Utilisation du symbole ?
bien utiliser le symbole « sigma » majuscule noté ? Une suite arithmétique (un)n?N est une suite dont le terme général est de la forme un = an + b où ...
LE SYMBOLE DE SOMMATION
Le symbole ? (sigma) s'utilise pour désigner de manière générale la somme de plusieurs Vérifier les trois règles précédentes avec les sommes suivantes :.
SUITES ARITHMETIQUES ET SUITES GEOMETRIQUES
Si le premier terme est égal à 3 les premiers termes successifs sont : u0 = 3
suite et sigma corrige
Faire afficher des calculs ou une représentation graphique permettant d'appuyer cette conjecture. La suite semble arithmétique. On appuie la conjecture en
Cours de Mathématiques : Polynômes et Suites
Si x est un réel le module de x est la valeur absolue de x. A Attention ! On ne peut pas comparer deux nombres complexes avec <
Chapitre 6 : Suites. Cas particuliers des suites arithmétiques et
Calculer u6 puis un en fonction de n . 2. (un) est une suite arithmétique avec u3=4 et u7=– 4 . Déterminer la raison le terme initial et.
Mathématiques - Pré-calcul secondaire 4 - Programme détudes
font la distinction entre les suites arithmétiques et géométriques de façon récursive et explicite; suite géométrique;. • utilisent la notation sigma;.
FICHE MÉTHODE CALCULATRICE Casio Graph 25+ pro : Suites
Suites numériques (suites arithmétiques et suites géométriques) Deuxième partie : Calcul de la somme des termes d'une suite.
Programme de mathématiques de première générale
+ n. - Suites géométriques : exemples définition
Suites arithmétiques et géométriques
Exemple 1 La suite des nombres impairs est la suite arithmétique de premier terme 1 et de raison 2. Remarque 1 Pour montrer qu'une suite (un) est une suite
Université de Cergy-Pontoise
Département de MathématiquesL1 MIPI - S2Cours de Mathématiques :Polynômes et Suites
2Table des matières
1 Nombres complexes5
1.1 Le corpsCdes nombres complexes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.1 Forme algébrique d"un nombre complexe
51.1.2 Forme trigonométrique d"un nombre complexe
61.2 Exponentielle complexe
71.2.1 Exponentielle d"un nombre complexe
71.2.2 Forme exponentielle d"un nombre complexe
71.2.3 Linéarisation et opération inverse
81.3 Équations à coefficients complexes
81.3.1 Equation du second degré
81.3.2 Calcul des racines carrées d"un complexe sous forme algébrique
91.3.3 Racinesn-ième d"un nombre complexe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4 Appendice : construction deC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11
2 Polynômes à coefficients réels ou complexes
132.1 Définitions et opérations sur les polynômes
132.2 Divisibilité et division euclidienne
142.3 Racines d"un polynôme
152.3.1 Application polynôme et racines
152.3.2 Polynôme dérivé
172.4 Polynômes irréductibles
192.5 Compléments
202.5.1 Construction deK[X]. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20
2.5.2 PGCD
212.5.3 Décomposition en éléments simples d"une fraction rationnelle
233 Suites de nombres réels
273.1 Généralités sur les suites
273.1.1 Définitions
273.1.2 Suites arithmétiques et géométriques
273.1.3 Suites croissantes, suites décroissantes
303.1.4 Suites majorées, minorées, bornées
303.2 Limites de suites
313.2.1 Suites convergentes
313.2.2 Opérations sur les limites
333.2.3 Limites usuelles
353.2.4 Propriétés d"ordre des suites réelles convergentes
353.2.5 Suites et continuité
373.2.6 Remarque sur les suites de nombres complexes
383.3 Suites monotones, suites adjacentes
383.3.1 Borne supérieure, borne inférieure dansR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38
3.3.2 Théorème des suites monotones
393.3.3 Suites adjacentes
403.4 Suites définies par récurrence
423.4.1 Suites récurrentes d"ordre 1
423.4.2 Suites récurrentes linéaires d"ordre 2
444 TABLE DES MATIÈRES
3.5 Suites extraites (Sous-suites)
463.5.1 Suites extraites et convergence
463.5.2 Théorème de Bolzano-Weierstrass
473.6 Suites de Cauchy
484 Séries numériques à termes positifs
514.1 Définition, convergence et opérations sur les séries
514.1.1 Définition
514.1.2 Nature d"une série
514.1.3 Opérations sur les séries
524.2 Convergence des séries à termes positifs
544.2.1 Théorème de comparaison
544.2.2 Séries de termes généraux équivalents
554.2.3 Séries de Riemann
574.2.4 Règles de D"Alembert et Cauchy
58A Alphabet grec61
B Notations63
C Trigonométrie circulaire
6 5Chapitre 1
Nombres complexes
1.1 Le corpsCdes nombres complexes
1.1.1 Forme algébrique d"un nombre complexe
Définition 1.1(Forme algébrique des nombres complexes).Un nombre complexe est un nombre de la forme
z=x+iyoù(x;y)2R2etiest un nombre tel quei2=1.xest lapartie réelledez, notée Re(z), ety est lapartie imaginairedez, notée Im(z).Remarque 1.1.Re(z)et Im(z)sont des nombres réels. Si Im(z) = 0on dit quezest réel et si Re(z) = 0
on dit quezest imaginaire pur.Remarque 1.2.Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ontmêmepartie réelle etmême
partie imaginaire. On noteCl"ensemble des nombres complexes. On définit alors la somme et le produit de deux nombres complexesz=x+iyetz0=x0+iy0par z+z0= (x+x0) +i(y+y0); zz0= (xx0yy0) +i(xy0+x0y):(1.1)On vérifie alors facilement que la somme et le produit dansCvérifient les même propriétés que dansR:
commutativité, associativité, distributivité. Remarque 1.3.Une construction effective deCest donnée dans la Section1.4 . Définition 1.2.Le nombrez=xiys"appelle leconjuguédez=x+iy.On vérifie facilement que
z+z0=z+z 0, zz 0=zz 0, z=z, z n=z n;8n2N, z=z,Re(z) =z+z
2Im(z) =zz
2i. Définition 1.3.Lemoduledezest le réel positif notéjzjet défini par jzj=px2+y2=pzz:
Remarque 1.4.Sixest un réel, le module dexest la valeur absolue dex. ?Attention !On ne peut pas comparer deux nombres complexes avec<;>;;(en particulier un nombre complexe n"est ni positif ni négatif). Mais on peut comparer le module de deux nombres complexes. Exercice 1.1.Vérifier que pour tous complexesz;z0on a a)zz 0+zz0= 2Re(zz).
6 Nombres complexes
b)Re(z) jRe(z)j jzjet Im(z) jIm(z)j jzj. c)jzz0j=jzj jz0j. Lemme 1.1(Inégalité triangulaire).Soientz;z0deux nombres complexes. On a1.jz+z0j jzj+jz0j;
2.jjzj jz0jj jzz0j:
Démonstration.1. Soientz;z02C. On a alors
jz+z0j2= (z+z0)(z+z0) = (z+z0)(z+z0) =jzj2+ 2Re(zz
0) +jz0j2:
En utilisant le b) de l"Exercice
1.1 on en déduit que jz+z0j2 jzj2+ 2jzz0j+jz0j2=jzj2+ 2jzjjz0j+jz0j2= (jzj+jz0j)2:
On conclut en utilisant le fait quejz+z0jetjzj+jz0jsont positifs et que la fonctionx7!pxest croissante
surR+.2. On écritjzj=j(zz0)+z0j jzz0j+jz0jd"oùjzjjz0j jzz0j. De même on ajz0jjzj jz0zj.
En combinant les deux on obtient le résultat.
Exercice 1.2.Donner une interprétation géométrique de Re(z), Im(z),jzj,z,z7!z+aoùa2Cest donné.
1.1.2 Forme trigonométrique d"un nombre complexe
Proposition 1.1(Forme trigonométrique d"un nombre complexe).Soitz2Cnon nul. Il exister >0(en particulierrest réel) et2Rtels que z=r(cos() +isin()):(1.2) Le nombres"appelle un argument du nombre complexezet on le note arg(z).Idée de démonstration.Au nombre complexezon associe le pointMdu plan de coordonnées(x;y). Or tout
point du plan est aussi uniquement défini par sa distance à l"origine (qui est le nombrer) et l"angle entre le
demi-axe[0x)et le vecteur~0M. r M x=rcosy=rsin ORemarque 1.5.On ar=jzj.
Exercice 1.3.Mettrez= 2 + 2isous forme trigonométrique. Proposition 1.2.Deux complexesz=r(cos() +isin())etz0=r0(cos(0) +isin(0))sont égaux si et seulement sir=r0et=0+ 2k; k2Z:Remarque 1.6.La proposition précédente montre que l"argument d"un nombre complexe n"est pas unique.
1.2 Exponentielle complexe 7
Proposition 1.3.Soitz2C.zadmet un unique argument dans l"intervalle];]. Celui-ci est appelé argument principal dezet est notéArg(z). Proposition 1.4.Soientz;z02Cet;0des arguments dezetz0respectivement. Alors+0est un argument dezz0. Exercice 1.4.Démontrer la proposition précédente. Proposition 1.5(Formule de De Moivre).Pour toutn2Zet2R, (cos+isin)n= cos(n) +isin(n):Démonstration.Pourn2N, elle se fait par récurrence en utilisant la Proposition1.4 . Pournnégatif, on
note que(cos+isin)1= cosisin= cos() +isin()et on applique ce qui précède àet n2N.1.2 Exponentielle complexe
1.2.1 Exponentielle d"un nombre complexe
Définition 1.4.Siz=x+iyest un nombre complexe, on définit l"exponentielle dez, notéeexpzouezpar
expz= ex(cos(y) +isin(y)); oùexest l"exponentielle usuelle du nombre réelx.L"une des raisons de cette définition est qu"elle préserve les "propriétés algébriques" de l"exponentielle usuelle.
Proposition 1.6.Soientz;z0deux nombres complexes. Alors1.ez+z0= ezez0:
2. p ourtout n2Z,(ez)n= enz:3.ez6= 0et1e
z= ez. Exercice 1.5.Démontrer la proposition précédente.Exercice 1.6.Soitz2C. Montrer que
a)jezj= eRe(z). b)e z= ezRemarque 1.7.On a défini l"exponentielle complexe à l"aide decosetsin, qui peuvent être définies de façon
géométrique. De même les identités pourcos(a+b)etsin(a+b)peuvent être montrées de façon géométrique,
et on peut retrouver toutes les formules à partir de celles-ci. Il existe une définition de l"exponentielle complexe sous la forme de "série entière" : e z=1X n=0z nn!;qui sera étudiée dans un cours d"analyse plus avancé (voir aussi l"Exercice 33 du chapitre sur les suites dans
le polycopié d"exercices). Le cosinus et le sinus sont alors définis à partir de cette dernière comme la partie
réelle et la partie imaginaire de l"exponentielle complexe du nombrei.1.2.2 Forme exponentielle d"un nombre complexe
Dans le cas oùz=iest imaginaire pur, la Définition1.4 donne e i= cos() +isin(): Ceci permet de réécrire un nombre complexe mis sous forme trigonométrique comme z=r(cos+isin) =rei:On l"appelle la forme exponentielle du nombre complexez.8 Nombres complexes
Remarque 1.8.Deux complexesreietr0ei0sont égaux si et seulement sir=r0et=0+ 2k; k2Z:Cas particuliers importants :
e i2 =i;ei=1;e2i= 1: ?Attention !Ne pas confondreexlorsquex2Reteiy= cos(y) +isin(y)!Exercice 1.7.Montrer que1e
i=ei=e i.Proposition 1.7.[Formules d"Euler] Soit2R, on a
cos=ei+ei2 ;sin=eiei2i:1.2.3 Linéarisation et opération inverse
On donne ici deux applications des formule d"Euler de De Moivre. Linéarisation: il s"agit d"écrirecosn()ousinp()comme une somme de termes de la formesin(k)ou cos(k), aveckentier. On utilise pour cela la formule d"Euler et la formule du binôme de Newton (a+b)n=nX k=0 n k a kbnk:Il s"agit ensuite de regrouper deux à deux les termes dont les puissances sont opposées l"une de l"autre. Cette
procédure sera très utile dans le cours d"intégration.Exemple 1.1.Pour tout2Ron a
cos3=ei+ei2
3 18 (ei)3+ 3(ei)2(ei) + 3(ei)(ei)2+ (ei)3 18 e3i+e3i+ 3(ei+ei) 14 cos(3) +34 cos(): Opération inverse: on veut cette fois exprimercos(n)ousin(p)en fonction de puissances decosetsin.On utilise cette fois la formule de De Moivre.
Exemple 1.2.Pour tout2Ron a
cos(3) =Recos(3) +isin(3) =Re(cos+isin)3 = cos3()3cos()sin2():
1.3 Équations à coefficients complexes
1.3.1 Equation du second degré
L"une des raisons pour lesquelles on a souhaité introduire les nombres complexes est que certaines équa-
tions du second degré n"avaient pas de solutions réelles, par exemple l"équationx2+1 = 0n"a pas de solution
dansR. Elle en a cependant deux dansC:ieti. Qu"en est-il d"une équation du second degré générale
dont les coefficients sont eux aussi des nombres complexes : az2+bz+c= 0; a;b;c2C; a6= 0?
La méthode est essentiellement la même que dansR.1.3 Équations à coefficients complexes 9
Lemme 1.2.SoitZ2C. L"équationz2=Zpossède exactement deux solutions qui sont appelées racines
carrées du nombreZ. Siz0est l"une d"entre elles alors l"autre estz0.?Attention !Lorsquexest un réel positif le nombrepxdésigne l"unique racine carrée positive dex. Pour
un nombre complexeZ, qui n"est pas réel positif, ses deux racines carrées seront des nombres complexes et
n"auront donc pas de signe. La notationpZserait donc ambiguë et on ne l"utilisera jamais!! Démonstration.SoitZ2C. On écritZsous forme exponentielle,Z=ReiavecR >0, et on cherche une solution de l"équationz2=Zsous la formez=rei. Sizest solution alorsRei=r2e2i;
avecr2>0. On en déduit donc, cf Remarque1.8 , queR=r2et2=+ 2kpour un certaink2Z. Ainsi r=pRet=2 +kpour un certaink2Z, et donc z=pRei2 eik= (1)kpRei2 =pRei2 Réciproquement, on vérifie que ces deux nombres sont bien solutions de l"équationz2=Z. Proposition 1.8.Soit(a;b;c)2CCC. L"équationaz2+bz+c= 0possède exactement deux solutions lorsque =b24ac6= 0et une seule solution lorsque = 0. Siest une racine carrée dealors les solutions sont z1=b2aetz2=b+2a:
Tout comme pour les équations à coefficients réels,est appelé lediscriminantde l"équationaz2+bz+c= 0.
Démonstration.L"équationaz2+bz+c= 0est équivalente à l"équation a z+b2a 2 +cb24a= 0() z+b2a 2 =4a2: En notantune racine carrée deon en déduit quezest solution si et seulement siz+b2a=2aet donc si et seulement siz=z1ouz=z2. Exemple 1.3.Résoudre dansCl"équation4z28z+ 4i= 0.On calcule = (8)244(4i) = 16i= 16ei2
. Une racine carrée deest=p16e i4 = 2p2(1+i).Les solutions de l"équation sont donc
z1=b2a=82p2(1 +i)24= 1p2
4 ip2 4 et z2=b+2a=8 + 2p2(1 +i)24= 1 +p2
4 +ip2 41.3.2 Calcul des racines carrées d"un complexe sous forme algébrique
Dans la pratique, la méthode utilisée dans la section précédente pour la recherche d"une racine carrée
nécessite de savoir mettre un nombre complexe donné (le discriminant) sous forme exponentielle.
Exemple 1.4.On souhaite résoudre l"équationz23z+ 3i= 0:On calcule = (3)241(3i) =3 + 4i: Si on veut mettresous forme exponentielle, on calculejj=p(3)2+ 42= 5et il faut ensuite trouver tel quecos() =35 etsin() =4510 Nombres complexes
On va chercher à calculer une racine carrée d"un nombre complexe directement sous forme algébrique.
SoitZ=a+ib2Con cherchez=x+iytel quez2=Z. En développant(x+iy)2et en identifiant partie réelle et partie imaginaire on obtient les deux équations suivantes : x2y2=aet2xy=b:
Ces deux équations suffisent pour trouverxetymais il est plus commode d"ajouter une troisième équation
en remarquant que siZ=z2alorsjZj=jzj2, ce qui se réécritpa2+b2=x2+y2:
On va résoudre ces équations pour l"exemple ci-dessus. Exemple 1.5.On cherche une racine carrée de =3 + 4i. Les équations ci-dessus deviennent ainsi x2y2=3;2xy= 4etx2+y2= 5:
En utilisant la première et la dernière équation on trouve facilement x2= 1ety2= 4;
d"oùx=1ety=2. Enfin, en utilisant la deuxième équation on en déduit quexetydoivent avoir le
même signe (xy= 2>0!). On trouve ainsi les deux racines carrées de:1 + 2iet12i. On prend ensuite, par exemple,= 1+2i(que se passerait-il si on choisissait=12i?) et on trouve que les deux racines de l"équationz23z+ 3i= 0sont z1=b2a= 1ietz2=b+2a= 2 +i:
1.3.3 Racinesn-ième d"un nombre complexe
Nous reviendrons dans le chapitre suivant, voir le Théorème 2.9 , sur les équations de degrénde la forme a nzn+an1zn1++a1z+a0= 0;oùn2Netan6= 0. Nous verrons en particulier qu"une telle équation admet toujours une solution complexe.
Notez que ce n"est pas vrai dansR: l"équationz2+ 1 = 0n"a aucune solution réelle.Parmi les équations de degrén, il est facile de trouver les solutions de celles de la formezn=ZoùZest
un nombre complexe fixé. Définition 1.5.SoitZ2C:Les nombres complexesztels quezn=Zsont appelésracinesn-ièmesdeZ. Pour les calculer, la méthode est similaire à celle utilisée dans la Section 1.3.1 p ourle calcul des racinescarrées. Elle consiste à écrireZsous forme exponentielle,Z=Rei, et on cherche alorszégalement sous
forme trigonométrique :z=rei. Le nombrezvérifiezn=Zsi et seulement si (rei)n=Rei; ce qui est équivalent à r n=R; r0;etn=+ 2k; k2Z:Ainsi, on a
r=R1n et=n +2kn oùk= 0;:::;n1 (pourk=non retrouve le même résultat que pourk= 0, pourk=n+ 1le même que pourk= 1,...). Définition 1.6.Lesracinesn-ièmes de l"unitésont les nombres complexes tels quezn= 1.En appliquant ce qui précède àZ= 1, on en déduit que les racinesn-ièmes de l"unité sont lesnnombres
complexes z k= e2ikn ; k= 0;1;:::;n1:Géométriquement, ce sont les sommets du polygone régulier àncôtés inscrit dans le cercle de centre l"origine
et de rayon1(cercle trigonométrique) et ayant le point d"affixe1pour sommet. Par exemple, les racines
cubiques de l"unité sont1,j= e2i3 etj2=j.Exercice 1.8.Résoudrez3= 4p2 + 4ip2.
Exercice 1.9.Montrer que la somme desnracinesn-ièmes de l"unité vaut0.1.4 Appendice : construction deC111.4 Appendice : construction deC
Les nombres complexes sont, par définition, les éléments(x;y)2R2pour lesquels on définit (x;y) + (x0;y0) = (x+x0;y+y0);(x;y)(x0;y0) = (xx0yy0;xy0+yx0):(1.3)On note aussi
(x;y) = (x;y):L"ensemble des nombres complexes (c"est-à-direR2muni de ces opérations) est notéC. On va considérer les
éléments deCcomme des "nombres"zplutôt que comme des couples(x;y). On notera :0 = (0;0)et1 = (1;0):
Tout commeQetR,Ca une structure de corps commutatif, c"est-à-dire qu"il vérifie les propriétés suivantes.
Proposition 1.9.Siz;z0;z00sont trois nombres complexes, alors i)z+ 0 = 0 +z=z, ii)z+z0=z0+z, iii)z+ (z0+z00) = (z+z0) +z00, iv)z+ (z) = (z) +z= 0, v)z1 = 1z=z, vi)zz0=z0z, vii)( zz0)z00=z(z0z00), viii)z(z0+z00) =zz0+zz00, ix)Siz6= 0alors il existe un unique nombre complexe, noté1z , tel quez1z =1z z= 1.Exercice 1.10.Démontrer cette Proposition.
Exercice 1.11.Siz= (x;y), montrer que1z
=xx2+y2;yx
2+y2On noteile nombre complexe
i= (0;1); et on a donc ii= (0;1)(0;1) = (0011;01 + 10) = (1;0); ce qui s"écrit i 2=1: La multiplication et l"addition de(x;0)et(x0;0)coincident avec celles pourxetx0, c"est-à-dire que (x;0) + (x0;0) = (x+x0;0)et(x;0)(x0;0) = (xx0;0): On peut donc identifierRavec l"ensemble des nombres complexes de la forme(x;0), et on aRC.Les nombres complexes de la forme(0;y)sont appelés lesimaginaires purs. L"ensemble des imaginaires
purs est notéiR.Proposition 1.10(Forme algébrique des nombres complexes).Tout nombre complexezs"écrit de façon
unique sous la forme z=x+iy; x2R; y2R:Démonstration.On az= (x;y) = (x;0)+(0;1)(y;0), d"où le résultat d"après les conventions de notation
ci-dessus.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] les suites arithmétiques et géométriques
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