[PDF] LES FRONTIÈRES EN QUESTION 9 oct. 2019 Dayez-Burgeon





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BIOGRAPHIE PASCAL DAYEZ-BURGEON. Agrégé d'Histoire diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et de l'ENA



Au coeur de la Coree du Nord

Pascal Dayez-Burgeon La dynastie rouge. Corée du Nord



LES FRONTIÈRES EN QUESTION

9 oct. 2019 Dayez-Burgeon Pascal Histoire de la Corée. Des origines à nos jours



Les Cahiers dOutre-Mer 263

1 juil. 2013 Londres-New York : ZED Books 160 p. Bernard Calas. Barbe Dominique



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blique et la biographie tirée de sa thèse de doc- ques biographies historiques (Antoine Duprat



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Le protectionnisme sud-coréen

1 Pascal Dayez-Burgeon Histoire de la Corée : Des origines à nos jours



Casterman (1919-1999). Une entreprise du livre entre Belgique et

d'Hergé a fait l'objet de plusieurs biographies de références104. 618 Pascal DAYEZ-BURGEON La reine Astrid: histoire d'un mythe

REVUE BIMESTRIELLE

5

MARS ????

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LES FRONTIÈRES

EN QUESTION

lasse de 1 re générale Annonce presse OCCE nv logo TDC.indd 109/10/2019 10:45

DMCMAIREST

niveau lycée?

RESSOURCES

HISTOIRE-GÉOGRAPHIE

LA CROISÉE DES SAVOIRS

LETTRES

SOCIOLOGIE

spécialité "?histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques?» de première

générale, ce numéro accompagne les enseignants dans la construction de leurs cours sur le thème?3 des nouveaux programmes, afin de donner aux élèves?des clés de compréhension du monde contemporain à travers l'étude?des frontières. Objets géographiques complexes aux multiples visages, les frontières ne font pas que séparer deux systèmes territoriaux contigus par détermination étatique, poli-

tique et juridique. Bien que le mot "?frontière?», dérivé de "?front?», ait un rapport

avec la protection et l'extension militaire, son intention ne peut se réduire à son utilité défensive ou belliqueuse. Si elle peut être synonyme d'affrontement, de contrôle et de rejet, la frontière est aussi une interface fructueuse qui organise l'espace. Elle permet à un État d'exercer sa souveraineté et de structurer la société qui reconnaît ses normes culturelles et juridiques à l'intérieur d'un territoire délimité. Bien que définie clairement, reconnue juridiquement, conçue politiquement et

économiquement,

elle possède un caractère plastique, une porosité qui la rend difficile à circonscrire. Lieu de toutes les mobilités, elle est symbolique pour les pays de l'espace Schengen, qui autorise la libre circulation des personnes et des biens, et semble tout aussi abstraite avec le Brexit, qui instaure une frontière de principe entre le Royaume-Uni et le reste de l'Union européenne. Réelle, elle s'inscrit pourtant dans le monde matériel par la signalisation qui lui est associée?: bornes, panneaux, postes-frontières... jusque dans la brutalité des murs et barbelés que l'on croyait pour toujours tombés avec le mur de Berlin et le rideau de fer. La zone démili- tarisée entre les deux Corée depuis 1953 et l'hyperfrontière qui se dresse entre les États-Unis et le Mexique depuis 1993 témoignent d'une partition des mondes en perpétuel mouvement. Quel espace n'est pas soumis à cette loi ? Le ciel?et l'espace maritime?font également l'objet d'une législation ; quant à l'univers, l'astrophysicien Aurélien Barrau nous en parle en page 58. Des échelles commu- nales et départementales aux territoires les plus éloignés de notre quotidien, de nouveaux modes de représentation doivent rendre compte des formes inédites que la notion de frontière prend avec la mondialisation, l'ère numérique, et les nouvelles dynamiques migratoires liées aux changements climatiques et aux conflits qu'ils préfigurent. Alors que la notion?d'un monde sans?frontières fait son apparition, la frontière se traduit par un paradoxe?: sa perte et sa reconstitution. Elle serait devenue la?condition antidémocratique de la démocratie?et pose la question de la concep- tion d'un?bien commun?à une échelle plus globale, car, selon une étude parue en

2017 dans le magazine

doubler le?PIB mondial ! Le géographe Jacques Lévy, lauréat du prix international de géographie Vautrin-Lud, introduit pour nous ce numéro qui répond aux axes?1,

2 et au travail conclusif préconisé par le

À QUELLES FINS GÉOPOLITIQUES LE DISCOURS DE LA FRONTIÈRE

DITE ?

NATURELLE

? EST?IL UTILISÉ LA FRONTIÈRE EST?ELLE TOUJOURS UN ÉLÉMENT DE PONDÉRATION

ENTRE DEUX FORCES

QUELLES FRONTIÈRES AU XXI

e

SIÈCLE ?

O

de Berlin. Pendant près de quatre mois, les grandes puissances occidentales décident de l'avenir du continent africain qu'ils découpent

en zones d'influence de façon arbitraire et sans consulter les populations. L'histoire se répète, comme le résume Raymond Aron

Les empires

ont été édifiés par la force, sans que les tribus ou les peuples aient appelé de leurs voeux la communauté à laquelle les soumettait le conquérant.

Un État fédéral exige plus qu'un consentement passif

Nations et Empires

», in

vers la liberté

Freedom

rue Bernauer, le 15 août 1961,

En sautant par-dessus

les barbelés de la frontière séparant la RDA de la RFA, Conrad Schumann, policier de la Volkspolizei-

Bereitschaften de la RDA,

devient, à 19 ans, un des emblèmes forts de la liberté. O parce qu'il y a des États. Les "?États?» sont nés, en gros, avec le Néolithique, lorsque les humains ont commencé à créer des surplus et donc des stocks.

On peut y voir l'origine des guerres

géo politiques classiques, avec deux options. L'une, si l'on dispose de l'avantage de la mobilité, consiste à attaquer pour s'approprier les stocks produits par les sédentaires ; l'autre,

à défendre les territoires productifs

permanents. Dans les deux cas, la nécessité d'avoir un appareil militaire permanent, qui incite à s'en servir, est une des origines des États. La guerre est donc aussi constitutive des États.?Dès lors qu'il y a la guerre, il y a des lignes de front(ières) correspondant?à?un

équilibre provisoire entre les forces.

Mais les frontières n'ont jamais?été véri tablement étanches, ni suffisamment gardées pour empêcher les traversées, même illicites.

Une autre dimension de la frontière

est celle des limites politiques à l'inté- rieur des États. Le fait que la guerre ne soit pas un enjeu, même lointain, ne signifie pas que des limites franches ne soient plus nécessaires. De même, quand on parle d'emboîtement, c'est encore un autre type d'interaction entre espaces, d' pas de frontière -?la notion de frontière n'aurait aucun sens. Il faut la relativi- ser de ce point de vue-là en termes de métrique. L'idée d'une ligne est un cas parmi d'autres supposant la rencontre entre deux espaces juxtaposés.

S'agissant des frontières politiques

(et non géopolitiques), l'enjeu porte sur la coïncidence entre l'espace du gou- vernement et l'espace de la société.

Dans un empire, le gouvernement du

colonisateur a un impact sur ce qui se passe en dehors de la "?métropole?» et les colonisés n'ont pas voix au cha- pitre?: il y a donc un décalage entre les deux espaces. Plus généralement se pose la question des limites géogra- phiques de l'action gouvernementale.

Si des décisions prises par un gou-

vernement portent sur un espace qui ne correspond pas à celui de ceux qui l'ont choisi, ces derniers deviennent alors maîtres de décisions qui auront un effet positif ou négatif sur d'autres personnes qui, elles, n'ont aucune prise sur le gouvernement. La frontière, même si elle n'a aucun rapport avec la guerre, est donc, quand même, néces- saire. De ce fait, il est difficile de suppri- mer les frontières, de faire abstraction de la nécessité de découper les espaces politiques, de façon assez franche, pour que ceux qui prennent les décisions se les appliquent à eux-mêmes. les frontières dans notre civilisation moderne, hypermondialisée ? Celles-ci ne sont-elles pas obsolètes plètement obsolètes, car, on vient de le dire, le fait de faire société implique une certaine coïncidence entre gouver- nants et gouvernés. Le monde social n'est pas seulement l'ensemble des interactions entre êtres sociaux, c'est aussi un tout, une société. Et ce tout existe à plusieurs échelles, pas seule- ment à l'échelle mondiale qui, d'ail- leurs, n'est pas le niveau de société le plus puissant du fait qu'il n'y ait pas un niveau politique clairement défini à cet échelon. Les niveaux de sociétés | JACQUES LÉVY au travers de la géographie du politique, des villes et de l'urbanité, de l'espace public et de l'urbanisme, de l'Europe et de la mondialisation, Jacques Lévy s'intéresse également à l'épistémologie et aux méthodes des sciences sociales, avec une attention particulière pour la cartographie et la modélisation. Il travaille à l'introduction des langages non-verbaux, notamment audiovisuels, à tous les niveaux de la recherche. En 2018, il reçoit le prix international Vautrin-Lud, considéré comme le prix Nobel de géographie.

PENSER

LA FRONTIÈRE

politique, professeur à l'École polytechnique fédérale de Lausanne

Réseau Canopé Nantes

rédactrice en chef de TDC la frontière, nécessaire, interroge notre rapport à l'autre et au monde tel que nous le connaissons aujourd'hui. les régions du monde, locaux, régio- naux, nationaux et continentaux.

L'Europe est un cas à part?: elle décrit

un processus inédit avec des traits spé- cifiques, car elle est composée de socié- tés déjà très indurées, d'États-nations européens qui ont décidé de construire un nouvel échelon avec toutes les dif- ficultés inhérentes à ce projet. L'Union européenne (UE) commence à exister comme un pays, c'est-à-dire comme le territoire identifiable d'une société, la société européenne.

Si on considère l'univers des migra-

tions, ce n'est pas la même chose de migrer à l'intérieur de l'UE, d'un État ou d'un espace qui a une logique poli- tique interne, disposant de politiques publiques de solidarité, et entre des espaces qui n'ont pas de dispositif de solidarité entre eux. C'est le cas de l'Afrique subsaharienne et de l'UE qui ne sont pas dans un dispositif de responsabilités partagées sur un certain nombre de points. Ainsi, un

étudiant polonais, qui vient faire ses

études en France, paye les mêmes frais

d'inscription qu'un Français, ce qui n'est pas automatiquement le cas pour un étudiant qui n'appartiendrait pas à notre espace commun de solidarité. Les photos de Melilla -?enclave espagnole au Maroc?-, montrent ces murs que les

Espagnols ont installés dans les petits

territoires qu'ils possèdent au Maroc?: c'est la frontière de l'UE, haute de plu- sieurs?mètres, renforcée de barbelés et censée être infranchissable ( ill. p. 9 migrants organisent des raids?: ils se regroupent à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines pour saturer com- plètement le dispositif policier censé les empêcher de passer. Un certain nombre réussit à traverser -?compte tenu du fait que, heureusement, les policiers ne leur tirent pas dessus.

Nous sommes dans un univers où la

société-monde, à travers un certain nombre de principes éthico-politiques, comme les droits de l'homme ou la pro- portionnalité de la réponse légale à la violation de la loi, existe aussi comme société politique, même si elle est très lacunaire. C'est un des éléments de contexte qui, somme toute, assure la suprématie des réseaux sur les terri- toires. La liberté d'aller et venir est une idée tellement forte, un droit tellement fondamental, qu'il est difficile, même au nom d'autres droits tout autant légi- times, de la mettre en cause.

Kant avait des réflexions assez inté-

ressantes sur l'idée que la liberté d'aller et venir définissait l'hospitalité?: si vous allez quelque part, vous ne devez pas

être considéré comme ennemi, vous

devez être reçu correctement, pacifi- quement, de façon cordiale, sans que cela ne présage de votre installation sur les lieux. Cependant, accorder l'hospi- talité ne veut pas dire qu'on accorde la citoyenneté, qui relève d'une intégra- tion permanente et active, à égalité de droits et de devoirs, dans une société.

Ce sont ces interrogations, ces enjeux

auxquels nous sommes confrontés surnommé "

Kikito

» semblant défier les gardes-frontières américains. Le hasard a voulu que l'installation fut achevée au moment de l'annulation du programme Daca par Donald Trump, dispositif d'aides aux jeunes sans papiers arrivés aux États-Unis durant leur enfance. O nous permet de comprendre qu'il peut y avoir plusieurs frontières de natures différentes au même endroit?: la fron- tière entre l'UE et le reste du monde est

à la fois une frontière d'hospitalité et

une frontière de citoyenneté. Si vous

êtes demandeur d'asile, vous recevrez

l'hospitalité, mais aussi la possibilité de vous installer durablement dans le pays.

Si vous êtes un migrant volontaire qui

cherche à améliorer son sort en passant par la même frontière, il peut y avoir des législations beaucoup moins favorables, comme c'est le cas actuellement. Un ressortissant de l'UE qui rentre chez lui de vacances passera lui aussi la même frontière, détenteurs de passeports biométriques ont un canal autre que ceux qui vou- draient entrer dans un pays pour y rési- der ou obtenir un permis de séjour. Il existe ainsi plusieurs types de relations frontalières entre sociétés, qui, même superposées, ne se confondent pas. brandi par les partis populistes, a-t-il un sens fron tière ne peut pas être naturelle, puisqu'elle est le produit de différentes logiques sociales et temporalités histo- riques. Pendant longtemps, en Europe de l'Ouest, les lignes de crête les plus

élevées n'ont pas constitué des fron-

tières?: le massif du Mont-Blanc est une zone où le même groupe linguis- tique se partageait les différents ver- sants, Val d'Aoste, Valais et Savoie. Ces groupes parlent la même langue, le franco- provençal, échangent beaucoup, malgré la hauteur du relief, et conti- nuent de partager une même culture.

Ce que l'on appelle "?frontières natu-

relles?», c'est le fait que les frontières correspondent parfois à des limites de reliefs ou de bassins hydrographiques, qui constituent alors un des arguments pour en justifier l'existence. En face, on peut rencontrer d'autres arguments naturalistes tout aussi absurdes pour en justifier une autre. Par exemple?: la

France de la Révolution et de Napoléon

avait cette idée de la frontière française sur la rive gauche du Rhin. Pourquoi le Rhin plutôt que le Rhône ou la

Garonne

? Les cartes géopolitiques sont striées de mythes territoriaux concur- rents. Dans la géopolitique classique, chaque État considère que son terri- toire est légitime dans sa plus grande extension, au regard de l'héritage qu'il s'attribue. sans frontières ou est-on obligé de penser en termes d'espaces clos nombreux domaines de la vie sociale où il y a peu, et de moins en moins, de frontières?: les sciences, les arts, la circulation des messages et des objets, même si un certain nombre d'États font tout pour l'empêcher. Par ailleurs, il est souhaitable qu'il y ait des limites aux territoires politiques. Ce sont deux mouvements en réalité?: d'un côté, les anciennes frontières géopolitiques sont mises à mal, de l'autre côté, un horizon de philosophie politique rend utile la délimitation des espaces politiques, sans oublier que le monde constitue aussi un espace politique. tière n'entraîne-t-elle pas nécessaire- ment des conflits qu'elles sont remises en cause, rééva- luent le rapport de force entre des États.

La logique de la géopolitique, c'est

d'étendre son territoire en postulant que le bien-être de sa société en dépend.

Cette idée a pu être considérée comme

rationnelle à l'époque d'une "?société de stocks?». Sur un territoire, lorsque la plus grande partie des ressources est prélevée, avec peu de valeur ajou- tée, plus l'État étend ce territoire, plus il augmente sa richesse, et par consé- quent sa puissance. C'est le cercle ver- tueux de la géopolitique qui justifie le recours à la force. Dès qu'on entre dans les "?sociétés de flux?», où la valeur ajoutée localement devient décisive, la taille du territoire ne compte plus, sinon, s'il faut la défendre, en négatif.

De fait, on constate aujourd'hui que les

orientations impériales d'une société et son développement socio-économique sont antinomiques. Cela avait déjà été démontré pour l'Empire britannique et ce que l'on a appelé l' l'étirement excessif d'un territoire. Ce mouvement d'extension a profité à cer- tains, mais il n'est pas démontré qu'il ait profité à la métropole et, surtout, à l'ensemble de la société britannique. De fait, les pays les plus riches ne sont pas nécessairement les plus étendus?: on peut citer la Suisse, le Luxembourg ou la Norvège... Ibn Khaldoun, le célèbre penseur du ??? e ?siècle qui a théorisé les logiques d'empires, avait montré qu'il existait une sorte de "?baisse ten- dancielle du profit?» des empires?: plus un empire s'étend, plus il est amené à dépenser de ressources pour se mainte- nir. L'affaiblissement de la composante endogène de son développement finit par en fragiliser le centre au profit des périphéries. Les études contempo- raines sur l'Empire romain confirment elles aussi cette thèse.

Un changement de frontières?à l'in

térieur d'un pays se manifeste égale- ment par des tensions. Prenons par exemple la réforme française des régions. Elle a provoqué, immanqua- blement, des conflits de différents bilingue français-arpitan, en Savoie, 2016.

Saint-Colomban-des-Villards

a voté l'installation de panneaux bilingues en français et en arpitan afin de valoriser son patrimoine linguistique. L'arpitan est une langue transfrontalière également parlée en Italie et en Suisse romande. changement et se nourrissent du senti- ment d'être perdant qu'éprouvent peu ou prou tous les groupes institués. Par rapport au découpage précédent, beau- coup d'acteurs ont défendu le principe du "?on ne change rien?». Ils naturali- saient ainsi une carte des régions pour- tant bien récente, comme si toute fron- tière avait le pouvoir de s'autolégitimer.

Il s'agit là d'un phénomène histo-

rique de grande ampleur. Même s'il est funeste à long terme, le refus du changement a toujours l'avantage de mener moins directement au conflit, car l'union des conservatismes, quels qu'ils soient, se fait en général assez facilement. Dans l'histoire, les dominés se sont, somme toute, assez rarement révoltés. Les jacqueries sont restées dans l'ensemble des événements rares et minoritaires.

Regardons l'histoire de la carte com-

munale française?: en 1789, nous sommes partis des paroisses pour éta- blir les communes, et avons donc conservé la même trame "?administra- tive?» jusqu'à aujourd'hui, sauf dans une partie du ??? equotesdbs_dbs25.pdfusesText_31
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