[PDF] Fiche 22 - La lecture et lapprentissage du code au cycle 2

La lecture et l'apprentissage du code au cycle 2Dans les pgm Pour pgm 2015, lecture nécessite entrées plurielles : étude code phonographique menée conjointement avec travail sur compréhension et s'articule en complément et en même temps que l'écriture. Travail systématique sur code alphabétique : maitrise lecture passe par maitrise fonctionnement code phonographique qui va des sons vers les lettres et inversement. Une des 1ères compétences listées dans attendus fin C2 = identifier mots de manière + en + aisée, avec liste items suivants : •Discrimination auditive et analyse constituants mots (conscience phono) •Discrimination visuelle et connaissance lettres •Correspondances graphophonologiques, combinatoire •Mémorisation composantes du code •Mémorisation mots fréquents et irréguliers. 2 voies sollicitées : indirecte par assemblage avec combinatoire et voie directe par adressage pour mots + fréquents et irréguliers qui ne pourront pas être déchiffrés avant longtemps. Aucune méthode imposée, seule recommandation porte sur aspect explicite enseignement. Mémorisation correspondances phonèmes-graphèmes + compréhension processus fusion graphèmes entre eux, exigent nbses répétitions et exercices réguliers. Travail conjoint sur compréhension : s'effectuent en parallèles des activités amenant élèves à compréhension textes narratifs et documentaires par activités de reformulation et paraphrase qui favorisent accès à l'implicite. Pgm 2015 différencient textes nécessairement très courts qui servent décodage + textes + longs, lus par enseignant, qui permettent accéder sens + complets et subtils souvent en rapport litté jeunesse. Articulation avec travail sur langue : aisance acquise dans identification mots permettra accéder à compréhension + fine textes étudiés + à imprégnation langue de l'écrit qui diffère syntaxique ment et lexicalisent de celle de l'oral. Interaction entre lecture et écriture : pgm insistent sur nécessaire articulation entre lecture et écriture, travaillées en même temps. Décodage systématiquement soutenu par encodage. Travail sur code associé activités écritures : encodage pour utiliser acquis et copie pour favoriser mémorisation orthographique. Élèves utilisent éléments du code appris pour essayer d'écrire mots réguliers et utilisent outils référents construits pour classe.Définition acte lecture : lire = mettre en interaction, quasi-simultanément et de façon automatisée 2 compétences d'importance égale mais de nature différente : identification de mots et compréhension. Identification compétences indispensables pour lire •Compétences cognitives : •Capacités à comprendre fonctionnement principe alphabétique : écrit encore oral à l'aide de signes alphabétiques •Accepter permanence du signe et son arbitraire : mot pas chose mais la désigne grâce code permanent. •Capacité mettre en oeuvre stratégies efficientes et les réguler : adapter et maitriser procédures en fonction support. •Compétences linguistiques - permettent accès + facile à lecture : •Conscience phonémique : capacité à identifier phonèmes = + petites unités distincte de la langue orale. •Conscience alphabétiques : capacité à identifier graphèmes = lettres ou groupes de lettres correspondant phonèmes. •Mise en correspondance graphèmes et phonèmes pour établir correspondances graphophonologiques pertinentes, surtout pour digrammes. •Capacité à fusionner, combiner lettres entre elles pour former syllabes et syllabes entre elles pour former mots - segmentation et fusion = opérations opposées mais complémentaires qui sont à la base de l'apprentissage de la lecture. •Certaines autres compétences linguistiques indispensable compréhension : lexique, morphologie, grammaire de phrase et de texte + compréhension du fonctionnement du code. •Compétences culturelles : •Compétences culturelles nécessaires à construction sens : notions de types d'écrits, types de textes, fonctions écrits, connaissances monde... •Adoption posture et projet de lecteur aussi importante : savoir pourquoi on lit, pour apprendre, se distraire, s'informer ponctuellement.

Les 3 stades de l'apprentissage de la lecture S'agit d'étapes cognitives que l'on peut présenter schématiquement ainsi : •Stade logogrammique (maternelle, début CP) : élève reconnait globalement, à sa silhouette, comme on reconnait de loin logo de marque. •Stade alphabétique ou assemblage (essentiellement CP) : élève met en relation graphèmes et phonèmes qu'il assemble pour déchiffrer syllabes et mots. Peut déchiffrer mots inconnus surtout si sont régulier. •Stade orthographique (au cours CP-CE1) : élève met automatismes en place, reconnait syllabes, morphèmes, mots-outils, mots connus orthographiquement et stockés en mémoire. En fin C2, doit avoir atteint stade orthographique.2 voies (stratégies) de lecture de mot •Voie indirecte ou assemblage : lecture effectuée par identification correspondance entre lettres et sons. Stratégie du lecteur début + expert confronté mot inconnu ou non propre étranger. Opération couteuse en temps et en énergie cognitive. •Voie directe ou adressage : opération effectuée en qq millièmes de secondes. Stratégie dominante lecteur expert. Au stade logogrammique, aucune voie mise en oeuvre, au stade alphabétique seule voie indirecte opératoire et les 2 au stade orthographique.Difficultés et troubles spécifiques de l'apprentissage En début CP, écarts de performance et compétences entre élèves sont la règle. Souvent importants, écarts peuvent être réduits quand relèvent déficits culturels ou simples difficultés ponctuelles. Important distinction entre difficultés courantes, relevant renforcement péda adapté et troubles spécifiques, + rares avec conséquences + sévères. Troubles apprentissages lecture, souvent cognitives ou physiologique, qqfois liées troubles langage et accompagnés autres troubles apprentissage ou comportement. Dyslexie = celui qui affecte le + la lecture. Non traitée, peu conduire à l'illettrisme.Enseignement lecture Principes pédagogiques généraux : apprentissage lecture = processus long à mettre en place, avant enseignements systématiques cycle 2, dès maternelle, par acculturation usages de l'écrit + initiation principe alphabétique + activités de phonologie. Nécessaire prendre en compte hétérogénéité élèves, particulièrement sensible en ce qui concerne apprentissage lecture. Gérer écarts = repérer difficultés + proposer aides adaptées, sans mettre à mal progression apprentissages. Principes didactiques généraux : pgm 2015 insistent sur principes dida : •Au cycle 2, équilibrer et mener de front enseignement 2 composantes fondamentales - décodage et compréhension tout en favorisant dimension métacognitive. •Compréhension relève enseignement explicite tout comme décodage. •Maitrise code graphophonologique et textuelle repose sur interaction entre tâches de lecture et d'écriture. Impossible dissocier apprentissages lecture et écriture : s'étayent et se co-construisent. •Ordre et programmation enseignements, sur année, période, séquence, séance = indispensables pour ménager avancées cohérentes et n'oublier aucun moment nécessaire à stabilisation apprentissage. Objectifs dida - situés dans 3 domaines apprentissage : •Pour travail sur code alphabétique, identification et production mots en interaction. •Pour travail sur texte, compréhension et production textes en interaction. •Pour dimension culturelle, familiarisation avec culture écrite ou acculturation. Apprentissages doivent prendre en compte dimensions linguistiques et culturelle : dvpt lexique, approche connaissances syntaxiques et orthographiques, dvpt culture écrit.

3 méthodes approches différentes pour apprentissage lecture - méthodes se distinguent par objectifs généraux + conception acte lire : • Méthode syllabique = apprentissage exclusif principe alphabétique - lire = décoder •Méthode idéographique ou idée-visuelle : compréhension directe textes - lire = comprendre •Méthode interactive = apprentissage simultané principe alphabétique et compréhension texte - lire= faire interagir décodage et compréhension Méthodes se distinguent par approche code graphophonologique : méthode syllabique ou synthétique font partir apprentissage découverte + petites unités alors que méthodes idéographiques ou analytique à partir phrase, voire texte = déductions successives à découverte + petites unités. Approches interactives font interactions entre analyse et synthèse.Méthodes synthétiques Privilégient apprentissage code, partagées en 3/4 sous café selon mode entrée dans code : •Méthode syllabique pure : départ de la lettre - à lettre o n'apparait que o, au et eau abordées spécifiquement - méthode Boscher ou Léo et Léa. Assez efficace pour décodage, a ses limites pour encodage car élèves pas habitués travailler discrimination auditives phonèmes mot oral pour trouver graphèmes correpondant mot écrit •Méthode phonique : départ phonème puis découverte tous graphèmes = peut poser pb à cause complexité orthographique langue française - le sablier - méthode en décalage avec description plurisystème graphique Nina Catach = plus vraiment utilisée. Permis mise en évidence importance analyse oral pour entrée dans écrit. •Méthode syllabique à départ phonique : départ phonème en relation avec graphies + fréquentes. Méthode plus utilisée - Nouveau lire au CP - permet entrer code graphophonologique par écriture et lecture. •Méthodes " mixtes à départ global » : méthodes synthétiques car privilégient entrée par code. Capital mots appréhendés en début année façon logogrammique permet en début apprentissage construction posture lecteur susceptible motiver entrée dans étude correspondances graphophonologiques - Frisapla - mêmes apports que méthodes syllabiques départ phonique + soucis motiver apprentissages en permettant élèves lire petits textes dès 1ères leçons.Méthodes analytiques •Méthode globale O. Decroly + méthode naturelle C. Freinet : point commun = partent phrases ou textes en relation avec vie de classe, produits parfois par élèves, les observent en comparant textes, phrases, mots, syllabes pour retrouver progressivement et de façon empirique, par raisonnement inductif, fonctionnement code alphabétique. Méthodes ne prévoient pas apprentissage systématique code alphabétique et n'abordent pas phonologie - minoritaires. 1ère proscrite par textes réglementaires. Approche Freinet (méthode active) met en évidence importance écriture dans processus apprentissage code + participation active élèves dans construction apprentissages. •Méthode idéovisuelle (70s) : bannit apprentissage combinatoire (correspondances graphophonologiques), proscrit usage manuels, centrée sur compréhension textes authentiques (sociaux). S'appuie sur observation stratégies lecteur expert qu'elle vise à développer d'emblée chez débutant. Nécessité prise en compte travail sur sens et stratégie compréhension dans apprentissage lecture et de la fonder sur textes authentiques pour amener élèves à développer procédures de lecteur expert.Méthodes interactives Apparues 90s, points commun = bénéficient avancées recherche sur acte lire comme opération cognitive régulée et fondée sur interaction 1 composantes complémentaires - décodage et compréhension. Principe de base = donner égale importance enseignement code et compréhension. Travail sur code et sur compréhension s'effectue selon tissage permanent, dès début apprentissages, suivant progression qui amène élève vers automatisation procédures décodage et confronter, au fil CP puis cycle 2, à textes nécessitant mise en oeuvre stratégies compréhension de + en + exigeantes. Pour apprentissage code, méthodes empruntent méthodes syllabiques à entrée phonique, qqfois en intégrant mots repérés logographiquement car induits par contexte ou sens du texte. Méthodes font interagir activités décodage et encodage complémentaires. Pour apprentissage compréhension, empruntent méthodes idéovisuelle et naturelle, soucis confronter élèves à textes authentiques issus usages sociaux et litté jeunesse. Compréhension textes accompagnés production textes adossés travail lecture - Mika : méthode interactive peut être mise en oeuvre sans manuel si maitre construit progression sur code et choisit textes, souvent oeuvres complètes comme albums jeunesse. Ouvrages se présentent sous forme classique manuel, un ou plusieurs volumes, assortis ou non cahiers élèves, autres de façon + éclatée sous forme petits album litté jeunesse, séparés manuel. Prise en compte compréhension dans enseignement lecture : bsn de se dégager textes pauvres rédigés pour apprentissage code - souvent reproché méthodes syllabiques pour proposer élèves, même en début apprentissage, textes adaptés à leur âge et riches sur plan lexical, syntaxique, sémantique et culturel.

Rapport Lire et écrire sur méthodes lecture + incidences sur performances élèves. Rapport apporte éléments très intéressants sur choix manuels, conclusion expérimentation et paramètres pouvant influer sur performances élèves : •Manuels mentionnés donnent sorte photographie ouvrages utilisés + diversité - sur 130 enseignants : •31% n'utilisent pas de manuels - 40 maitres, expérimentés, pratiquent méthode perso. •50% utilisent albums pour approche qualifiée intégrative = comportant étude explicite et systématique correspondances graphophonologiques, activités portant sur écriture et production textes + compréhension et apports textes menant à acculturation. •Autres enseignants utilisent méthodes exclusivement centrées sur code - 9% utilisent approches phonique : correspondances graphophonologiques étudiées à partir phonème - textes crées pour suivre progression code, certains mots outils sont appris globalement. 10% privilégient approche syllabique : correspondances graphophonologique étudiées à partir graphème - méthode exclut mémorisation mots entiers, petits textes ne contiennent que des éléments étudiés. •Conclusion expérimentations sur code et paramètres pouvant influer sur performances finales élèves : •Temps alloué étude code important : environ 2h30, en moyenne, en incluant activités encodage avec différence entre classes très importantes. •Correspondances choisies semblables et en accord avec celles conseillées par psycholinguistes, en termes fréquence et régularité. •Vitesse étude correspondance graphophonologique a incidence sur progression élèves - étude rapide la favorise et étude lente la freine, aussi bien en lecture qu'en écriture - peut paraitre paradoxal. •Enseignants qui proposent textes comportant trop éléments non vus au préalable sont - efficaces que ceux qui privilégient (comme demandé dans pgm 2015) textes courts, aisés à décoder, simple du point de vue langue et référents culturels. •Influence positive activités encodage = nécessaire articulation entre lecture et écriture, imposée par pgm 2015. •Sens étude correspondances graphophonologiques aucune incidence sur performances finales élèves. •Choix manuel particulier pas impact car maitres en font utilisation différente. •Lecture haute voix influence positive et significative surtout sur élèves dont performances initiales faibles. Conclusion intéressante concernant pôle compréhension.Questions à se poser pour analyser manuel apprentissage lecture. Avertissement : sujets concours comportent nb pages limité - qq pages, parfois même seule double page - ne peuvent donner qu'une vision partielle manuel choisi. Manuels apprentissage lecture tjs complétés par livrets ou cahiers élèves. Ce qui est absent manuel peut se trouver dans supports complémentaires. Se garder d'être péremptoires dans jugements et modération recommandée. Identification méthode apprentissage privilégiée par auteurs : identification à déduire documents proposés analyse - facilitée si sujet présente doc extraits sommaires, préface, guide maitre. Classement nbx manuels donnés dans rapport Lire et écrire peut aider identification. Depuis qq années auteurs manuels inspirés méthode syllabique point départ phonique et méthode interactive. •Indices appartenance méthode plutôt qu'à une autre : •Méthode interactive (intégrative) : présence vrais textes issus litté jeunesse. Même début apprentissage ce que doivent lire élèves en lien avec texte de litté. •Méthode syllabique : textes artéfacts saturés par présence phonème et graphème à étudier, textes écrits par auteurs manuel pour besoins leçon. Part accordée travail compréhension + réduite pcq textes ne posent pas pb compréhension. Travail centré sur apprentissage codes de langue. •Éléments à interroger dans les 2 types de manuels : •Travail sur code alphabétique : •Entrée privilégiée par manuel •Part de l'identification phonème et graphies •Travail sur syllabe •Travail sur combinatoire •Part de mots appris globalement sans passage par déchiffrage •Travail sur code orthographique : •Travail sur les mots •Reconnaissance des morphogramme •Travail sur compréhension : •Parts respectives du travail sur code et travail sur compréhension •Supports utilisés •Intérêt des supports •Travail sur implicite texte ou vérification bon décodage •Sollicitation compréhension orale élèves •Travail sur code syntaxique et langue : •Travail sur ordre mots dans la phrase •Travail sur types et formes de phrases •Prise en compte ponctuation et codes extra-alphabétiques •Travail sur écriture : •Part faite à l'écriture •Interaction lecture et écriture