[PDF] Lexique-grammaire et adverbes : deux exemples





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Le lexique : quelques exemples dexploitation didactique

Pour voir concrètement comment on peut traiter le lexique en classe à partir des indications du dernier programme de français voici quatre exemples 



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lexemple du lexique

LANGUES VIVANTES ÉTRANGÈRES. Lycée Lucie Aubrac Courbevoie. 13-14 mars 2019. Apprendre une nouvelle langue à l'école: l'exemple du lexique. Heather Hilton.



Lexique-grammaire et adverbes : deux exemples

Lexique-grammaire et adverbes : deux exemples. Maurice Gross. Volume 15 numéro 2



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Une « Entité » est définie comme une personne morale ou une construction juridique. Ainsi par exemple



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Section A

Les questions proposées ne reflètent pas la difficulté réelle du test. Page 3. 3. Exemples de questions TEF – Lexique et structure.

Tous droits r€serv€s Universit€ du Qu€bec ' Montr€al, 1986 Cet article est diffus€ et pr€serv€ par "rudit. "rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos€ de Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.

https://www.erudit.org/fr/Document g€n€r€ le 23 oct. 2023 11:30Revue qu€b€coise de linguistiqueLexique-grammaire et adverbes : deux exemplesMaurice Gross

Gross, M. (1986). Lexique-grammaire et adverbes : deux exemples. Revue qu€b€coise de linguistique 15 (2), 299...310. https://doi.org/10.7202/602573ar

R€sum€ de l'article

On analyse deux constructions qui servent de sources ' des adverbes de temps comme il y a dix ans , et les dates : le 6 septembre †la notion de forme fig€e,†la notion de verbe support. Ces constructions rendent compte de mani‡re naturelle des particularit€s des adverbes €tudi€s.

LEXIQUE-GRAMMAIRE ET ADVERBES :

DEU X

EXEMPLE

S

Mauric

e Gross* L a théori e du lexique-grammaire (M. Gross 1975) repose sur l'hypothès e que l'unité significative du lexique est la phrase simple. Cett e hypothès e est immédiatement confirmée par la nature du verbe. L e verbe est indissociable de son sujet et de ses compléments spécifiques (quan d i l y e n a) , aussi y a-t-il équivalence entre l'unité lexicale verbe et l'unit é lexicale phrase simple. La même observation vaut pour les adjectifs entran t dan s des phrases en être Adj.

L'hypothès

e de base a encore reçu une confirmation dans le cas d'importante s classe s de substantifs. Il n'était pas évident qu e le s entrées du lexiqu e qui correspondent à des noms comme vacances, courage ou entourloupette soien t de s phrase s simples où ces noms auraient une position caractéristique . La notion de verbe support (Z.S. Harris (1964, 1976), M. Gros s (1975) , R. Cattel l (1984)) a permis cette extension, et les entrées de ces troi s exemples sont en fait : Ma x est en vacances. Ma x a du courage. Ma x a fait une entourloupette à Luc. D e nombreuse s études ont montré que les verbes supports être Prép, avoir e t faire ont une extension importante (L. Danlos (1980), J. Giry-Schneider (1978 , 1984), G. Gross (1982), G. Gross et R. Vive s (1986), M. Gross (1981b) , J. Labelle (1974), A. Meunier (1977), D. de Négroni-Peyre (1978), R Vive s (1983)). L a mêm e question se pose pour les adverbes : si les adverbes sont des

élément

s du lexique-grammaire, que sont les phrases simples où ils entrent? * Unité associée No 819 du C.N.R.S., associée à l'Université Paris 7.

300 MAURICE GROSS

Nou s avon s appliqué la description de Z.S. Harris (1964, 1976) au français (M . Gross (à paraître)) et nous avons constaté que dans de nombreux cas il

étai

t possible de justifier l'existence d'un verbe support pour les adverbes. Nou s présenton s ici deux analyses qui confirment la théorie. 1 . Adverbes de temps dans des phrases figées

Considéron

s les phrases : (1 ) Il y a un an que Max est parti. (2 ) Cela fait un an que Max est parti. Elle s sont synonymes et ont des propriétés formelles voisines. Elles ont toute s deu x de s sujet s impersonnel s figés , et elles acceptent toutes deux une séri e de termes idiomatiques de temps : / belle lurette \

1 un bail I

(3 ) (Il y a, cela fait) ) une éternité I que Max est parti.

J une (paye, paille) [

I longtemps J

\ un temps fou ' C e son t l de s raison s suffisante s pou r supposer qu'une relation les lie. De plus , on peut insérer dans (1) et (2) le terme figé de cela (de ça), et devant que le terme depuis, les deux s'excluant : (4 (Il y a, cela fait) (de cela un an, un an de cela) que Max est parti (5 (Il y a, cela fait) un an depuis que Max est parti. ?*(I 1 y a cel a fait) un an de ça depuis que Max est parti. Ce s forme s resten t synonyme s d e (l)-(2). La forme que P est contrainte du poin t de vue de son contenu en adverbes : *(I

1 y a, cela fait) un an que Max est parti depuis un mois.

LEXIQUE-GRAMMAIRE ET ADVERBES 301

ell e semble donc proche d'une relative, où d'une pseudo-relative qui aurait sub i l'extraction de ce complément de temps.1 Inversement, on pourrait considére r que la forme que P contient une phrase P élémentaire et que les phrase s (1) et (2) sont des formes de base pour les adverbes de durée et les phrase s comme Ma x est parti depuis un mois. e n seraien t alor s dérivées Le s forme s (1) et (2) ont été classées comme phrases figées de types respectif s CO E e t CO Q (M . Gross 1981a). I l existe des formes adverbiales qui sont visiblement apparentées aux phrase s (1), (2) et (3) : D'u n point de vue formel, les constructions figées sont des adverbes phrasti- que s de type PF (M. Gross (à paraître)). Nous les analyserons comme des réduction s des phrases de type (l)-(2). Notons déjà que dans le discours Ma x a fini par entrer à l'hôpital, cela faisait un an qu'il souffrait, l e deuxièm e membre a une mobilité d'incise : Max , cela faisait un an qu'il souffrait, a fini par entrer à l'hôpital. Nou s partiron s d u discour s : Ma x est parti, (il y a, cela fait) de cela belle lurette qu'il est parti. 1 . L'existence de la forme, de niveau populaire : a fait depuis un mois que Max est parti. es t u n argumen t e n faveu r d'un e extractio n d e l'adverb e depuis un mois. Cett e opération toutefoi s ne suffit pas à rendre compte de (5). (6 ) [Max est parti] cel a fait i l y a u n an (E, de cela) bell e lurette | u n bai l j un e

éternit

etc

302 MAURICE GROSS

nou s y effaçons la partie que P, où P est une répétition du premier membre, e t nou s obtenons les formes à adverbe (6), où l'adverbe a toujours une mobilit é d'incise. L'éventuel rôle coréférentiel de de cela n'est pas clair, il sembl e complémentair e de aujourd'hui dans certaines expressions : ?*Ma x es t parti, il y a de cela aujourd'hui belle lurette. Ma x est parti, il y a un an de cela aujourd'hui.

Remarque

O n notera la difficulté qu'il y a à attacher des étiquettes sémantiques au x forme s examinées. On pourrait ainsi parler d'adverbe de durée révolue, attaché e l'actio n accompli e d e P o n observ e e n effe t de s restriction s com m e *(I

1 y a, cela fait) belle lurette que Max partira.

Toutefois

, on se gardera bien de lier un tel sens à la partie nominale (an, belle lurette) de ces constructions. On observe en effet avec les mêmes terme s (figés ou non) d'autres formes d'adverbes avec d'autres sens : Ma x ne reviendra pas d'ici belle lurette. *Ma x n'est pas revenu d'ici belle lurette. 2 . Interrogation des adverbes de temps, réponses Nou s avon s noté comme figées des formes : (1 ) Il est quelle heure? (2 ) On est quel jour? Nou s somme s quel jour? Le s sujets sont en effet figés avec être : dans (1), on a. il impersonnel; dan s (2), on observe, par exemple : *Ma x est quel jour? o ù ce sont des formes interrogatives portant sur des dates; mais on en trouve d'autre s :

LEXIQUE-GRAMMAIRE ET ADVERBES 303

Ma x a quel âge? Ma x a quelle taille? Le s forme s d u typ e (1) et (2), représentées dans CO, ont été choisies avec cet ordr e "déclaratif » des mots, mais les phrases avec inversion existent et sont régulièremen t formée s : Quell e heure est-il? etc. e t d'autres interrogations sont possibles sur les dates. On notera encore les dialogue s - Nous sommes (E, *à, *en) quel mois? - Nous sommes en mai. - Nous sommes au mois de mai. - On est (E, en) quelle année? - On est en 1984. - On est en quelle saison? - En hiver. D e même, les dates interviennent dans d'autres formes :

À quelle heure viendra Max?

Que l jour Max viendra-t-il? - (À quel moment, à quelle époque, quand) Max viendra-t-il? - (En, au mois de, dans le courant du mois de) mai. Le s réponses à ces questions sont contraintes de façon irrégulière par rap por t au cas libre, où quel apparaît en distribution complémentaire avec un modifieu r : - Tu as suivi quel cours? - (E, J'ai suivi) (E, le cours de) syntaxe L307.quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
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