[PDF] Fables de La Fontaine. Livres VII à XII. Thèmes et sujets





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Textes de lecture libres de droits - Fables de La Fontaine - Livre 07

Jean de La Fontaine. Livre VII. FABLES. À Madame de Montespan. Livre VII - Fable 0 page 2. Les animaux malades de la peste. Livre VII - Fable 1.



(Livres VII à XI)

JEAN DE LA FONTAINE. Fables. Livres VII à XI. DOSSIER D'AURÉLIE PALUD En réalité les Fables de La Fontaine sont restées dans les mémoires.



Les fables de La Fontaine 9-12

Fontaine s'est peut-être inspiré de ces fables anciennes L'un et l'autre a fait un livre ... 7. Un certain dépositaire. Payé par son propre mot



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FABLES CHOISIES DE LA FONTAINE. LIVRES VII-XI publiés de 1671 à 1679. • Voici un second recueil de fables que je présente au public.



Les fables de La Fontaine 5-8

Fontaine s'est peut-être inspiré de ces fables anciennes ADL Agence du Livre



Jean de La Fontaine

fables. Jean de La Fontaine. Un livre pour les vacances Pendant les vacances d'été vous pourrez relire ces fables avec ... Fable n° 4 – Livre 7.



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Fontaine s'est peut-être inspiré de ces fables anciennes écrites par Esope Horace



Texte 1 : Les Animaux malades de la peste Livre VII

http://blog.ac-versailles.fr/1eres4michelet/public/Fables/Texte_1__les_animaux_malades_de_la_peste_bis.pdf



Fables de La Fontaine. Livres VII à XII. Thèmes et sujets

Fables de La Fontaine. (Livres VII à XII). Thèmes et sujets. PAR. Christophe Reffait. Agrégé de Lettres modernes. Ancien élève de l'École normale supérieure.



Fables

Fables. (livres VII à IX). JEAN DE LA FONTAINE couverture : Louis Émile Villa (1836-1900) Le Héron

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Fables

de La

Fontaine

(Livres

VII à XII)

Thèmes et

sujets PAR

Christophe

Reffait

Agrégé

de Lettres modernes

Ancien

élève de l"École normale supérieure

de

Fontenay - Saint-Cloud

Presses Universitaires

de France Retrouver ce titre sur Numilog.com

MAJOR BAC

DIRIGÉE PAR PASCAL GAUCHON

ET

CODIRIGÉE PAR ÉRIC COBAST

ISBN

2 13 048030 6

Dépôt légal

- 1 édition : 1996, août 2

édition corrigée : octobre, 1997

© Presses

Universitaires de France, 1996 108. boulevard Saint-Germain, 75006 Paris Retrouver ce titre sur Numilog.com

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Psyché et de Cupidon, œuvre teintée de préciosité, épousant la tra- dition pastorale et mythologique, et dans un autre registre il fait paraître un Recueil de poésies chrétiennes et diverses ainsi que le

Poème

de la captivité de Saint Malc en 1673. Le livret Daphné écrit pour Lulli en

1674 ainsi que Astrée, tragédie lyrique de 1691, ont

aussi peu de succès que la comédie Le Rendez-vous de 1683. Pour comprendre pourquoi de cet œuvre pluriel il ne semble res- ter que les Fables, on parle parfois de leur originalité au regard de la poésie du XVII siècle. Il est plus juste de dire que le fabuliste y a inclus des formes poétiques et une prosodie pratiquées dans le siècle et demi qui a précédé, et qu"il les a ajustées de manière frap- pante à un projet de peinture morale de la société qui relève d"un souci propre à la fin du Grand Siècle. En conséquence, il est plus juste de montrer que d"autres ouvrages de La Fontaine sont trop inféodés à des traditions voire des conventions littéraires pour avoir autant de relief que les Fables. De fait, même si Adonis et Les Amours de Psyché sont réputés assez originaux, il apparaît que les élégies amoureuses ou même les

Contes

de La Fontaine sont vassaux de l"esthétique précieuse qui a dominé le siècle depuis L"Astrée d"Honoré d"Urfé en 1607-1624 à

Clélie de Madeleine de

Scudéry, qui est paru dans les années qui ont suivi la Fronde (1649) jusqu"au couronnement de Louis XIV. De même, sa poésie religieuse suit le modèle de Malherbe (1555-1628).

Que sert-il

qu"on se contrefasse?, demande le fabuliste dans Le

Loup et

le Renard (XII 9), et cette question s"applique à lui-même. Les Fables tireraient bel et bien leur valeur du fait que La Fontaine est resté fidèle à un projet qui semble le rapprocher de moralistes comme La Rochefoucauld ou La Bruyère, en y subordonnant l"hé- ritage poétique précieux et en y insufflant sa propre créativité sty- listique et son talent de conteur. III.

La préface

A quoi sert une préface ? L"auteur peut y exprimer des remercie- ments, demander la bienveillance du lecteur ou encore préciser son projet. La préface des Fables est tout cela à la fois. Elle est d"abord Retrouver ce titre sur Numilog.com une captatio benevolentiae et s"ouvre sur le mot indulgence. Il s"agit de s"excuser du projet clairement annoncé par le titre original,

Fables choisies,

mises en vers par Jean de La Fontaine : la transpo- sition des pièces d"Ésope et de ses successeurs en vers français. Ce projet est conforté

par un choix raisonné d"aînés auxquels La Fon- taine va faire une révérence intéressée.

1re section: (...)

Le maître de notre éloquence auquel le fabuliste fait allusion d"entrée est l"avocat Olivier Patru (1604-1681), qui avait repris en

1659 quelques fables d"Ésope en prose et estimait qu"une trans-

position en vers français aurait nui à une qualité essentielle des apologues

ésopiques, c"est-à-dire leur brièveté. La Fontaine recon- sidère cet avis tout en tirant sa révérence aux " anciens ». Il

convoque d"abord l"exemple de

Socrate, qui selon Platon aurait

avant sa mort entrepris de mettre en musique, c"est-à-dire de mettre en vers, ces œuvres dont la vertu était de dire la vérité sous une apparence de mensonge. La Fontaine renforce cette référence grecque d"un exemple latin éclatant, celui de Phèdre, dont la briè- veté sera dite extrême alors même qu"il embellit la narration, comme le glisse plus loin le fabuliste. Suivent d"autres recomman- dations, que

La Fontaine cite non sans se donner la primeur

d"avoir effectué la mise en vers en français moderne: lorsque nos gens y ont travaillé (par exemple les auteurs des ysopets du Moyen Age), la langue était si différente de ce qu"elle est, qu"on ne les doit considérer que comme étrangers.

La seconde

partie du titre est tout aussi trompeuse; les Fables que fait paraître La Fontaine ne sont qu"un choix, mais Houdar de la Motte doit écrire dans ses Fables nouvelles en 1719 : quoi qu"il en dise, ce qu "il nous a laissé à glaner n "en vaut presque pas la peine, et il a réduit les auteurs qui voudraient le suivre dans son genre à la nécessité d"inventer ou de traiter les mêmes sujets que lui.

2e section : (...)

Après

deux pages de préface, La Fontaine n"a donc convoqué l"opinion de Patru que pour souligner la nouveauté de sa propre entreprise et suggérer l"impossibilité de l"imiter. Comment surpas- ser La Fontaine ? Peut-être en donnant un tour moins long à cette transposition des fables en français moderne et en vers, tour étant un

mot, en l"occurrence une métaphore d"origine précieuse (c"est le Retrouver ce titre sur Numilog.com

tour du potier), qui mériterait une analyse lexicologique : c"est ici la manière dont la fable ésopique est mise en vers, et par suite aussi bien son économie que son schéma prosodique. Or rendre concises ces fables versifiées ne suffirait pas pour surpasser La Fontaine. Il a en effet pris soin, sous l"autorité explicite de Quintilien, d"égayer la fable à défaut d"en respecter la concision. On perçoit combien cet

égaiement

est abstrait ; on voit qu"il fait le caractère inimitable des Fables.

C"est in

fine que viennent les arguments les plus forts de cette première moitié de la préface: égayer les fables ésopiques était nécessaire puisqu"elles étaient sues de tout le monde. Toute critique sur la longueur de la fable en vers tombe du même coup. Enfin sous prétexte de définir cet égaiement (dont toute recette paraît néanmoins impossible) et après une triple référence aux anciens, La Fontaine affiche sa véritable ambition. C"est ce qu"on demande aujourd"hui : on veut de la nouveauté et de la gaieté. 3e section : Mais ce n"est (...) proviennent d"elles. Dans un second moment, la préface s"intéresse à la valeur morale et au contenu de l"apologue, c"est-à-dire à son utilité et à sa matière. L"apologue et la parabole sacrée ont en commun de montrer la vérité par l"exemple. Et le fabuliste se place sous l"au- torité de Platon pour faire des fables des leçons de sagesse "pro- portionnées» à l"esprit des enfants. En faisant allusion à Promé- thée et au Petit Monde, il trace une équivalence de nature si immédiate entre hommes et bêtes que l"allégorie animale n"est presque plus une allégorie. 4e section : J"ai déjà passé (...) bien espéré. Cela n"a pour fonction que d"amener un autre plaidoyer de l"au- teur sur la forme de ses fables : alors que Ésope et Phèdre ont tou- jours nettement détaché le corps de l"apologue, c"est-à-dire la fable même (le récit), de son âme (la moralité), La Fontaine a décidé de subordonner sa formulation à l"impératif de plaire. Il s"est autorisé taire la moralité lorsqu"elle était implicitement mais clairement contenue dans le récit, comme dans La Cigale et la Fourmi.

Autre licence

donc, et non des moindres, qui permet d"ailleurs d"estimer combien la transition du récit à la moralité est un exer- cice difficile. Or La Fontaine ne fait ici pas autre chose que souli- gner l"art avec lequel il rend agréables des fables sues de tout le Retrouver ce titre sur Numilog.com

On se trouve les Fables en main et mille ques-

tions se posent : comment un genre littéraire peut-il aujourd"hui paraître indissociable d"un auteur ? Comment lire cette ample comédie à cent actes divers dont l"apparente variété thématique désoriente ? Comment comprendre des textes où récit et morale se mêlent, où la dépasse ? Et que dire d"un style qui enchante, voire conduit à de multiples contresens tout en paraissant naturel ? Huit dissertations, systématiquement appuyées sur la citation des vers essentiels des Fables, tentent de répondre à ces interrogations et font comprendre la phiolosophie de cette œuvre tout

Christophe

Reffait est agrégé de Lettres

modernes et ancien élève de l"École normale supérieure de Fontenay Saint- Cloud. Retrouver ce titre sur Numilog.com P articipant d'une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d'accès

par le temps, cette édition numérique redonne vie à une oeuvre existant jusqu'alors uniquement

sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1 er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres Indisponibles du XX e siècle. C

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