[PDF] Equations Différentielles Ordinaires et Partielles





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ÉQUATIONS

Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr. 4) Avec les deux. Méthode : Résoudre une équation (3). Vidéo https://youtu.be/QURskM271bE.



Equations Différentielles Ordinaires et Partielles

pujo@math.univ-lyon1.fr Avant de commencer à résoudre les équations différentielles d'ordre quelconque ... permettra de résoudre une équation du type.



Introduction aux Equations aux Dérivées Partielles

important dans le développement actuel des mathématiques elles-mêmes `a Dans certains cas cela permet de résoudre explicitement l'équation. Dans.



Annexe C : Matrices déterminants et systèmes déquations linéaires

Une autre façon qui peut être utilisée pour résoudre ces systèmes d'équations et même d'autres plus gros



Exercices de mathématiques - Exo7

Exercice 4 Variation de la constante. Résoudre les équations différentielles suivantes en trouvant une solution particulière par la méthode de variation.



Introduction aux Équations aux Dérivées Partielles Étude théorique

4.2.2 Résolution de l'équation de la chaleur par séparation des variables . 42 Exemple 2 Résoudre xy0(x) + y(x) = x pour x 2 R+?.



Systèmes linéaires

Considérons le système de trois équations à deux inconnues suivant : Le sous-système (S ) étant triangulaire il est facile de le résoudre en partant.



Les Équations Différentielles en Mathématiques et en Physique

29 oct. 2004 Ecole doctorale de Mathématiques et Informatique- Sciences de Technologies ... Pour résoudre une équation différentielle d'ordre peu élevé ...



Equation de la Chaleur

mais ce n'est pas vrai en général il faut donner les conditions aux bornes. On ne peut pas résoudre l'équation de la chaleur stationnaire avec : • un flux en x 



EQUATIONS DIFFERENTIELLES I Définition et notation

Résoudre une équation différentielle d'ordre n sur un intervalle I c'est trouver toutes les fonctions dérivables n fois sur I solution de l'équation.

Université Claude Bernard, Lyon ILicence Sciences, Technologies & Santé

43, boulevard 11 novembre 1918Spécialité Mathématiques

69622 Villeurbanne cedex, FranceL. Pujo-Menjouet

pujo@math.univ-lyon1.fr

Equations Différentielles

Ordinaires et Partielles

1

Préambule

L"objet de ce cours est de proposer une introduction à l"étude des équations différentielles

ordinaires (EDO) et de certaines équations aux dérivées partielles (EDP). Beaucoup de résultats

existent dans ce domaine : il est possible de trouver des solutions explicites à ces équations, mais

elles ne sont pas nombreuses. La résolution explicite de la plupart des EDO et EDP reste encore un problème ouvert.

Les mathématiciens se sont alors tournés vers une étude plus théorique qui permettait de trouver

des résultats sur les solutions (existence, unicité par exemple) sans les connaître explicitement.

Ce cours sera un mélange des deux parce qu"il semble nécessaire de savoir non seulement prouver

que des solutions existent et que le cas échéant elles peuvent être unique mais également être ca-

pable de résoudre "à la main" certaines EDO et EDP classiques. Certaines solutions porteront plus d"attention que d"autres, comme les solutions stationnaires (au- trement dit indépendantes du temps, si le tempstest la variable impliquée dans l"EDO). Nous

nous intéressons à l"étude analytique de ces solutions, autrement dit la stabilité de ces solutions

par rapport à des perturbations dans les conditions initiales.

Les EDO et EDP ont des applications dans une très grande variété de domaines physiques, chi-

miques et biologiques. Il serait trop long d"en faire un liste exhaustive ici, mais au cours des exercices ou exemples certains d"entre eux seront évoqués.

Dans ce cours nous ne donnerons que des exemples d"EDO appliquées à la biologie et à l"écolo-

gie. Tous les autres exemples peuvent se trouver dans la littérature foisonnante de ce domaine des

mathématiques. 2

Table des matières

1 Equations différentielles : introduction 5

1.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6

1.1.1 Différents types d"équations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6

1.1.2 Equation linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7

1.2 Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7

1.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7

1.2.2 Solutions maximales et globales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8

1.3 Réduction à l"ordre 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

9

1.4 Quelques techniques de résolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

9

1.4.1 Equations à variables séparées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10

1.4.2 Equations scalaires autonomes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

11

1.4.3 Equations linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

12

1.4.4 Equations de Bernoulli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

14

1.4.5 Eq.de Lagrange et Clairaut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

15

1.5 Eq. Diff. Totales - Facteurs Intégrants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

16

1.5.1 Equations aux différentielles totales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

16

1.5.2 Equation des facteurs intégrants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

19

2 Théorie générale : existence et unicité 21

2.1 Lemme de Gronwall . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

22

2.1.1 Inéquations différentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

22

2.1.2 Inéquations intégrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

23

2.2 Théorème de Point Fixe de Banach-Picard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

24

2.3 Théorème de Cauchy-Lipschitz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

24

2.3.1 Problème de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

24

2.4 Existence et unicité locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

25

2.5 Unicité globale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

26

2.6 Existence Globale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

28

3 Systèmes différentiels linéaires 31

3.1 Théorie préliminaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

31

3.2 Systèmes homogènes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

32

3.3 Systèmes non homogènes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

34

3.4 Systèmes linéaires à coefficients constants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

35

3.4.1 Exponentielle deA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35

3

TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES

3.4.2 Dimension 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

37

3.4.3 Dimension n : cas oùAest diagonalisable . . . . . . . . . . . . . . . . . .39

3.4.4 Dimension n : casAnon diagonalisable . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39

4 Equations autonomes-Etude qualitative 43

4.1 Dimension 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

43

4.1.1 Préambule : construction graphique des solutions . . . . . . . . . . . . . .

43

4.1.2 Equations autonomes en dimension 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

44

4.1.3 Stabilité des équilibres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

45
4

Chapitre 1

Equations différentielles : introduction(a)Gottfried W il- helm Leibniz (1646 - 1716), mathéma- ticien allemand, Il est à l"origine du terme de " fonction

» (1692, de functio :

exécution), de celui de " coordonnées

», de la notation

du produit de a par b sous la forme a.b ou ab, d"une définition logique de l"égalité, du terme de " différentielle

» (qu"Isaac Newton

appelle " fluxion

»), de la notation

différentielle , du symboleZ t t0f(s)ds pour l"intégrale.(b) Sir Isaac New- ton (1642-1727),

Newton partage

avec Gottfried

Wilhelm Leibniz

la découverte du calcul infinitésimal.

Dans l"histoire du

calcul infinitésimal, le procès de New- ton contre Leibniz est resté célèbre.

Newton et Leibniz

avaient trouvé l"art de lever les indéterminations dans le calcul des tangentes ou dérivées.(c)Jacques ou Jak ob

Bernoulli (1654-1705)

mathématicien et phy- sicien suisse, frère de

Jean Bernoulli et oncle

de Daniel Bernoulli et Nicolas Bernoulli.

Sa correspondance

avec Gottfried Wilhelm

Leibniz le conduit à

étudier le calcul infini-

tésimal en collaboration avec son frère Jean.

Il fut un des premiers

à comprendre et à

appliquer le calcul différentiel et intégral, proposé par Leibniz.

FIGURE1.1 - Quelques mathématiciens célèbres liés aux dérivées et équations différentielles.

5

1.1 Définitions Equations différentielles : introduction

1.1 Définitions

Introduisons ici quelques définitions essentielles pour la suite de ce cours.

1.1.1 Différents types d"équationsUne équation différentielle ordinaire, également notée EDO, d"ordrenest une relation

entre la variable réellet, une fonction inconnuet7!x(t)et ses dérivéesx0,x00,...,x(n)au pointtdéfinie par

F(t;x;x00;:::;x(n)) = 0;(1.1)

oùFn"est pas indépendante de sa dernière variablex(n). On prendratdans un intervalle

IdeR(Ipeut êtreRtout entier).

La solutionxen général sera à valeurs dansRN,N2NoùNsera le plus souvent égal

à1,2ou3. On dit que cette équation est scalaire siFest à valeurs dansR.Définition 1(EQUATION DIFFERENTIELLE ORDINAIRE)On appelle équation différentielle normale d"ordrentoute équation de la forme

x

(n)=f(t;x;x00;:::;x(n1)):(1.2)Définition 2(EQUATION DIFFERENTIELLE NORMALE)On appelle équation différentielle autonome d"ordrentoute équation de la forme

x (n)=f(x;x00;:::;x(n1)):(1.3)

Autrement dit,fne dépend pas explicitement det.Définition 3(EQUATION DIFFERENTIELLE AUTONOME)Remarque

Les équations autonomes sont très importantes quand on cherchera des solutions stationnaires ainsi que leur stabilité.

Exemple

Equation du premier ordre sous la forme normale :

x

0=f(t;x):

Equation du premier ordre autonome :

x

0=f(x):

6 Equations différentielles : introduction 1.2 Solutions

1.1.2 Equation linéaire

Donnons maintenant une classification par linéarité.Une EDO de type (1.1) d"ordrenest linéaire si elle est de la forme

a n(t)x(n)(t) +an1(t)x(n1)(t) +:::+a1(t)x0(t) +a0(t)x(t) =g(t);(1.4)

avec tous lesx(i)de degré1et tous les coefficients dépendant au plus det.Définition 4(EQUATION DIFFERENTIELLE LINEAIRE)Exemple

Dire si les équations différentielles suivantes sont linéaires, ou non linéaires, et donner leur ordre

(on justifiera la réponse) : i:(xt)dt+ 4tdx= 0ii: x002x0+x= 0iii:d3xdt

3+tdxdt

5x=et iv:(1x)x0+ 2x=etv:d2xdt

2+ sinx= 0vi:d4xdt

4+x2= 0

1.2 Solutions

1.2.1 DéfinitionOn appelle solution (ou intégrale) d"une équation différentielle d"ordrensur un certain

intervalleIdeR, toute fonctionxdéfinie sur cet intervalleI,nfois dérivable en tout point deIet qui vérifie cette équation différentielle surI.

On notera en général cette solution(x;I).

SiIcontient sa borne inférieure notéea(respectivement sa borne supérieureb), ce sont des dérivées à droite (respectivement à gauche) qui interviennent au pointt=a(respec- tivementt=b).

Intégrer une équation différentielle consiste à déterminer l"ensemble de ses solutions.Définition 5(SOLUTION)On appelle courbe intégrale l"ensemble des points(t;x(t))oùtparcourtI. Autrement

dit, sixest à valeurs dansRN, la courbe intégrale est un ensemble de points deRN+1. On appelle orbite, l"ensemble des pointsx(t)oùtparcourtI: c"est un ensemble de points deRN.

L"espaceRNoù les solutions prennent leurs valeurs s"appelle espace de phases.Définition 6(COURBE INTEGRALE-ORBITE)7

1.2 Solutions Equations différentielles : introduction

Interprétation géométrique:

DansR3(N= 2) par exemple, une courbe intégrale notéeetMun point de cette courbe de coordonnéesx=x1(t),y=x2(t), etz=t. On noteX(t) = (x1(t);x2(t))t. Le vecteur tangent à enMa pour composantex01(t),x02(t), et1. C"est à diref1(t;X(t)),f2(t;X(t))et1(en notant f

1etf2les composantes defici).

Pour une telle équation l"espace des phases estR2, une orbite a pour équationx=x1(t),y=x2(t) et le vecteur tangent en un pointaa pour composantesf1(t;X(t))etf2(t;X(t)).

Exemple

Voir en cours.

Remarque

Il arrive fréquemment qu"on puisse déterminer les orbites sans pouvoir préciser les courbes inté-

grales. Dans de nombreuses situations (mais ce n"est pas exclusif),tpeut apparaître comme le temps et les orbites comme des trajectoires (que l"on appelle également chroniques).

1.2.2 Solutions maximales et globalesSoient(x;I)et(~x;~I)deux solutions d"une même équation différentielle. On dira que

(~x;~I)est un prolongement de(x;I)siI~Iet~xjI=x.Définition 7(PROLONGEMENT)SoientI1etI2, deux intervalles surR, tels queI1I2.

On dit qu"une solution(x;I1)est maximale dansI2si et seulement sixn"admet pas de prolongement(~x;~I)solution de l"équation différentielle telle queI1$~II2(on verra

même plus tard queI1est nécessairement ouvert).Définition 8(SOLUTION MAXIMALE)SoitIun intervalle inclus dansR. Une solution(x;I)est dite globale dansIsi elle est

définie sur l"intervalleItout entier..Définition 9(SOLUTION GLOBALE)Remarque

En reprenant les mêmes notations que dans les définitions précédentes, si une solution(x;I1)peut

se prolonger sur l"intervalleI2tout entier, alorsxest globale dansI2. 8 Equations différentielles : introduction 1.3 Réduction à l"ordre 1

1.3 Réduction à l"ordre 1

Avant de commencer à résoudre les équations différentielles d"ordre quelconque, on va se rendre

compte qu"il est possible de réduire l"ordre à1en faisant quelques changements de variables. Par

conséquent, la majorité des résultats que l"on donnera dans ce chapitre ne concernera que les EDO

d"ordre1(sauf quelques exceptions, comme l"ordre2qui n"est pas difficile et rapide à résoudre (quand on peut le résoudre bien sûr)). Toutefois, comme nous allons le voir ci-dessous, ce que nous gagnons en simplicité dans l"ordre de dérivation, nous le perdons dans la dimension de l"espace d"arrivée de la fonctionF. Autrement dit, en abaissant l"ordre de l"EDO, nous augmentons la dimension de l"espace d"arrivée

deFet passons nécessairement à la résolution d"un système d"EDO d"ordre1que l"on apprendra

à résoudre que plus tard dans le cours...

Il faut donc être patient, tout en sachant que l"on peut transformer les problèmes difficiles au

premier abord, en des problèmes beaucoup plus simples mais un peu plus techniques.

Voici comment on s"y prend.

Méthode

Considérons l"EDO d"ordren(n2)suivante :

F(t;x;x0;:::;x(n)) = 0;

où,xest valeurs dansRm(on prendm= 1en général) et

F:RRm:::Rm|{z}

n+1fois!Rp. Nous avons doncpéquations, avecminconnues et d"ordren. On fait le changement d"inconnuesz= (x;x0;:::;x(n1)). On a alorsz2(Rm)n, et on notequotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
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