LES 5 DOMAINES / FACTEURS
Adaptation et Stabilité émotionnelle E basse Introversion (absence d'extraversion plutôt que son opposé) ... O élevée Ouverture.
Désirabilité sociale et mesure de la personnalité : les dimensions
01-May-2018 dimensions Stabilité Emotionnelle (vs névrosisme) et Conscience qui sont ... extraversion agréabilité et ouverture semblent plus fluctuants ...
Non classifié EDU/CERI/CD(2015)13
21-Oct-2015 l'extraversion (par opposition à l'introversion) l'agréabilité (par opposition ... Ces caractéristiques opposent la stabilité émotionnelle
Étude de corrélation entre les facteurs de personnalité de
Le neuroticisme opposé à la stabilité émotionnelle
Haut potentiel créativité et personnalité - Jacques GREGOIRE
%20Vlieghe%20&%20Lebrun
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11-Sept-2014 chercheurs : Ouverture ou Intellect Conscience
UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE MÉMOIRE DOCTORAL
24-Aug-2021 CCO (conscience agréabilité et stabilité émotionnelle). ... émotionnelle
Liens entre ergomanie épuisement professionnel et traits de
model (FFM)9 : Conscience (C) ; Extraversion (E) ; Agréabilité (A) ;. Névrotisme (N) ou stabilité émotionnelle ; et Ouverture (O) (Tableau 1.
influence des différences interindividuelles et de la mobilité
H1a : Les scores aux dimensions ouverture conscience
NEO-PI-R - Inventaire de la Personnalité-Revisé
E Extraversion. O Ouverture. A Agréabilité. C Conscience. Structure de ce rapport. Feuille de profil. Echelles : descriptions. Evaluation des items.
Chapitre 4 OUVERTURE ÉMOTIONNELLE ET PERSONNALITÉ
Névrosisme l’Extraversion l’Ouverture à l’expérience l'Agréabilité et la Conscience ou caractère consciencieux (McCrae & Costa 1999) ou du modèle alternatif en cinq facteurs
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UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE
MÉMOIRE DOCTORAL PRÉSENTÉ À
LA FACULTÉ DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
COMME EXIGENCE PARTIELLE
DU DOCTORAT EN PSYCHOLOGIE (D.Ps.)
PAR© SARAH LEBLANC
EFFET MODÉRATEUR DE LA FORCE SITUATIONNELLE SUR LES RELATIONS ENTRE PERSONNALITÉ, PERFORMANCE DE TÂCHE ET COMPORTEMENTS DE CITOYENNETÉ ORGANISATIONNELLE : UNE ÉTUDE AUPRÈS DETRAVAILLEURS CANADIENS FRANCOPHONES
24 AOÛT 2021
UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE
DOCTORAT EN PSYCHOLOGIE (D.Ps.)
EFFET MODÉRATEUR DE LA FORCE SITUATIONNELLE SUR LES RELATIONS ENTRE PERSONNALITÉ, PERFORMANCE DE TÂCHE ET COMPORTEMENTS DE CITOYENNETÉ ORGANISATIONNELLE : UNE ÉTUDE AUPRÈS DETRAVAILLEURS CANADIENS FRANCOPHONES
PAR© SARAH LEBLANC
Philippe Longpré, Directeur de recherche Université de Sherbrooke Jean Descôteaux, Évaluateur interne Université de Sherbrooke Marie Malo, Évaluatrice interne Université de SherbrookeSommaire
pour fréquemment mesurée en contexte de sélection de personnel pour dire que des variables situationnelles ont un effet modérateur pouvant expliquer ces résultats dans la relation personnalité comportements au travail. Ce projet de recherche a donc pour objectif de tester, si un contrôle de certaines caractéristiques de la situation (traduction du questionnaire de Meyer et al., 2014 sur la force situationnelle) la force de la relation entre la personnalité (mesurée avec International Personality Item Pool (IPIP), basé sur les marqueurs de Golberg (1992)) et la performance. Basés sur la littérature récente portant sur les deux critères retenus sont la performance de tâche et les comportements de citoyenneté organisationnelle (validation . Dans un devis corrélationnel,des analyses de régression linéaire multiple ainsi que le test statistique de modération ont
été effectués sur les données recueillies auprès de 152 travailleurs canadiens francophonesdes secteurs variés. Des corrélations significatives avec laperformance de tâche ont été observées pour deux facteurs de personnalité (conscience et
agréabilité), tandis que trois facteurs sont corrélés significativement auxCCO (conscience, agréabilité et stabilité émotionnelle). Les résultats ont révélé un effet
modérateur significatif de la force situationnelle sur la relation entre et les CCO, indiquant une relation plus forte lorsque la situation est faible, et vice-versa. Ces iv résultats mettent en lumière sélection de personnel, de même que variables situationnelles pour interpréter les données de la personnalité. Les forces et es pistes de recherche futures sont aussi discutées.Mots-clés : Évaluation du personnel, personnalité, force situationnelle, efficacité au
travail, performance de tâche, comportements de citoyenneté organisationnelle.Table des matières
Sommaire ......................................................................................................................... iii
Liste des tableaux ............................................................................................................ vii
Liste des figures ................................................................................................................ ix
Remerciements ................................................................................................................... x
Introduction ........................................................................................................................ 1
Contexte théorique ............................................................................................................. 6
La personnalité ............................................................................................................... 6
...................................................................... 11Les liens entre la personnalité et la performance ......................................................... 16
n personnalité performance .......... 20Objectif, question de recherche et hypothèses ............................................................. 30
Méthode............................................................................................................................ 32
Déroulement de la collecte de données ........................................................................ 32
Participants ................................................................................................................... 34
Instruments de mesure .................................................................................................. 35
Résultats ........................................................................................................................... 38
Analyses préliminaires ................................................................................................. 38
Analyses principales ..................................................................................................... 40
Discussion ........................................................................................................................ 47
............................................................................... 47Considérations générales .............................................................................................. 54
Implications pratiques .................................................................................................. 59
........................................................................................... 60Pistes de recherches futures .......................................................................................... 65
Conclusion ....................................................................................................................... 72
Références ...................................................................................................................... 734
Appendice A..................................................................................................................... 86
Appendice B ..................................................................................................................... 94
viAppendice C ................................................................................................................... 102
Liste des tableaux
Tableau
1 Facteurs et facettes du M5F (McCrae & Costa, 2016) ........................................... 9
2 Résumé des résultats de la méta-analyse de deuxième ordre pour les évaluations
par le superviseur (Barrick et al., 2001) ...................................................................... 17
3 Résultats de la méta-analyse concernant le M5F et la performance de tâche
(Hurtz & Donovan, 2000) ........................................................................................... 19
4 Résultats de la méta-analyse concernant le M5F et les CCO (Chiaburu et al.,
2011) ............................................................................................................................ 20
5personnalité et les CCO (Meyer et al., 2014) .............................................................. 27
6 La force situationnelle comme prédicteur de la relation personnalité
performance (Judge & Zapata, 2015) .......................................................................... 29
7 Statistiques descriptives ....................................................................................... 39
8 Résultats de régression linéaire multiple pour la performance de tâche .............. 41
9 Effet modérateur de la force situationnelle sur la relation entre le facteur
conscience et la performance de tâche ........................................................................ 41
10 Effet modérateur de la force situationnelle sur la relation entre le facteur
agréabilité et la performance de tâche ......................................................................... 42
11 Résultats de régression linéaire multiple pour les CCO ....................................... 43
12 Effet modérateur de la force situationnelle sur la relation entre le facteur
conscience et les CCO ................................................................................................. 44
13 Effet modérateur de la force situationnelle sur la relation entre le facteur
agréabilité et les CCO .................................................................................................. 44
14 Effet modérateur de la force situationnelle sur la relation entre le facteur stabilité
émotionnelle et les CCO .............................................................................................. 46
15 Statistiques sur le genre ...................................................................................... 102
16 ........................................................................................... 102
17 ...................................................................... 103
viii18 Statistiques sur le niveau de scolarité ................................................................. 104
19 ....................................................................... 104
20 ................................................................... 105
21 ......................................................... 106
22 ................................................ 107
Liste des figures
Figure
1 (Li et al., 2014) ............. 3
2agréabilité et les CCO. ................................................................................................. 45
Remerciements
permis de développer mes compétences en recherche et de réaliser ce grand Le premier remerciement revient à Nicolas Plante, chargé de cours au baccalauréat en psychologie. Malgré que le début de mes études ait été marqué par une haine des méthodes de recherche plus particulièrement à Mar rédaction pomodoro les lundis soirs. Merci à Maxime Labonté pour son soutien précieux en méthodes quantitatives. Un grand merci aux bénévoles et à la communausez-vous de réconfortant à travers plus de 100 " tomates ». Merci à Sylvie Moreau pour son temps, sa générosité envers ses ancien(ne)s étudiant(e)s et son amour de la langue française. Un énorme merci à mon directeur de recherche, Philippe Longpré. Philippe, merci pour ta confiance, ton soutien, ta disponibilité, ton expertise, ta vision, ton ambition, ta xi p permis de collaborer sur plusieurs projets. Je te suis grandement reconnaissante pour les mes habiletés. Au- mon diplôme et au développement de la professionnelle que je suis aujo otreprésence authentique et humaine. Vous avez contribué chacun à votre manière à ce que je
devienne une professionnelle plus équilibrée et cohérente. Un grand merci à Sylvie
Jourdain, Stéphanie Dubé et à mes collègues pour avoir fait de mon internat une
expérience aussi stimulante, formatrice et agréable. supérieurs. Notre soli : Félix, Joanie, Julie, Marielle, Marie-Pier,Philipp-même.
xii Je remercie tous mes proches et ma famille pour leurs encouragements et leur soutien sous multiples formes. Je remercie particulièrement mon père, ma mère, mon frère et mon conjoint. La fierté que vous éprouvez envers moi a été une grande source de motivat ma santé mentale durant toutes ces années. une curiosité intellectuelle et une rigueur essentielles à ma pratique professionnelle, mais La terminaison de mon doctorat en psychologie est sans aucun doute ma plus grande fierté. Pour terminer, je dis merci à tou(te)s les étudiant(e)s, chercheur(e)s et professionnel(le)s qui consacrent de leur temps à faire avancer les connaissances en psychologie organisationnelle. Nos divergences nous poussent à développer les meilleures pratiques pour prendre soin des êtres humains en milieu de travail.Introduction
judicieuses de sélection du personnel est synonyme non l significatif pour toute organisation (Hunter & Hunter, 1984; Schmidt & Hunter, 1998). À grande valeur financière (Hunter & Hunter, 1984). En effet, les coûts associés à une erreur de sélection (publicité, recrutement, tests, entrevue, formation, intégration, perte de productivité, etc.) et encore davantage pour les postes de direction (Ragaut, 2013). Ainsi, les praticiens comme les chercheurs ont développé un grand intérêt envers la prédiction de la performance au travail, notamment personnalité (Barrick & Ryan, 2004; Hough & Furnham, 2003; Morgeson et al., 2007). Depuis la fin des années 90, le nombre de recherches publiées sur ce sujet a augmenté drastiquement (Morgeson et al., 2007). Aux yeux des employeurs, la personnalité aurait cognitives (Dunn, Mount, Barrick, & Ones, 1995). a grande majorité des praticiensquébécois ayant participé à une étude sur le sujet rapportaient utiliser au moins un
compétences (Boudrias, Pettersen, Longpré, & Plunier, 2008). Or, les plus récentes méta-analyses démontrent que la puissance prévisionnelle des tests de personnalité visant à prédire la performance est plutôt faible de ce type ds en contexte de sélection (Barrick & Mount, 1991; Barrick, Mount, & 2 Judge, 2001; Cortina & Ingerick, 2005; Hurtz & Donovan 2000; Mount, Barrick, & Stewart, 1998; Murphy & Dzieweczynski, 2005; Salgado, 1997). Ces résultats sraient notamment par la complexité des modèles de la relation entre la personnalité et les comportements au travail. En effet, des modèles comme ceux deRobertson et Callinan (1998) ainsi que Burch
multiples variables médiatrices et modératrices influençant cette relation. La personnalité
semble pertinent de puissance prévisionnelle dans ce cadre (Barrick & Mount, 2005; Barrick et al., 2001; Barrick & Ryan, 2004; Burch & Anderson, 2008; Chernyshenko, Stark, & Drasgow, 2011; Hurtz & Donovan, 2000; Li, Barrick, Zimmerman, & Chiaburu, 2014; Tett & Burnett, 2003; Murphy & Dzieweczynski, 2005; Robertson & Callinan, 1998). À ce propos, un modèle récent élaboré par Li et ses collaborateurs (2014) regroupeles principaux médiateurs et modérateurs de la relation personnalité-efficacité au travail
soulevés dans la littérature scientifique (voir Figure 1). 3Figure 1. traduction libre, Li et
al., 2014, p.352). inexistantes. Pourtant, " les théories et les faits doivent évoluer ensemble pour que les connaissances se développent » (traduction libre, Hogan & Blickle, 2013, p. 53). Ce modèle a été élaboré comme un guide pour les futures recherches eurs pratiques en sélection du personnel (Li et al., 2014). La personnalité y est conceptualisée selon unedes théories les plus étudiées, soit le modèle des cinq facteurs (M5F) : conscience, stabilité
émotionnelle, extraversion, agréabilité et ouverture (Li et al., 2014; McCrae & Costa,1987, 1997; McCrae & John, 1992). Comme critère, est
opérationnalisée selon les principales dimensions retenant . Cela inclut plusieurs aspects de la performance individuelle : la performance de tâche, la 4 performance contextuelle et la performance proactive. Comme dimension négative, ce modèle présente les comportements contre-productifs ainsi que différents comportements de retrait (withdrawal) comme absentéisme et le taux de roulement (turnover) (Bindl & Parker 2011; Borman & Motowidlo, 1997; Hanisch & Hulin, 1991; Li et al., 2014; Motowidlo, 2003; Organ, Podsakoff, & Podsakoff, 2011; Robinson & Bennett, 1995; Rotundo & Sackett, 2002; Sackett, 2002; Zimmerman, 2008). Les variables médiatrices regroupent plusieurs construits théoriques liés aux besoins psychologiques fondamentaux et à la motivation au travail, tandis quesituationnelles sont présentées comme variables modératrices : la théorie de la force
situationnelle, la la théorie des comportements au travail autodéterminés (Barrick, Mount, & Li, 2013; Li et al., 2014; Meyer, Dalal, & Hermida,2010; Tett & Burnett, 2003). variables
situationnelles peuvent influencer significativement la relation personnalité performance (Hogan & Shelton, 1998; Li et al., 2014; Meyer et al., 2010; Murphy & Dzieweczynski, 2005; Tett & Burnett, 2003). En effet, il semblerait que des indices du puissent susciter , ceux-ci étant considérés comme latents (Meyer et al., 2010; Tett & Burnett, 2003; Tett &Guterman, 2000).
dans les études sur le sujet (Tett, Jackson, Rothstein, & Reddon, 1999). Cela semble en ce qui concerne la pratique ou les recherches portant sur deséchantillons de travailleurs francophones.
et médiatrices mentionnées ci-dessus soient intégrées dans ce modèle complet, la présente
5 recherche a pour objectif plus spécifiquesituationnelles dans la relation personnalité-efficacité au travail, c-à-dire de vérifier à
quel point mesure des caractéristiques de la situation peut modérer la force de la relation entre personnalité et efficacité au travail.Contexte théorique
La personnalité
Définition
La personnalité est généralement définie comme une structure psychologique fondamentale et relativement stable déterminant les différences individuelles en termes de comportements (Allport, 1967, cité dans St-Sauveur, 2008; McCrae & John, 1992; Ones, Viswesvaran, & Dilchert, 2005). En recherche quantitative, la personnalité est mesurée en termes de comportements observables, souvent auto- (Cattell, 1950, cité dans Longpré, 2013; Hogan & Shelton, 1998; Ones et al., 2005). Dans confondent parfoisconstruits qui y sont fortement corrélés, comme les intérêts professionnels, les habiletés
ou les comportements (Costa, McCrae, & Kay, 1995). Or, les intérêts professionnels sont neet al., 1995). Ils reflètent les préférences individuelles pour certains types de tâches et
2011). Certes, ces
deux construits sont fortement corrélés. Costa et ses collaborateurs expliquent ces résultats
par le fait que les individus préfèrent généralement exercer une fonction qui leur permet
ont. Ces auteurs font aussi la distinctionentre les habiletés (c.-à-d. des capacités) et les traits de personnalité (c.-à-d. des
dispositions). La personnalité est particulièrement corrélée aux habiletés sociales (p.ex.
mener une discussion de groupe) et émotionnelles (p.ex. travailler sous pression). 7 Toutefois, alors que la personnalité est un ensemble de tendances générales durables, leshabiletés sont spécifiques à la situation et acquises (Costa et al., 1995). La présente étude
porte sur la relation entre la personnalité et une variété de comportements au travail, qui sont présentés ultérieurement.Le modèle des cinq facteurs
Le modèle des cinq facteurs (M5F), ou " Big Five », est défini comme une représentation universelle de la structure de la personnalité, ayant émergé Les inventaires de personnalité qui en découlent sont utilisés dans plusieurs cultures différentes et sont traduits dans plus de 50 langues (McCrae & Costa, 2016). Ces échelles ont été conçues dans le but de mesurer " tous les principaux aspects des différences individuelles [permettant de] comprendre et prédire une grande diversité de variables » (McCrae & Costa, 2016, p. 58). Le M5F est le modèle issu de la théorie des traits qui aété le plus étudié et le plus utilisé par les chercheurs (Barrick & Mount, 2005; Burch &
Anderson, 2008; Funder, 2001; Li et al., 2014). Ce modèle et les définitions données par ses auteurs seront donc retenus pour la présente étude. modèle hiérarchiqueregroupant des facteurs (ou traits) généraux, composés de traits plus spécifiques (McCrae
& Costa, 2016). " Les traits de personnalité, par définition, rendent compte des styles cognitifs, émotionnels et comportementaux fondamentaux et durables » (McCrae & Costa, 2016, p. 58). Ce modèle présente -à-dire les dimensionsglobales de la personnalité : névrose (ou instabilité émotionnelle), extraversion, ouverture,
8 agréabilité et conscience (McCrae & Costa, 2016). Chaque facteur est composé de six facettes ou traits-à-dire des échelles plus spécifiques permettant de comprendre les Costa, 2016). Le tableau 1 présente la définition des facteurs et la liste de leurs facettes respectives. Ce modèle et les instruments de mesure qui en découlent sont critiqués par plusieurs chercheurs. Un motif de critiques importantes concerne la structure du M5F (Longpré, 2013; Oswald, Hough, & Ock, 2013). Les modèles et outils de mesure alternatifs sont très nombreux comportent des facteurs ou des facettes présentés comme complémentaires à ceux du M5F (voir Hough & Furnham, 2003 pour une recension exhaustive). Certains chercheurs interprètent les corrélations entre les facteurs du M5F comme une preuve que deux facteurs de plus haut niveau existent ral pourrait suffire (Rushton & Irwing, 2009; Rushton & Irwing, 2011). Toutefois, ces facteurs sont considérés comme trop larges pour être utilisables en milieu de travail (Oswald et al., dire des combinaisons de facettes spécifiques ne provenant pas nécessairement du mêmefacteur et qui ont une validité élevée au regard de critères tout aussi spécifiques (Hough
& Ones, 2002). Toutefois, cette approche centrée sur le critère ne permet pas de retenirdes variables qui seraient généralisables à tous les emplois ni à toutes les organisations,
suggérant la présence de modérateurs situationnels (Longpré, 2013).Tableau 1
Facteurs et facettes du M5F (McCrae & Costa, 2016)Facteur Définition Facettes
Névrose (ou
instabilitéémotionnelle)
Tendance générale à éprouver des
émotions négatives comme la peur, la
tristesse, la gêne, la colère, la culpabilité et le dégoût; tendance à avoir des idées irrationnelles, à moins bien maîtriser leurs impulsions et à avoir plus de difficultés à gérer le stress.N1 : Anxiété
N2 : Colère-hostilité
N3 : Dépression
N4 : Conscience de soi
N5 : Impulsivité
N6 : Vulnérabilité
Extraversion
Tendance générale à être sociable, à apprécier les gens, à préférer les grands groupes et les réunions sociales, à être sûr de soi, actif et loquace, à aimer la stimulation, à être joyeux, gai, énergique et optimiste.E1 : Chaleur
E2 : Grégarisme
E3 : Autorité
E4 : Activité
E5 : Recherche de
sensationsE6 : Émotions positives
Ouverture
active, à la sensibilité esthétique, àêtée à ses propres
sentiments; préférence pour la variété, la de jugement.O1 : Rêveries
O2 : Esthétique
O3 : Sentiments
O4 : Actions
O5 : Idées
O6 : Valeurs
Agréabilité
Tendance générale à être
fondamentalement altruiste, à se montrer sympathique, prêt à aider les autres et à retour.A1 : Confiance
A2 : Droiture
A3 : Altruisme
A4 : Soumission
A5 : Modestie
A6 : Sensibilité
10Tableau 1
Facteurs et facettes du M5F (McCrae & Costa, 2016) (suite)Bref, btous
sur la conceptualisation idéale ni sur la méthode à utiliser pour évaluer la personnalité, le
choix du M5F semble le plus judicieux dans le cadre de cette étude. Il consiste en une structure de base servant de langage commun à tous les experts sur le sujet (Burch & Anderson, 2008; Li et al., 2014; McCrae & John, 1992; Plaisant et al., 2010). Cette décision suit celle de Li et ses collaborateurs et est cohérente avec la position de nombreux autres auteurs (Ashton, Lee, Goldberg, & de Vries, 2009; McCrae et al., 2008; Ones et al.,2005; Ones, Dilchert, Viswesvaran, & Judge, 2007; Tett, Jackson, & Rothstein, 1991). De
ude des variables situationnelles dans la relation personnalité-performance (Beaty, Cleveland, & Murphy, 2001; Burch & Anderson, 2008; Li et al., 2014; Lievens, Chasteen, Day, & Christiansen, 2006; Tett &Burnett, 2003; Withey, Gellatly, & Annett, 2005).
Facteur Définition Facettes
Conscience
Tendance générale à être réfléchi, à avoir de la volonté et à être déterminé; à planifier, organiser et mettre en exécution des tâches; à être scrupuleux, ponctuel et fiable.C1 : Compétence
C2 : Ordre
C3 : Sens du devoir
C4 : Recherche de réussite
C5 : Autodiscipline
C6 : Réflexion
11Généralement, ici un inventaire
de personnalité) dépend en majeure partie de sa validité prédictive pour des critères entourant la performance au travail (Bourhis, 2013; Schmidt & Hunter, 1998). existe de multiples conceptualisations de ces critères, le présent projet prendra assise surle modèle intégrateur de Li et ses collaborateurs (2014), basé sur une revue récente de la
littérature scientifique. Ce modèle comme une intégration large de nombreux comportements adoptés par un employé productif. Le concept global regroupe deux dimensions (une positive et , composées de critères plus spécifiques, présentés précédemment à la Figure 1. La dimension de la performance au travail regroupe la performance de tâche, la performance contextuelle (ici conceptualisée comme comportements de citoyenneté organisationnelle (CCO)) ainsi que la performance proactive. La dimension négative de es comportements de retrait (withdrawal) principalement turnover) ainsi que les comportements contre- productifs (CCP), (Li et al., 2014). Parmi les six sous-dimensions recensées par Li et ses associés (2014), trois semblent occuper une place particulièrement grande dans les évaluations de la performance au travail et expliqueraient la majorité de leur variance : la performance de tâche, les CCO et les CCP (Mackenzie, Podsakoff, & Fetter, 1991; Organ et al., 2011; Podsakoff, Whiting, Podsakoff, & Blume, 2009; Rotundo & Sackett, 2002). 12 Toutefois, pour des raisons de faisabilité, la présente étude portera uniquement sur la dimension soit la performance, excluant ainsi les CCP.Définition de la performance
De nombreux auteurs se sont prononcés sur la définition du concept de performance. Dans la présente étude, la performance au travail est définie comme un ensemble de comportements étant contribuant des objectifs organisationnels (Campbell, McHenry, & Wise, 1990; Motowildo, 2003; Motowildo, Borman, & Schmit, 1997). ainsi de comportements discrets, épisodiques, excluant plusieurs autres comportements quotidiens non pertinents au regard des objectifs organisationnels (Motowildo, Borman, & Schmit, 1997). Ladéfinition retenue dans la présente étude exclut les comportements ayant un impact négatif
sur les objectifs organisationnels abordés par Motowildo et ses collaborateurs-à-dire la dimension travail. La performance comporte de multiples dimensions, les deux principales étant la performance de tâche et les CCO (Li et al., 2014; Motowildo, 2003). La performance de tâche. La performance de tâche réfère aux exigences , parfois appelés comportements intra-rôle (Motowidlo, 2003; Williams & Anderson, 1991). Il , généralement par la production de biens et de services (Motowidlo, 2003). Les exigences ainsi que les habiletés et aptitudes requises diffèrent grandement selon ch emploi 13 (Borman & Cornway, 2013; Organ et al., 2011). Pendant plusieurs décennies, les chercheurs on performance au travail aussi au concept de citoyenneté organisationnelle (Borman & Cornway, 2013; Organ et al., 2011). Les comportements de citoyenneté organisationnelle (CCO). Cette dimensionde la performance peut être largement définie comme la volonté de contribuer à
de Barnard (1938, cité Organ et al., 2011). (1988, -à- comportement individuel qui est discrétionnaire, pas directement ou explicitement reconnu par le système formel de récompense, et qui, dans» (traduction libre,
Organ, 1988, p. 4). Cet aspect de la performance est souvent présenté comme complémentaire travail qui dépassent ce qui est normalement attendu (Borman & Cornway, 2013; Borman & Motowidlo 1997; Burch & Anderson, 2008). Ici, Organ (1997) amène deux précisions. Les comportements de citoyenneté organisationnelle peuvent faire partie du rôle implicitement attendu, mais ils ne sont pas exigés par une description formelle de mais sans que cela ne soit garanti par le système formel. La distinction entre performance de tâche et CCO exprimée par Borman et Conway (2013) rappelle la théorie des deux facteurs généraux de Campbell et ses collègues (1990), qui présente les composantes de 14 postes. Les initiatives en recherches ultipliées, la définition et la conceptualisation des CCO sont sujettes à une certaine confusion dans la communauté scientifique (Coleman & Borman, 2000; Organ, 1997). En effet, plusieurs concepts similaires semblent se chevaucher (p. ex. performance contextuelle, comportements prosociaux et comportements extra-rôle, pour ne nommer que ceux-ci) (Borman & Cornway, 2013; Coleman & Borman, 2000; Organ, 1997). Certains auteurs proposent de les regrouper sous un même terme (Borman & Cornway, 2013; Coleman & Borman,2000). Concernant les comportements prosociaux et les CCO, Borman et Cornway (2013)
-dimensions diffère légèrement. En ce qui a trait à la performance contextuelle et les CCO, certains auteurs affirment que leurs échelles de mesure sont assez semblables et que ce qui les différencie est " plus apparent que réel, plus du style que du contenu » (traduction libre, Organ et al.,2011, p. 282). Ces derniers peuvent donc être employés comme synonymes (Organ, 1997;
Organ et al.
couramment utilisés dans les récentes études sur le sujet a été retenu pour la présente
recherche : les comportements de citoyenneté organisationnelle (CCO). Parmi les multiples conceptualisations des CCO, le modèle de Williams etquotesdbs_dbs31.pdfusesText_37[PDF] Charte de Qualité sur l assurance vie
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