[PDF] Notes de Cours I.4 Suites récurrentes .





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Terminale S - Etude de limites de suites définies par récurrence

Ce qui veut dire que si une suite ( ) converge alors sa limite est solution de III) Exemple d'étude de suite récurrente convergente.



Convergence de suites Suites récurrentes

Par unicité de la limite d'une suite convergente on a donc L = f(L). III. SYNTHESE. Lors de l'étude de suites récurrentes



LIMITE DUNE SUITE

Suites récurrentes un+1 = f (un) : On peut définir une suite (un)n? par récurrence par la donnée de son premier terme u0 et d'une relation un+1 = f (un) où 



Suites

Si une suite est convergente sa limite est unique. Démonstration. On procède par l'absurde. Soit (un)n? une suite convergente ayant deux limites l = l .



Méthodes itératives 2 Suites récurrentes - Point fixe Résolution d

Il existe de nombreux problèmes dont la solution peut être définie comme la limite d'une suite de nombres ou de vecteurs. Des méthodes de calcul itératives 



Sur une suite récurrente

ait une limite supérieure N qui dépende uniquement de p^. N ==/(/.). Dans une suite récurrente proprement dite chaque terme.



SUR LES SUITES R´ECURRENTES

second degré consid`erent en effet le th`eme des suites récurrentes un+1 = f(un) Si la suite (un) a une limite l c'est nécessairement un point fixe de f ...



Cours 7 : Analyse et applications - 7.1 Suites récurrentes

1 nov. 2018 un point fixe. Etudions la limite de la suite récurrente d'ordre 1 définie par: In [2]: from sympy import * def u ...



Suites numériques

2 Limite d'une suite. 3 Suites extraites. 4 Suites adjacentes. 5 Suites récurrentes. 6 Approximation des zéros d'une fonction : méthode de Newton 



Notes de Cours

I.4 Suites récurrentes . 2. un+1 = f(un) (suite récurrente) : ... On dit qu'une suite converge (ou admet une limite finie) lorsqu'il existe un réel ? ...

Universit´e MONTPELLIER 3UFR 4

Notes de Cours

Math´ematiques

M1 MRHDS

2011-2012

Laurent Piccinini

version du 5 octobre 2011.

M1 MRHDS1

Table des mati`eres

I Les suites num´eriques2

I.1 G´en´eralit´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 2

1.1 D´efinitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 2

1.2 Monotonie d"une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 3

1.3 Le raisonnement par r´ecurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 3

1.4 Repr´esentation graphique d"une suite d´efinie par r´ecurrence . . . . . . . . . . . . . . . 4

I.2 Comportement asymptotique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 5

2.1 Suites convergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 5

2.2 Suites divergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 6

2.3 Op´erations sur les limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 6

I.3 Etude de la nature d"une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 7

3.1 Suites g´eom´etriques, Suites arithm´etiques . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 7

3.2 Th´eor`emes de comparaison et d"encadrement . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . 8

3.3 Suites monotones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 9

3.4 Suites adjacentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . 9

I.4 Suites r´ecurrentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . 11

4.1 D´efinitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 11

4.2 Notion de point fixe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 11

I.5 Equations r´ecurrentes affines `a coefficients r´eels constants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

5.1 Ordre 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 15

5.2 Cas particulier : suites arithm´etico-g´eom´etriques . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . 17

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Chapitre I

Les suites num´eriques

I.1 G´en´eralit´es

1.1 D´efinitions

D´efinition: Une suite num´erique est une fonction deNdansR, d´efinie `a partir d"un certain rangn0?N. La

notation (un)nd´esigne la suite en tant qu"objet math´ematique etund´esigne l"image1de l"entiern, appel´e

terme d"indicende la suite (un)n.

Exemple

: Consid´erons, avec les notations usuelles des fonctions,f(x) = 2x2-1. Alors, on peut d´efinir la

suite (un)n?N, en posantun=f(n) pour toutn?N. Les premiers termes de la suite sont alors :u0=-1, u

1= 2-1 = 1,u2= 8-1 = 7,u3= 18-1 = 17, ...

Exemple

: Une suite peut ˆetre d´efinie par r´ecurrence lorsqu"on connaˆıtson premier terme et une relation de la

forme :un+1=f(un) pour tout entier natureln, o`ufd´esigne une fonction. Par exemple, avecf(x) = 2x2-1

etu0= 0, on a :u1=-1,u2= 2×(-1)2-1 = 1,u3= 2×(1)2-1 = 1, ...

Remarque

: Certaines suites ne sont d´efinies qu"`a partir d"un certain rang, comme par exemple :un=1n d´efinie pourn≥1 ouvn=⎷ n-3 d´efinie pourn≥3.

D´efinition

: Soit?une application strictement croissante deNdans lui-mˆeme. La suite (u?(n))nest appel´ee sous-suite ou suite extraite de la suite (un)n.

Exemple

: Si?(n) = 2n, alorsvn=u?(n)=u2nest leni`eme terme de la sous-suite form´ee des termes d"indice pair. Par exemple, siun=1 n(ses premiers termes sont : 1; 0,5; 1/3; 0,25; 0,2; ...) alorsvn=u?(n)=u2n a pour premiers termes :v1=u2= 0,5,v2=u4= 0,25,v3=u6= 1/6, ...

1. que l"on pourrait noteru(n).

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1.2 Monotonie d"une suite

D´efinition: Soit (un)nune suite de nombres r´eels. On dit que :

2. La suite (un)nest strictement croissante (`a partir du rangn0) lorsqueun< un+1pour tout entier

n≥n0.

3. La suite (un)nest d´ecroissante (`a partir du rangn0) lorsqueun≥un+1pour tout entiern≥n0.

4. La suite (un)nest strictement d´ecroissante (`a partir du rangn0) lorsqueun> un+1pour tout entier

n≥n0.

5. La suite (un)nest monotone (`a partir du rangn0) si elle est croissante ou d´ecroissante `a partir du rang

n 0.

6. La suite (un)nest stationnaire s"il existe un entiern0tel queun=un+1pour tout entiern≥n0.

7. La suite (un)nest constante lorsqueun=un+1pour tout entierndu domaine de d´efinition de (un)n.

Plusieurs techniques peuvent alors ˆetre mise en oeuvre selon la suite:

1.un=f(n) :

(a) on peut ´etudier la fonctionf(tableau de variations). (b) on peut ´etudier le signe deun+1-un. (c) on peut comparer un+1 unet 1.

2.un+1=f(un) (suite r´ecurrente) :

(a) on peut ´etudier la fonctionf. (b) on peut faire un raisonnement par r´ecurrence.

Exemples

1. Soitun=⎷

1 +n. Alorsun=f(n) avecf(x) =⎷1 +x. Pourx≥0,f?(x) =12⎷x+1>0 doncfest

(un)nest croissante.

2. Soitun= 2n/(8n) pourn≥1. Alorsun+1

un=2n+12n×8n8n+8= 28n8n+8. Doncun+1un≥1?28n8n+8≥1?

16n≥8n+ 8?8n≥8?n≥1. Ainsi la suite (un)n≥1est croissante.

1.3 Le raisonnement par r´ecurrence

Les math´ematiciens grecs du d´ebut de notre `ere nommaient ?nombres carr´es?la suite de nombres d´efinis pourn≥1 parun=n2. Ils repr´esentaient ces nombres `a l"aide des fi- gures ci-contre. Ces repr´esentations graphiques servaient dejus- tification de la propri´et´e : pour tout entier natureln≥1,

1 + 3 + 5 +...+ (2n-1) =n2

D´emonstration par r´ecurrence

Soit une propri´et´e d´ependant d"un entier natureln. Si :

1. la propri´et´e est vraie au rang 0,

2. on suppose que la propri´et´e est vraie pour un certain rangn, alors elle est vraie au rangn+ 1 (on dit

que la propri´et´e est h´er´editaire), L. Piccinini http ://www.univ-montp3.fr/miap/ens/ Universit´e Montpellier 3

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alors la propri´et´e est vraie pour tout entier natureln. Attention : les deux points sont n´ecessaires au raisonnement. Sinest un entier naturel quelconque,Pnest la propri´et´e?6 divise 7n+ 1?.

Supposons cette propri´et´e vraie `a un certain rangn, c"est `a dire qu"il existep?Ntel que 7n+ 1 = 6p,

alors 7

n+1+ 1 = 7×7n+ 1 = 7×(7n+ 1)-7 + 1 = 7×6p-6 = 6(7p-1), donc la propri´et´e est vraie au

rangn+ 1.

Cependant, la propri´et´e n"est pas vraie pourn= 0, car 70+ 1 = 2 n"est pas un multiple de 6, pas plus que

7

1+ 1 = 8.

Donc la propri´et´e est fausse.

On peut d"ailleurs montrer que la propri´et´e est fausse pour toutentier natureln.

Exemple

: On peut montrer par r´ecurrence que pour toutn?N?,n?k=1k=n(n+ 1)2.

Exemple

: Soit (un)nla suite d´efinie par :?u0= 10 u n+1= 2⎷un+ 1, n?Nest-elle monotone?

Solution

: On peut d"abord d´emontrer par r´ecurrence que, pour tout entiern,unest un r´eel strictement

positif, ce qui justifie que la suite est bien d´efinie surN:

1.u0= 10>0 et la propri´et´e est vraie au rang 0.

2. Supposons la propri´et´e vraie au rangn, c"est `a direun>0. Alors⎷

un+ 1 existe etun+1= 2⎷un+ 1>

2⎷

1>0. La propri´et´e est ainsi vraie au rangn+ 1.

Le calcul des premiers termes permet d"´emettre la conjecture :la suite (un)nd´ecroit.

On d´emontre ce r´esultat en utilisant un raisonnement par r´ecurrence en consid`erant la propri´et´eun+1≥un:

1. Pourn= 0,u0= 10 etu1= 2⎷

l"intervalle [0;+∞[, la fonctionf:x?-→2⎷ x+ 1 est strictement croissante (f?(x)>0). Comme par propri´et´e est ainsi vraie au rangn+ 1. Conclusion : La suite (un)nest bien d´efinie et d´ecroissante.

1.4 Repr´esentation graphique d"une suite d´efinie par r´ecurrence

Une suite est d´efinie par r´ecurrence lorsqu"on connaˆıt son premier terme et une relation de la forme :

u

n+1=f(un) pour tout entier natureln, o`ufd´esigne une fonction. Comme nous l"avons vu dans l"exemple

pr´ec´edent, il convient d"´emettre une conjecture sur le comportement de la suite avant de pouvoir effectuer la

d´emonstration. Pour cela, on peut calculer les premiers termes. Une autre approche visuelle repose sur une

repr´esentation graphique.

Exemple

: Repr´esentation des premiers termes de la suite (un)nd´efinie par r´ecurrence par :?u0= 0,64

pour toutndeN,un+1= 1 + 2⎷ un

Sur le graphique ci-dessous, on a trac´e la droiteDd"´equationy=xet la courbeCd"´equationy=f(x) o`u

fest le fonction d´efinie sur ]0;+∞[ par :f(x) = 1 + 2⎷ x. Pour repr´esenter les premiers termes sur l"axe des abscisses, onplace : - sur l"axe des abscisses, le point d"abscisseu0; L. Piccinini http ://www.univ-montp3.fr/miap/ens/ Universit´e Montpellier 3

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- sur la courbeC, le point d"abscisseu0; son ordonn´ee estu1=f(u0); - sur la droiteD, le point d"ordonn´eeu1; son abscisse est aussiu1.

Ayant obtenu sur l"axe des abscisses un point d"abscisseu1, il ne reste qu"`a it´erer la d´emarche : lecture et

report sur l"axe des abscisses deu2=f(u1), puis deu3=f(u2), etc...

La lecture graphique donne des valeurs approch´ees desun, et elle permet d"´emettre des conjectures concernant

le comportement global et asymptotique de la suite. Elle semble croissante.

I.2 Comportement asymptotique

2.1 Suites convergentes

D´efinition:

1. On dit qu"une suite converge (ou admet une limite finie) lorsqu"il existe un r´eel?tel que tout intervalle

Icentr´e en?contient tous les termes de la suite `a partir d"un certain rang. On note alors :?= limun.

2. Une suite non convergente est appel´ee suite divergente.

Exemple

: Pourun=1n, la suite (un)nconverge vers 0. Propri´et´e 1: Si (un)nconverge alors sa limite est unique.

Propri´et´e 2: Toute sous-suite d"une suite convergente est convergente vers la mˆeme limite.

Cons´equence

: Si il existe deux sous-suites qui ne convergent pas vers la mˆemelimite, la suite ne converge pas.

Exemple

: Posonsun= (-1)n. Alors la sous-suite d´efinie paru2n= (-1)2n= 1 converge vers 1 et la sous-suite d´efinie paru2n+1= (-1)2n+1=-1 converge vers-1. Donc (un)nn"est pas convergente.

D´efinition

: Soit (un)nune suite de nombres r´eels. On dit que : n≥n0. L. Piccinini http ://www.univ-montp3.fr/miap/ens/ Universit´e Montpellier 3

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n≥n0.

3. La suite (un)nest born´ee (`a partir du rangn0) si elle est minor´ee et major´ee (`a partir du rangn0).

Propri´et´e 3: Si (un)nconverge alors (un)nest born´ee.

2.2 Suites divergentes

D´efinition: Une suite est divergente si elle ne converge pas.

D´efinition

: (suite divergente vers l"∞) On dit qu"une suite diverge vers +∞(resp-∞) si, quel que soit le

nombreA, tous les termes de la suite sont sup´erieurs (resp. inf´erieurs) `aA`a partir d"un certain rang. On

note alors : limun= +∞(resp. limun=-∞).

Exemple

: Pourun=n+ 5, la suite (un)ndiverge vers +∞.

Pourun=-⎷

n, la suite (un)ndiverge vers-∞.

2.3 Op´erations sur les limites

Soient (un)net (vn)ndeux suites qui admettent pour limiteuetv(uetv´etant r´eels) ou±∞, donc ´etant

soit convergente, soit divergente vers l"∞. Dans les tableaux suivants les? signalent les cas ind´etermin´es pour

lesquels une ´etude sp´ecifique permet de lever l"ind´etermination (`a l"aide, le plus souvent, des d´eveloppements

limit´es, de r´esultats sur les croissances compar´ees des fonctions ou de quantit´e conjugu´ee).

Somme :lim(un+vn)

v+∞-∞ uu+v+∞-∞

Produit :lim(unvn)

-∞v <00v >0+∞ u <0+∞uv0uv-∞

0?000?

u >0-∞uv0uv+∞ L. Piccinini http ://www.univ-montp3.fr/miap/ens/ Universit´e Montpellier 3

M1 MRHDS7

Quotient :lim(un/vn)

-∞v <00-0+v >0+∞ u <00u/v+∞-∞u/v0

000??00

u >00u/v-∞+∞u/v0

Exemple:an=⎷n+ 1-⎷nest une forme ind´etermin´ee "(+∞)+(-∞)". A l"aide de la quantit´e conjugu´ee⎷

n+ 1 +⎷n, on obtientan=1⎷n+1+⎷n. C"est un quotient dont le num´erateur est 1 (donc de limite 1) et

dont le d´enominateur tend vers +∞donc liman= 0.

I.3 Etude de la nature d"une suite

D´eterminer la nature d"une suite, c"est d´eterminer si la suite est convergente ou divergente. Les suites

arithm´etiques et g´eom´etriques sont des suites particuli`eres, intervenant naturellement dans des applications.

3.1 Suites g´eom´etriques, Suites arithm´etiques

Propri´et´e 4: Soit (un)nune suite d´efinie par :un=qno`uq?R.

1. Siq >1 alors (un)nest divergente vers +∞.

2. Siq= 1 alors (un)nest constante ´egale `a 1.

3. Si-1< q <1 alors (un)nest convergente vers 0.

Remarque

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