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Etude des petits périmètres maraîchers dans un village du nord de Mémoire de maîtrise de géographie. Université Paris X Nanterre.

ETUDE DE PETITS PERIMETRES

MRRRîCHERS DANS UN UILLRGE

DU NORD DE LA CÔTE-D'IUOIRE.

Audrey FROMAGEOT

Sous la direction de Monsieur le professeur Jean Pierre RAISON.

Juillet 1996.

Mémoire de maîtrise de géographie. Université Paris X Nanterre.

ETUDE DE PETITS PERIMETRES

MRRRîCHERS DANS UN UILLRGE

DU NORD DE LA CÔTE-WIUOIRE.

Audrey FROMAGEOT

Sous la direction de Monsieur le professeur Jean Pierre RAISON.

Juillet 1996.

"L 'étranger a de gros yeux mais il ne voit pas" (proverbe africain)

En souvenir des villageois de Korokara.

Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire, et en tout premier lieu mes professeurs de géographie : Monsieur le professeur Jean-Pierre RAISON à qui je témoigne toute ma reconnaissance pour avoir accepté de diriger cette maîtrise et pour m'avoir prodigué ses conseils éclairés; M. Jean-Louis CHALEARD qui a inspiré le sujet de ce mémoire et guidé mon travail (jusqu'à Bouaké!) avec une grande bienveillance; M. Philippe PIERCY en témoignage de mon admiration profonde pour ses cours en Première Supérieure, et qui a su développer mon goût pour sa discipline et les travaux de géographie rurale tropicale. Cette maîtrise s'inscrit dans le double cadre de l'université Paris X et de F'ORSTOM. Je remercie à leur tour ceux sans qui mon stage n'aurait pu se faire ni être aussi enrichissant : Mme Catherine AUBERTIN, inspiratrice du travail de recherche, et qui, avant comme après mon séjour en Côte- d'ivoire, m'a toujours offert de précieuses pistes de réflexion; M. Philippe CECCHI, qu'il trouve ici le témoignage de mon attachement et de ma reconnaissance pour l'accueil qu'il m'a réservé au sein du programme de recherche "Petits Barrages" qu'il dirige à Bouaké, pour les possibilités de travail et de formation qu'il a mises à ma disposition, et pour sa grande ouverture d'esprit, notamment dans la conception d'un programme pluridisciplinaire engagé à accueillir les sciences humaines; ceux de 1'ORSTOM de Bouaké qui ont bien voulu m'apporter leur aide inestimable; Anne et Luis TITO de MORAES : la première pour avoir travaillé à la saisie et à l'analyse des données récoltées au village (l'ampleur de ce travail rend vaines mes tentatives pour lui exprimer toute ma reconnaissance), et le second pour avoir accepté de "partager" son irremplaçable collaboratrice de travail; Daniel CORBIN pour sa patience dans l'apprentissage de l'utilisation d'un topo-fil et pour la réalisation des cartes des terrains maraîchers: M. et Mme HERVOUËT pour leurs précieux conseils; MM. André KONE et Etienne 3 PACA pour leur amitié et pour leur aide; M. François RIVIERE, directeur du centre ORSTOM de Bouaké, et M. Serge THOMAS qui par leur gentillesse m'ont toujours soutenue dans mon travail, et ont fait preuve d'une grande tolérance face à ma conception du rangement.

Je ne peux terminer sans souligner l'aide et la

bienveillance que m'ont témoignées les habitants de Korokara, l'hospitalité de Bazouména et Béma DAGNOGO, mes tuteurs, et enfin l'amitié de ceux qui m'ont accompagnée dans mon travail : Laurent SORO et Siaka OUATTARA, sans lesquels je n'aurais pu mener mes enquêtes avec le même bonheur. 4

INTRODUCTION

GENERALE

Définition du sujet :

L'étude de la valOriSatiOn des petits barrages par la culture marchande de l'oignon dans un village du nord de la Côte-d'Ivoire, s'inscrit au sein d'un programme de recherches pluridisciplinaires entrepris par I'ORSTOM. Ce programme s'est mis en place en 1994 à partir de Bouaké, dans le cadre du Département des Eaux continentales de I'ORSTOM, et SOUS la direction de M. Philippe CECCHI en partenariat avec des instituts de recherches locaux : IDESSA, CRO, CEMV 1 En 1994, l'équipe de recherche a défini un échantillonnage de barrages à partir de l'inventaire en 1992 par la DCGTx2 des ouvrages hydrauliques

construits par des sociétés d'Etat depuis les années 70, et à partir de missions effectuées sur

le terrain. Une quinzaine de barrages ont été retenus et classés en deux catégories : les petits

barrages construits par la SODEPRA à vocation originale pastorale, et les barrages de plus grande envergure aménagés par la SODERIZ pour la culture irnguée. L'engagement du programme à s'ouvrir sur les disciplines des sciences humaines, avec la participation de Mme Catherine AUBERTIN (Département SUD de I'ORSTOM), a

pour objectif d'appréhender la gestion et les utilisations de ces écosystèmes, alors que les

petits barrages sont l'objet des redéfinitions des stratégies de développement mises en oeuvre par les institutions internationales. Actuellement, I'Etat ivoirien, qui avait été

I'aménageur de ces retenues et avait encadré leur gestion par l'intermédiaire des sociétés

d'Etat, se désengage des activités de production qui y sont liées. En revanche, à l'échelle

locale, les petits barrages sont les lieux de développement de multiples activités (halieutiques, pastorales, agricoles, domestiques) et de rencontre des différents utilisateurs : éleveurs peuls (sédentarisés, transhumants riverains ou étrangers), pêcheurs maliens "bozos", cultivateurs locaux... Les questions de l'accès et des usages de la ressource que représentent les petits barrages (notamment pendant la saison sèche) confrontent espaces, acteurs, et groupes sociaux multiples. Le volet socio-économique du programme de recherche vise à mieux appréhender ces réalités complexes, notamment autour des thèmes de l'appropriation, de l'accès et de la valorisation des petits barrages.

1 IDESSA : Institut des savanes, CRO : Centre de recherche océanographique, CEMV : Centre

universitaire de formation en entomologie médicale et vétérinaire.

2 DCGTx : Direction des grands travaux.

Le stage proposé s'interesse, dans cette problématique, à une activité récente, celle

de la culture de l'oignon de contre-saison, qui s'est particulièrement développée sur le pourtour

de certains barrages. Le site identifié par le responsable du programme correspond au village

de Korokara (à 52km au nord de Korhogo), où s'est développée depuis 1992 une colonisation

maraîchère autour de trois petits barrages. L'orientation monographique du travail se comprend au regard de l'importance locale de cette nouvelle production, et de l'existence de plusieurs

aménagements hydrauliques sur le terroir du village. Enfin l'échelle locale de l'étude tente de

saisir en profondeur une composante des activités productives des petits barrages, les modalités de gestion et d'appropriation de la ressource terre-eau autour des retenues, et leurs résonances sur la société et l'espace villageois.

Méthodoloqie, collecte des données :1

Pratiquement, le stage s'est organisé sur une durée de cinq mois en Côte-d'Ivoire (d'octobre 1995 à mars 1996) avec un partage du temps entre le centre de Bouaké et le

village de Korokara. Des séjours répétés au village et de durée variant entre 4 et 2 semaines,

ont permis de réaliser une série d'enquêtes auprès de la population. Ces enquêtes ont été

mises au point progressivement à mesure des discussions avec les paysans. Cependant il ne faut pas négliger en marge de ces enquêtes la richesse des informations obtenues lors de

discussions "informelles", telles les "causeries" sous le manguier à midi, et le soir autour du thé.

les enquêtes au niveau des parcelles et des individus : Une première série d'enquêtes a visé l'identification des cultivateurs d'oignons et de

leurs parcelles en 1995/96. Ces enquêtes se sont réalisées sur les parcelles mêmes, auprès

des cultivateurs. II s'agissait de repérer les attributaires des parcelles, d'identifier les sites de

culture, de délimiter les portions de terre en fonction des exploitants. C'est à mesure des discussions avec les maraîchers que s'est établie une série de questions qui purent être posées à chaque exploitant recensé. Les questions ont fourni des renseignements quant à

l'itinéraire de l'exploitant (quand s'est-il lancé dans la culture de l'oignon, sur quel site...),

I'historique de sa parcelle actuelle (depuis quand la parcelle existe-t-elle, en est-il le seul

attributaire, à qui a-t-il demandé la terre, pourquoi...), l'évolution de sa production (quantités

semées, lieux, époques et montants de la vente de la production, enquêtes rétrospectives...),

et l'organisation de son exploitation (moyens, intrants, force de travail...) Par souci de ne pas isoler la communauté des maraîchers de l'ensemble de la

1 Voir annexe I : Reproduction d'une enquète menée auprès d'une exploitante d'oignons en

décembre 1995. et annexe II : reproduction d'une enquète menée auprès d'un chef de famille en

janvier 1996. 6

population villageoise, une seconde série d'enquêtes a été menée aux mois de janvier et

février au niveau du village. les enquêtes au niveau du village : L'enquête menée au village a permis de dresser un recensement de la population. Ce recensement s'est réalisé par le passage dans chaque "cour"1 et par la rencontre avec le chef de famille de chacune de ces "cours". Malgré son inévitable marge d'erreur, le recensement de la population du village permet de mieux saisir la place et la portée de la culture de l'oignon. A la suite du recensement, les entretiens avec les chefs de familles et les autres membres adultes des cours, ont permis de connaître les formes d'organisation et de projection dans l'espace du système de production agricole. (localisation des champs, répartition et juxtaposition des champs collectifs et personnels, calendrier agricole, budgets, contrôle foncier et de la force de travail...).

Cartes et relevés de terrain :

Repérage et délimitation du terroir de Korokara : L'absence de cartes délimitant l'espace sous l'autorité coutumière du chef du village, le

relevé du terroir s'est réalisé en trois jours avec le concours du fils aîné du chef du village. Lors

de "tournées" aux limites du terroir, ce dernier a bien voulu nous en indiquer les bornes

précises. Certaines limites qui s'appuient sur des éléments marquants du relief ont été aisées

à localiser sur la carte topographique IGN au 1/200.000eme de Korhogo, d'autres ont du être

localisées à l'aide d'un appareil GPS indiquant les coordonnées longitudinales et latitudinales

(dans un rayon de 60 à 100 mètres environ) des points de repère rencontrés sur le terrain.

La carte des densités de la population rurale de la région de Korhogo : Cette carte a été réalisée grâce aux indications de M. JP. HERVOUËT de l'Institut Pierre Richet (I.P.R.) à Bouaké. Elle s'est appuyée sur des cartes ivoiriennes au

1/200.000~ des départements de Korhogo et de Ferké. Ces cartes ont été établies après le

recensement national de 1988. Chaque localité recensée y est représentée ainsi que l'effectif

de sa population (population des campements comprise). Un calque quadrillé régulièrement

1 Nous avons décidé d'employer le terme de cour , malgré son utilisation fréquente en ce qui

concerne la société Baoulé. Le terme revêt ici, dans le cadre du village de Korokara. une réalité

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