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PARTIE I : (10 points)

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  • Quels sont les inconvénients des firmes multinationales ?

    Moindre pouvoir des employés
    Le large spectre de la hiérarchie au sein d'une firme multinationale peut peser sur la prise de décision des individus au sein de l'entreprise. Cela concerne les employés au bas de l'échelle, mais également tous les niveaux de l'organisation.
  • Quelles sont les 3 principales caractéristiques d'une multinationale ?

    La multinationale poss? ainsi des filiales sur 2 pays et/ou 2 continents. Elle a ainsi une dimension internationale : son but principal consiste en la conquête de nouveaux marchés et la réalisation d'économies d'échelle gr? à ses filiales, souvent nombreuses, qui contribuent à sa rentabilité.
  • l'implantation des FMN accélère le développement des exportations du pays d'accueil. Les FTN ont favorisé l'essor du commerce international pour plusieurs raisons : forte augmentation du commerce intra-firme.
ui

GEHEYA 22

Programme des entreprises multinationales

Documents de travail

Recherches sur les effets des entreprises multinationales sur l'emploi

Document de travail n0 26

Les entreprises multinationales et l'emploi

dans les zones franches d'exportation des pays d'Asie par Rudy Maex

Equipe regionale asienne pour la promotion

de1 'emploi,Bangkok -Genève,

ITravai 1,198-4

- iii

TABLE DES MATIERES

Paye

INTRODUCTION

1 CHAPITREI:INDUSTRIALISATION A VOCATION EXPORTATRICE,

INVESTISSEMENTS ETRANGERS DIRECTS ET ZONES

FRANCHES D'EXPORTATION

3 1. L'exportation de produits nianufacturéspar les pays en développement 3 2. Les investissements étrangers directs etles exportations de produits manu-facturés11 3.

Le role des zones franches d'expor-tation

16

CHAPITRE II

:EFFETS DES ENTREPRISES MULTINATIONALES SUR

L'EMPLOI DANS LES ZONES FRANCHES

TATION DES PAYS. D.'ASIE.

......29 1. La structure des investissements dansles zones franches d'exportation29 a)

Appartenance des entreprises eta-blies dans les zones franchesd'exportation et origine des inves-tissements étrangers

29
b) Repartition sectorielle des entre-prises dans les zones franchesd'exportation'.31 c) Caractéristiques des investissementsétrangers dans les zones franches .33 2.

Effets directs des entreprises multi-nationales sur l'eniploi dans les zonesfranches d'exportation en Asie

36
3. Effetsindirects des entreprises multi-nationales sur l'emploi dans Fesfranches d'exportation en Asie 41
-iv- Page

CHAPITRE III

:CARACTERISTIQUES BE L'EMPLOILES

ZONES FRANCHES D'EXPORTATION DES PAYS

D'ASIE

56
1. Caractéristiques des travailleurs em-4ployés dans les zones franches d'expor-tation 57
2. Conditions de travail dans les zonesfranches d'exportation 61

CHAP ITRE IV

:RESUME ET CONCLUSIONS73

ANNEXE:Tableau180

Tableau 2

81

Tableau 3

82

Tableau 4

87

ANNEXE

:Documents de travail du Programme des entre-prises multinatioriales du BIT (MULTI) 90

INTRO DUCT 10 N

Le present document contient une étude analytique des in-

vestissements des entreprises multinationales (EM) dans lesprincipaux pays d'Asie oü 11 existe des zones franches d'expor-tation ainsi qu'une evaluation de1 'impact direct et indirectde ces investissements sur l'emploi.On y trouve egalement uneestimation du nombre des emplois qui ont été créés dans ces zonesainsi qu'un examen des types d'emploi quise sont développés etdes divers problèmes auxquels us ont donné lieu.

Ii

s'agit essentiellement de l'experience de quatre paysasiens,a savoir la Malaisie, Singapour, les Philippines etSri Lanka.Dans les trois premiers pays, les entreprises multi-nati onales exi sterit depui sle debut des années sol xante-di x.Iis'est donc écoulé suffisarnment de temps depuis cette datepour que l'on puisse évaluer leurs activités dans les zonesfranchesd'eportationde ces pays et savoir si, par le faitd'avoir apportC des capitaux etrangers considérables aux indus-tries a haute intensité de main-d'oeuvre, les entreprises multi-nationales ne sont pas devenues par là d'importants facteursde promotion de l'industrialisation et de l'emploi dans les paysconcernés.Dans le quatrième pays précité,Sri Lanka, l'exis-tence d'une zone franche d'exportation est plus rCcente; l'acti-vité de cette zone n'a débuté qu'en 1978. L'expérience de cepays n'en est pas moms fort intéressante pour la raison queles circonstances y sont assez différentes de celles qui pre-valaient ailleurs,

ala fin des années soixante et au debut desannées soixante-dix, lorsque les premieres zones franches ontété créées dans la region.

Actuellement et depuis déjà

années, uneréces-sion affecte les economies de la plupart des pays industriali-ses qul constituent pratiquement le seul débouché commercialpour les marchandises fabriquées ou assemblêes dans les zonesfranches d'exportation.Iln'est donc pas étonnant que les entre-prises installées dans ces zones subissent de plus en plus leseffets d'un marché en stagnation en méme temps que les inconvé-nients d'une concurrence grandissante.Les perspectives a longterme d'une augmentation de la production dans les zones franchessont également hypothequées par les tendances protectionnistescroissantes quise font jour dans les pays industrialisés. Enoutre, les nouvelles technologies qui .se sont développées dansles applications de la micro-électronique risquent de redonnerl'avantage aux pays industrialisés pour ce qui concerne la pro-duction dans ce domaine, production qul,a l'heure actuelle,est fortement concentrée dans les zones franches.

Il n'empéche que le nombre des zones franches d'exporta-tion n'a cessé dedans la region asienne. En 1981, on

- 2- comptait 26 zones

d'exportation au sens propre de ceterme1. Ace chiffre, ii convient d'ajouter au moms les 27"domaines industriels"(Industrial Estates) de la Républiquede Corée, de Hong-kong et de Singapour dont le rOle est simi-laire a celui des zones franches.Par ailleurs, dans plu-sieurs autres pays d'Asie, des zones sont en construction ouen projet.Iiest prévu que, vers la fin de1 'année 1982,sept nouvelles zones franches entreront en activité.

En analysant cette croissanceininterrompue des zonesfranches d'exportation, on ne doit pas perdre de vue qu'il nes'agit pas dun phénomene isolé. En fait, ces zones font sou-vent partie integrante d'un vaste effort concerté de plusieursgouvernements de la region pour mettre en oeuvre des politiqueséconomiques plus largement orientées vers l'extérieur et quidependent de l'investissement direct de fonds étrangers,ainsiqu'on le démontrera ci-après au chapitre I.Cette politiquecontraste singulièrement avec celle qui avait cours dans beau-coup de pays dans les années soixante et même assez souventencore dans les années soixante-dix, lorsque l'on ne concevaitIa réalisation de l'industrialisation qu'à travers une stratégiede simple substitution des importations.Actuellement, mérne1 es pays qul ont été1 es plus ardents protagoni stes de cettestratégie (tels1 'Inde ou le Pakistan), et qul continuent asly tenir, se sont rallies a cette politique de developpementaccru des exportations et considèrent fréquemment les zonesfranches d'exportation comme un moyen initial d'y parvenir.

L'auteur de ce document a fait de treslarges empruntsaux résultats des travaux menés par 1'Equipe régionale asiennepour la promotion de

1(ARTEP)2 et consacrés aunde rëcherche sur les zones franches d'exportation etsur l'in-.dustrialisation entrainée par l'exportation. En outre, l'auteuraentrepris un certain nombre de recherches additionnelles surle terrain afin d'ampl.ifier les données de base de la présenteétude.

Notes Pris dans leur sens strict, les termes "zones franches

d'exportation" ou "zones de libre échange" ou "zones pour lapromotion des investissements'ou "industries a régime d'entre-pOt douanier", etc.définissent l'établissement par certainspays (habituellement des pays en developpement) de sites indus-triels qui permettent- entre autres avantages-l'importationen franchise de matières premieres pour1 'assemblage et la fabri-cation de marchandises destinées en premier lieu a l'exportation.Les dispositions réglementaires exactes qui régissent l'établis-sement de chaque zone particulière peuvent varier naturellementd'un pays a1 'autre.

2Asian Regional Team for Employment promotion.

-3-

CHAPITRE

I

A VOCATION EXPORTATRICE,

ETRANGERS DIRECTS ET ZONES FRANCRES D'EXPORTATION

1. L'exportation de produits manufacturespar les pays en développpenient

Durant la période qui couvre environ les dix dernièresannées, les exportations de produits manufactures ont eu un rOleessentiel et une importance croissante dans la mise en oeuvredes politiques de développement de nonibreux pays du tiers monde,notamment ceux de1 'Asie de1 'Est et du Sud.Les avantagesaccordés aux exportateurs de rnarchandises nianufacturées et l'af-flux nouveau d'investissenients étrangers dans des activités deproduction a haute intensité de main-d'oeuvre (phenomenequi, en partietout au nioins, est dO a1 'evolution des politiques de produc-tion des pays industrialisés)ont eu pour consequence que lesexportations manufactuCres1 des pays en développement2 sontpassées de 2,5 milliards de dollars USA en 1960a 32 milliards dedollars USA en 1975 et a 63 niilliards de dollarsUSAen 19783,cequicorrespond a un taux annuel d'augrnentation de 19,6 pour cent(et même a un taux de 25 pour cent sil'on se réfère uniquement

ala période 1975-1978).Dans le même temps, les exportationsde produits manufactures des pays industrialisés auqmentaientbeaucoup moms rapidement (14,8 pour cent par an).Ainsi, en1979, la part des pays en développement dans les exportationsde produits manufactures s'élevait a 8,1 pour cent alors que c.etaux n'était que de 3,9 pour cent en 19604.

Dans les pays en développement a économie de marché de1 'Asie du Sud et de1 'Est5, la croissance annuelle des expor-tations nianufacturiCres a êté de 19,8 pour cent entre 1960 et1979, ce taux étant a peu prés iden.tique pour l'ensemble despays en développement.Mais, vers la fin de cetteet1979, le taux d'augmentation annuela été supé-rieur a 30 pour cent.Passant de 1,6 milliard de dollars USA a42 milliards, la part des economies en développement du sud etde l'est de 1'Asie dans les exportations mondiales de produitsmanufactures a augmenté de 2,4 pour cent en 1960 a 5,3 pour cent

en19786.

Les exportations de produits manufactures des pays en déve-loppenient d'Asie a économie planifiee7(qui ne sont pas inclusesdans les totaux ci-aprës indiqués) se sont élevêesseulernent, en

1978,a 5,8 millions de dollars USA8..Au cours des deux der-niCre-s

-4 décennies, ces exportations se sont accrues de 11,6 pour cent

environ par année.Comme pour les pays d'Asie a économie demarché, on constatequ'une rernarquable accélération s'est pro-duite (20,1 pour cent d'augmentation annuelle) entre 1975 et

1 978g.fLa place de plus en plus grandissante prise par les produitsnianufacturés dans les exportations des pays asiens en développe-ment constitue un phénomène important ainsi qu'on peut le cons-tater dans le tableau 1.1 ci-après.

A

1 'exception de1 'Inde, pour les années qui vont de 1960a 1975, et de la Birrnanie, de la Malaisie et de Hong-kong, pourla période de 1975 a 1979, on constate que la part relative dela production manufacturière dans le total des exportations a euune nette tendance a augmenter dans chacun des pays fi gurant autableau 1.1.Le pourcentage d'augmentation le plus élevé pour1 'ensemble de la période 1960 a 1973 est celul de la Républiquede Corée (+ 75 pour cent), suivie du Pakistan (+ 29 pour cent)et de Singapour (÷ 25 pour cent).De 1975 a 1979, les augmenta-tions les plus importantes ont été celles des Philippines(+ 19 pour cent), du Nepal(+ 16 pour cent) et de1' Inde (+ 16 pourcent).Des pays tels que le Bangladesh, le Pakistan, le Nepalet1' Inde,q1uipratiquent traditionnellement une politique desubstitution °des importations, figurent parmi ceux qul ont lesplus forts pourcentages d'exportation de produits manufactureset, pour certains de ces pays, la part du total des exportationsest méme plus élevée que celle de Singapour, pays dont la poll-tique est pourtant trés orientée vers l'exportation.Toutefois,

11ne faudrait pas se laisser induire en erreur par cette imaged'orientation vers l'exportation que donne le tableau 1.1, carelle reflète malla situation des economies prises dans leurensemble.Ainsi, bien que les exportations de produits manufac-turés atteignent un pourcentage important du total des exporta-tions, on constate que pour la plupart des pays de1 'Asie du

Sudces exportations se situent aun niveau encore trés bas,que ce soit en valeur absolue ou per capita.

Les economies de ces derniers pays demeurent donc large-ment orientées vers le marché intérieur.En Inde et au Pakistan- deux pays considérés comme les grands exportateurs de l'Asiedu Sud -'les exportations per capita, en 1978, ont êtè seule-ment de 10,3 dollars USA et 19 dollars USA respectivement.

Parcomparaison, dans les pays en développement de l'Asie de l'Est,les chiffres correspondants se situent entre 75,1 dollars USApour les Philippines et 4 406,1 dollars USA pour Singapour.L'augmentation de la part relative des exportations manufactu-rières des pays de1 'Asie du Sud, par rapport au total des expor-tations de ces pays, dolt étre attribuée ala faiblesse del'augmentation des exportations autres que celle des produits

-5-

Tableau

1.1. Pniircentage des produits manufactures dans le total des exportations des pays en dévelooDement

de l'Asie du Sud et de l'Est, 1960-1979 Pays

1960 1975 1979

Pays a économie de 21 46 51 Nepal n.a. 12 28

Bangladesh n.a. 63 66

Inde

45 45 61b)

Pakistan

27 55 56

Sri

Lanka 1 11 13

Birmanie 1 3 3b)

Indonésie

(.) 1 3

Thailande

2 23 25

Philippines

4 17 35

Malaisie

. 6 18 18

RCpublique de Corée 14 82 89

Hong-kong 80 97 97

Singapour

26 43 51

Pays a économie 38 41 48 Chine n.a. n.a. 49 a)

Aux pays a économie de marché mentionnés dans le tableau, il faut ajouter les pays et territoires tels que Macao, Brunéi, les Maldives, le Laos, le Kampuchea et le Bhoutan, etc.

b)

Chiffres de 1978.

c) Y compris (a part la Chine) la Mongolie, le Viet Nam et la République democratique de Corée.

Sources:

Calculé a partir de donnCes de la Banque mondiale Rapport sur le développement mondial, 1978 et 1982; Niohs Uniës : des statistiques du commerce international

, l979;et Nations Uni es : Annuaire des stati 5- tiques du commerce international, 1979. = insignifiant. n.a. =nondisponible. -6 manufactures plutOt qu'à une quelconque dynamique de leurs expor-

tations manufacturiCres.Cela ressort du tableau 1.2 oU appa-raissent les énormes differences entre pays du sud et pays de1 'est de1 'Asie pour ce qui est des exportations manufacturières,tant en chiffres absolus que per capita. C'est ainsi que l'on peutconstater que, per capita, les exportations de Singapour sont3 400 fois plus importantes que celles de la Birmanie, la lanternerouge de ce palmarès.

Sil'on prend l'ensemble des sous-régions,on s'aperçoit qu'avec une population trois fois plus nonibreuseque celle de1 'Asie de1 'Est,1 'Asie du Sud n'arrive a exporterqu'environ le dixième des exportations de la premiere.

11ap-parait en outre que les exportations de troi s petits pays de1 'Asie de

1 'Est(a savoir Hong-kong, la République de Corée etSingapour) atteignent a elles seules 35 pour cent des exporta-tions de la production manufacturière des pays en développement

de1 'Asie du Sud et de1alors que les trois pays en ques-tion ont une population qui egale 2,2 pour cent a peine du totalde la population de1 'Asie de1 'Est.Ilest vrai que ces pays ontété les premiers de la region ase lancer dans la voie de1 'in-dustrialisation a vocation exportatrice

:c'est sans doute laraison pour laquelle ils ont abondaminent moissonné les bénéficesdu boom qu'ont connu les exportations manufacturières des paysen développement au cours des années soixante-dix.

Leur stratégie qui est considérée actuellement comme ayantété éminemment payante a consisté a créer une économie de marchélibre qui s'est spécialisée dans des secteurs particuliers entenant cornpte des avantages qu'ils offraient.Cela impliquaitl'abandon de pratiques interventionnistes telles que les restric-tions a l'importation, le contrOle des changes, les taux de changeartificiels et certaines subventions ou taxes douanières, etc.dont usaient et abusaient a1 'époque la plupart des pays en déve-loppement pour tenter d'édifier une industrie nationale basée surune politique de remplacement des importations.

Une fois passée la premiere phase, que l'on a appeiée la"phase defacilité", de cette politique de substitution des im-portations, l'on s'est vite rendu compte que l'existence debarrières protectionnistes par trop élevées engendrait des pro-bièmes économiques structurels caractérisés par la pénurie chro-ni que de devises étrangéres, la fai blesse du potentielI ndustrielle développement d'industries de grande envergure eta haute con-centration de capital et1 'exiguité de la demande de travail.Les trois pays précités, ainsi que certains autres, n'ont passouffert de tous ces incorivénients.Bien au contraire, en plusd'avoir enregistré une rapide croissance de leurs exportationsde produits manufactures, us ont egalement connu un remarquabledéveloppement de l'ensemble de leur économie,ainsi que le reflCte

- 7

Tableau 1.2.

Exportations de produits manufactures dans lespays en développement de1 tAsie du Sud et de1Est, 1979
Pays

Population Exportations Exportations(en mu-de produitsde produitslions)manufactures rnanufacturés(en millions per capitade dollars(en dollars US)

US)

Total pour l'/\sie du

SUda)890,55 4856,2

Nepal14,0282,0Bangladesh88,94374,9Inde659,23 7295,7Pakistan79,7114014,3Sri Lanka14,512227,1Birmanie32,9280,9

Total pour 1'Asie de

308,650 410163,4

Indonésie

142,94883,4Thailande45,5132729,2Philippines46,7159634,2Malaisie13,11966147,8République de Corée37,813 299741,1Hong-kong5,010 8042 160,8Singapour2,473723 071,6

Total pour les pays d'Asiea économieplanifiéed1036,55 8835,7

Chine964,553115,5Viet Nam52,92975,6

TOTAL POUR L'ASIEDU SUD, ETDE L'EST ET LES PAYS A

ECONOMIE PLANIFIEE2 235,66177627,6

a)

Y compris le Bhoutan et les Maldives.

b)Y compris Brunéi, le Laos, le Kampuchea, Macao, etc. c)Y cornpris la Mongolie et la Republique démocratique deCorée.--

Banque mondiale

:Rapport sur le développement mondial,1981 et 1982,etFar Eastern Economic Review's Asia 1981Year Book.

-8 l'augmentation constante des taux de leur production

turière et de leur produit intérieur brut (PIB) per capitaDe 1970 a 1979, par .exemple, la croissance du PIB de ces paysa été pratiquernent plus importante que celle de tous les autrespays en développement de1 'Asie. De plus, des institutionsinternationales telles que la Banque mondiale et le Fonds moné-taire international ont rendu hommage a cette experience etrecommandé qu'elle soit adoptée par les autres pays du tiers

nionde,qui ont déjà atteint un certain sta-de de développernent

A la vérité, au cours des années soixante-dix, plusieursautres pays ont rejoint les rangs des nouveaux exportateursde produits manufactures. Citons parmi eux la Thailande, dontles bénéfices dusa l'exportation de ses produits manufacturessont passes de 21 millions de dollars USA en 1968 a 572 mil-lions en 1976 et

a1372 millions en 1979. Les Philippines etla Malaisie ont vu la valeur de leurs exportations manufactu-rières passer de 57 et de 85 millions de dollars respective-

ment608 et 824 millions de dollars pour1 'année 1976 eta

1596 et1966 millions pour1 'année 1979. Cependant, mêrnedans ces pays, les exportations per capita sont demeuréestrés inférieures en valeur a celles de Singapour, deHong-kong et de la République de Corée. Néanmoins, ils pos-sèdent sans doute les meilleures chances de

augroupe des "pays nouvellemerit industrialisés"dans lesdix années qui viennent; on peut d'ailleurs constater qu'ilsont déjà commence a modifier leur ancienne politique de pri-mauté a1 'exportation en faveur de la nouvelle politiqued'industrialisation a vocationadoptée, de lon-gue date, par les pays pionniers d'Asie

L'êvolution de cette tendance et le nombre de pays appe-lésa faire partie du peloton des "pays nouvellenierit indus-trialisés" dépendront, entre autres, de la rapidité que cespays mettront a restructurer leurs economies et a améliorerla gamme de leurs exportations en y incluant davantage deproduits a forte intensité de travail qualifié et de capital.C'est la voie qui permettra a ces pays d'abandonner les mar-chés a forte proportion de niain-d'eouvre et de les laisser ade nouveaux venus dans le cadre de la division internationaledu travail. Cependant, on commence a avoir quelques doutessur la possibilité pour les paysindustrialisésde pouvoir réaliser rapidement ces projetsbases sur unehaute intensité de capital et dé travail qualifie et, parvoie de consequence, sur les chances que pourraient avoirles pays les moms développés d'accéder,a leur tour, auxpremiers stades du développement que connurent les pays nou-vehement industriahisés. Ces doutes sont suscités par lesperspectives actuelles du marché des produits manufactures,perspectives qui sont loin d'être aussi bonnes qu'elles

-9-

1'êtaient en 1970. Le fait est que, de plus en plus,

11appa-rait que les exportations de marchandises manufacturéesniarquent le pas dans plusieurs pays de la region. Ainsi, lede croissanco de ces exportaLions a considêrablementbaissé a Hong-kong, en Malaisie,a Singapour et en Républiquede Corée pour1 'année 1981 et, pour le premier trimestre de1982, ona enregistré une nette chute de lades expor-tations manufacturières de certains de ces pays

.La specta-culaire croissance des exportations de biens manufactures quiavait permis a plusieurs d'entre eux de se transformer enpays quasi industrialisés semble actuellement stoppée, aumoi ns temporai rement.

Ce sont les politiques protectionnistes adoptées par lespays industrialisés pour certains secteurs de leur économiequi menacent l'essor de ces exportations. A l'heure actuelle,les restrictions les plus sérieuses imposees aux pays en déve-loppement se produisent dans les secteurs du textile et del'habillement. L'imposition de quotas et de clausesde sauve-garde a amenuisé les perspectives d'exportation. Hong-kong etla Republique de Corée, deux pays dans lesquels ces secteursont constitué1 'élément essentielde leur indus-triàlisation aux fins d'exportation

,ont vu leurs quotasrarnenés au-dessous des niveaux d'autrefois, tandis que despays relativement nouveaux venus sur le marché des textiles,tels la Thailande et le Sri Lanka, se sont vu imposer des res-trictions qul leur interdisent d'envisager toute augmentationsubstantielle de leurs exportations, alors méme que celles-cine représentent encore qu'une infime partie de celles de laRepublique de Corée et de Hong-kong. Cette situation est illus-tree dans le tableau 1.3 oQ apparaissent les quotas d'importa-tion des pays de la CEE pour les pays d'Asie en ce qui concernele commerce des principales productions textiles. Par exemple,les quotas accordésaSri Lanka atteignent grosso modo 39 pour cent de ceux de Hong-kong. Dans certaines autres branchesde production, les quotas combines afférents aux pays les momsdéveloppés d'Asie, tels queSri Lanka, la Thailande, laMalaisie, le Pakistan et les Philippines, atteignent seulementune fraction du quota de Hong-kong. Pour les categories demarchandises quine sont pas grevées par1 'imposition de quotasou pour lesquelles cette pratique est relativernent peu utilisée,l'êvolution rapide de l'exportation est freinée par des mesuresde sauvegarde qui sont habituellement incluses dans les nouveauxcontrats commerciaux. La CEE a pris l'initiative de renvoyerles discussions concernant l'accord international multifibresqul devaient s'engager pour le cuir et la chaussure afin preci-

sémentde mettre una l'augmentation du taux des impor-tations de chaussures.Pour ce qui est de ce dernier- - -

Tableau 1.3.

Quotas d'importation de1développement et territoiproduits textila CEE et leur utilisation pour les pays enres asiens concernant cinq categories de

0es (1979) (en riiilliers de pièces)

Categorie

deSri Lanka Thailande Malaisie Pakistani

CoréeSinga-pourPhilip-pinesMacao

04 quota

10 85424 63812108 1404 4566 841(% utilisation)(101)(100)(27)(82)(68)(103)11166(81)8 653(77)10 362(83)

05 quota

26 24726 5817875 490189313536 1474 7459 473(% utilisation)(97)(102)(17)(93)(79)(102)(60)(58)(107,)

06 quota4 41344 984176411522 9392 7565 3472 30010 470(% utilisation)(97)•(87)(86)(95)(61)(38)(95)(95)(96)

07 quota

8 49730 6032 833190615972 4355 9772 0954 203(% utilisation)(98)(99)(77)(86)(80)(73)(95)(80)(101)

08 quota29 30249 0673 1521727n.a.n.a.4 2952 800n.a.(% utilisation)(101)(97)(96)(86)n.a.n.a.(96)(95)n.a.

Notes:04 = Chemises, T-shirts, etc. tricotés ou fabriques au crochet.05 = Jerseys, pullovers, etc. tricotés ou fabriqués au crochet.06 = Pantalons d'hommes et de femmes, shorts et culottes pour hommes.

07= Blouses de femmes tissées et tricotées.08 = Chemises d'hommes tissêes.

SourceInformations fournies par la Communauté économique européenne (CEE). - 11 - des restrictions quantitatives ont déjà été imposées au niveau

national en Australie, en France, au Canada et au Royaume-Uni.Des accords commerciaux caractéristiques de cette tendance ontdéjà été négocies par les Etats-Unis20. Les prodüitsainsi que certaines productions du secteur électronique, telsles postes de télévisionen couleurs, ont également fait1 'objetde mesures ayant pour but deles importations en pro-venance des pays enIiva sans dire que de tellesmesures (queue que soit la validité des raisons qui les motivent)ne font qu'exacerber les competitions commerciales entre les paysqui en sont au premier stade de développement de leurs exporta-tions; d'autre part, ces mesures restreignent les possibilitésd'exportation de la production a forte intensité de travail despays nouvellement industrialisés vers les pays en développernentdont les economies et le niveau des salaires sont plus faibles.

Sila récessi on économique mondi ale persi ste et si ces tendancesau protectionnisme continuent a s'accentuer, c'est toute la stra-tégi e basée sur1 'industrial i sati ona vocati on exportatri ce qulsera remise en question, car le point faible de cette stratégie,ainsi que certains critiques n'ont pas manqué de le souligner,est précisément qu'elle depend totalement de la croissance écono-mique des pays industrialisés.Iifaut mentionner,a cet égard,que le système de monitorage des pays industrialisés pour contrO-ler le régime des quotas laisserait passablement a desirer.Iisemblerait donc que les politiques restrictives mises en oeuvreseraient moms efficaces que les quotas imposes ne le laissentparaitre.

Ilest evident que Siles chances de croissance des expor-tations manufacturières des pays du tiers monde continuent des'amenuiser, les exportations manufacturières des zones franches,dirigées habituellement vers les pays industrialisés, s'en ressen-tiront forcément.Toutefois, le developpement des zones franchesd'exportation ne depend pas seulement de la tendance des exporta-tions de produits manufactures en général.Iiestaussi fortementconditionné par les tendances mondiales des investissements desentrepri ses multinationales.

2. Les investissements étrangers directs et lesexportations de produits manufactures

Dans tout ce qui s'écrit actuellement sur l'industrialisationentrainée par l'exportation, ona tendance a considérer que lesinvestissements directs ont joué un rOle primordial dans la crois-sance rapidedes exportations manufacturières des pays en develop-pement22.Iine faut cependant pas perdre de vue que cette con-viction est souvent mnalfondée car les statistiques indispensables

- 12- ne sont pas habituellement fournies par les pays concernés. Pour

ce qui est des investissements étrangers directs (qui sont enrelation avec la production destinée tant a l'exportation qu'aumarché domestique), .le tableau 1.4 montre que, de 1960 a 1968,les pays d'Asie qul ont recu le plus d'investissements nets ontété, dans1 'ordre, la Republique de Corée, la Malaisie et laThailande.Après 1968, les investissernents etrangers directs sesont plutOt portés vers Singapour et la Malaisie, alors que1 'Indonésie, la Thailande et. les Philippines semblent avoir béné-ficié d'un apport important de capitaux privés. Tel n'a pas étéle cas pour les pays de1 'Asie du Sud, comme1 'Inde et le Pakistan.

Tableau 1.4.

Investissernents étrangers directs nets dansquelques pays d'Asie, par année, 1960-1980(en millions de dollars USA)

Pays

1960-681969-7519761977197819791980

Malaisie

65184383481596873928

Singapour

160a7223484228151454

Indonésie

4113346235272226184

République

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