Fiche Ma vie de Courgette
Le film est adapté d'un roman « Autobiographie d'une courgette » de Gilles Paris (Ed. Flammarion)
GÉNÉRIQUE
Adapté du roman de Gilles Paris Autobiographie d'une courgette
Les personnAges Lhistoire Le sAis-tu ?
19 déc. 2016 Autobiographie d'une Courgette de Gilles Paris aux éditions ... Fiche technique pour en savoir + sortie le 19 octobre 2016 à partir de 9 ans.
Guide pédagogique
30 nov. 2017 Résumé du film. Remettez les ... Le film Ma vie de Courgette est inspiré du livre Autobiographie d'une Courgette écrit en 2002 par Gilles Paris.
FICHE SÉQUENCE 6
- À partir de l'œuvre « Autobiographie d'une Courgette » et articles du Code maltraitance après les lectures des extraits. 2) Relever des signes de ...
MA-VIE-DE-COURGETTE.pdf
PASSION DU PERSONNAGE : Lecture tirer à la carabine. CARACTERE : MATURE - DOUCE Dans Autobiographie d'une courgette comme dans le film
Ma vie de Courgette
19 oct. 2016 Fiche élèves – La météo des enfants. Complète le tableau ci-dessous ... Qu'a-t-il fallu retrancher du roman Autobiographie d'une courgette pour ...
Dossier daccompagnement des Rencontres décrivains 2021 - 2022
- Autobiographie d'une Courgette Plon
9.-MA-VIE-DE-COURGETTE-Dossier-artistique.pdf
Pourquoi ce film ? a la lecture du roman de Gilles Paris autobiographie d'une Courgette
Dossier Pédagogique: Ma vie de courgette (Claude Barras 2016)
II. Analyse d'un article de journal (niveau intermédiaire/avancé). Lisez l'article “Élina. Dumont de la Dass à la rue
GÉNÉRIQUE
Résumé. A la mort de sa mère Courgette
Les personnAges Lhistoire Le sAis-tu ?
Autobiographie d'une Courgette de Gilles Paris aux éditions Flammarion. Au cinéma d'Art et d'Essai près de chez toi. <pli page 15x20.
FICHE SÉQUENCE 6
À partir de l'œuvre « Autobiographie d'une Courgette » et articles Analyse. A1 : ? La maman de courgette boit et le frappe.
Fiche Ma vie de Courgette
De son vrai nom Icare Courgette vit seul avec sa mère depuis que son père Le film est adapté d'un roman « Autobiographie d'une ... Analyse de l'affiche.
Dossier pédagogique « Ma Vie de Courgette »
de Gilles Paris Autobiographie d'une courgette. dossier de presse http://ritaproductions.com/films/ma-vie-de-courgette. C) RÉSUMÉ DU FILM.
Ma vie de courgette – Claude Barras
Résumé : A la mort de sa mère Courgette
Ma vie de Courgette
19 oct. 2016 Résumé. Courgette n'a rien d'un légume c'est un vaillant petit garçon. ... Autobiographie d'une Courgette ... Fiche pédagogique. Ma vie de.
The French Review Dossier pédagogique
d'une courgette (2012) par Claude Barras
Untitled
d'Autobiographie d'une courgette le roman de Gilles Paris. Tout est vu et observé à hauteur d'enfant et le petit monde de la Courgette se résume.
Guide pédagogique
Résumé. Courgette n'a rien d'un légume c'est un vaillant petit garçon. Le film Ma vie de Courgette est inspiré du livre Autobiographie d'une Courgette ...
Fiche Ma vie de Courgette
toucher sa pension Courgette tente de la sauver des griffes de cette sorcière le temps d’une escapade Il gagne son amour mais perd la petite fille qui se retrouve chez sa tante à attendre la décision du juge concernant son avenir La tante est bonne comédienne et joue l’affectueuse
Quelle est la différence entre une courgette et une autobiographie ?
Autobiographie, car le narrateur raconte sa vie. D'une courgette, car dans l'histoire, le personnage s'appelle Icare, mais est surnommé Courgette. L'auteur a probablement mis dans le titre Courgette et non Icare, car ce surnom est plus personnel et affectif, alors que Icare est plus classique et ennuyeux.
Qui est le personnage principal de l'histoire de courgette ?
Icare, le personnage principal du roman, est surnommé Courgette par ses camarades. "Tous les amis de Courgette lui ont préparé une surprise d'anniversaire. Camille demande à Courgette de fermer les yeux en rentrant chez Raymond. Et puis j'ouvre mes yeux et je les referme aussitôt .
Qui est le fils de courgette ?
De son côté, Courgette voit très souvent Raymond et il rencontre son fils Victor de son âge. Ils vont devenir amis et Raymond va inviter Icare et Camille à passer des week-end avec eux. Après une journée à la mer, il leur propose de retourner en vacances tous ensemble.
Quelle est la différence entre une autobiographie et une fausse autobiographie ?
Le roman est mené à la première personne : elle représente le personnage principal, Icare ou Courgette, mais pas l'auteur Gilles Paris Cette fausse autobiographie a pour but de nous faire part des sentiments du personnage : le narrateur peut s'exprimer directement à la première personne, partager sa joie, sa tristesse ou sa peur avec le lecteur.
MA VIE DE COURGETTE
Claude Barras | 2016 | France, Suisse
Cahier de notes sur... écrit pas Cécile NoesserGÉNÉRIQUE
Résumé
A la mort de sa mère, Courgette, un petit garçon de 10 ans, rejoint un foyer pour enfants. Simon,
Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice ont eux aussi été malmenés par la vie. Courgette se fait accepter
et apprivoise sa nouvelle vie, qui prend un relief particulier avec l'arrivée de Camille, dont iltombe amoureux. Pour éviter qu'elle ne tombe dans les griffes de sa méchante tante, la bande de
copains fait preuve d'ingéniosité et de solidarité. C'est finalement Raymond, le policier qui avait
emmené Courgette au foyer, qui propose à Camille et Courgette de les accueillir chez lui.Générique
Un film de Claude Barras
France, Suisse, 2016
Durée : 66 minutes
Production : RITA, Blue Spirit Productions, Gébéka Films, KNMDistribution : Gébéka Films
Scénario : Céline Sciamma
Collaborateurs au scénario : Germano Zullo, Claude Barras, Morgan Navarro Adapté du roman de Gilles Paris, Autobiographie d'une courgette, éd. Plon, 2002 Production : Max Karli et Pauline Gygax, Armelle Glorennec et Eric Jacquot, Marc Bonny, Kate et Michel Merkt Production exécutive : Patrick David, Two GentlemenDirection de production : Théo Ciret
Première assistante réalisateur : Marianne ChazelasStoryboard : Fernando Lira Sarabia
Direction d'acteurs et montage des voix : Marie-Eve HildbrandDécors : Ludovic Chemarin
Chef fabrication des marionnettes : Grégory BeaussartCheffe animation : Kim Keukeleire
Direction de la photographie : David Toutevoix
Cheffes costumières : Atelier Gran'Cri, Christel Grandcham ; Atelier Nolita, Vanessa Riera etDelphine Daumas
2Cheffe accessoires : Delphine Daumas
Cheffe peintre : Cécile Milazzo
Compositing : Blue Spirit Studio
Chef monteur : Valentin Rotelli
Conception sonore : Denis Séchaud
Studio Son : Masé Studios Genève
Musique originale : Sophie Hunger
Musique enregistrée et mixée par : Francesco Donadello, VoxTon Studio, Berlin Avec les voix de : Gaspard Schlatter (Courgette), Sixtine Murat (Camille), Paulin Jaccoud (Simon), Michel Vuillermoz (Raymond)AUTOUR DU FILM
Un secteur fragile : le long métrage d'animation d'art et d'essai Au sein de l'industrie internationale de films d'animation, Ma vie de Courgette fait figure d'exception à différents égards. En premier lieu, il s'agit d'un film d'auteur franco-suisse, là où l'animation est notoirementdominée par les films des studios américains ou japonais à l'identité graphique facilement
identifiable. Il est l'héritier d'un modèle plus discret, européen et plus spécifiquement
français, caractérisé par des projets d'auteurs et une forte originalité graphique et narrative, qui
s'est développé depuis 20 ans dans le sillon de Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot (1998).
Certains films ont confirmé cette tendance en touchant un public plus adulte,comme Persépolis (2007). Mais on ne peut ignorer une contrainte budgétaire spécifique aux films
d'animation : en l'état actuel des techniques, il est impossible de produire un long métrage pour
moins de 4 millions (sauf dans le cas des films " faits à la maison » comme Conversation animée
avec Noam Chomsky de Michel Gondry, Jasmine d'Alain Ughetto ou La Jeune fille sans mains deSébastien Laudenbach). Avec un tel budget, les auteurs sont contraints de réaliser des films pour
la jeunesse, autant pour convaincre les financeurs que pour atteindre un public suffisant pouréquilibrer les investissements consentis. Cette contrainte matérielle crée parfois des opportunités
créatives. Ainsi, Claude Barras pensait plutôt à l'origine faire un film pour adultes en noir et
blanc, le livre Autobiographie d'une Courgette étant destiné aux adultes, " mais rapidement j'ai
réalisé que c'était difficile d'obtenir des budgets pour des films d'animation adultes. Et je me suis
rappelé que j'avais adoré enfant des films comme Rémi sans famille, Bambi, ou la série Heidi de
Takahata et Miyazaki. Et avec ce livre, il était possible de créer un mélodrame réaliste pour
enfant. Je trouve que les enfants manquent de diversité dans ce qu'on leur propose et ça m'a donné envie de faire une proposition. »Or, malgré le ciblage jeunesse et leur succès médiatique et critique, ces films n'atteignent pas
toujours l'audience espérée. Ils ont pourtant des audiences honorables pour des premiers films 3 d'auteur, mais problématiques en regard des budgets nécessaires pour les réaliser et desconclusions qu'en tirent les financeurs : il s'agirait de récits trop déstabilisants pour le jeune
public, qui risquent de devenir de plus en plus difficiles à produire. L'enjeu est donc de taille :
pourra-t-on continuer à financer et défendre un cinéma d'animation propre au modèle français,
dans sa diversité narrative et graphique ? La problématique est celle de la visibilité et de l'accès
au public de ces films si spécifiques dans le paysage cinématographique. En effet, ces films ne
disposent pas des mêmes moyens que les blockbusters : c'est le public qui doit se frayer unpassage jusqu'à eux malgré la faiblesse de la communication et du marketing, le temps réduit de
leur présence en salles, l'absence de programmation en séances du soir et la fragilité des salles
indépendantes, seul réseau de salles défendant l'animation d'auteur.Bon an mal an, pourtant, la cause de l'animation progresse dans les médias et dans la cinéphilie
commune, qui considèrent de plus en plus ces oeuvres comme des films à part entière. Des festivals emblématiques comme Cannes propulsent parfois la carrière des films : prix du jurypour Persépolis en 2007, sélection de Ma vie de Courgette à la Quinzaine des réalisateurs en
2016, ou encore le grand prix de la Quinzaine des réalisateurs pour J'ai perdu mon corps en 2019.
Et parfois le succès est au rendez-vous. En France, en octobre 2016, Ma vie de Courgette sort le même jour que Les Trolls, un film d'animation américain à gros budget des studios Dreamworks. Ma vie de Courgette attire un peu plus de 190 000 spectateurs en première semaine,puis un total cumulé de 600 000 après 2 mois d'exploitation. Cette bonne réception publique fait
espérer le renforcement d'une animation d'auteur et de son lien avec le grand public. Un pilote qui donne le ton : une relation forte entre le réalisateur et son hérosCe temps de la réception d'un film est essentiel et résonne avec un temps plus souterrain : celui de
la recherche des financements. Pour Ma vie de Courgette, cela a pris 6 ans. L'outil qui facilite la recherche des financements s'appelle le pilote : il donne le ton et tente de convaincre de lafaisabilité technique et des partis pris de mise en scène tout en cherchant à séduire de potentiels
partenaires. Ce pilote est original car il s'éloigne des usages en proposant une scène que l'on ne
retrouve pas dans le film final : il s'agit du casting imaginaire de l'enfant qui doit jouer Courgette.
On y décèle plusieurs éléments annonciateurs du film final.La scène se veut tout d'abord une mise en abyme de la fabrication du film, tourné en volume. Elle
illustre ainsi la volonté de réalisme de l'auteur, qui montre comment mettre en scène le quotidien
de la vie professionnelle en marionnettes. Le réalisme documentaire est aussi porté par l'enfant
qui évoque sa propre situation d'enfant de divorcés.Enfin, c'est un clin d'oeil cinéphile aux essais tournés par François Truffaut avec Jean-Pierre
Léaud pour Les 400 coups, une mise en scène de sa filiation avec l'emblème du cinéma d'auteur
par excellence, qui a marqué le lancement de la Nouvelle Vague. Lorsqu'on lui annonce le projet de film d'animation, l'enfant mentionne spontanément Shrek, ce qui est amusant car le pilote entend justement proposer un anti Shrek : de la marionnette en volume et non de la 3D en imagede synthèse, des thématiques réalistes plutôt qu'une comédie fantaisiste, et un mélange d'émotion
et un humour tendre plutôt qu'une cascade de gags. * Lien pour visionner le pilote de Ma vie de Courgette ** Lien pour visionner le casting de Jean-Pierre Léaud pour Les 400 coups 4LE POINT DE VUE DE L'AUTEUR
L'enfance, de l'ombre à la lumière
Dans la lignée du Kid de Chaplin ou des 400 coups de Truffaut, Claude Barras signe un grandfilm sur l'enfance en adaptant une histoire qui " part de l'ombre et va vers la lumière », selon les
mots de son auteur. En abordant de front la maltraitance, en assumant le potentiel mélodramatiquedu sujet, Ma Vie de Courgette propose un film sur l'autonomie, la capacité à construire et choisir
plutôt que subir. A travers des histoires d'amour et d'amitié vécues en bande et au sein de familles
recomposées, il impose des valeurs fortes comme la solidarité et le choix de sa famille de coeur.
Une perte originelle
La séquence inaugurale du film est particulièrement frappante pour une ouverture de filmd'animation : on y voit un petit garçon tuer sa mère par accident. Cette version contemporaine et
enfantine du matricide est mise en scène avec toute la discrétion possible par le film, qui poursuit
ensuite un véritable processus de deuil.Courgette est poursuivi par les fantômes de son passé. Dans un premier temps, il refuse d'accepter
cette mort (devant le policier, puis la directrice du foyer, il demande deux fois à retourner chez lui
avec sa mère). C'est seulement en comprenant qu'il n'est pas seul dans son malheur qu'il réussit à
assumer la situation oralement face à son nouvel ami : " Je crois que j'ai tué ma mère ». Il s'y
confronte à nouveau en visitant son ancienne maison, qui est représentée comme une véritable
scène de crime (premier seuil : bandes qui barrent l'accès de la porte d'entrée), mais aussi comme
un antre fantomatique (deuxième seuil : celui du salon où sa mère regardait la télé avachie dans
son fauteuil, non barré mais qu'il n'ose toujours pas franchir). Là encore, sa nouvelle famille
l'aide à affronter la situation : lorsqu'il se remémore chaque âge de sa vie marqué sur la rambarde
de l'escalier par des souvenirs tristes, Raymond lui fait remarquer qu'" il a bien grandi », sous-
entendant qu'il n'est plus le petit garçon qui a vécu ces drames, qu'il a accompli sa part du chemin. Et dans la scène suivante, c'est sur un mode festif, burlesque, libératoire, qu'il se confronte à d'autres types de fantômes : ceux du train de la fête foraine.Le processus de deuil passe également par un objet de transition central : la canette de bière vide
(qu'on appelle aussi " cadavre » de canette dans le langage courant), qui représente à la fois le
souvenir de sa mère alcoolique et le geste qui lui a été fatal (l'effondrement du tas de canettes
étant à l'origine de sa chute dans les escaliers). D'abord pour Courgette relique intouchable, il ne
supporte pas que d'autres mettent la main dessus : dans le bus qui emmène les enfants vers laclasse de neige, il se bat avec Simon pour qu'il la lui rende. Mais bientôt, ce même objet, une fois
transformé en bateau, devient véhicule de déclaration d'amour envers Camille. Le contenant inutile devient outil de communication sous la forme d'un moyen de transport (amoureux autantque physique, bien que miniature). Enfin, le bateau sert de ruse aux enfants pour se débarrasser de
l'emprise d'une autre figure féminine menaçante, celle de la tante. Il est alors baptisé " porte-
bonheur » par Simon, qui le transforme en cachette pour son baladeur mp3 porteur d'un nouveaumessage, libérateur. L'objet traverse donc tout le film pour le conduire de la tragédie subie à
l'élaboration autonome de la solidarité et du bonheur. 5Courgette contre Icare
Courgette n'est pas le seul à connaître un sort aussi sombre, mais son crime involontaire en fait un
véritable héros tragique (quelque part entre Oreste assassinant sa mère Clytemnestre et OEdipe
couchant avec sa mère Jocaste sans le savoir). Les autres malheurs sont des drames sociaux : violence du père de Camille qui tue sa femme avant de se suicider ; cupidité de la tante quisouhaite la garde de sa nièce pour des raisons financières ; drogue, dérangement psychique ou
abus sexuels... Tous ces enfants " qui n'ont plus personne pour les aimer » sont victimes desdysfonctionnements de la société. Courgette est le seul à avoir précipité son destin d'orphelin lui-
même, en un geste tabou par excellence, s'érigeant ainsi en personnage tragique, point de vue idoine sur ces " vies chahutées », comme les qualifie pudiquement le réalisateur.Cette proximité avec la tragédie grecque est annoncée d'emblée par le motif du ciel sous lequel se
déroule cette tragédie enfantine. Ainsi, le premier plan du film, celui qui donne nécessairement un
indice de compréhension, est un ciel bleu d'été à peine traversé de quelques nuages, au son des
martinets, accompagné d'un petit air de guitare. Plus qu'un décor, c'est un signal detranscendance, d'universalité. Et peut-être une promesse : malgré le drame qui va suivre, c'est un
ciel d'été serein qui sera la toile de fond de l'histoire.De fait, la météo est loin d'être anodine dans ce film : c'est une métaphore classique de la couleur
des événements, une manière de signifier le temps qui passe, mais aussi l'intériorité des
personnages. Au sens littéral, c'est le moyen d'expression des enfants pour signaler leur humeur du moment à l'aide d'une case sur un tableau.Le ciel est donc logiquement l'élément totem de Courgette à cause de son nom officiel : Icare, qui
est mort pour s'être approché trop près du soleil en s'échappant du labyrinthe avec les ailes de
plumes et de cire fabriquées par Dédale. Fuir par le ciel, c'est bien la tentation récurrente de
Courgette, à travers sa passion pour son père fantasmé comme un super-héros et représenté par un
cerf-volant.Mais Icare, c'est aussi le nom qu'il refuse de porter au profit de Courgette, un légume bien terrien
qui pousse au sol. S'il a un prénom tragique, il se choisit un surnom qui va à son encontre, à la
fois par sa signification, sa familiarité, et par sa forme diminutive et rigolote qui affirme le refus
d'esprit de sérieux et le choix du miniature contre la grandeur cérémonielle de son nom de baptême.Et c'est dès la première séquence également que Courgette affirme son indépendance vis-à-vis de
son alter ego tragique. Contrairement aux ailes d'Icare fabriquées par son père, Courgette fabrique
lui-même son cerf-volant puis l'attache fermement à une chaise de sa chambre avant de le lancer
par la fenêtre : ce n'est pas une tête brûlée comme son homonyme grec. Sa chute (qui provoque
l'écroulement de la pyramide de canettes, donc la mort de sa mère), contrairement à celle d'Icare,
provoque un drame, mais pas sa perte. Au contraire, elle provoque une forme de libération,comme il l'avouera à Camille lors de la classe de neige. Quant au cerf-volant, il vole bien et lui
est une aide précieuse : il fonctionne comme un trait d'union. Avec Raymond, d'abord, qui le fait voler pendant le trajet jusqu'au foyer, déclenchant une petite mélodie joyeuse. Puis avec son nouvel ami au foyer, qui en le subtilisant crée l'altercation à l'origine de leur amitié.Le ciel de Courgette n'est pas menaçant, c'est un témoin rassurant, habité par des éléments
réconfortants : de petits nuages blancs et des oiseaux qui ponctuent la trajectoire du héros. Quand
Courgette devient ami avec Simon, par exemple, on voit les moineaux construire leur nid. De retour de la classe de neige, lorsque Rosie annonce aux enfants qu'elle est enceinte, les moineaux 6couvent deux oeufs. En fait, ce film se veut le contraire d'une tragédie : il est l'affirmation de la
possibilité de construire soi-même son destin.La famille décomposée et recomposée
L'expérience des enfants les porte à interroger régulièrement ce qui peut faire famille. La
première représentation qui en est faite est littéralement en morceaux : la photo de famille
déchirée que regarde Courgette dans la chambre de sa mère. C'est bien ce déchirement qui est au
coeur de leur expérience. Si bien que lorsque les enfants sont face à une scène de tendresse
maternelle, au ski, ils oscillent entre le renforcement du cliché (" elle est jolie sa maman ») et
l'incrédulité (" c'est peut-être pas sa mère ? »). C'est aussi le rôle de la sortie à la neige : se
confronter à l'extérieur, non plus à travers la brutalité qui les a menés au foyer, mais en apprenant
à apprivoiser des situations dont ils sont exclus. C'est pourquoi cette scène de la maman idéale se
joue deux fois, d'abord en confrontation violente (Ahmed victime d'une injustice), puis réflexive (champ contrechamp qui immobilise littéralement les enfants dans leurs jeux de neige en un temps suspendu en plein centre du film).Le film a cette générosité de les confronter tous ensemble à ces situations pour les aider à les
appréhender collectivement : ce sont les premiers plans de groupe des orphelins. C'est en bandequ'ils apprennent à négocier cette anxiété. Quand Rosie leur apprend qu'elle est enceinte, ils
expriment leur crainte qu'elle les quitte, puis une tactique : en faire leur " petit frère à tous »,
surnommé Spiderman - à bon escient puisque sa qualité d'araignée lui permettrait de tisser une
toile entre tous les enfants. A la fin du film, cette inquiétude n'a pas disparu puisqu'ils demandent
à Rosie si elle pourrait abandonner son bébé, mais la formulation exprime aussi une certaine
tranquillité : " Tu ne l'abandonneras jamais » sonne plus comme un serment que comme unequestion, et donne lieu à une série de blagues (" Même s'il fait pipi au lit » comme Ahmed,
" même s'il est punk » comme Simon...) dont l'autodérision signale la maturité et une forme
d'apaisement, surtout si on la compare aux larmes d'Ahmed lors de la scène traumatisante du ski.Le décor n'est pas étranger à cette étape de réconciliation : le cercle du bassin autour duquel les
orphelins se rassemblent, de même que les regards convergeant vers les mains croisées d'Ahmed et Rosie sur son ventre, renforce leur cohésion face à l'événement. Le contrepoint de ces interrogations est en effet une capacité croissante des protagonistes àélaborer des contre-propositions : refuser une tante maltraitante, adopter le bébé de Rosie comme
un petit frère, accepter le départ de Courgette et Camille. Les adultes qui les entourent sont des
agents actifs de cette recomposition. A la fête foraine, par exemple, lorsque la dame du stand de tir prend les enfants pour ceux de Raymond, celui-ci après un temps d'embarras et d'hésitation accepte le compliment sans la corriger. C'est un premier pas vers une déclaration plus solennelledu policier lorsqu'il annonce " le jour où vous êtes devenus mes enfants », réparant ainsi la jauge
traumatique de la maison de Courgette.Regarder, Nommer, représenter
Car le film est surtout l'histoire de l'envers de cette déchirure originelle : l'histoire d'humains qui
se rencontrent et se choisissent. La photographie déchirée de la mère de Courgette laisse place aux
clichés joyeux de la bande des enfants du foyer. C'est le regard porté par les grands yeux des personnages qui nous guide dans la reconstruction d'un point de vue sur le monde.Le regard est d'abord soutenu par une amorce, un outil, qui aide à atteindre l'objet de la curiosité :
Courgette entrouvrant la trappe pour voir ce qui est arrivé à sa mère ; Raymond jetant un coup
d'oeil au rétroviseur de la voiture emmenant Courgette au foyer ; les enfants guettant l'arrivée de
Courgette par la fenêtre ; Courgette à moitié caché derrière le fauteuil, réduit à une paire d'yeux
7intimidés... Ce qu'on nous donne à voir, ce sont ces yeux indécis, effrayés, inquiets, anxieux.
Petit à petit, les regards se transforment : grâce aux histoires de Simon, Courgette regarde chaque
enfant d'un oeil neuf ; à son arrivée, Camille pousse la mèche cachant les yeux d'Alice ; et bien
sûr, échange de regards par excellence, le coup de foudre entre Camille et Courgette annonce la
capacité nouvelle à troquer la peur et le repli pour le désir et le partage. L'un des relais de ce regard est un décor récurrent, celui de la chambre. La chambre est unemétaphore naturelle de l'intimité d'un personnage. Mais une chambre, étymologiquement, c'est
aussi une " caméra », soit au sens moderne un outil qui permet de voir. Ce que nous permet de voir la porte entrouverte d'une chambre n'est jamais anodin : une mère alcoolique avachie devantla télé, ou une petite fille qui vient d'entrer dans la vie de Courgette. C'est dans le placard - qui
est une chambre dans la chambre -, que Camille et Courgette se cachent pour se présenter pour la première fois ou pour prononcer le pacte qui va les lier. Et c'est de chambre en chambre que s'écrit l'histoire de ces deux enfants jusqu'au refuge final chez Raymond.Regarder et être regardé, c'est aussi une affaire de reconnaissance. Toute la première partie du
film est structurée par la lutte de l'enfant pour le prénom qu'il s'est choisi. Au commissariat, il
annonce : " mon nom c'est Courgette ! », affirmant sa volonté de garder un lien avec sa mère,
mais aussi une prise de distance avec la solennité de son vrai prénom. Cette affirmation estd'ailleurs suivie de la première blague du film lorsque le policier se présente à son tour : " C'est ta
maman qui t'appelait comme ça ? », rétorque Courgette. L'échange des noms est aussi occasion
de rire avec Camille lorsqu'ils se présentent dans le placard. De Raymond à Rosie, la parenté
phonique crée d'emblée la confiance. Raymond, qui appelle d'emblée l'enfant " mon grand »,
puis " mon garçon », le confie aux femmes du foyer en donnant une seule information : le nomchoisi par Courgette. Celui-ci est scrupuleusement inscrit sur l'étiquette de son placard par Rosie.
Reste à convaincre les enfants du foyer, et c'est cette lutte pour son nom qui va permettre au héros
de s'affirmer et de trouver sa place. La tyrannie de Simon passe par ses insultes : " Patatepourrie ! Harry Patate ! Kung-fu Courgette ! » Et elle se termine avec sa reconnaissance lorsqu'il
l'appelle enfin par son surnom. Il ne manque plus alors à l'intégration de Courgette que laprésentation des autres : Béa, Jujube, Ahmed et Alice. Après cette présentation, on le sent enfin
intégré à son nouveau foyer, dont il devient le chroniqueur pour Raymond.Il s'agit d'une narration dessinée secondaire, celle de Courgette, qui parcourt en écho tout le film.
Dès le deuxième plan, les dessins de Courgette sur son mur racontent comment il s'approprie les
paroles de sa mère et l'absence de son père. Son père prend les traits d'un super-héros (masque et
cape qui lui permet de voler), idéalisation qui lui permet de compenser son absence et lamaltraitance de la mère : peut-être viendra-t-il le sauver ? Mais c'est aussi une figure de lui-même
à la fin du film : c'est le déguisement qu'il choisit lors du banquet final. D'ailleurs, le bleu de ses
cheveux était celui de la cape du super-héros, semblable à des ailes sur le cerf-volant.Pour Camille, la représentation passe plutôt par une médiation littéraire : elle lit La Métamorphose
de Kafka. Cela peut sembler précoce pour une enfant de 9 ans, mais après tout elle incarne lamaturité dans la bande : elle est sensiblement plus grande que Courgette, qui sent bien que " ça se
voit dans ses yeux qu'elle a tout vu », et elle est adoptée comme figure maternelle, à l'image de
Wendy pour les Enfants perdus. Il est donc naturel qu'elle détienne une clé de compréhension du
film. Le titre du roman de Kafka renvoie en effet à sa propre métamorphose, elle qui va quitter
l'enfance. Mais cette lecture renvoie aussi à une signification propre au récit : nul ne comprend
que Gregor Samsa, malgré son apparence, pense encore comme un humain. De la même manière,certains adultes ne comprennent pas que les enfants, malgré les apparences, pensent déjà comme
des grands. Même s'ils sont assimilés à des légumes (Courgette) plutôt qu'à des animaux, ces
enfants méritent la même attention que le pauvre Monsieur Samsa. C'est là toute l'horreur (et
8l'erreur) de la méchante tante, qui dit aux dames du foyer lui suggérant de respecter la volonté de
Camille : " Mais enfin, les enfants n'ont pas de volonté ! » Le film est la touchante illustration du
contraire.DÉROULANT
Séquence 1 | L'accident
00.00 - 05.15
Générique sur fond de grand ciel bleu.
Une chambre sous les toits aux murs décorés de dessins d'enfant, représentant notamment unsuper-héros volant à la poursuite d'une poule. Un petit garçon termine la fabrication d'un cerf-
volant, assis sur un sol jonché de canettes vides. Il l'attache à une chaise et le lance par la fenêtre.
Celui-ci s'envole dans un ciel radieux.
Au pied de l'échelle qui mène à sa chambre au grenier, on devine par la porte du salon sa mère
avachie devant la télé ; on perçoit les bribes d'un feuilleton à l'eau de rose. Le petit garçon entre
dans la chambre de sa mère pour y ramasser des cannettes vides et s'approche de la table de nuitoù est encadrée la photographie d'un couple avec un bébé, dont la tête du père a été arrachée.
Dans le salon, on entend sa mère jeter une canette sur la télé en traitant les hommes de menteurs.
Remonté dans sa chambre, le petit garçon assemble une pyramide de canettes. Dehors, un oragese prépare. Il perd l'équilibre en voulant achever sa pyramide, et les canettes tombent par la trappe
ouverte. Sortant de sa torpeur, la mère appelle son fils d'un ton menaçant tout en grimpant à
l'échelle qui mène à sa chambre. Pour échapper à la correction qui s'annonce, il referme la trappe,
provoquant la chute de sa mère. Le tonnerre gronde. L'enfant rouvre la trappe pour voir, puiss'assoit contre le mur. Le tonnerre éclate, suivi d'un éclair. Le cerf-volant vient échouer à ses
pieds, il le prend dans ses bras, la pluie se met à tomber.Fondu enchaîné sur un ciel d'orage ou pointe déjà une éclaircie dans les nuages. Le titre du film
s'affiche : Ma vie de Courgette.Séquence 2 | L'arrivée au foyer
pour enfants05.16 - 10.32
Courgette est au commissariat, assis devant un bureau, il tient toujours son cerf-volant dans lesbras. Un policier l'interroge sur son âge, son nom, ses parents. On apprend que le garçon a 9 ans,
que son père disparu " aimait trop les poules », selon les mots de sa mère, et que son prénom
officiel est Icare. Le policier informe Courgette qu'il va l'emmener dans un foyer avec d'autres 9 enfants sans parents. Courgette ne semble pas accepter la mort de sa mère. Le nom du policier, Raymond, inspire une blague à Courgette : " C'est ta maman qui t'appelait comme ça ? » Sur la route du foyer, pour dérider Courgette, Raymond propose de faire voler le cerf-volant.Petite musique entraînante.
Plan d'ensemble sur la maison des enfants, toujours sur fond de musique entraînante. Tous lesenfants observent l'arrivée du nouveau depuis une fenêtre. La directrice souhaite à Courgette la
bienvenue aux Fontaines. Raymond s'en va en lui promettant de revenir le voir.Une personne qui travaille dans le foyer, Rosie, lui montre sa chambre ; elle écrit son nom sur son
placard. Courgette range son cerf-volant et une canette de bière vide dans un tiroir qu'il referme.
Plan d'ensemble sur la chambre des enfants, le désordre des lits et des jouets. Bruits de cour de récréation.Séquence 3 | Un ennemi / la lutte
pour la reconnaissance10.32 - 16.40
Courgette est présenté à sa classe. Un garçon roux l'appelle Patate, tous les élèves rient.
Lorsque Courgette s'approche pour s'asseoir à sa table, le garçon moqueur feint de lui présenter
sa chaise mais la retire au dernier moment. A Courgette tombé à terre, il dit avec un air inquiétant : " Bienvenue en prison la Patate ! »Au dîner, Simon continue à tyranniser Courgette : " Si t'es là, c'est que tes parents voulaient plus
de toi ! Patate pourrie ! » Le repas dégénère et Courgette quitte le réfectoire. Le soir dans la chambre, Rosie fait une distribution de bisous. Simon embête Courgette avec sa lampe de poche.Un nouveau jour se lève dans la chambre des enfants. Par la fenêtre on voit flotter le cerf-volant
de Courgette qui a été subtilisé dans son tiroir durant son sommeil. L'enfant descend en trombe et
se bagarre avec Simon. Dans le bureau de la directrice, Courgette ne dément pas la version mensongère de Simon qui l'accuse. Il dit simplement vouloir rentrer chez lui avec sa maman. La directrice lui explique que sa mère est morte et qu'il doit rester au foyer.A la sortie du bureau, Simon l'appelle une dernière fois la Patate, mais en l'absence de réponse, il
se résigne et l'appelle Courgette.Séquence 4 | Une bande
d'enfants perdus 1016.41 - 20.50
Dans le jardin, Simon explique à Courgette pourquoi il est là (ses parents se droguent), ainsi que
les histoires des autres enfants : Béa dont la mère a été expulsée en Afrique, Jujube dont la mère
est dérangée psychiquement, Ahmed dont le père est cambrioleur, et Alice victime d'abus sexuels
de son père. Courgette confesse à son tour : " Je crois que j'ai tué ma maman ». Simon répond : " On est tous pareils : y a plus personne pour nous aimer ». Gros plan sur des petits oiseaux qui construisent leur nid.Sur une petite musique joyeuse, installé par terre dans sa chambre, Courgette raconte à Raymond,
à l'aide de dessins, la vie au foyer et ses anecdotes : Ahmed qui fait pipi au lit, Jujube qui mange
son dentifrice, Simon qui fait semblant de se laver, ou encore les bêtises dans la classe deMonsieur Paul...
Raymond rend visite à Courgette, qui craint qu'il ne revienne plus. Ils s'avouent qu'ils s'aiment bien. Raymond reçoit un seau d'eau sur la tête, c'est une plaisanterie d'Ahmed.Séquence 5 | Un coup de foudre
20.51- 25.43
Une voiture s'arrête devant eux. En descendent une petite fille et une dame peu aimable, qui rentrent dans le foyer. Premier échange de regard entre Courgette et Camille, avec une petite musique. Depuis le couloir, par la porte entrouverte, Courgette regarde Camille de dos assise sur son lit. Entendant la dame qui revient, Camille et Courgette se cachent dans le placard. Ilséchangent leurs noms et rient ensemble.
A table, Simon fait son numéro pour tyranniser celle qu'il appelle " la nouvelle », mais elle se
moque de lui. Elle réussit aussi à apaiser Alice qui recommençait à montrer des signes d'anxiété à
cause de la dispute. Cette fois, c'est Simon qui quitte la table, exaspéré.Le soir dans la chambre des garçons, Simon raconte aux autres comment on fait les enfants et dit à
Courgette qu'il est amoureux de Camille. Courgette et Simon partent chercher le dossier de Camille dans le bureau de la directrice. Simon, qui a enfilé les lunettes de la directrice,plaisante : " Elle a tué un mec parce qu'il était amoureux d'elle ! Il s'appelait Carotte ! » Puis ils
lisent la véritable histoire de Camille : son père a tué la mère avant de se suicider. Selon
Courgette, " ça se voit dans ses yeux. Ça se voit qu'elle a tout vu. »Séquence 6 | La classe de neige
25.44 - 31.30
Camille fait ses lacets dans le hall, où la météo des enfants est affichée à côté de la porte d'entrée :
tous au beau fixe sauf Simon qui est sur orage. Avant de sortir, Camille déplace sa case de nuageà soleil.
C'est le départ pour la classe de neige. Derrière la camionnette, Rosie et Monsieur Pauls'embrassent, ce qui déclenche une discussion enflammée des enfants sur la conception des bébés,
et une question d'Ahmed : " Monsieur, est-ce que ça va bien votre zizi ? » La main de Courgette
s'approche de celle de Camille, lorsque Simon pique la canette de Courgette, qui s'emporte. Camille lui prend des mains et la rend à Courgette. 11A la station de sports d'hiver, une enfant prête ses lunettes de ski à Ahmed, qui est traité de petit
voleur et de menteur par la mère. Mais en partant, la petite fille lui redonne discrètement ses
quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28[PDF] autobiographie definition
[PDF] caractéristique d'une autobiographie
[PDF] exercice autocad batiment pdf
[PDF] exercices autocad 2014
[PDF] exemple auto évaluation
[PDF] les caractéristiques de l'autofiction
[PDF] autofiction auteur
[PDF] comment écrire une autofiction
[PDF] la différence entre l'autobiographie et le roman autobiographique
[PDF] définition autofiction larousse
[PDF] sujet bac allemand lv1 2017
[PDF] sujet bac allemand lv2 2013 corrigé
[PDF] automate programmable cours debutant
[PDF] schéma de fonctionnement d'un automate programmable