les consommations intermédiaires fournies par le secteur i àtous les autres secteurs productifs (j=1, 2,..., n), y compris la consommation du secteur i=j.Larelation(1)peut être écrite sous forme matriciellecomme suit:

(2)

2Le taux d"exposé du secteur ( i) est mes uré par: Exi=Txi+(1-Txi).Pi, où Txiest le taux d"exportation(Txi=Exportation (i)/PIB) et Piest le taux de pénétration: Pi=Importation(i)/MI, avec MI représente le marchéintérieur, appelé aussi consommation apparente: MI= PIB-Exportation +Importation.3Le taux de couverture est mesuré par: Ci= Importation (i)/Exportation (i).4Le solde extérieur est mesuré par: Solde(i)=Exportation (i)-Importation (i).

SecteursConsommation intermédiaireDemandefinaleOutput totalS1S2...SnS1x11x12...x1nY1X1S2x21x22...x2nY2X2:::...:::Snxn1xn2...xnnYnXnValeur ajoutéeV1V2...VnInput totalX1X2...Xn

Où,

Dans ce travail,on nefaitpasde distinction entre la production locale et les inputsimportésà cause dela non disponibilité des données relatives à la consommation importéeentre les secteurs. Par conséquent, il n"est pas possible de faire une séparation entre unematrice domestique et une matrice importée. Donc, on ne peut pascalculer les coefficientstechniques domestiques etles coefficients techniquesimportés.Les donnéesduTableauRessources-Emplois des années 2007à 2012permettentseulementde calculer les coefficientstechniques, notésaij,sans faire aucune distinction. La formule de calcul se présentecommesuit:

(3)Cette relation peut être écritede la façon suivante:

,i=1, 2, ..., n(4)À partir desaij, on peut élaborer la matrice des coefficients techniques, notéeA. larelation(4)s"écrit sous forme matricielle comme suit:X=AX+Y.Ainsi, la relation entre lademande finale Y et la production totale X se présente de la manière suivante:

(5)Où:

La matrice B présente l"inverse de la matrice de Leontief: B=(I-A)-1.C"est cettematrice qui permet de calculer les matrices cumulées du système input-output.D"un autre côté, à partir du vecteurd"employé par secteur,noté L,on peut calculerlecoefficientd"emploi directs,notéld.L"ensemble des éléments de cevecteur permet demesurerl"effet initial ou directde chaque secteur.Ce coefficient d"emploi directest calculécomme suit:

(6)Cette relation peut s"écrire sous forme matricielledela manière suivante: (7) Où:Lreprésentele vecteur d"emploi observé par secteur. La matrice

est unematrice diagonale carrée où les éléments de diagonale sont composés par l"inverse de laproduction de chaque secteur1/xiet les zéros hors diagonale. Le vecteur del"effet cumulatifou total est donné par la relation suivante:

(8)Le multiplicateurd"emploi, notéMl,est calculécomme un ratio entre l"effet cumulatifou total(lc)et l"effet direct ou initial(ld).Donc, le vecteur des multiplicateurs d"emploi estdonné par la relation suivante:

(9)Où,

est une matrice diagonale carrée, les éléments de diagonale sont constitués parle vecteur(ld)etleszéros ailleurs.En plus, on peut calculer le multiplicateurd"emploi parcatégoriede la demandefinale, noté My.Levecteur Y qui représente la demande finale totale peut êtrereprésentéparla relation suivante:

i=1, 2, ..., n(10)Cette relation peut s"écrire sous forme matricielle comme suit: (11)Où,

La matriceFreprésenteune matrice où chaque colonne est constituée parunecomposante de la demande finale: laconsommationfinale (CF), la formation brute du capitalfixe (FBCF), la variation desstocks(ΔS) et l"exportation (Ex).Les multiplicateurs d"emploi par composante de la demande finale My sont calculéscomme suit:

(12)Oùla matrice

est une matrice diagonale où son diagonal principal est composé parleséléments du vecteur "lfd"et par des zéros ailleurs. Et,lfdet lfcreprésentent,respectivement, l"emploi direct et l"emploi total par chaque composante de la demandefinale:

et

5.Résultats etDiscussionsÀ partir desmatrices dela comptabilité socialeet desvecteursd"emploispar secteurdurant la période 2007-2012, on a calculé les multiplicateurs d"emploipour chacune des20branchesd"activité.Cesbranchessont classées selon leursmultiplicateursd"emplois del"année2012, notés Ml-12, voir tableau 4.Table 4. Classement des secteurs selon leurs multiplicateurs d"emploisde l"année 2012Ml-1220112010200920082007CatégorieSecteursrangD06Raffinage de Pétrole et Autres76,7311111ID01Industrie Alimentaire et Tabac17,4422222D03Industrie Chimique etParachimique5,2833333D04Industrie Mécanique,Métallurgique et Électrique2,8544444E00Électricité et Eau2,2379795IID02Industrie du Textile et du Cuire2,1655567IIII02Postes et Télécommunications2,02676810IIJ00Activités Financières etAssurances1,9681081011D05Autres IndustriesManufacturières1,89911978H55Hôtels et Restaurants1,851081056C00Industrie de l'extraction1,6111611119F45Bâtiment et Travaux Publics1,511212121212IL75Administration PubliqueGénérale et Sécurité1,401313131313I01Transports1,301414141514IIIK00Immobilier, Location EtServices Rendus auxEntreprises1,261515151415A00Agriculture, Chasse, ServicesAnnexes1,201616171616B05Pêche, Aquaculture1,171717161717G00Commerce et Réparation1,131818181818IMN0Éducation, Sante et ActionSociale1,061919191919OP0Autres Services non Financiers1,022020202020Source:Calculéà partir des données des TRE 2007-2012.Pour simplifier l"analyse, on a essayé de regrouper les secteurs selon trois catégories.La catégorie Iregroupelesbranches d"activitésqui ont gardé les mêmesclassementsdurant lapériode 2007-2012.La catégorie IIregroupeles branches d"activités qui ont un classementtrès fluctuant. Ces branches ne gardent pas les mêmes rangs durantcettepériode d"analyse. Latroisième catégorie regroupe les branches d"activités qui changent du rang mais d"une seuleposition. Leurs classements restent relativement stables.Le tableau4montre que lamoitié des branches d"activitésgardentlemêmeclassement.Parmi ces branches, on trouvelessecteursde"raffinage de pétrole et autres

produits d"énergie",de l""industrie alimentaire et tabac",de l""industrie chimique etparachimique" etde l""industrie mécanique, métallurgique etélectrique"qui enregistrentdesmultiplicateurs d"emploisles plus élevés durantla période2007-2012.Parcontre, lessecteursde"commerce etréparation",d""éducation, santéet action sociale" etdes"autresservices non financiers" ontmaintenu, durant la même période, les derniers rangs.Pour la catégorie II, on trouve quatre branches d"activitésqui enregistrent unclassement entrela14émeetla17émeposition. Le secteur d""Agriculture, chasse et servicesannexes "seclasse soiten16éme ouen 17éme.La plupart des secteurs ont enregistré des multiplicateurs d"emploi très élevésen 2007comme le montrele tableau 5. Les faibles multiplicateurs ont été enregistrés en 2008, 2009 et2010. Ce qui laisse à dire que l"économie marocaine a subi deschocs suiteà la crisefinancière de 2008.Table 5. Multiplicateurs d"emplois selon les branches d"activitésen2007à2012SecteursMl-12Ml-11Ml-10Ml-09Ml-08Ml-07MoyenneRaffinage de Pétrole et Autres76,7354,7539,0432,0433,5454,3448,41Industrie Alimentaire et Tabac17,4416,4616,3516,2321,1725,6618,88Industrie Chimique et Parachimique5,284,824,794,905,835,895,25Industrie Mécanique, Métallurgiqueet Électrique2,852,822,812,792,893,192,89Électricité et Eau2,232,051,861,911,872,552,08Industrie du Textile et du Cuire2,162,122,102,062,112,152,12Postes et Télécommunications2,022,081,971,991,881,921,98Activités Financières et Assurances1,961,951,851,861,821,921,89Autres Industries Manufacturières1,891,841,801,851,922,081,90Hôtels et Restaurants1,851,841,911,842,142,391,99Industrie de l'extraction1,611,791,981,821,792,031,84Bâtiment et Travaux Publics1,511,491,491,531,571,651,54Administration Publique Générale etSécurité1,401,361,381,491,411,431,41Transports1,301,271,281,301,291,411,31Immobilier, Location Et ServicesRendus aux Entreprises1,261,261,251,261,251,321,27Agriculture, Chasse, ServicesAnnexes1,201,191,191,171,241,241,20Pêche, Aquaculture1,171,141,151,181,161,171,16Commerce et Réparation1,131,131,131,141,141,161,14Éducation, Sante et Action Sociale1,061,061,071,081,081,081,07Autres Services non Financiers1,021,021,031,031,031,031,03Source:Calculéà partir des données des TRE 2007-2012.Les résultatsde l"année 2012montrent que le secteur de "raffinage de pétrole et autresproduits d"énergie" a un multiplicateur d"emploi très élevé bien que l"effet cumulé est trèsfaible, il est de l'ordre de2,42(voir tableau 6 ).Le secteur de"l"industrie alimentaire et tabac"

est dans le second rang. Il crée des emplois indirects importants en comparaison avec lesautres secteurs soit de l"ordre de18,92alors qu"il absorbe une part faible de l"emploi direct(voir graphe N°3).Table6. Multiplicateurs d"emploide2012Code desecteursSecteursEffetdirectEffet indirectEffet cumuléMl-12D06Raffinage de Pétrole et Autres0,032,382,4276,73D01Industrie Alimentaire et Tabac1,1518,9220,0717,44D03Industrie Chimique et Parachimique0,542,332,875,28D04Industrie Mécanique, Métallurgique etÉlectrique2,594,797,382,85E00Électricité et Eau1,131,402,532,23D02Industrie du Textile et du Cuire9,3410,8520,202,16I02Postes et Télécommunications2,042,084,132,02J00Activités Financières et Assurances1,030,982,011,96D05Autres Industries Manufacturières5,374,8010,181,89H55Hôtels et Restaurants7,626,4714,091,85C00Industrie de l'extraction1,400,862,261,61F45Bâtiment et Travaux Publics8,444,2712,711,51L75Administration Publique Générale etSécurité5,072,047,101,40I01Transports6,261,888,141,30K00Immobilier, Location Et Services Rendusaux Entreprises1,500,401,891,26A00Agriculture, Chasse, Services Annexes30,205,9036,091,20B05Pêche, Aquaculture7,141,238,371,17G00Commerce et Réparation14,481,9016,371,13MN0Éducation, Sante et Action Sociale5,830,346,171,06OP0Autres Services non Financiers46,541,1347,671,02Source:Calculéà partir des données de TRE 2012.Ce tableau montre, aussi, quela plupart des secteurs ayant des multiplicateursd"emploi supérieur à 2. C"est lecas par exemplede"l"industrie chimique et parachimique",de"l"industrie mécanique, métallurgique etélectrique" etde"l"industrie du textile et du cuire".Pour ces secteurs,l"emploi direct est faible sauf pour le cas du dernier secteur (voir grapheN°3).Le secteurd""agriculture, chasseetservices annexes" et le secteurde"commerce etréparation" ont un multiplicateurd"emploi presqueégalà 1 malgré que l"emploi directsoitimportant.

Graphe 3.Ordre des secteurs selon l"emploi Cumulé de 2012-Chiffres en Milliers-Le deuxième type de multiplicateur calculé dans ce travail est celui dumultiplicateurd"emploi selon les composantes de la demande finale.Les résultats obtenus sont présentésdans le tableauN°7.Table7.Emploidirect etindirect par composante de la demande finale(DF)Composantede la DFAnnéesDFEmploicumuléEmploidirectMfConsommation finale(CF)2007526 40820,4910,281,992008568 02417,829,361,902009596 93215,508,771,772010618 90814,938,441,772011668 11613,987,981,752012702 66713,947,901,76Formation brute ducapital fixe(FBCF)2007192 57312,856,941,852008227 46511,826,631,782009226 17711,916,911,722010234 40711,436,841,672011246 39411,076,691,652012258 85910,516,231,69Variations de stocks(VS)20077 61412,508,011,56200835 09511,857,211,64200934 89818,0813,881,30201033 25116,2012,641,28201142 16815,8210,991,44201233 0069,426,041,56

Exportation (Ex)2007159 67915,996,862,332008201 55112,305,532,222009156 70112,926,232,072010196 70511,305,312,132011225 7559,824,712,092012238 6609,704,482,17Source:Calculéà partir des données de TRE2007-2012D"après ce tableau,les multiplicateurs d"emploi obtenus pour l"année 2007 sont plusimportants que ceuxobtenus pour les autres années. Cette situation peut être expliquée par lacrise financièredel"année2008,l"économie marocaine a, donc,perdu des emplois aprèscettecrise, mais il y aune légère améliorationen 2012.La situation desemplois direct et indirect de la demande finale de l"année 2012estreprésentée dans le graphique 4 ci-dessous.En effet, l"emploi direct estde 6,2 unités parmillions de dirhamsen moyenne, tandis quel"emploi cumulé est de l"ordre de presque 11emplois par millions dedirhams.Lemultiplicateur moyen de la demande finale est de1,77.

Source: Élaboré à partir des données duTRE-2012Graphe 4. Emplois direct et indirect de la demande finale-année 2012Pour l"année 2012, les dépenses de consommation finale s"avèrent les plus intensivesen termes d"emplois cumulés, devant l"investissement et l"exportation avec environ 14 unitéspar millions dedirhams.Par contre, les exportations ont un effet secondaire plus importantqueceluide la consommation finale et de l"investissement où le multiplicateur est de 2,17;alors qu"il est inférieur à 2 pour ces composantes dela demande finale.Ces résultats montrent, aussi,que les exportations génèrent une grande quantitéd"emploi, soit de 2,316 millions d"unités en 2012.L"investissement génère 3,111 millionsd"unités et la consommation finale génère 9,797 millions d"unités.

6.ConclusionLa problématique de l"emploi est expliquée par plusieurs facteurs structurels liésprincipalementau mode de production, stratégies adoptées dans le paysetla politiqued"ouverture.L"écart entre la demande et l"offre n"est qu"une conséquence de ces facteurs. Ilest toujours très important d"étudier le marché d"emploi pour trouver les bonnes solutions à laquestion de chômage.Cet article s"est focalisé sur la détermination des secteurs créateurs d"emploi au Marocparce que l"adoption de politiques sectorielles créatrices de richesses et d"emplois s"avèrenécessaire pour remédier à la problématique du chômage au Maroc. En effet, il est nécessairede mettre en place une stratégie pour la promotion de la croissance économique et la créationd'emplois à travers l'investissement dans les secteurs créateurs d"emplois.Les résultats de cette étude montrent que le Maroc doit s"orienter vers les industriestels que, les industries de "raffinage de pétrole et autres", les industries "alimentaire et tabac",les industries "chimique et parachimique" et les industries "mécanique, métallurgique etélectrique" puisque ces industries engendrentles multiplicateurs d"emploiles plus élevés parrapport aux autres secteurs. Mais, cette conclusion ne doit pas nous conduire à négliger lesautres secteursspécialement le secteur BTP, le secteur de "transports", le secteurd""agriculture, chasse et services annexes" et le secteur de la "pêche, aquaculture"puisque cessecteurs absorbent une quantité importante des emplois directs.Donc, il est nécessaired"investir dans les secteurs ayant des multiplicateurs d"emploi très importants mais sansdésinvestir dans les secteurs ayant des multiplicateurs d"emploi direct très importants.RéférencesAfrican Development BANKreport (June 2013), Training-Employment Matching SupportProgramme (PAAFE), Kingdom of Morocco.Ezzahid, E. and EL Alaoui, A. (2014), "Economic Growth and Jobs Creation in Morocco:Overall and Sectors" Analysis".http://mpra.ub.uni-muenchen.deHaut Commissariat du Plan du Maroc,''Enquête nationale sur le secteur informel 2006-2007""http://www.hcp.ma/downloads/Secteur-informel_t11887.htmlHaut-Commissariat au Plan du Maroc ( 2009) . Les c omptes nati onaux 1998-2007(base1998).Hirschman, A. O. (1958).The strategy of economic development. Yale University Press,Chap. 6, PP. 98-119.

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