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CONCERTATION PUBLIQUE

EN FRANCE, EN SUISSE ET EN ALLEMAGNE

13 SEPTEMBRE - 12 OCTOBRE 2018

ANNEXES AU BILAN DE LA CONCERTATION

Août 2019

2

SOMMAIRE

1. COMPTES RENDUS DES RÉUNIONS D'INFORMATION, DES RÉUNIONS PUBLIQUES

ET DES ATELIERS DE CONCERTATION (VERSIONS FRANÇAISES) .................................. 4

2. COMPTES RENDUS DES RÉUNIONS D'INFORMATION, DES RÉUNIONS PUBLIQUES

ET DES ATELIERS DE CONCERTATION (VERSIONS ALLEMANDES)............................... 70

3. CONTRIBUTIONS RECUEILLIES (EN FRANÇAIS).................................................... 139

3.1. COURRIERS ....................................................................................................... 139

3.2. COURRIELS ....................................................................................................... 144

3.3. DÉLIBÉRATION ................................................................................................. 159

3.4. FORMULAIRES D'EXPRESSION EN LIGNE .......................................................... 167

3.5. COMMENTAIRES SUR FACEBOOK .................................................................... 277

4. CONTRIBUTIONS RECUEILLIES (EN ALLEMAND) .................................................. 280

4.1. COURRIERS ...................................................................................................... 280

4.2. COURRIELS ....................................................................................................... 327

4.3. FORMULAIRES D'EXPRESSION EN LIGNE .......................................................... 351

5. LISTE DES ARTICLES DE PRESSE PARUS AU COURS DE LA CONCERTATION ....... 405

3 POLITIQUE DE PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES DE SNCF RÉSEAU Les personnes sont informées que des données à caractère personnel sont collectées par SNCF Réseau via les modalités et outils de concertation : nom, prénom, âge, sexe, commune, adresse e-mail. Ces données font l'objet d'un traitement destiné à mieux analyser et prendre en compte les contributions (avis, réactions, questions) recueillies sur les projets de développement et de modernisation du réseau ferroviaire menés par SNCF Réseau et ses partenaires, ainsi qu'à tenir les personnes informées des suites des projets. Le responsable du traitement est la Direction générale Communication & Dialogue territorial de SNCF Réseau. Les données ne seront conservées que pour une durée

nécessaire à la réalisation des finalités énumérées ci-dessus, soit pour une durée de

cinq années. Elles seront uniquement transmises aux agences prestataires et cabinets de conseil experts en concertation qui accompagnent SNCF Réseau. Elles ne font l'objet d'aucun transfert en dehors de l'Union Européenne. Les personnes disposent du droit d'accès, de rectification ou de suppression des données à caractère personnel les concernant ou de limitation du traitement, ainsi que du droit de s'opposer au traitement, du droit à la portabilité des données, du droit de retirer son consentement au traitement, du droit de définir les conditions d'utilisation de conservation et de communication de ses données personnelles en cas de décès et du droit de saisir la CNIL (Commission Nationale Informatique &

Libertés).

À ce titre, toute personne justifiant de son identité pourra exercer ces droits en adressant sa demande au Délégué à la protection des données (DPO). Il peut être contacté par courrier : SNCF Réseau, Direction juridique et de la Conformité, Département données personnelles, DPO, 15-17 rue Jean-Philippe Rameau,

CS 80001, 93418 La Plaine Saint-Denis Cedex.

4

1. COMPTES RENDUS DES RÉUNIONS D'INFORMATION,

DES RÉUNIONS PUBLIQUES ET DES ATELIERS

DE CONCERTATION (VERSIONS FRANÇAISES)

5

CONCERTATION DU 13 SEPTEMBRE AU 12 OCTOBRE 2018

COMPTE RENDU DE LA RÉUNION D'INFORMATION

DES ENTREPRISES

13 SEPTEMBRE 2018

OBJET DE LA RÉUNION

Informer les entreprises de la plateforme aéroportuaire sur la tenue de la concertation, l'atelier sur les

usages de la halte pour les usagers et entreprises du site, programmé le 4 octobre 2018 et sur le projet.

AFFLUENCE ET DÉROULEMENT

Lieu : EuroAirport.

Affluence : 20 participants.

Garant de la concertation :

• François LEBLOND

Porteurs du projet :

Aéroport de Bâle-Mulhouse :

• Matthias SÜHR, Directeur Général • Frédéric VELTER, Directeur Général adjoint

SNCF Réseau :

• Laurent SOTTANI, Pilote d'Opérations

Région Grand Est :

• Christian DEBÈVE, Conseiller régional, Délégué aux Aéroports

Trireno (Agglo Basel) :

• Jonas KUPFERSCHMID, Chef de projet Transports

Animatrice :

• Vivienne GASKELL, Chef du service Communication de l'EuroAirport

Déroulement (45 minutes) :

• Présentation du projet et des mo dalités de la conc ertation (cf. vidéo e t diaporama de

présentation) • Échanges avec les participants

Introduction :

® François LEBLOND, garant de la concertation

François LEBLOND rappelle qu'il a été le garant de la concertation de 2013 et qu'il a accepté

avec plaisir d'être reconduit dans cette fonction en 2018. 6 Il souhaite que tous les aspects du dossier soient mis en avant au cours de cette nouvelle

démarche et que tout soit discuté afin que le projet de Nouvelle liaison ferroviaire s'inscrive

bien dans le milieu économique et dans l'environnement. Il veillera à cela comme garant et à ce

que l'on puisse parler vrai sur le projet pour le réussir. Il précise qu'il établira un compte rendu

de la concertation.

RETRANSCRIPTION SYNTHÉTIQUE DES ÉCHANGES

• Deux participants : o questionnent sur la pertinence de l'amplitude de desserte de 5 h à 23 h, sachant que

l'aéroport démarre ses activités à 4 h et qu'aux arrivées le service se termine normalement

à 23 h mais peut se poursuivre jusqu'à 23 h 30 ou minuit en cas de retard d'avion.

® Christian DEBEVE (Région Grand Est)

Répond que ces remarques sont à prendre en compte. Il explique que la grille de desserte est

une grille de principe, qui sera affinée dans la suite des études, avec l'objectif que le service soit

pratique.

® Jonas KUPFERSCHMID (trireno)

Confirme que la déclarat ion d'intent ion le 1 5 décembre 2017 signée par les Autor ités Organisatrices des Transports Région Grand Est et Cantons suisses porte sur les grandes lignes

de la desserte. Il indique que les horaires détaillés seront fixés dans une phase ultérieure en

prenant en compte ces demandes, sachant qu'il faudra aussi laisser des plages horaires libres pour la maintenance de la ligne et des trains. • Un participant : o demande s'il sera possible d'attribuer les marchés de travaux à des entreprises locales, et si ces marchés seront ouverts aux entreprises françaises et aux entreprises suisses. ® Matthias SÜHR (Aéroport de Bâle-Mulhouse)

Répond que les appels d'offres de l'EuroAirport sont ouverts à tous les candidats en France, en

Suisse et en Allemagne.

® Laurent SOTTANI (SNCF Réseau)

Indique que SNCF Réseau conduit également, à partir d'un certain montant, des appels d'offre

européens. ® François LEBLOND (garant de la concertation)

Suggère de vérifier si la Suisse est bien concernée par les appels d'offre européens ou s'il existe

des accords. ® Luc GAILLET (Aéroport de Bâle-Mulhouse) Ajoute que l'on peut imaginer que des règles particulières pourraient découler du mode de financement du projet, qui sera franco-suisse. 7

CONCERTATION DU 13 SEPTEMBRE AU 12 OCTOBRE 2018

COMPTE RENDU DE LA RÉUNION D'INFORMATION

DES ASSOCIATIONS

13 SEPTEMBRE 2018

OBJET DE LA RÉUNION

Informer les associations sur la tenue de la concertation et sur le projet.

AFFLUENCE ET DÉROULEMENT

Lieu : EuroAirport.

Affluence : 22 participants.

Garant de la concertation :

• François LEBLOND

Porteurs du projet :

Aéroport de Bâle-Mulhouse :

• Matthias SÜHR, Directeur Général

SNCF Réseau :

• Laurent SOTTANI, Pilote d'Opérations

Région Grand Est :

• Christian DEBÈVE, Conseiller régional, Délégué aux Aéroports

Trireno (Agglo Basel) :

• Jonas KUPFERSCHMID, Chef de projet Transports

Animatrice :

• Vivienne GASKELL, Chef du service Communication de l'EuroAirport

Déroulement (1 h 20) :

• Présentation du projet et des mo dalités de la conc ertation (cf. vidéo e t diaporama de

présentation) • Échanges avec les participants

Introduction :

® François LEBLOND, garant de la concertation

François LEBLOND rappelle qu'il a été le garant de la concertation sur le même sujet en 2013

et qu'il a accepté avec plaisir d'être reconduit dans cette fonction en 2018. 8

Il souhaite que le projet puisse avancer une fois que les uns et les autres auront donné leur avis

et indique que la condition de sa réussite est de faire ensemble, avec tous. Il précise qu'il se

tient à la dispo si tion des participants dans un esprit constructif, que les asso ciations sont essentielles dans la démarche de concertation et que toutes leurs observations émises par le public lui seront transmises.

RETRANSCRIPTION SYNTHÉTIQUE DES ÉCHANGES

• Un participant : o souhaite que l'aéroport calcule le CO2 produit par le trafic aérien, en comparaison du CO2 gagné sur le transport routier grâce au report modal.

® Christian DEBEVE (Région Grand Est)

Répond que les 460 000 passagers supplémentaires viendraient certainement aussi en voiture

s'il n'y avai t pas la Nou velle liaison ferro viaire. Il précise que les compagnies aérienn es

travaillent, à la demande des pouvoirs publics, pour atténuer le bruit des avions et que, le projet

de Nouvelle liaison ferroviaire étant prévu à un horizon de 10 ans, on peut imaginer aussi que

les avions consommeront moins. Il ajoute que les 460 000 passagers peuvent aussi venir remplir des avions qui aujourd'hui ne sont pas complets. • Un représentant d'Allschwil : o indique que la durée de la concertation, d'un mois, est trop courte pour qu'une collectivité comme Allschwil puisse prendre une position sur le projet ;

o souhaite la mise à disposition de l'étude d'impact environnemental qui avait été annoncée

lors du premier temps fort de concertation dans le rapport de M. LEBLOND, dans laquelle doit se trouver l'analyse de l'évolution du bruit aérien et du mouvement des avions.

® Laurent SOTTANI (SNCF Réseau)

Précise qu'il y a différents moyens de s'exprimer au cours de la concertation et que l'enquête

publique constituera un nouveau temps pour l'expression des avis, avec un site internet et la présence d'un commissaire enquêteur.

Il explique que l'étude d'impact environnemental est essentiellement liée à la réalisation du

projet de liaison ferroviaire. Dans cette étude sont pris en compte les 460 000 passagers aériens

supplémentaires dus au projet. ® Matthias SÜHR (Aéroport de Bâle-Mulhouse) Indique que ce point du rapport de M. LEBLOND va être vérifié car il ne dispose pas de cet

élément ici et qu'à tout le moins une réponse sera apportée dans le cadre du bilan de la

concertation. o demande comment est pris en compte le fret dans le projet. ® Matthias SÜHR (Aéroport de Bâle-Mulhouse)

Répond qu'il n'y a pas de besoin, pour un aéroport de la taille de celui de Bâle-Mulhouse, de

liaison ferroviaire pour du fret, et que le projet de Nouvelle liaison ferroviaire est pensé pour les

voyageurs. Il précise qu'une activité de fret ferroviaire néces siterait un terminal fret et un

raccordement spécifique, ce qui ne serait ni raisonnable ni faisable. ® Vivienne GASKELL (Aéroport de Bâle-Mulhouse) Indique que l'aéroport n'a pas les volumes pour faire du fret ferroviaire. 9 • Madeleine GÖSCHKE-CHIQUET, Schutzverband o relève que le rapport du Conseil fédéral mentionne que les aéroports de Zurich et de

Genève arrivent à leur limite de capacité et qu'il faut donc utiliser les réserves de capacité

de l'aéroport de Bâle et y transférer des passagers. Dans ce contexte, elle considère qu'une

liaison ferroviaire représente un excellent moyen et indique ne pas croire que pas que les passagers aériens induits par le projet ferroviaire représentent seulement 4 %. ® Vivienne GASKELL (Aéroport de Bâle-Mulhouse)

Indique qu'il est pris note de cette position.

• Jacques FINK, Adra o demande comment l'on parvient à un chiffre de 4 % de passagers aériens supplémentaires

dans la mesure où il était calculé 6 % en 2013, époque où l'on parlait de desserte en TGV.

Il demande si ce passage de 6 à 4 % constitue une tactique ou vient du fait que l'on n'intègre plus un report de l'aéroport de Fribourg.

® Christian DEBEVE (Région Grand Est)

Répond qu'il n'y a pas d'hypothèse de desserte en TGV aujourd'hui ni de TGV qui seraient détournés. ® Matthias SÜHR (Aéroport de Bâle-Mulhouse) Indique qu'il n'est pas prévu de liaison avec les TGV ni d'ailleurs avec des trains de grandes

lignes. Le projet prévoit une desserte régionale comme cela a été présenté, avec des TER et

des S-Bahn pour Mulhouse, Laufon ou Liestal. o juge que la liaison ferroviaire est une bonne chose et est urgente ; o questionne sur le dimensionnement du projet, qui pourrait être plus ambitieux si l'aéroport accueille une nouvelle compagnie aérienne et davantage de passagers et de personnels. ® Matthias SÜHR (Aéroport de Bâle-Mulhouse)

Explique que l'aéroport dispose d'une planification pour prévoir l'avenir. Il précise qu'à l'horizon

2028, la N ouvelle lia ison ferroviaire a ét é pensée avec un trafic aérien de 11 millions de

passagers. Pour ce qui est d'une nouvelle compagnie aérienne, il indique que la société en question recherche encore des financements. Il précise que la vocation de l'EuroAirport est de proposer des vols européens et non de devenir une plaque tournante internationale comme

Zurich ou Paris.

• Un participant :

o interroge sur les rôles et participations de l'État français et de la Région Grand Est dans le

financement du projet et sur le fait que la Région Grand Est serait d' accord pour subventionner l'aéroport ; o demande quel est le nombre exact de voies nécessaires pour le projet et s'il est nécessaire d'avoir des arrêts intermédiaires qui allongent le temps de trajet.

® Christian DEBEVE (Région Grand Est)

Indique que l'État français sera en première ligne dans le financement qui doit d'abord faire

l'objet d'une discussion entre États français et suisse. Précise que la Région Grand Est soutient

la Nouvelle liaison ferroviaire mais qu'elle n'est pas la seule, toutes les collectivités du Haut-Rhin

étant unies derrière le projet.

10

Il indique prendre note de la remarque sur les arrêts intermédiaires, des accès plus directs

pouvant effectivement contribuer au confort des usagers et au report modal. • FNAUT Grand Est : o interroge sur l'absence de li aisons depuis Bern, Zurich, Belfort, Nancy ou Metz q ui permettraient pourtant aux habitants de ces zones de venir prendre l'avion à l'EuroAirport ; o considère que les graphiques de pourcentage du report modal montrent une faible baisse

(de 64 à 57 %) de la part de la voiture, cette part restante à 57 % nécessitant certainement

encore plus de parkings à l'aéroport.

® Christian DEBEVE (Région Grand Est)

Répond que l'objet premier du projet de Nouvelle liaison ferroviaire est d'apporter une réponse

aux déplacements de proximité et aux déplacement quotidiens. En ce sens, la desserte ne va

pas jusqu'à Nancy. Il précise que l'effet le plus important en termes de report modal est celui

qui concerne les salariés de la plateforme aéroportuaire et que les autres questions existent bien sûr, mais ne sont pas immédiates.

® Laurent SOTTANI (SNCF Réseau)

Indique qu'on ne peut pas considérer qu'une baisse de 64 à 57 % de la part de la voiture ne

serait pas ambitieuse. La situation actuelle est celle d'une saturation routière. Le report vers le

train conduirait à 300 000 à 400 000 voitures en moins et 80 000 bus en moins chaque année sur les routes du secteur. Il souligne qu'un report modal de 33 % de personnes qui demain prendront le train est en valeur absolu un volume très significatif. • Un participant : o demande quel est le nombre de voies à l'approche de la future halte et quelles sont les possibilités d'évolution du projet, notamment pour davantage de quais ou des quais plus longs pour recevoir des TGV ; o interroge sur la réservation d'emprises pour ce faire et sur les risques de se limiter si tel n'est pas le cas.

® Laurent SOTTANI (SNCF Réseau)

Précise que le projet comprend deux voies sur toute sa longueur mais également une courte section de troisième voie dans la halte pour permettre le retournement des trains venant de

Laufon et qui seront terminus à l'EuroAirport. Il explique que le projet est dimensionné pour la

desserte avec la Nouvelle liaison ferroviaire. Il est prévu que le projet soit compatible avec le

Hertzstück à plus long terme, de la place étant disponible pour créer un quai supplémentaire

nécessaire au Hertzstück. Le projet est protégé par un emplacement réservé inscrit au Plan Local

d'Urbanisme de Saint-Louis, qui est suffisant pour les extensions futures. Il précise que le quai prévu dans le projet mesurera 330 mètres de long et permettra de recevoir les TER ainsi qu'éventuellement une rame de TGV en duplex - mais sa longueur sera insuffisante pour deux rames de TGV. • Représentant de la Petite Camargue alsacienne : o interroge sur les modalités de traversée de la zone du Technoport dont la haute valeur

écologique est identifiée dans le Schéma Régional de Cohérence Écologique. Il demande

si cette traversée se fera avec un remblai ou un ouvrage d'art ; o constate que dans le calcu l des parts moda les, la dess erte en tramway, q ui pourrait mobiliser une partie des flux, n'est pas prise en compte ; o demande si une fois le tramway prolongé jusqu'à l'aéroport, une partie des parkings qui ne serait plus utile pourrait être supprimée. 11

® Laurent SOTTANI (SNCF Réseau)

Explique que les modalités de traversée du Technoport sont encore à l'étude, en relation avec

Saint-Louis Agglomération et les aménageurs des différents projets sur le site. La solution qui

ferait consensus comprend une partie en remblai et une partie en ouvrage permettant de faire

passer les flux routiers, le tramway, le cours d'eau le Liesbach, le corridor écologique, les flux

piétons et vélos. Il précise qu'aujourd'hui les paysagistes sont en train de dessiner des esquisses

et qu'une réunion est prévue fin novembre à Saint-Louis pour étudier trois ou quatre solutions

d'intégration paysagère. Il ajoute que l'ouvrage à mettre en place doit être suffisamment

dimensionné pour assurer les continuités et que la solution retenue sera présentée dans le dossier

d'enquête publique. ® Matthias SÜHR (Aéroport de Bâle-Mulhouse) Indique que la question des besoins de parkings n'est pas encore prise en compte à ce stade et qu'elle va être regardée. • FNAUT Grand Est : o demande, si la desserte de l'EuroAirport est prévue au moyen de trois lignes (Strasbourg- Mulhouse-Bâle, Mulhouse-Liestal et Laufon-EuroAirport), ce qu'il en est des autres lignes qui arrivent également à Mulhouse.

® Christian DEBEVE (Région Grand Est)

Indique que la desserte étudiée porte effectivement sur ces trois lignes et qu'il pourra y avoir des

évolutions par la suite. Il précise que la mise en service du projet intervenant à l'horizon de dix

ans, il reste du temps pour appréhender ces points. • FNAUT Grand Est :

o considère que tout projet ferroviaire améliore à priori le climat mais que celui-ci semble

peu volontariste avec une réduction de la part de la voiture assez faible ; o indique qu'en termes de financement, le contexte est aujourd'hui le suivant : la ministre des Transpo rts a informé qu'il n'y aurait pl us de f inancement des g rands pro jets et

M. VALENCE [NDLR : 3

e vice-président de la Région Grand Est chargé des Mobilités et des Infrastructures de transport] a indiqué que la Région Grand Est va devoir investir sur les petites lignes du réseau ferré et qu'il n'est pas possible de tout faire. Demande comment la Région peut donc s'engager dans ce projet pharaonique ; o indique que France Nature Environnement est bien placée avec le Grand Contournement Ouest de Strasbourg, pour savoir que les compensations sont bidons et précise que la FNAUT sera particulièrement attentive à la réalité des compensations ; o indique que si le projet devait se faire, la FNAUT trouve aberrant qu'il ne soit pas prévu une desserte TGV ; o demande quels seront les services proposés aux voyageurs dans la future halte, sachant qu'il ne s'agit pas d'une gare mais d'une halte.

® Christian DEBEVE (Région Grand Est)

Relève que la FNAUT n'est pas vraiment favorable au projet mais propose un certain nombre

d'améliorations. Il explique que, chacun voulant faire quelque chose pour le climat, le projet est

une oc casion d'agir de manière concr ète. Il précise qu'il s' inscri t en faux sur le " projet

pharaonique », la N ouvelle l iaison ferroviaire permett ant d'améliorer les dép lacements de

proximité et le quotidien des habitants. Il explique que le projet est un grand projet mais qu'il ne

sera pas financé uniquement par la Région Grand Est, qu'il s'agira d'un financement des États

français et suisse, accompagnés par les collectivités locales, car tout le monde y voit un intérêt. Il

ajoute que le projet n'est pas un projet neuf, comme ceux dont parle la ministre, mais un projet

déjà engagé. Il explique que le projet ne se fait pas au détriment d'autres projets, dans la mesure

12

où la Région Grand Est va investir 200 millions d'euros dans les petites lignes, ce qui est d'ores

et déjà décidé et représente un investissement très significatif. • Madeleine GÖSCHKE-CHIQUET, Schutzverband o Indique que la ministre des Transports française a dit que ce projet ne fait pas partie des projets urgents et que l a France n'y participer ait qu'à h auteur de 6,5 %. Ell e ajoute qu'apparemment, la France attend que la Suisse finance et ce projet doit encore en Suisse faire l'objet d'un référendum.

® Jonas KUPFERSCHMID (trireno)

Indique que c'est la Confédération qui finance en première ligne et pas les cantons suisses. Il

précise que le PRODES [NDLR : Programme de Développement Stratégique de l'Infrastructure

en Suisse] prévoit un financement de l'État, et que s'il n'y a pas de référendum cela veut dire qu'il

n'y a pas de votation. Il précise que ce qui est important est que le projet rep résente une

amélioration notable pour toute la région et notamment pour les déplacements pendulaires des

salariés vers l'EuroAirport mais aussi vers les bassins d'emplois de Laufon et Liestal. 13

CONCERTATION DU 13 SEPTEMBRE AU 12 OCTOBRE 2018

COMPTE RENDU DE LA RÉUNION PUBLIQUE DE SAINT-LOUIS

17 SEPTEMBRE 2018

AFFLUENCE ET DÉROULEMENT

Affluence : 100 participants.

Garant de la concertation :

• François LEBLOND

Porte-parole à la tribune :

SNCF Réseau :

• Marc BIZIEN, Directeur Territorial Grand Est • Laurent SOTTANI, Pilote d'Opérations

Aéroport de Bâle-Mulhouse :

• Matthias SUHR, Directeur Général

Région Grand Est :

• Christian DEBÈVE, Conseiller régional, Délégué aux Aéroports

Animateurs :

• Olivier MIRGUET, Journaliste (animation de la réunion publique)

• Matthieu BONY, Expert concertation & relations usagers de SNCF Réseau (animation de l'atelier

sur l'insertion du projet)

Déroulement (18 h 40 - 20 h 30) :

• 18 h 40 - 18 h 53 : introduction ® Mot d'accueil de Jean-Marie ZOELLE, maire de Saint-Louis

Jean-Marie ZOELLE se dit très heureux de saluer l'assemblée à l'occasion de cette réunion

publique, qui permettra d'informer sur le dossier déjà ancien de la Nouvelle liaison ferroviaire

de l'Eur oAirport et sur son évolution. Il préc ise que le projet est très structu rant pour le

territoire. Il indique que le projet représente près de 250 mil lions d'euros d'investis sement, auxquels

s'ajouteraient encore plusieurs millions d'euros afin d'accueillir cet équipement sur le parvis de

l'aéroport, et rappelle qu'il faudra égalemen t dans l'avenir faire ar river le tram jus qu'à la

plateforme aéroportuaire.

Il précise que le projet impacte fortement la partie Nord de la ville de Saint-Louis, côté Neuweg,

et que les élus ont posé des exigences concernant l'intégration des futures voies et souhaitent

connaître précisément le tracé. Ils souhaitent également des éléments sur la prise en compte

de la RD12 vers Blotzheim, l'entrée des zones industrielles, l'entrée nord des quartiers des Maréchaux, le pont venant de Blotzheim. Plus généralement ils s'interrogent sur la prise en compte de l'environnement, sachant que plusieurs trains par heure passeront dans certains quartiers, et sur les effets du projet en termes de report de la voiture vers les transports

collectifs. Ils considèrent que ces sujets ne doivent pas être sacrifiés pour des questions de coût.

14 Jean-Marie ZOELLE demande des informations sur le financement du projet, notamment sur la

participation suisse, indique que l'État français a estimé sa participation à environ 50 millions

d'euros, rappelle que les budgets de la Région Grand Est et du Département du Haut-Rhin sont

désormais très contraints et souhaite que les discussions sur le financement ne se concluent pas

au détriment des collectivités locales. ® Introduction de François LEBLOND, garant de la concertation

François LEBLOND se présente et souligne que, pour que le projet réussisse, il est nécessaire

que tout le monde soit entendu et qu'un réel débat ait lieu dans chacune des villes accueillant

une réunion publique de la concertation. Il précise qu'il sera très attentif à ce que la concertation

se déroule dans les meilleures conditions pour pouvoir, le moment venu, établir un rapport quiquotesdbs_dbs27.pdfusesText_33
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