[PDF] Ch 1. Ensembles et dénombrement I. Ensembles II. Cardinaux





Previous PDF Next PDF



.1 - Vocabulaire et propriétés .2 - Utilisation des tableaux de

Intersection et Réunion : A ? B = "A inter B" se réalise quand les événements A ET B se réalisent ensemble ("simultanément") . A ? B = "A union B" se réalise 



Liste des symboles mathématiques usuels (LATEX)

Liste des symboles mathématiques usuels (LATEX). Vous trouverez ci-dessous la liste commission inter. T. REM. CE. Document de travail – Ne pas diffuser ...



Maths vocab in English

maths vs. mathematics : mathematics est plutôt utilisé lorsque l'on souhaite parler du union (d'ensembles) union join ... intermediate value theorem.



Ch 1. Ensembles et dénombrement I. Ensembles II. Cardinaux

On note P(?) l'ensemble des parties de ?. Exemple. Définition 2 Soient A et B deux ensembles. On définit : - A ? B l'union de A et B 



1.2 Intérieuradhérence

Autrement dit A est le plus petit fermé contenant A. Preuve a). ?. A est une union d'ouverts contenus dans A



ensemble.pdf

Si A ? B = ? on dit que A et B sont disjoints. L'ensemble {x



ENSEMBLES DE NOMBRES

Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr. ENSEMBLES DE NOMBRES. I. Définitions et notations Non exigible. 1. Nombres entiers naturels.



Quelques notions mathématiques de base

22?/01?/2017 appartiennent à A ou B. Il est noté A ? B (prononcer "A union B"). ... Quand il n'y a aucun intérêt à préciser l'ensemble d'arrivée F ...



LATEX pour le prof de maths !

11?/01?/2021 Pour redéfinir la largeur de l'espace inter-colonnes il faut écrire dans le préambule : ... le tiret court



Mathématiques pour la finance

Definition. Deux événements A et B sont dits indépendants si. P(A ? B) = P(A).P(B). Attention : Ne pas confondre indépendants et disjoints! (A.

Ch 1. Ensembles et d´enombrementI. EnsemblesD´efinition 1Un ensemble est une collection de choses

qu"on appelle´el´ements. L"ensemble vide est not´e∅. Dans la suite, on consid`erera toujours un ensemble universel Ω(on lit"grand om´ega"), et tous les ensembles consid´er´es seront des parties deΩ. On noteP(Ω)l"ensemble des parties deΩ. Exemple. D´efinition 2SoientAetBdeux ensembles. On d´efinit : -A?B, l"union deAetB, est l"ensemble des´el´ements qui sont dansAou dansBou dans les deux. -A∩B, l"intersection deAetB, est l"ensemble des´el´e- ments qui sont dansAet dansB. -A\B, la diff´erenceAmoinsB, est l"ensemble des´el´e- ments qui sont dansA, mais pas dansB. -AΔB, la diff´erence sym´etrique deAetB, l"ensemble des´el´ements qui sont soit dansAsoit dansB, mais pas dansA∩B. -Acou A, le compl´ementaire deA, l"ensemble des´el´e- ments qui ne sont pas dansA. 1 On repr´esente graphiquement, d´es que c"est possible, les ensembles grˆace`ades diagrammes de Venn.

Proposition 3Premi`eres relations :

- commutativit´e:A∩B=B∩A,A?B=B?A. - associativit´e:A∩(B∩C) = (A∩B)∩C=

A∩B∩C,A?(B?C) = (A?B)?C=A?B?C.

- distributivit´e:(A?B)∩C= (A∩C)?(B∩C),

A?(B∩C) = (A?B)∩(A?C).

-(A?B)c=Ac∩Bc,(A∩B)c=Ac?Bc

Proposition 4 (R`egles de De Morgan)

n? i=1A i? ∩B=n? i=1(Ai∩B) n? i=1A i? ?B=n? i=1(Ai?B) n? i=1A i? c=n? i=1Aci,? n? i=1A i? c=n? i=1Aci

D´efinition 5SoientAetBdeux ensembles. On pose

C={(a,b) :a?A,b?B}. On appelleCl"ensemble

produit deAetBet on le noteA×B. 2 (exemples, g´en´eralisation) v´erifie les deux conditions : -Ai∩Aj=∅pour tousi?=j n? i=1A i= Ω (exemples, g´en´eralisation) D´efinition 7SoitA?Ω. On d´efinit surΩla fonction indicatrice deA,1lA, par : ?ω?Ω,1lA(ω) =?1siω?A

0sinon

(exemple) 3

II. Cardinaux

D´efinition 8SoitAun ensemble fini. Le cardinal deA, not´e|A|, est le nombre d"´el´ements que contientA. (exemple)

Proposition 9Additivit´e

SoientAetBdeux ensembles finis, disjoints (c"est-`a-dire

A∩B=∅). Alors

|A?B|=|A|+|B|

Proposition 10Multiplicativit´e

SoientAetBdeux ensembles finis, etC=A×B. Alors

|C|=|A| · |B| (preuve)

Corollaire 11Principe du d´enombrement

On r´ealise deux exp´eriences qui peuvent produire respec- tivementnetmr´esultats diff´erents. Au total, pour les deux exp´eriences prises ensemble, il existen.mr´esultats possibles. Corollaire 12SoitAun ensemble fini de cardinaln. Le nombre de suites de longueurrconstitu´ees d"´el´ements de

Aestnr.

4

Proposition 13 (Inclusion-exclusion)SoientAetB

deux ensembles finis. |A?B|=|A|+|B| - |A∩B| Plus g´en´eralement, pournensembles finisA1,...,An, |A1? ··· ?An|=n? i=1|Ai| -? iIII. D´enombrement D´efinition 14SoitAun ensemble fini. Une permutation deAest une mani`ere d"ordonner, d"arranger les´el´ements deA. La formulation math´ematique est : une permutation deAest une bijection deAdansA. Th´eor`eme 15Il y an!permutations d"un ensemble de cardinaln. preuve : clair par le principe du d´enombrement.♣ exemple : combien existe-t-il d"anagrammes de PROBA? 5 Th´eor`eme 16Soientnobjets distinguables. Le nombre de permutations derobjets, pris parmi lesnobjets, est A r n=n! (n-r)! (on dit aussi arrangement derobjets pris parmin) preuve :pour la premi`ere place, il y anobjets possibles, pour la seconde,(n-1)objets possibles, pour la derni`ere,(n-r+ 1)objets possibles. Au total,n(n-1)...(n-r+ 1)possibilit´es, par le principe du d´enombrement.♣ Th´eor`eme 17Le nombre de mani`eres de choisirp´el´e- ments parmin(sans tenir compte de l"ordre) est n p?=n! p!(n-p)! Autrement dit, c"est le nombre de parties`ap´el´ements pris parmin´el´ements. On appelle parfois ces parties des combinaisons dep´el´ements pris parmin. preuve : on regarde le nombre de permutations de cesp ´el´ements et on obtientp!arrangements. Il y a doncp!fois plus d"arrangements que de combinaisons.♣ 6

Proposition 181)?n

p?=?n n-p? 2) ?n p?=?n-1 p?+?n-1 p-1?

3)(x+y)n=?np=0?n

p?xpyn-p Corollaire 19SoitΩun ensemble fini de cardinaln. Le cardinal deP(Ω)vaut2n. preuve : il existe 1 partie`a0´el´ement, il existenparties`a1´el´ement, il existe?n p?parties`ap´el´ements, il existe 1 partie`an´el´ements.

Finalement, le nombre total de parties est

n p=0? n p?=n? p=0? n p?1r1n-r= (1 + 1)n= 2n Th´eor`eme 20On consid`erenobjets, parmi lesquelsn1 sont indistinguables,...,nrsont aussi indistinguables. Le nombre de permutations diff´erentes estn! n1!···nr! exemple : combien d"anagrammes de STAT? 4!/2!=12 7 exemple :r´esultat du loto (6 num´eros). - mani`ere de voir 1 : on regarde en direct le tirage du loto et on obtient un arrangement de 6 nombres pris dans {1,...,49}. On a alorsω= (x1,...,x6): les 6 nom- bres sortis avec leur ordre d"arriv´ee. Quel est le nombre de tirages diff´erents? A 6

49= 49?48?47?46?45?44 = 10.068.347.520

Mais on peut gagner les 6 bons num´eros quel que soit l"or- dre de sortie des 6 num´eros... - mani`ere de voir 2 : on regarde les 6 nombres sortis sans s"occuper de l"ordre d"arriv´ee.On a alorsω={x1,...,x6}. D"o`uΩest l"ensemble des combinaisons de 6 nombres pris dans{1,...,49}.

Quel est le nombre de tirages diff´erents?

49

6?=49?48?47?46?45?44

6?5?4?3?2= 13.983.816

remarque :(1,2,3,4,5,6)?= (2,1,3,4,5,6), mais {1,2,3,4,5,6}={2,1,3,4,5,6} 8

Ch 2. Le mod`ele probabiliste

I. Ensemble fondamental et ´ev´ene-

ments D´efinition 21Une exp´erience al´eatoire est une action, une proc´edure, qui donne un r´esultat impr´evisible, mais dont on connaˆıt pr´ecis´ement l"ensemble des r´esultats pos- sibles. Cet ensemble, not´eΩ, est appel´eensemble fonda- mental ou univers ou ensemble des possibles.

Exemples :

- lancer d"un d´e. On observera un r´esultatk? {1,...,6}. - sondageaupr`es de 1000 utilisateursd"un t´el´ephoneportable.

On observera le nombre d"abonn´es`aorange.

- questionnaire`a100 r´eponses binaires. On observera des suitesωde 100 r´eponses prisesdans{0,1};ω? {0,1}100. - parcours d"un taxi. On observera une fonction continue (trajectoire). - mise en service d"un ordinateur. On observera sa dur´ee de fonctionnement qui appartient`aR+. 9 D´efinition 22Onappelle´ev´enement´el´ementairetout´el´e- mentωdeΩ. C"est un r´esultat possible de l"exp´erience al´eatoire. On appelle´ev´enement toute partie deΩ. Pour d´esigner des´ev´enements, on utilisera souvent des let- tres capitales du d´ebut de l"alphabet (A,B,...). Exemples : - on lance un d´e. AlorsΩ ={1,...,6}. L"´ev´enementA:"on obtient un chiffre pair"est consti- tu´edes trois´ev´enements´el´ementaires 2, 4 et 6. On a :

A={2,4,6}.

- on lance trois fois une pi`ece de monnaie. Il est bon que les´ev´enements´el´ementaires d´ecrivent le plus pr´ecis´ement possible le r´esultat de cette exp´erience. On choisit donc de d´ecrireωpar un triplet(r1,r2,r3)qui donne les r´esul- tats des trois lancers (dans l"ordre). L"´ev´enementB:"on obtient pile au deuxi`eme lancer"est

B={(f,p,f),(f,p,p),(p,p,f),(p,p,p)}

Il n"est parfois pas n´ecessaire de connaˆıtre tous ces d´etails. On pourra aussi choisir :ωrepr´esente le nombre de"face" obtenus. Alors,Ω ={0,1,2,3}. Le mod`ele est beau- coup plus simple, mais ne permet pas de d´ecrire des´ev´ene- ments tels queB. Et les calculs qui vont suivre ne sont pas forc´ement simples, eux. Il existe plusieurs mani`eres de mod´eliser l"ensemble fonda- mental. Le choix du mod`ele est un des aspects difficiles de ce cours. 10

Vocabulaire probabiliste

Nous allons manipuler des ensembles, mais en utilisant un vocabulaire propre aux probabilit´es. Si le r´esultatωde l"exp´erience al´eatoire appartient`aA, on dit queωr´ealiseA, ou queAest r´ealis´e. Ainsi,Ω, qui est toujours r´ealis´e, est appel´e ´ev´enement certain. Et∅, qui n"est jamais r´ealis´e, est appel´e ´ev´enement impossible.

SiAetBsont deux´ev´enements,

-A?Bse dit"AimpliqueB"(car siAest r´ealis´e,B aussi), -A?Bse dit"AouB"(car siA?Best r´ealis´e,Aou

Best r´ealis´e),

-A∩Bse dit"AetB", -Acest l"´ev´enement contraire deA, -A∩B=∅se dit"AetBsont incompatibles", ou encore disjoints. Exemple : On lance un d´e. On poseΩ ={1,...,6}. Soit Al"´ev´enement"on obtient un chiffre pair". Le contraire de A,Ac, est l"´ev´enement"on obtient un chiffre impair". 11

II. Probabilit´es

Pensez`aquelques phrases de la vie courante qui conti- ennent le mot"probabilit´e". On constate qu"on parle tou- jours de la probabilit´ed"un´ev´enement. Consid´erons donc un´ev´enementA. Que repr´esente la probabilit´edeA, not´ee

P(A)? Il existe plusieurs mani`eres de voir.

- Proportion : On lance un d´e. Quelle est la probabilit´edeA="obtenir un chiffre pair"? Chaque face du d´ea la mˆeme chance, et il y en a 6. Quant aux chiffres pairs, ils sont 3. D"o`u, intuitivement,P(A) =3

6= 1/2.

- Fr´equence : On lance une pi`ece de monnaie. Quelle est la probabilit´e d"obtenir FACE? On lance une pi`ece un grand nombre de fois. Notonsknle nombre de FACE obtenus en lan¸cantn fois la pi`ece. Alors

P(FACE) = limn→+∞k

n n - Opinion : Quelle est la probabilit´epour que les´etudiants votent au second tour des pr´esidentielles? Quelle est la probabilit´e pour que l"´equipe de Montceau gagne la coupe? pour que l"OL soit championne de France? 12 D´efinition 23Soit une exp´erience al´eatoire etΩl"espace des possibles associ´e. Une probabilit´esurΩest une appli- cation, d´efinie sur l"ensemble des´ev´enements, qui v´erifie : - axiome 2 : pour toute suite d"´ev´enements(Ai)i?N, deux `adeux incompatibles, P i?NA i? i?NP(Ai) - axiome 3 :P(Ω) = 1 Remarque : les´ev´enements(Ai)i?Nsont deux`adeux in- compatibles, si pour tousi?=j,Ai∩Aj=∅. D´efinition 24Soit une exp´erience al´eatoire mod´elis´ee par un espace des possiblesΩet une probabilit´eP. On appelle le couple(Ω,P)un espace de probabilit´e. Corollaire 25SiΩest d´enombrable (c"est-`a-dire fini ou en bijection avecN), on peut num´eroter les´ev´enements ´el´ementairesω1,ω2,.... Les´ev´enements´el´ementaires sont deux`adeux incompatibles, et pour tout´ev´enementA, on peut´ecrireA=?ω?A{ω}et, d"apr`es le deuxi`eme ax- iome,

P(A) =?

ω?AP(ω)

13 Que signifie"un´ev´enementAa pour probabilit´e..."?

0.95 :Ava tr`es probablement se produire.

0.03 :Aa tr`es peu de chance d"ˆetre r´ealis´e.

4.0 : incorrect.

-2 : incorrect.

0.4 :Ava se produire dans un peu moins de la moiti´edes

essais.

0.5 : une chance sur deux.

0 : aucune chance queAsoit r´ealis´e.

Proposition 26SoientAetBdeux´ev´enements.

1) SiAetBsont incompatibles,

P(A?B) =P(A) +P(B).

2)P(Ac) = 1-P(A).

3)P(∅) = 0.

5)P(A?B) =P(A) +P(B)-P(A∩B).

(preuve) 14 Exemple :Trois´ev´enementsA,BetCsont repr´esent´es sur ce diagramme.

Calculons

-P(A) -P(B∩Cc) -P(A?B) - la probabilit´epour que`ala foisBetCsoient r´ealis´es -Cest r´ealis´e, mais pasB - exactement l"un des trois´ev´enements est r´ealis´e. 15

III. La probabilit´e uniforme

D´efinition 27Consid´erons une exp´erience al´eatoire, dont l"ensemble fondamentalΩest fini, et telle que chaque ´ev´enement´el´ementaire a la mˆeme probabilit´e. On parle, dans ce cas, d"´ev´enements´el´ementaires´equiprobables. No- tonspla probabilit´ecommune des´ev´enements´el´emen- taires. Alors

1 =P(Ω) =?

ω?ΩP(ω) =?

ω?Ωp=p× |Ω|

D"o`up=P(ω) =1

|Ω|, pour toutω. La probabilit´eainsi d´efinie sur l"ensembleΩs"appelle probabilit´euniforme. Proposition 28Dans le cadre de la probabilit´euniforme, la probabilit´ed"un´ev´enementAse calcule facilement :

P(A) =?

ω?AP(ω) =|A|

Attention! Cette formule n"estvalableque lorsqueles´ev´ene- ments´el´ementaires sont bien´equiprobables. 16 Exemple : on lance deux d´es distinguables. On mod´elise cette exp´erience`al"aide de l"ensemble des possiblesΩ = de sym´etrie, les probabilit´es des´ev´enements´el´ementaires peuventˆetre suppos´ees toutes´egales`a1/|Ω|= 1/36. Calculons la probabilit´ede voir apparaˆıtre au moins un as.

NotonsAcet´ev´enement.

P(A) = 1-P(Ac) = 1-|Ac|

= 1-52

62= 11/36 = 0.6944

Exemple : quand on lance deux d´es, la probabilit´ed"obtenir un 3 et un 4 est sup´erieure`ala probabilit´ed"obtenir un double 6. En effet, notonsAle premier´ev´enement consid´er´eetBle second. Visiblement,Aest de cardinal 2, alors queBest de cardinal 1. 17 Exemple : le prince de Toscane avait constat´equ"il obtenait plus souvent 11 que 12 avec trois d´es. Pourtant, le nombre de combinaisons dont la somme fait 12 est le mˆeme que le nombre de combinaisons dont la somme fait 11. Alors? Les

6 combinaisons qui donnent 11 sont

Les 6 combinaisons qui font 12 sont

Nous avons le choix entre deux univers diff´erents :

1={triplets(a,b,c)}(on distingue les d´es et on note

leurs r´esultats toujours dans le mˆeme ordre.

2: ensemble des r´esultats{a,b,c}, sans pr´eciser l"ordre

d"apparition des chiffres. Dans le cas d"Ω1, les´ev´enements´el´ementaires sont´equiprob- ables et ont tous la probabilit´e1/216... ce qui n"est pas vrai pourΩ2. En effet, l"´ev´enement´el´ementaire{1,5,5} correspond`a3 triplets(1,5,5),(5,1,5),(5,5,1); sa probabilit´evaut donc3/216. Par contre,{1,1,1}ne correspond qu"`aun triplet(1,1,1)et sa probabilit´evaut donc1/216. Comme la probabilit´esurΩ2n"est pas uni- forme, il ne suffit pas de compter le nombre de cas favor- ables. Finalement, on obtient 11 avec la proba27/216et

12 avec la probabilit´e25/216.

18

CH 3. Ind´ependance etconditionnement

I. Probabilit´es conditionnelles

Exemple : on lance deux d´es (Ω ={1,...,6}2et proba- bilit´euniforme). Supposons qu"on puisse savoir que le pre- mier d´efait 3. Quelle est dans ce cas la probabilit´epour que la somme des d´es fasse 8? Comme le d´einitial fait 3, il n"y a plus que 6´ev´enements´el´ementaires : (3,1), (3,2), (3,3), (3,4), (3,5), (3,6). Comme chacun de ces´ev´enements a la mˆeme probabilit´ed"apparaˆıtre dans l"exp´erience de d´epart (1/36), on peut imaginer qu"ils ont toujours la mˆeme prob- abilit´ed"aparaˆıtre, soit 1/6. Dans le mˆeme temps, les autres ´ev´enements´el´ementaires voient leur probabilit´epasser`a0. Et finalement, sachant que le premier d´efait trois, la prob- abilit´epour que la somme des deux soit 8 vaut 1/6.

D´efinition 29

´Etant donn´es deux´ev´enementsAetB,

avecP(B)>0, on appelle probabilit´edeAcondition- nellement`aB, ou sachantBla probabilit´enot´eeP(A|B) d´efinie par

P(A|B) =P(A∩B)

P(B) 19

On peut´ecrire aussiP(A∩B) =P(A|B)P(B).

Utilisation 1 : quandP(B)etP(A∩B)sont faciles`a calculer, on peut en d´eduireP(A|B).

Utilisation 2 : quandP(A|B)etP(B)sont faciles`a

trouver, on peut obtenirP(A∩B). Exemple : On veut regarder l"influenced"une surchargepond´erale sur l"hypertension. surcharge poids normal hypertension0,10 0,10 pas d"hypertension0,15 0,65 SoitΩ ={S,¯S} × {H,¯H}l"ensemble des 4 r´esultats pr´esents dans le tableau, accompagn´es de leurs probabil- it´es. SoitAl"´ev´enement"vous avez une surcharge pond´erale", B"vous faites de l"hypertension". Quelle est la probabilit´e

P(B|A)?

L"´ev´enementAest constitu´ede deux´ev´enements´el´emen- taires :A={(S,H),(S,¯H)}. Et

P(A) =?

ω?AP(ω) =P((S,H))+P((S,¯H)) = 0,25

P(B|A) =P(A∩B)

P(A)=0,100,25= 0,4

Influence?

Exemple : une urne contientrboules rouges etvboules vertes. On en tire deux, l"une apr`es l"autre (sans remise). Quelle est la probabilit´ed"avoir deux boules rouges? ChoisissonsΩqui d´ecrit les r´esultats de l"exp´erience.

Ω ={rouge,verte} × {rouge,verte}

SoitAl"´ev´enement"la premi`ere boule est rouge"etB l"´ev´enement"la seconde boule est rouge".

P(A∩B) =P(B|A)P(A) =r-1

r+v-1·rr+v Proposition 30SoitBun´ev´enement tel queP(B)>

0. Alors la probabilit´econditionnelle sachantB,P(.|B),

est une nouvelle probabilit´e. (preuve) Corollaire 31SoitAun´ev´enement tel queP(A)>0.

1)?,P(Bc|A) = 1-P(B|A),P(∅|A) = 0.

2) SiB?A,P(B|A) = 1.

3) Pour tousBetC,

P(B?C|A) =P(B|A)+P(C|A)-P(B∩C|A)

4) ...

20 peut calculer la probabilit´ede leur intersection en condi- tionnant successivement grˆace`ala formule :

P(E1∩E2∩ ··· ∩En) =

P(E1)P(E2|E1)···P(En|E1∩ ··· ∩En-1) (preuve :`arendre) Proposition 33 (Formule des probabilit´es totales) Soit(Ai)i?Iune partition deΩ. Pour tout´ev´enementB, on aquotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
[PDF] maths (urgent) dm

[PDF] Maths , besoin d'aide !

[PDF] Maths , Dm 4ème

[PDF] Maths , Géométrie aidez moii !!!

[PDF] Maths , programme de calcul

[PDF] Maths , système d'équations

[PDF] MATHS - 1ERE ES CNED : Fonctions, repère, coûts

[PDF] Maths - Calcul

[PDF] Maths - Devoir 2 - Cned - 3ème

[PDF] maths - dm

[PDF] Maths - Écriture Scientifique - Help!!!

[PDF] Maths - Equations, Programmes de calcul

[PDF] Maths - Exercice sur les suites

[PDF] Maths - exercices 3ème Développer réduire etc

[PDF] Maths - Géométrie