FLAUBERT - Un cœur simple
Ce texte deviendra le deuxième des Trois Contes lors de leur publication en recueil en 1877. Entrepris dès mars 1876 Un cœur simple occupera la première place
Gustave Flaubert - Trois contes
Charpentier éditeur
Objet détude : Parcours de personnage SEQUENCE N°1 : « Un
(Prévoir des textes complémentaires sur la notion de héros qui ne soient pas forcément A l'aide des trois chapitres lus de Un Cœur simple montrez l'évolution ...
Extrait de Un cœur simple
Extrait de Un cœur simple. (Gustave Flaubert 1821-1880). Quand le temps était 9 – Relève dans le texte les mots ou expressions qui désignent ou suggèrent les.
Flaubert - Un cœur simple
[…] ALBERT THIBAUDET*1. * Ce texte est extrait de Gustave Flaubert Gallimard
CORRIGÉS
L'adjectif « simple » qui le qualifie facilite l'identification du personnage : « un cœur simple » c'est. Félicité simple servante au service de Mme Aubain. II
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Ce symbolisme nous le voyons sous d'autres formes avec le perroquet dans. Un cœur simple. Classiques Larousse texte intégral
Lire Flaubert pour penser aujourdhui : Une proposition de parcours
Un Cœur simple : complexité par l'interprétation (Félicité : personnage du texte (bonheur solitude
Yvain ou Le Chevalier au lion
Un cœur simple Librio no 45. La Mort d'Olivier Bécaille
Un cœur simple
Gustave Flaubert Un cœur simple
Gustave Flaubert - Trois contes
« Le texte de ce volume est conforme à celui de l'édition originale : Trois contes Paris
FLAUBERT - Un cœur simple
L'homme et la bête (groupement de textes no 3). 109. Histoire des arts Gustave Flaubert entame la rédaction d'Un cœur simple en.
Lart de lévasion dans Trois Contes de Flaubert (Un cœur simple
texte à ses éditeurs pour se sauver de ses difficultés financières1. (Un cœur simple - La légende de saint Julien l'hospitalier. -Hérodias ) ...
Plan détude
Gustave Flaubert « Un cœur simple » Théophile Gauthier « La cafetière » texte intégral. Le conditionnel ... Dictée : extrait d'un texte de J.P Siméon.
Rg Libellé Article Nom de lAuteur Collection Editeur QTE 1 OSCAR
UN COEUR SIMPLE : 1877. TEXTE INTEGRAL. FLAUBERT
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[PDF] Un cŒur simple Gustave FLAUBERT - Pitbookcom
1 fév 2001 · Il lui paraissait tout simple de perdre la tête à l'occasion de la petite Les deux enfants avaient une importance égale; un lien de son coeur
( PDF ) Un Coeur Simple - Livros Grátis
Un Coeur Simple Auteur : Gustave Flaubert Catégorie : Romans / Nouvelles Félicité qui a cinquante ans est au service de Mme Aubain veuve endettée
[PDF] Gustave Flaubert Trois Contes
Un cœur simple La légende de saint Julien l' Le texte de ce volume est conforme à celui de Ses robes étaient en ligne sous une planche où
[PDF] FLAUBERT - Un cœur simple
Gustave Flaubert entame la rédaction d'Un cœur simple en 1876 dix-neuf ans après la publication de Madame Bovary (1857)
[PDF] Un cœur simple
Un cœur simple Félicité sans famille est la servante de Mme Aubain qui s'est retrouvée veuve très tôt avec deux enfants très jeunes et une quantité de
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[PDF] Flaubert - Un cœur simple - Numilog
[ ] ALBERT THIBAUDET*1 * Ce texte est extrait de Gustave Flaubert Gallimard 1935 (coll «
Quel est le sens du titre Un cœur simple ?
Le titre Un cœur simple est directement lié au personnage principal de la nouvelle : Félicité ; il désigne indiscutablement le cœur de Félicité qui n'a jamais eu de vraies histoires d'amour donc on dirait qu'elle réprime ses sentiments ; en plus, il nous renvoie au style de vie simple du personnage.Quand le temps était clair on s'en allait de bonne heure ?
Quand le temps était clair, on s'en allait de bonne heure à la ferme de Geffosses. La cour est en pente, la maison dans le milieu ; et la mer, au loin, apparaît comme une tache grise. Félicité retirait de son cabas des tranches de viande froide, et on déjeunait dans un appartement faisant suite à la laiterie.Pourquoi lire Un cœur simple ?
"Un coeur simple" est un très beau roman court, très riche qui nous donne des renseignements sur la vie au 19ème si?le, qui nous présente une personne qui accepte son sort et ses t?hes courageusement. Félicité et sa maîtresse vont traverser des épreuves, des deuils.- Nourri de ses souvenirs, Un cœur simple s'apparente pourtant davantage à une nouvelle, notamment par son réalisme. En effet, l'auteur dépeint, avec une certaine distance, la vie de province en cette fin du XIXe si?le à travers le personnage d'une simple servante.
Un coeur simple
Félicité, sans famille, est la servante de Mme Aubain, qui s'est retrouvée veuve très tôt
avec deux enfants très jeunes et une quantité de dettes. Pour rembourser ses dettes, elle vend ses
immeubles mais garde la ferme de Toucques et la ferme de Geffosses dont elle tire des rentes.Félicité est fidèle à sa maîtresse, pour laquelle elle fait la cuisine et le ménage.
Quand le temps était clair, on s'en allait de bonne heure à la ferme de Geffosses. La cour est en pente, la maison dans le milieu ; et la mer, au loin, apparaît comme une tache grise. Félicité retirait de son cabas1 des tranches de viande froide, et on déjeunait dans un appartement faisant suite à la laiterie. Il était le seul reste d'une habitation de plaisance maintenant disparue. Le papier de la muraille, en lambeaux, tremblait aux courants d'air. Mme Aubain penchait son front, accablée de souvenirs ; les enfants n'osaient plus parler. - " Mais jouez donc ! » disait-elle.Ils décampaient.
Paul montait dans la grange, attrapait des oiseaux, faisait des ricochets sur la mare, ou tapait avec un bâton les grosses futailles2 qui résonnaient comme des tambours.Virginie donnait à manger aux lapins, se précipitait pour cueillir des bleuets3, et la rapidité
de ses jambes découvrait ses petits pantalons brodés. Un soir d'automne, on s'en retourna par les herbages. La lune à son premier quartier éclairait une partie du ciel, et un brouillard flottait comme une écharpe sur les sinuosités de la Toucques4. Des boeufs, étendus au milieu du gazon,regardaient tranquillement ces quatre personnes passer. Dans la troisième pâture, quelques-uns se
levèrent, puis se mirent en rond devant elles. - " Ne craignez rien ! » dit Félicité ; et, murmurant
une sorte de complainte, elle flatta sur l'échine, celui qui se trouvait le plus près ; il fit volte-face,
les autres l'imitèrent. Mais quand l'herbage suivant fut traversé, un beuglement formidables'éleva. C'était un taureau que cachait le brouillard. Il avança vers les deux femmes. Mme Aubain
allait courir. - " Non ! non ! moins vite ! » Elles pressaient le pas cependant, et entendaient par-
derrière un souffle sonore qui se rapprochait. Ses sabots, comme des marteaux, battaient l'herbede la prairie ; voilà qu'il galopait maintenant ! Félicité se retourna et elle arrachait à deux mains
des plaques de terre qu'elle lui jetait dans les yeux. Il baissait le mufle, secouait les cornes et tremblait de fureur en beuglant horriblement. Mme Aubain, au bout de l'herbage avec ses deuxpetits, cherchait éperdue comment franchir le haut-bord. Félicité reculait toujours devant le
taureau, et continuellement lançait des mottes de gazon qui l'aveuglaient, tandis qu'elle criait :
- " Dépêchez-vous ! dépêchez-vous ! » Mme Aubain descendit le fossé, poussa Virginie, Paul ensuite, tomba plusieurs fois en tâchant de gravir le talus, et à force de courage y parvint.Le taureau avait acculé Félicité contre une claire-voie ; sa bave lui rejaillissait à la figure,
une seconde de plus il l'éventrait. Elle eut le temps de se couler entre deux barreaux, et la grosse
bête, toute surprise, s'arrêta.Cet événement, pendant bien des années, fut un sujet de conversation à Pont-l'Évêque.
Félicité n'en tira aucun orgueil, ne se doutant même pas qu'elle eût rien fait d'héroïque.
Gustave Flaubert, Un coeur simple, 1877
1. Cabas : panier à provisions plat, à anses, généralement fait en paille tressée.
2. Futailles : tonneaux en bois, pouvant contenir du vin, du cidre, de l'eau-de-vie.
3. Bleuets : plantes à fleurs bleues, poussant dans les blés.
4. Toucques : rivière de Normandie.5
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35
Questions (15 points) :
La construction du récit (5 points)
1. Dans quelle région se déroule cette histoire ? Justifiez votre réponse en citant deux mots
extraits du texte. (1 point)2. Quel est l'événement essentiel de cette page ? (1 point)
3. Quels sont les deux temps dominants dans tout le texte. Précisez leur valeur. (2 points)
4. Que ressent Mme Aubain pendant les déjeuners à la ferme de Geffosses ? Pourquoi
d'après vous ? (1 point)Le face à face avec le taureau (7 points)
5. Quelle image du taureau le narrateur cherche-t-il à mettre en évidence ? Justifiez votre
réponse en citant le texte. (2 points)6. Quelle est l'attitude de Félicité face au taureau ? Justifiez votre réponse. (2 points)
7. Quel aspect de sa personnalité est ainsi mis en valeur ? (1 point)
8. Comment est composé le verbe " décampaient » (l. 9). Précisez son sens. Trouvez deux
autres mots de la même famille. (2 points)L'attitude de Félicité (3 points)
9. Comment sont rapportées les paroles aux lignes 18, 22 et 29 ? Que montrent-elles sur le
personnage qui les prononce ? (1 point)10. " Félicité n' en tira aucun orgueil, ne se doutant même pas qu'elle eût rien fait
d'héroïque. (l. 36) »Quelle est l'attitude de Félicité après cet événement ? Les témoins de la scène partagent-ils
l'avis de Félicité ? Expliquez. (2 points)Réécriture ( 4 points) :
Réécrivez le texte de " Elles pressaient le pas » (l. 22) à " qu'elle lui jetait dans les
yeux » ( l. 25), au passé composé de l'indicatif. Vous ferez toutes les transformations nécessaires.Rédaction
(15 points)Consignes :
-Vous respecterez les règles de présentation de la lettre.-Votre devoir comportera au moins 30 lignes.Sujet : Mme Aubain écrit à une amie pour lui raconter cette aventure.
Corrigé
La construction du récit :1. Cette histoire se déroule en Normandie (" Geffosses », " Toucques » (rivière de Normandie), " Pont-
l'Évêque »)2. L'événement essentiel de cette page est le face à face entre Félicité et le taureau.
3. Les temps dominants dans tout le texte sont l'imparfait et le passé simple de l'indicatif. L'imparfait
marque une habitude, celle de se rendre par temps clair à la ferme de Geffosses pour déjeuner. Le passé
simple exprime une action de 1er plan.4. Madame Aubain est accablée et ressent une grande tristesse parce que ce lieu lui rappelle de nombreux
souvenirs d'une période heureuse.Le face à face avec le taureau
5. Le narrateur cherche à mettre en évidence l'image d'un taureau furieux, effrayant à tous égards,
d'autant plus que les personnages l'entendent avant de le voir : beuglement formidable (l. 24). Il est
menaçant : [elles] entendaient par-derrière un souffle sonore qui se rapprochait. Ses sabots, comme des
marteaux, battaient l'herbe de la prairie ; voilà qu'il galopait maintenant ! (l. 27 à 29) La colère de
l'animal augmente : Il baissait le mufle, secouait les cornes et tremblait de fureur en beuglant horriblement (l. 31-32)6. Félicité garde son calme : elle conseille à madame Aubain de ne pas courir et donc de ne pas manifester
d'affolement : Non ! non ! moins vite ! (l. 26). Elle fait preuve de sang-froid : elle fait face au taureau
pour ralentir sa course ; elle cherche à l'aveugler en lui jetant des plaques de terre dans les yeux et ainsi
détourner l'attention de la bête pour laisser le temps à la famille de fuir.7. Félicité est courageuse et héroïque de ne s'être pas enfuie et d'avoir affronté le taureau. Elle est
également altruiste, pensant au bien de sa maîtresse et des enfants avant le sien.8. Le verbe " décampaient » (l. 41) est composé :
-du préfixe dé- -du radical camp- -du suffixe -aient " Décamper » : quitter précipitamment un endroit, déguerpir, se sauver, s'enfuir. Mots de la même famille : camp, campement, camper...L'attitude de Félicité
9. Les paroles aux lignes 21, 26 et 36 sont rapportées au discours direct. Elles montrent le sang-froid et le
courage de la domestique qui rassure d'une part, conseille madame Aubain et les enfants d'autre part, les
encourage enfin.10. Félicité ne tire aucune gloire de cet événement. Elle considère qu'elle n'a rien fait d'héroïque, de
courageux, de vaillant. Elle perçoit son acte comme quelque chose de normal, d'ordinaire. Elle considère
n'avoir fait que son devoir. Les témoins de la scène ne partagent pas cet avis. Ils considèrent l'attitude de
Félicité comme héroïque. D'ailleurs, cet événement alimente les conversations des habitants pendant des
années, faisant en quelque sorte de Félicité une légende.Réécriture
Elles ont pressé le pas cependant, et ont entendu par-derrière un souffle sonore qui s'est rapproché. Ses
sabots, comme des marteaux, ont battu l'herbe de la prairie ; voilà qu'il a galopé maintenant ! Félicité
s'est retournée et elle a arraché à deux mains des plaques de terre qu'elle lui a jetées dans les yeux.
Barème de correction :
- 0,5 par forme juste. 8 formes x 0,5 = 4 points. - Sanctionner - 0,5 point pout toute erreur de copie et tout oubli de mot.Dictée
Elle se levait dès l'aube, pour ne pas manquer la messe, et travaillait jusqu'au soir sans interruption; puis, le dîner étant fini, la vaisselle en ordre et la porte bien close,elle enfouissait la bûche sous les cendres et s'endormait devant l'âtre, son rosaire à la main.
Personne, dans les marchandages, ne montrait plus d'entêtement. Quant à lapropreté, le poli de ses casseroles faisait le désespoir des autres servantes. Économe, elle
mangeait avec lenteur, et recueillait du doigt sur la table les miettes de son pain, un pain de douze livres, cuit exprès pour elle, et qui durait vingt jours. En toute saison, elle portait un mouchoir d'indienne fixé dans le dos par une épingle, un bonnet luicachant les cheveux, des bas gris, un jupon rouge, - et par-dessus sa camisole un tablier à bavette, comme les infirmières d'hôpital.Barème de correction :
- 0,5 pour les erreurs grammaticales. - 0,25 pour les erreurs lexicales. - 0,25 pour quatre erreurs de ponctuation, majuscule, trait d'union ou accent.quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] rechercher fichier windows 7
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