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Lévolution du débat stratégique en Asie du Sud-Est depuis 1945

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2012-N°14

L'évolution du débat

stratégique en Asie du

Sud-Est depuis 1945

Sous la direction de Pierre Journoud

IRSEM

Ecole Militaire

21, place Joffre

-75007 Paris www.irsem.defense.gouv.fr

ISSN : 2109

-9936

L'évolution du débat

stratégique en Asie du Sud-Est depuis 1945 [Source : Hugues Tertrais, Atlas des guerres d'Indochine, 1940-1990, Paris,

Autrement, 2004 (rééd. 2007), p. 56]

L'évolution du débat

stratégique en Asie du Sud-Est depuis 1945 L'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (Irsem) a été créé par le ministère de la défense afin de promouvoir la recherche sur les questions de défense. Ses 35 chercheurs permanents, assistés par une équipe de soutien de 5 personnes, cultivent des approches pluridisciplinaires tout en favorisant les regards croisés entre chercheurs universitaires et militaires. En collaboration avec les principales composantes du ministère (État-Major des Armées, Secrétariat Général pour l'Administration, Délégation Générale pour l'Armement, Délégation aux Affaires Stratégiques, Enseignement Militaire Supérieur), et en lien avec le tissu français et international de la réflexion stratégique, l'Institut a pour missions de produire des études destinées à renouveler les perspectives conceptuelles, d'encourager les jeunes chercheurs travaillant sur ces domaines, de participer à l'enseignement militaire, et de faire rayonner la pensée stratégique française, notamment par des partenariats internationaux.

L'ensemble des

manifestations scientifiques organisées par l'Irsem est annoncé sur son site : www.irsem.defense.gouv.fr.

Les productions de l'Irsem :

- 5 collections sont consultables en ligne : Les Cahiers, Les Études, les Paris Papers, Les Fiches de l'Irsem, et une Lettre mensuelle d'information. - 1 revue académique est éditée à la Documentation Française : Les Champs de Mars.

L'Irsem a également développé un

programme " Jeunes Chercheurs » qui vise à favoriser l'émergence d'une relève stratégique grâce à un séminaire mensuel, à des bourses doctorales et post-doctorales, et à un soutien financier et logistique, dont le détail est en ligne sur son site.

Études de l'Irsem déjà parues :

1- Les crises en Afghanistan depuis le XXI

e siècle

2- Des gardes suisses à blackwater / volume 1

Armées privées, armées d'état / volume 2

3- Israël et son armée : société et stratégie à l'heure des ruptures

4- Otan : continuité ou rupture ?

5- La perception de la défense française chez nos alliés

6- Du network-centric à la stabilisation : émergence des " nouveaux » concepts et

innovation contemporaine

7- Chaos, réveil et sursaut. Succès et limites de la stratégie du " surge » en irak.

(2007 -2009)

8- Du pétrole à l'armée : les stratégies de construction de l'État aux Émirats arabes unis

9- Étudier le renseignement - État de l'art et perspectives de recherche

10- Enquête sur les jeunes et les armées : images, intérêt et attentes

11 - L'Europe de la défense post-Lisbonne : illusion ou défi ?

12- L'UE en tant que tiers stratégique

13- Utilisation et investissement de la sphère internet par les militaires

L'EVOLUTION DU DEBAT

STRATEGIQUE EN ASIE

DU

SUD-EST DEPUIS 1945

Sous la direction de

Pierre JOURNOUD

AVERTISSEMENT

Les opinions émises dans ce document

n'engagent que leurs auteurs.

Elles ne constituent en aucune manière

une position officielle du ministère de la Défense. Cette étude a été réalisée en 2011 dans le cadre d'un contrat de recherche de l'Irsem (contrat consultance C-IRSEM-2010-10) passé avec l'association des amis de l'Institut Pierre Renouvin - Centre d 'histoire de l'Asie contemporaine (Chac) dirigé par Hugues Tertrais à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Coordonnée par Pierre Journoud, elle réunit les contributions des auteurs suivants : Delphine Allès, Sophie Boisseau du Rocher,

Laurent Cesari, Jean Dufourcq,

Magali Dupetit, Nathalie Fau, Éric

Frécon, Ilya Gaiduk, Pierre Grosser, Yves-Heng Lim, Mehdi Kouar, Christian Lechervy, Claire Sanderson, Elie Tenenbaum et Hugues

Tertrais.

Magali Dupetit a bien voulu apporter sa contribution à une première mise en forme de nos travaux ; Elie Tenenbaum à la confection de la chronologie ; Laurent Cesari (Université d'Arras) et Pierre Asselin (Hawai'i Pacific University) à l'amélioration de la traduction anglaise du chapitre d'Ilya Gaiduk. Mais, sans le travail final de Cécile Thiébault, l'étude n'aurait pu voir le jour dans sa forme actuelle. Que tous soient remerciés pour leurs efforts. Cette étude est dédiée à la mémoire de notre collègue et ami Ilya Gaiduk, brutalement disparu à l'été 2011.

© Irsem, 2012

Sommaire

Introduction

Hugues Tertrais

p. 3 1 re

PARTIE

L

E POSITIONNEMENT DES GRANDES PUISSANCES

ET DES EX-PUISSANCES COLONIALES

La France et l'Asie du Sud-Est (ASE) de l'Indochine à l'Asean

Pierre Journoud p. 13

La Grande-Bretagne et l'ASE depuis 1945 :

réalités, réajustements, retrait

Claire Sanderson p. 53

Southeast Asia in Soviet Cold War Strategy: Lessons and Aftermath

Ilya Gaiduk p. 69

Les États-Unis et l'ASE depuis le milieu des années 1970

Pierre Grosser p. 91

Le thème de la sécurité dans les rapports entre la Chine populaire et l'ASE après la fin de la Guerre froide

Laurent Cesari p. 129

2 e

PARTIE

L

ES STRATEGIES MILITAIRES

ET LES CONTENTIEUX TERRITORIAUX

L'ASE, laboratoire stratégique de la guerre irrégulière de 1945 à nos jours

Elie Tenenbaum p. 147

La mer de Chine méridionale, échiquier du jeu entre grandes puissances

Yves-Heng Lim p. 205

2 Sommaire

Le réarmement en ASE

Mehdi Kouar p. 223

Quelle identité stratégique pour l'ASE ?

Jean Dufourcq p. 241

3 e

PARTIE

L

ES NOUVELLES MENACES TRANSNATIONALES

Les détroits d'ASE depuis 1945

Nathalie Fau p. 249

A travers l'ASE et depuis 1945 : une criminalité maritime à deux vitesses

Éric Frécon p. 289

La question environnementale en ASE :

l'évolution des enjeux sécuritaires et la Chine

Magali Dupetit p. 321

L'Asean, la sécurité et les nouvelles menaces

Sophie Boisseau du Rocher p. 355

L'Asean et la sécurité non-traditionnelle : avant-gardisme, paralysie et déclarations d'intention

Delphine Allès

p. 375

Conclusion

Penser l'ASE, c'est penser l'Asie et son rapport au monde

Christian Lechervy p. 397

A

NNEXES

Chronologie sommaire p. 421

Bibliographie sélective p. 427

Les auteurs p. 445

Index des personnes citées p. 451

Index des lieux p. 457

Table des acronymes p. 469

Introduction

Hugues TERTRAIS

Université Paris I Panthéon-Sorbonne/

Centre d'histoire de l'Asie contemporaine

Le concept régional d'Asie du Sud-Est apparaît au milieu des années

1940 pour des raisons d'ordre stratégique, porté par les puissances dans

le contexte de la Seconde Guerre mondiale. Auparavant, les atlas ne nommaient que ce qui allait en devenir les composantes, Indochine ou Insulinde... Sur la durée, cela ne signifie évidemment pas que les conflits armés étaient absents de leur histoire, à la fois régionaux et liés au contact colonial : la Birmanie, par exemple, qui avait détruit la capitale siamoise Ayuthya à la fin du XVIII e siècle, sera confrontée un siècle plus tard aux appétits de conquête de l'Inde britannique. Mais, avec le South East Asia Command (SEAC) de Mountbatten, elle apparaît comme " théâtre » régional de la Seconde Guerre mondiale, alors que les Américains - principalement - sont engagés contre les Japonais dans la reconquête du Pacifique : son périmètre apparaît certes évolutif, mais il va finir par englober, en 1945, l'essentiel des territoires que nous plaçons aujourd'hui sous le terme : une Indochine " géographique », comprise au sens large de la Birmanie au Vietnam, et l'essentiel du monde malais - Malaisie et Indonésie - à l'exception des Philippines, relevant du South West Pacific Area américain. L'expression va garder, sur toute la période qui s'ouvre alors, sa connotation stratégique, en particulier à l'issue de la guerre d'Indochine lors du Pacte de Manille (septembre 1954), qui constitue l 'Organisation du Traité de l'Asie du Sud-Est (Otase/Seato) : cette dernière définit une zone de protection, couverte par le traité, principalement dirigée contre le monde communiste chinois et à laquelle sont associés plusieurs pays asiatiques (Philippines, Thaïlande, Pakistan).

4 Hugues Tertrais

À l'époque de la guerre du Vietnam, dont l'enjeu dépassait largement les limites du lieu, l'organisation régionale qui se constitue se cale sur l'expression : selon les termes de la déclaration de Bangkok d 'août 1967, que signent cinq pays fondateurs (Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande), l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean) n'a pas de vocation stratégique. Mais il suffit de regarder une carte : même s'ils s'en sont toujours défendus et, depuis la fin de la Guerre froide, arguent de motivations plus endogènes, les

Cinq forment un b

el arc de cercle autour de l'Indochine en guerre. Au fur et à mesure que le conflit se développe, s'étendant en 1970 au Cambodge, puis la faisant basculer tout entière dans le communisme en 1975, elle se retrouve directement à son contact, via la Thaïlande à l'ouest, et à travers la mer de Chine méridionale à l'est et au sud : elle semble cette fois bien avoir été imaginée pour bloquer l'expansion communiste vers le sud. Mais l'Asean apparaît aussi comme la première organisation régionale endogène, du moins dont aucune puissance extérieure au théâtre n'est membre : le Seac était britannique, l'Otase mêle, on l'a vu , quelques pays asiatiques aux puissances occidentales concernées (États-Unis, Royaume-Uni, France, Australie, Nouvelle-Zélande), mais elle se dissout en 1977, après l'échec américain au Vietnam. Le rapport des puissances à l'Asie du Sud-Est a évolué de façon symétrique, ou inversement symétrique.

Les puissances coloniales

sont bien sûr sur le repli, non sans quelques tentatives d'adaptation : la France vaincue en 1954 se retirera de facto de l'Otase dix ans plus tard, encourageant avec plus on moins de succès le concept de neutralité ; le Royaume-Uni, dont les routes maritimes structuraient la planète jusqu 'à la Seconde Guerre mondiale, applique à la région ses choix globaux de repli progressif, principalement de l'est de Suez autour de 1967 (Claire Sanderson), et regarde comme la France de plus en plus vers l 'Europe - ce qui n'empêche pas les deux pays, traditionnels grands exportateurs d'armement, de garder des positions dans la région, voire de sembler y revenir. Les ennemis d'hier, France et Vietnam par exemple, paraissent ainsi en situation de pouvoir devenir partenaires (Pierre Journoud).

Les Grands connaissent des destins différents.

L'URSS fait le

chemin inverse de celui des puissances impériales : sa priorité ayant

Introduction 5

d 'abord été l'Europe, elle ne s'intéresse que progressivement à l'Asie du Sud-Est, à la faveur de la guerre du Vietnam et de plus en plus après 1975, moment fort d'opportunité pour Moscou sur fond de rivalité avec Beijing (Ilya Gaiduk). Le plus étonnant reste la capacité de rebond des États-Unis, défaits sinon humiliés au Vietnam en 1975, mais qui semblent retrouver les voies de la puissance dans la diversité de l'Asie du Sud-Est, en particulier avec ceux des pays de la région qui ont le plus profité de la guerre : chaque moment important de l'histoire internationale, chaque crise fournit alors autant de possibilités d'adaptation à Washington (Pierre Grosser). Une nouvelle puissance enfin, au départ " régionale », rejoint les Grands dans la période : la Chine, dont les intérêts sont, justement, à la fois régionaux et planétaires, régionaux parce que planétaires, ne peut que s'intéresser à l'Asean. Lequel des deux a pris l'initiative ? Les facteurs de rapprochement sont multiples, depuis la manière avec laquelle Beijing, face aux Occidentaux, a " traité » la question de Tiananmen jusqu'aux réalités de son rapprochement avec Washington, en passant bien sûr par l'effondrement de l'URSS, et le thème de la sécurité y est fortement présent (Laurent Cesari). Après la fin du conflit vietnamien et, ensuite, de l'affrontement Est-Ouest, la question de la sécurité reprend le pas sur l'alternative traditionnelle guerre/paix et tout ce qui découlai t de la logique des Blocs. Le concept de sécurité, dans sa généralisation, est d'usage relativement récent et, en effet, plutôt lié à la paix : en 1945, l'Organisation des Nations unies, à laquelle sa charte donne la paix comme premier objectif, s'est précisément dotée d'un conseil de " sécurité » pour la faire respecter, ou du moins s'y efforcer. Alors, en effet, la planète sortait d'un premier XX e siècle dominé par la guerre, une guerre multiple qui avait pris des proportions jusqu 'alors inconnues et qui perturbait même les moments de paix.

Dans la guerre qui domine le second

XX e siècle, dont le théâtre est pendant environ trente ans l'Indochine et, surtout, le Vietnam, le mot " sécurité » appartenait plutôt au camp communiste : un concept à la fois magique et parfois terrorisant où se mêlaient la fonction policière et tout ce qui relèverait de la sûreté de l'Etat - il fallait en effet aux Etats concernés se " sécuriser » ; dans le camp soutenu par les Occidentaux, qui affichait sa volonté de lutte contrequotesdbs_dbs27.pdfusesText_33
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