Cours de Mathématiques MP*
Page 1. Cours de Mathématiques MP*. Denis FAVENNEC. Transcrit par Benjamin DUFOUR JULES. Année scolaire 2014-2015. Page 2. 2. MP. ∗ B.Dufour-Jules. Page 3
Cours Mathématiques MP
Page 1. Cours Mathématiques MP david Delaunay. 16 octobre 2015. Page 2. cbna : Paternité + Pas d'Utilisation Commerciale + Partage dans les mêmes conditions
Mathématiques en MP*
Ce livre contient des chapitres indispensables de mathématiques de deuxi`eme année de CPGE fili`ere MP. Les chapitres de ce cours ont étés inspirés des.
Mathématiques (MP)
Voici les notes de cours de MP (programme de 2014). Ce sont des notes pdf"). La notion de convergence uniforme dépend de l'ensemble A considéré. On a vu ...
Mathématiques Méthodes et Exercices MP
Alors que récemment
Untitled
Cours de. Mathématiques. MP-MP*. Jean VOEDTS ellipses. Page 2. Cours de. Mathématiques. MP-MP*. Jean VOEDTS. Agrégé de mathématiques. Professeur en
Exercices & Problèmes Maths 2e année MP
Page 1. Maths. 2 e année MP. EXERCICES & PROBLÈMES. Page 2. Page 3. Page 4. Composition mise en page et schémas : PUBLILOG. Maquette intérieure : Laser Graphie.
BANQUE ÉPREUVE ORALE DE MATHÉMATIQUES SESSION 2022
cours et exercices corrigés MPSI - MP 2014. http://mp.cpgedupuydelome.fr. L'équipe des examinateurs de l'oral de mathématiques du CCINP
BANQUE ÉPREUVE ORALE DE MATHÉMATIQUES SESSION 2019
cours et exercices corrigés MPSI - MP 2014. http://mp.cpgedupuydelome.fr. L'équipe des examinateurs de l'oral de mathématiques des CCP
Fiches de Révision MP
Ce livre à pour principal interet pour moi d'être transportable en cours. C'est cet interet qui m'a poussé à faire ce livre. Dans la philosophie de mes fiches
Cours Mathématiques MP
16 oct. 2015 Cours Mathématiques MP ... http://mp.cpgedupuydelome.fr ... Le cours de première année relatif aux polynômes à coefficients réels ou ...
Cours de Mathématiques MP*
Cours de Mathématiques MP*. Denis FAVENNEC. Transcrit par Benjamin DUFOUR JULES. Année scolaire 2014-2015. Page 2. 2. MP. ? B.Dufour-Jules
Untitled
Cet ouvrage est issu d'un cours polycopié utilisé depuis quelques années par les él`eves de la classe de Spéciales MP* du Lycée FAIDHERBE de LILLE.
BANQUE ÉPREUVE ORALE DE MATHÉMATIQUES SESSION 2022
A. Antibi L. d'Estampes et interrogateurs
Mathématiques Méthodes et Exercices MP
Alors que récemment
Fiches de Révision MP
réduit grandement la quantité de travail pour apprendre son cours ce qui laisse François Brunou
BANQUE ÉPREUVE ORALE DE MATHÉMATIQUES SESSION 2019
A. Antibi L. d'Estampes et interrogateurs
Cours Mathématiques MP
5 nov. 2013 Cours Mathématiques MP ... http://mp.cpgedupuydelome.fr ... Remarque Les résultats qui précèdent se transposent à l'étude en cours.
BANQUE ÉPREUVE ORALE DE MATHÉMATIQUES SESSION 2021
A. Antibi L. d'Estampes et interrogateurs
livre-algebre-1.pdf - Exo7 - Cours de mathématiques
proposons de partir à la découverte des maths de leur logique et de leur beauté. activement par vous-même des exercices
Cours Mathématiques MP
david Delaunay16 octobre 2015
: Paternité + Pas d"Utilisation Commerciale + Partage dans les mêmes conditions :Le titulaire des droits autorise l"exploitation de l"oeuvre originale à des fins non commerciales, ainsi que
la création d"oeuvres dérivées, à condition qu"elles soient distribuées sous une licence identique à celle
qui régit l"oeuvre originale.http://mp.cpgedupuydelome.fr 2Première partie
Algèbre
3Chapitre 1
Groupes
1.1 L"ensembleZ=nZ
1.1.1 Relation d"équivalence
DéfinitionOn appelle relation d"équivalence sur un ensembleEtoute relation binaireRvérifiant1)Rest réflexive i.e.8x2E;xRx;2)Rest symétrique i.e.8x;y2E;xRy)yRx:3)Rest transitive i.e.8x;y;z2E;xRyetyRz)xRz;ExempleL"égalité est une relation d"équivalence surE.
ExempleL"équivalence des suites (ou de fonctions au voisinage dea2R) est une relation d"équivalence.ExempleL"équivalence des matrices deMn;p(K).
RemarquePlus généralement, pour une applicationf:E!F, la relationRdonnée par xRy,f(x) =f(y) définit une relation d"équivalence surE. RemarqueEn fait, une relation d"équivalence se comprend comme "une égalité modulo certains critères» . 51.1. L"ENSEMBLEZ=NZ1.1.2 Classe d"équivalence
SoitRune relation d"équivalence surE.
DéfinitionOn appelle classe d"équivalence d"un élémentxdeEpour la relationR, le sous-ensemble noté
Cl(x)formé des éléments qui sont en relation avecxCl(x)=
déffy2E=xRygLa classe d"équivalence dexest encore souvent notéex;x;^x,...ExempleConsidéronsE=fa;b;c;d;egetf:E! f0;1;2gdéfinie par
f(a) = 0;f(b) = 1;f(c) = 0;f(d) = 1etf(e) = 2La relationRdéfinie par
xRy,f(x) =f(y)est une relation d"équivalence que l"on peut visualiser ainsiPour celle-ciCl(a) =Cl(c) =fa;cg,Cl(b) =Cl(d) =fb;dgetCl(e) =feg.
RemarqueCl(x)réunit les éléments deEqui sont "égaux modulo la relationR» .Théorèmea)8x2E;x2Cl(x);b)8x;y2E,xRy)Cl(x) =Cl(y);c)8x;y2E,x6 Ry)Cl(x)\Cl(y) =;Ainsi une classe d"équivalence n"est jamais vide et deux classes d"équivalence distinctes sont
disjointes.dém. : x2Cl(x)car la relationRest réflexive. SixRyalors pour toutz2Cl(y)on ayRzet doncxRzpar transitivité. AinsiCl(y)Cl(x)et par symétrie on a l"autre inclusion et donc l"égalité. Enfin, par contraposée, siCl(x)\Cl(y)6=;alors pour un certainz2Cl(x)\Cl(y), on axRzetyRz donc par symétrie et transitivité, on obtientxRy. RemarqueSiyest élément d"une classe d"équivalenceCl(x)alorsxRyet doncCl(x) =Cl(y). Ainsi,tout élément d"une classe d"équivalence détermine celle-ci.http://mp.cpgedupuydelome.fr 6
CHAPITRE 1. GROUPES
Définition
Tout élémentyd"une classe d"équivalence est appelé représentant de celle-ci.1.1.3 Ensemble quotient
SoitRune relation d"équivalence surE. Les classes d"équivalence réalisent une partition deE; cette
partition est obtenue en regroupant entre eux les éléments qui sont "égaux modulo la relationR» .
ExempleConsidérons la relation d"équivalence précédente surE=fa;b;c;d;eg. Celle-ci réalise une partition deEen 3 classes d"équivalence. DéfinitionOn appelle ensemble quotient deEparRl"ensemble des classes d"équivalence pour rela-tionR.On le noteE=R.RemarqueE=Rse comprend comme l"ensemble obtenu lorsqu"on "identifie entre eux les éléments
qui sont égaux moduloR» . ExempleL"ensembleQdes nombres rationnels se construit comme l"ensemble quotient deZZ? pour la relation (a;b)R(c;d),ad=bc La classe d"équivalence d"un couple(a;b)est alors notéea=b.1.1.4 L"ensembleZ=nZ
Soitn2N?.
DéfinitionOn définit surZla relation de congruence modulonpar ab[n],nj(ba)Proposition La relation de congruence modulonest une relation d"équivalence surZ.dém. : La relation est réflexive caraa[n]puisquenj(aa). La relation est symétrique carab[n])ba[n]puisquenj(ba))nj(ab). Enfin, la relation est transitive carab[n]etbc[n])ac[n]puisquenj(ba)etnj (cb))nj(ca). http://mp.cpgedupuydelome.fr 71.1. L"ENSEMBLEZ=NZDéfinition
Poura2Z, on noteala classe d"équivalence dea2Zpour la relation de congruence modulon.Ainsi a=fa+kn=k2Zg=a+nZDéfinition On noteZ=nZl"ensemble quotient deZpour la relation de congruence modulon.Théorème Z=nZest un ensemble fini ànéléments qui sont0;1;:::;(n1)dém. :
0;1;:::;(n1)sont des éléments deZ=nZ.
Poura;b2 f0;:::;n1g,
a=b)nj(ba))a=bPar suite, les classes
0;1;:::;(n1)sont deux à deux distinctes.
Pour touta2Z=nZ, en considérant le rester2 f0;1;:::;n1gde la division euclidienne deaparn, on obtienta= r. Ainsi toutes les classes d"équivalence figurent parmi0;1;:::;(n1). ExempleZ=2Z=f0;1g,Z=3Z=f0;1;2g,Z=4Z=f0;1;2;3g, etc.PropositionPour touta;b;a0;b02Z,
aa0[n]etbb0[n])a+ba0+b0[n]etaba0b0[n]dém. : nja0aetnjb0bentraînentnj(a0+b0)(a+b) = (a0a) + (b0b)etnj(a0b0)(ab) = (a0a)b0+a(b0b) DéfinitionOn définit deux opérations+etsurZ=nZen posant a+b= défa+betab= défabRemarqueLa définition ci-dessus est consistante puisque le résultat de ces opérations ne dépend pas
des représentantsa;bchoisis pour chaque classe.http://mp.cpgedupuydelome.fr 8CHAPITRE 1. GROUPES
ExempleDansZ=6Z,3 +5 =8 =2ou encore3 +5 =3 +1 =2.35 =15 =3ou encore35 =31 =3 =3.
1.2 Structure de groupe
1.2.1 Définition
DéfinitionOn appelle groupe tout couple(G; ?)formé d"un ensembleGet d"une loi de composition interne?surGvérifiant :1)?est associative i.e.8a;b;c2G;(a ? b)? c=a ?(b ? c);
2)?possède un neutre i.e.
9e2G;8a2G;a ? e=a=e ? a
cet élémenteest alors unique;3) tout élément deGest symétrisable?i.e.8a2G;9b2G;a ? b=e=b ? a
cet élémentbest alors unique et appelé symétrique dea, notéa1.Si de plus la loi?est commutative, on parle de groupe abélien.Lorsque la loi est notéeou., on dit que le groupe est noté multiplicativement (e!1,
a ? b!ab)Lorsque la loi est notée +, on dit que le groupe est noté additivement(e!0,a ? b!a+b, a1! a). Cette dernière notation est réservée au groupe commutatif.Attention :Lorsque la loi?n"est pas commutative :
- la neutralité deese vérifie par deux compositions; - l"inversibilité d"un élément se vérifie par deux compositions; - on a(a ? b)1=b1? a1. Exemple(C;+);(R;+);(Z;+)sont des groupes abéliens de neutre 0. Exemple(C?;);(R?;);(R+?;)sont des groupes abéliens de neutre 1. Exemple(GLn(K);)est un groupe non commutatif de neutreIn.http://mp.cpgedupuydelome.fr 91.2. STRUCTURE DE GROUPE
1.2.2 Itéré d"un élément
Soit(G;?)un groupe de neutree.
DéfinitionPoura2Getk2Z, on noteakl"itéré d"ordrekde l"élémenta:- pourk >0,ak= défa ?? a(ktermes);- pourk= 0,a0= défe;- pourk <0,ak= défa1?? a1(jkjtermes).Proposition On a8k;`2Z,ak? a`=ak+`et(ak)`=ak`dém. :
Il suffit de discuter selon les signes des exposants d"itérations considérés, c"est un peu lourd...
RemarqueSi le groupe est noté additivement, on notek:al"itéré d"ordrekdea. On a alors k:a+`:a= (k+`):aet`:(k:a) = (k`):aAttention :En général
(a ? b)p6=ap? bpEn effet
(a ? b)p= (a ? b)?(a ? b)? ::: ?(a ? b) et a p? bp= (a ? a ? ::: ? a)?(b ? b ? ::: ? b)Cependant, siaetbcommutent alors(a ? b)p=ap? bp
1.2.3 Le groupe symétrique
DéfinitionOn noteSEl"ensemble des permutations deEi.e. des bijections deEversE.Théorème(SE;)est un groupe de neutre IdE.Ce groupe est non commutatif dès que CardE>3.ExempleSn=S(f1;:::;ng)est un groupe de cardinaln!.
Parmi ses éléments signalons :
- les transpositions= (i j)vérifiant2=Id; - lesp-cyclesc= (a1a2::: ap)vérifiantcp=Id.http://mp.cpgedupuydelome.fr 10CHAPITRE 1. GROUPES
1.2.4 Le groupe(Z=nZ;+)
Théorème(Z=nZ;+)est un groupe abélien ànéléments de neutre0.De plus8a2Z=nZ,a=(a)dém. :
a+b=(a+b) =(b+a) =b+ adonc+est commutative surZ=nZ. (a+b) + c=a+b+ c=(a+b) +c=a+ (b+c) = a+ (b+ c)donc+est associative surZ=nZ. a+0 =a+ 0 = a=0 + adonc0est élément neutre de(Z=nZ;+). a+(a) =aa=0 =(a) + adoncaest symétrisable eta=(a).Exemplen= 2,Z=2Z=f0;1g.
01 0 01 110Exemplen= 3,Z=3Z=f0;1;2g.
012 0 012 1 1202
201RemarqueDans une table d"opérations, sur chaque ligne figure chaque élément de groupe; cela
provient de la bijectivité de l"applicationx7!a ? xsurG. On a la même propriété sur les colonnes.
ThéorèmePour touta2Z=nZetk2Z
k:a=kadém. :Par récurrence pourk2N.
Cask= 0:0:a=0 =0:a.
Supposons la propriété vraie au rangk>0.
(k+ 1):a=k:a+ a=HRka+ a=ka+a=(k+ 1)a
Récurrence établie.
Pourk2Z, on peut écrirek=pavecp2N.
On a alors
k:a=(p:a) =pa=pa=ka http://mp.cpgedupuydelome.fr 111.2. STRUCTURE DE GROUPE
1.2.5 Produit fini de groupes
DéfinitionSoit?1;:::;?ndes lois de composition interne sur des ensemblesE1;:::;En. On appelle loi produit surE=E1 Enla loi?définie par (x1;:::;xn)?(y1;:::;yn)= déf(x1?1y1;:::;xn?nyn)Proposition Si(G1;?1),...,(Gn;?n)sont des groupes de neutrese1;:::;enalorsG=G1:::Gn muni de la loi produit?est un groupe de neutree= (e1;:::;en).De plus :- l"inverse d"un élément(x1;:::;xn)2Gest(x11;:::;x1n);- si tous les groupes(G1;?1),...,(Gn;?n)sont commutatifs, le groupe(G;?)l"est aussi.dém. :
Soitx= (x1;:::;xn),y= (y1;:::;yn)etz= (z1;:::;zn)éléments deG1:::Gn. On a x ?(y ? z) = (:::;xi?i(yi?izi);:::) et (x ? y)? z= (:::;(xi?iyi)?izi;:::)Puisque les lois?isont associatives, on obtient
x ?(y ? z) = (x ? y)? zL"élémenteest neutre car
x ? e= (:::;xi?iei;:::) =xete ? x= (:::;ei?ixi;:::) =x L"élémentxest symétrisable de symétriquex0= (x11;:::;x1n)car x ? x0= (:::;xi?ix1
i;:::) =eetx0? x= (:::;x1 i?ixi;:::) =eAinsi(G;?)est bien un groupe.
Si de plus les lois?isont toutes commutatives
x ? y= (:::;xi? yi;:::) = (:::;yi? xi;:::) =y ? x ExempleSi(G;?)est un groupe de neutreealors(Gn;?)est un groupe de neutre(e;:::;e). ExemplePour(G1;?1) = (G2;?2) = (Z;+), la loi produit surZ2que nous notons+est définie par : (x1;x2) + (y1;y2) = (x1+y1;x2+y2) (Z2;+)est un groupe abélien de neutre0Z2= (0;0).http://mp.cpgedupuydelome.fr 12CHAPITRE 1. GROUPES
ExemplePour(G1;?1) = (R+?;)et(G2;?2) = (R;+), la loi produit surR+?Rque nous notons ?est définie par : (r;)?(r0;0) = (rr0;+0) (R+?R;?)est alors un groupe abélien de neutree= (1;0).De plus
(r;)1= (1=r;)1.3 Sous-groupes
(G;?)désigne un groupe de neutree.1.3.1 Définition
DéfinitionOn appelle sous-groupe d"un groupe(G;?)toute partieHdeGvérifiant :1)e2H;2)8x;y2H;x ? y12H.ExemplefegetGdes sont sous-groupes de(G;?).
RemarqueLe point 1) peut aussi être transposé enH6=;car alorsH6=;et 2) entraînee2H. Le point 2) peut aussi être transposé en 2a)8x;y2H;x ? y2Het 2.b)8x2H;x12H. RemarqueSi le groupe est noté additivement 1) et 2) se relisent02Het8x;y2H;xy2H.ThéorèmeSiHest un sous-groupe d"un groupe(G;?)alors(H;?)est un groupe de même neutre.ExempleL"ensemble des racinesn-ième de l"unité est
U n=fz2C=zn= 1gC"est un sous-groupe de(C?;).
(Un;)est le groupe des racinesn-ième de l"unité.Rappelons
U n=n e2ik=n=k2J0;n1Koquotesdbs_dbs10.pdfusesText_16[PDF] cours maths première s
[PDF] cours maths seconde pdf
[PDF] cours maths spé pdf
[PDF] cours maths terminale s nombres complexes
[PDF] cours maths terminale st2s
[PDF] cours mecanique 3eme technique tunisie
[PDF] cours mécanique analytique l2
[PDF] cours mécanique quantique cpge
[PDF] cours mécanique terminale s
[PDF] cours medecine dentaire 1ere année maroc
[PDF] cours methode abc
[PDF] cours métier en science et technologie pdf
[PDF] cours mguc bts muc
[PDF] cours microeconomie 1 pdf