CADRES ET RESPONSABLES : BIEN-ÊTRE PERSONNEL ET
Pour prendre soin de vous-mêmes (et des autres) vous devez vous occuper en priorité de la gestion de votre charge de travail et de votre emploi du temps. Cela
Workplace Learning de LinkedIn Learning
Gérer des équipes virtuelles trouver un emploi à la sortie de la crise sanitaire dans ... lacune pour le bien de notre société (et celui de leurs.
LA GESTION DES CRISES
Introduction : des outils pour penser prévenir et gérer les crises n'a pas éteint la quête de savoir
Peut-on estimer à priori limpact dune publication sur les réseaux
html. L'ENTREPRISE.COM 2015. Le groupe Volkswagen a-t-il bien géré sa communication de crise?
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2020 Rapport Annuel
Feb 25 2021 Pour en savoir plus
Patrick LAGADEC
LA GESTION DES CRISES
OUTILS DE RÉFLEXION
À L'USAGE DES DÉCIDEURS
MCGRAW-HILL, MARS 1991
2Du même auteur
La Civilisation du risque
Catastrophes technologiques et responsabilité sociale Le Seuil, coll. " ?Science ouverte? », Paris, 1981 La Civilizacion del riesgo. Catastrofes technologicas y responsabilitad social ,Ed. Mapfre, Madrid, 1984.
Das Grosse Risiko. Technische Katastrophen und gesellschaftlich Verantwortung,Le Risque technologique majeur
Politique, risque et processus de développement, Pergamon Press, Coll. " ?Futuribles? », Paris, 1981Major Technological Risk.
An Assessment of Industrial Disasters,
Pergamon Press, Oxford, 1982.
Etats d'urgence
Défaillances technologiques et déstabilisation sociale Le Seuil, Coll. " Science ouverte», Paris, 1988. States of Emergency - Technological Failures and Social DestabilizationButterworth-Heinemann, London, 1990
SOMMAIRE
Remerciements
Introduction : penser, prévenir et gérer les crises Questionnement préalable : la demande et le projetPREMIÈRE PARTIE
DYNAMIQUE DE CRISE
Le tableau des difficultés qui attendent le responsable1. Normalité, perturbation, crise
2. L'événement majeur, univers de la démesure
3. Un phénomène de résonance entre l'événement et son contexte
4. La crise, ou la perte de l'univers de référence
1. La notion de crise : résistance et richesse du concept
2. L'expérience de crise : quelques clés pour le responsable
5. Dynamique de crise : une reconnaissance des difficultés
1. L'entrée en crise : déstabilisation et défaite inaugurale
2. Un renfort immédiat pour la crise : le passé présente sa note
3. Les individus : projetés au bord du gouffre
4. Les petits groupes : entre la cacophonie et la fermeture pathologique
5. Les organisations : des fonctionnements en limite de rupture
6. Les grands systèmes : entre la complexité ingérable et la désagrégation
7. L'expertise et les experts : ornières et fausses sécurités
8. Face aux médias : entre l'épouvante et la révolte
9. Face aux personnes victimes de l'événement : le risque de la paralysie et du mépris
10. Des acteurs sociaux en grand nombre
1. Les syndicats et les structures internes de l'organisation
2. Les populations : des mythes tenaces... et dangereux
3. Associations, groupes émergents
4. Elus et autorités politiques
5. Un foisonnement d'acteurs sortis de nulle part
6. Un acteur souvent oublié : la justice
6. Le désarroi du responsable : quels leviers ? quelles décisions ?
1. Des mécanismes de prise de décision très affectés et de toute manière insuffisants
2. Un système qui ne répond plus
2. Le trou noir
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DEUXIÈME PARTIE
ACTION STRATÉGIQUE
7. Eviter la disqualification immédiate
0. Une planification préalable de qualité
1. Capter. Alerter. Prendre en charge.
2. Déclencher interventions de sauvegarde et actions d'urgence pertinentes
3. Rechercher des informations
4. Etablir un livre de bord
5. Réunir une équipe, isoler le traitement de la crise
6. Se garder de toute gesticulation aggravante
7. Prendre pied sur le terrain de la communication
8. L'amorce d'une démarche intégratrice : commencer à réfléchir à un plan d'action
9. En résumé : ne pas laisser un terrain ingérable
8. Des attitudes et des capacités pour avoir prise sur l'événement
1. Se doter d'une forte capacité de recueil d'information
2. Ouvrir la réflexion : questionnement et distanciation
3. Ouvrir les réseaux, tisser une toile de fond
4. Préparer les conditions d'une capacité de décision-animation
5. En appui général : un groupe d'intelligence critique
6. S'efforcer de dégager des logiques d'action
9. Conduire la crise : choix et accompagnement
1. L'acte fondateur : le positionnement
2. La conduite globale de l'ensemble de la réplique
3. Le pilotage direct : dispositifs généraux, cellules de crise
4. Maîtriser la question de l'expertise
5. Conduire la communication
6. Conduire la crise dans la durée...
jusqu'à son terme7. Conduire aussi l'après-crise
TROISIÈME PARTIE
APPRENTISSAGE
10. Un socle de refus...?et le temps des questions
11. Engager et conduire l'apprentissage1.
La perspective : un changement culturel des organisations2. Des stratégies de changement
Conclusion : face à des crises inédites, des tournants à opérerBibliographie
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Index1. Index des noms cités :
2. Index des cas cités :
Liste des planches :
Planche 1 : L'accident classique
Planche 2 : L'événement majeur
Planche 3 : Des terrains de crise
Planche 4 : Crise : un triple défi
Planche 5: Des processus de décision en crise; l'épreuve médiatique Planche 6 : Eviter la disqualification immédiate Planche 7 : Pour avoir prise sur l'événementPlanche 8 : Conduire la crise
Remerciements
Ce livre doit beaucoup à de très nombreuses personnes, équipes, organisations, en France, en Europe et dans le monde.
Je ne pourrai malheureusement pas toutes les remercier ici.Gérard Renon (secrétaire d'Etat à la défense, précédemment en charge des Risques technologiques et naturels majeurs)
ainsi que Claude Frantzen (directeur du service de la Formation aéronautique et du Contrôle technique à la direction
générale de l'aviation civile) m'invitèrent à écrire une synthèse à but opérationnel pour des responsables confrontés à des
crises : sans leur amicale insistance, je n'aurais sans doute pas tenté l'aventure. Dans cette décision, je dois aussi
beaucoup aux encouragements d'Alain Nadaud (spécialiste en adaptatation audio-visuelle).William Dab (médecin, professeur à l'Ecole nationale de Santé publique, spécialiste en épidémiologie d'urgence), Claude
Henry (professeur d'économie publique à l'Ecole polytechnique), Claude Gilbert (chercheur au CNRS, avec qui j'assume
depuis peu la codirection du groupement de recherche créé sur ce domaine des crises et risques majeurs par le CNRS),
Bernard Magnon (ingénieur à Electricité de France), Maurice Sadoulet, m'apportèrent leur soutien et leurs judicieux
conseils des premières mises en forme à la phase ultime du projet.Joseph Scanlon (professeur de journalisme à l'université Carleton d'Ottawa, directeur d'un centre de recherche sur la
communication de crise, professeur au Collège canadien de la police), puis Enrico Quarantelli (fondateur du Disaster
Research Center, le plus grand centre intellectuel au monde sur les questions de catastrophes)?acceptèrent de venir
travailler en France sur les premières versions du manuscrit.Philippe Vesseron (directeur adjoint de l'Institut de protection et de sûreté nucléaire, ancien conseiller technique de
Michel Crépeau et Huguette Bouchardeau au ministère de l'Environnement), Péter-J. Hargitay (président de Hargitay &
Partners, Zürich) et Rolf Kaiser (expert auprès de l'OCDE à Paris ces dernières années), me furent aussi d'un précieux
appui.Je pus également compter sur Philippe Dessaint (journaliste et consultant) avec qui j'ai animé de nombreux séminaires
de formation et de simulation sur les situations de crise et leur pilotage.Pour traiter de la question des victimes, je reçus l'aide efficace de Karine Robak (présidente de l'Association de défense
des victimes des dioxines et des furannes); et de Françoise Rudetzki (présidente de SOS-Attentats), ansi que de Claude
Peyrat et Colette Bonnivard (victimes de l'attentats de la rue de Rennes, en 1986).Daniel Verpeaux (directeur général) et Bertrand Robert (responsable du secteur "crise") du groupe Francom m'associèrent
à nombreux travaux en entreprise -
qui marquent cet écrit.Je n'oublie pas non plus, parmi bien d'autres, des personnes qui m'ont apporté leur support : Lucien Abenhaim
(professeur à l'université McGill à Montréal); Robert Andurand (chargé de mission auprès du directeur de la sûreté,
Institut de protection et de sûreté nucléaire); Marie-Catherine Bovis (philosophe); Micheline Colin (médecin-
commandant et médecin-chef départemental adjoint du Service d'incendies et de secours du Rhône); Jean-François David
(consultant à Euréquip); Geneviève Decrop (associée au GDR "crise"); Jean-Luc Delpeuch (ingénieur des mines,
anciennement responsable de la division "Environnement" à la DRIR de la région PACA); Thierry Dubuis (ingénieur à
la DRIR Nord-Pas-de-Calais); Nicole Fabre (psychanalyste); Jean Fabre (ancien contrôleur Général à EDF, fondateur-
directeur du CEPRIG - Centre d'étude et de perfectionnement pour la recherche industrielle et sa gestion); Jacques
Fournier (représentant CFDT au Conseil supérieur des installations classées); Roger Grollier-Baron (conseiller "sécurité-
fiabilité" auprès du directeur de l'Institut français du pétrole); Philippe Legorjus (ancien commandant du GIGN, auteur du
livre La morale et l'action); Joseph Moingt (théologien); Henri Ollagnon (ministère de l'Agriculture); Kim Ottavi
(interprète); François Regnault (consultant, société Alentour); Philippe Rocard (chef du service de l'Environnement
industriel au ministère de l'Environnement); Philippe Roqueplo (directeur de recherche au CNRS); Monique et Raymond
Sené (Groupement des scientifiques pour l'information sur l'énergie Nucléaire); Marie-Pierre Touron (associée au GDR
"crise"); Lars Weisaeth (division de psychiatrie des catastrophes, faculté de médecine, université d'Oslo).
Françoise Ballanger, Armelle Buisine et Pascale Robert-Diard apportèrent toute leur compétence à la relecture du
manuscrit.Je remercierai aussi Florence Fabre, Eliane Nitiga et Lucie Soquet pour leur aide matérielle, et n'oublierai pas
l'hospitalité de Max et Fernande Dutillieux, qui m'offrirent le calme nécessaire aux premières écritures.
Bien entendu, je porte seul la responsabilité de l'ouvrage et de son contenu, de ses insuffisances et de ses erreurs
éventuelles.
Ce travail a pu bénéficier d'un appui financier du service de l'environnement industriel (SEI) du ministère chargé de
l'Environnement.Il a été effectué dans le cadre du Laboratoire d'économétrie l'Ecole polytechnique -?aujourd'hui dirigé par Michel
Balinski
- où je fus accueilli en 1977 par Claude Henry pour y mener des recherches multidisciplinaires sur le thème
des grands risques contemporains. Introduction : des outils pour penser, prévenir et gérer les crisesDes crises et un contexte de crises
Bhopal, Tchernobyl, Seveso, décharges de déchets, Exxon-Valdez. Evacuations à Nantes, inonda-
tions à Nîmes, arrêt de l'alimentation en eau potable à Tours 1 . Découvertes de défauts structurels dans la conception de tout un programme de HLM ou de bâtiments d'enseignement. Crises majeures desanté publique, qu'il s'agisse d'une élévation soudaine du taux de pollution atmosphérique menaçant de
bloquer la vie urbaine, d'épidémie de grippe, de pandémie de SIDA ou d'intoxication alimentaire...
Plus généralement, nous voici face à des installations fixes ou à des véhicules générateurs de
"risques majeurs" 2 ; face à des réseaux de grande échelle (énergie, information, alimentation, etc.)devenus vitaux pour nombre de systèmes qui ont perdu toute possibilité de survie sur d'autres modes
en cas de panne un peu sérieuse. Nous voilà confrontés à des situations de tensions économiques et
sociales qui n'évitent le chaos que grâce à un rattrapage quotidien relevant déjà du numéro d'équilibris-
me et qui peuvent à tout instant, pour des causes aussi dérisoires qu'aléatoires, fuser en crise débordant
tous les acteurs. Et il faut encore compter, par exemple, avec les modifications (effectives ou perçues)
de notre environnement global (effets planétaires, question urbaine...) qui, elles aussi, sontsusceptibles de générer des crises fort déstabilisantes. Qu'on y ajoute le risque de malveillance et
d'attentat, et le tableau commencera à apparaître dans sa complexité. D'autant plus que tout événement
intervient dorénavant dans un contexte d'une sensibilité extrême : des publics, très attentifs aux ques-
tions de sécurité et ressentant confusément que les systèmes ne sont guère "tenus"; des médias qui
donnent à toute information ou rumeur une répercussion immédiate et à une échelle sans précédent.
Il n'est de semaine qui ne soit marquée par l'irruption brutale de pareilles situations, souventexplosives, toujours délicates, exigeant des réponses précises, mais en même temps situées dans un
contexte d'une complexité déroutante où l'effet pervers semble roi. Que faire en plein cyclone, lorsque
les boussoles s'affolent et que la turbulence médiatique vient dramatiser encore cette situation très vite
insaisissable ? Telle est la question pressante que se posent bon nombre de décideurs et d'organisa-
tions, alors que nos sociétés apparaissent, sinon plus dangereuses, du moins bien plus vulnérables et
instables que par le passé. Sans attendre de démonstration propre à convaincre les plus sceptiques, on peut affirmer quenous sommes entrés dans une ère de hautes turbulences et de crises inconnues auparavant - même si
les "malheurs des temps" 3 ont toujours accompagné la vie des hommes.Nos objectifs
Avec Etats d'urgence
4 , nous avions mis à disposition une somme de réflexions recueilliesauprès d'intervenants clés lors de grandes crises récentes du domaine post-accidentel. C'était sans
doute la première fois qu'autant de responsables (européens et nord-américains) et de participants ou
1Claude Gilbert, 1990b.
2Patrick Lagadec, 1981 a, 1981 b.
3Jean Delumeau et Yves Lequin, 1987.
4Patrick Lagadec, 1988.
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observateurs directs (victime, expert, journaliste, haut responsable politique, syndicaliste, conseil en
organisation et en communication, chercheur spécialisé, militant critique) acceptaient de revenir sur
leur expérience - souvent douloureuse - de façon franche et détaillée. Mais cette série de témoignages n'a pas éteint la quête de savoir, ni surtout de savoir-faire - bien au contraire. Dès la publication de l'ouvrage, de nombreuses demandes nous sont parvenues pour que nousnous engagions résolument dans la voie opérationnelle et que nous fournissions les règles essentielles
de la gestion d'une crise, qu'il s'agisse d'accident technologique ou, plus généralement, de tout épisode
de rupture venant menacer une organisation. Beaucoup de hauts responsables souffrent en effet, defaçon souvent aiguë, du manque d'outil d'aide à la décision pour ces circonstances exceptionnelles.
Elles sont précisément parmi les plus difficiles, les plus risquées pour tous les investissements
quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38[PDF] Les huit CETE, le CERTU, le CETMEF et le SETRA seront regroupés au sein d'un établissement service unique.
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