Programme national nutrition santé 2019-2023
tation de la pratique d'activité physique pour que chaque adulte ait une activité européenne a établi un Plan d'action de lutte contre l'obésité infan-.
Lutte contre lobesite par lactivite physique et fondements du
Soumises à une variété de regards normatifs (médecins du sport nutritionnistes
STRATÉGIE
17 oct. 2018 aussi un facteur de productivité et de lutte contre l'absentéisme. L'activité physique et sportive contribue à la qualité de.
ctivité physique et obésité de lenfant
l'exercice physique : activité musculaire. – planifiée répétée et contrôlée permettant d'améliorer sa condition physique
Conclusions du Conseil visant à contribuer à enrayer la hausse du
29 juin 2017 nies; la stratégie sur l'activité physique pour la région ... et intégré de recommandations visant à lutter contre l'obésité infantile;.
Promouvoir lactivité physique et sportive pour tous et tout au long
L'éducation physique et sportive et le sport scolaire et universitaire contribuent à la rénovation du système éducatif à la lutte contre l'échec scolaire
PLAN DACTION MONDIAL DE LOMS POUR PROMOUVOIR L
pondérale et l'obésité et peut améliorer la santé dans l'activité physique pour lutter contre les ... pour tous les âges et capacités
Livre blanc sur le sport
11 juil. 2007 2.2 S'unir pour lutter contre le dopage. Le dopage fait peser une menace sur le sport à l'échelle de la planète et donc en Europe. Il.
PLAN PRÉVENTION ET PROMOTION DE LA SANTÉ EN
Les recommandations internationales pour la Promotion de la Santé dans le domaine de l'alimentation de l'activité physique et de la lutte contre l'obésité.
Stratégie de Prévention et de lutte contre lobésité 2013 - 2017
agir sur l'environnement et promouvoir la pratique de l'activité physique de santé;. - éduquer la population pour un comportement alimentaire sain et
Bases pour une prescription adaptée
ctivité physique et obésité de l'enfantAPNNS Obesite Couv.indd 116/12/08 11:36:43Ce document a été rédigé par les membres du groupe de travail mis en place par l'Association
pour la prévention et la prise en charge de l'obésité en pédiatrie (APOP) coordonné par Hélène THIBAULT, Pascale DUCHÉ, Martine MEYER et Gilbert PÉRÈS.Membres du groupe de travail
D r Dominique BOUGLE - Pédiatre, chef de Service, SSR Pédiatrique Le Manoir - 14400 Bayeux D r Nadia BOURAYOU - Médecin du sport, coordinatrice service Sport Santé, CHU de Bordeaux Fanny CATHER et Sébastien DAUNES - Professeurs de sport - Maison d'enfants diététique et thermale - 65130 Capvern-les-Bains Régine CAVELIER - Diététicienne coordinatrice - RéPOP Grand Lyon David COMMUNAL - Enseignant en APA et santé - Directeur Prof'APA et Président ADAPA - Bordeaux D r Franck DÉMARET - Médecin généraliste - RéPOP Grand Lyon P r Pascale DUCHÉ - Professeur - Laboratoire de biologie des APS - Directrice UFR STAPS -Clermont-Ferrand II
Alexandra HUGUENEL - Intervenante en activité physique adaptée - RéPOP Grand Lyon Grégory LAUGA - Enseignant en APA et santé - Prof'APA et RéPOP Aquitaine - Bordeaux D r Martine MEYER - Pédiatre, Hôtel-Dieu - Clermont-Ferrand P r Gilbert PERES - Chef du service Physiologie du sport, GH Pitié-Salpêtrière - Paris Sylvain QUINART - Enseignant en APA et santé - RéPOP Franche-Comté - Besançon D r Henri RODRIGUEZ - Médecin du sport, MECS James Bouron - 65270 Saint-Pé-de-Bigorre D r Hélène THIBAULT - Pédiatre - RéPOP Aquitaine et ISPED Université de Bordeaux II D r Sophie TREPPOZ - Pédiatre coordinatrice - RéPOP Grand Lyon - Reponsable groupe obésité de l'AFPA Gautier ZUNQUIN - Docteur en physiologie des APS, Laboratoire de recherche littorale en activités corporelles et sportives - Université du Littoral Côte d'Opale - Dunkerque Ce document a de plus bénéficié d'une relecture du P rDaniel RIVIÈRE, Service d'exploration
de la fonction respiratoire et de Médecine du sport, Hôpital Larrey, Université Paul-Sabatier
à Toulouse, ainsi que de Mme
Marie-Françoise ROLLAND-CACHERA, CRNH Île-de-France, UMR U557 Inserm/U1125 Inra/Cnam/Paris 13 SMBH, Université Paris 13.Crédits illustrations
: Jean-Luc BONVALOT.Crédits photographiques
: David COMMUNAL, Association Prof'APA. Activité physique et obésité de lenfantBases pour
une prescription adaptée Laugmentation de la fréquence de surpoids et dobésité chez lenfant est devenue une préoccupation importante pour les politiques de santé publique, en France comme en Europe et dans le monde. En France, selon les références utilisées, environ 16 à 18 % des enfants de 7 à 9 ans présentent un surpoids, dont 3 à 4 % sont obèses. Prévenir, dépister, prendre en charge : le triptyque qui constitue lactivité quotidienne du médecin sapplique particulièrement à cette pathologie. Lenfant obèse est souvent un enfant qui souffre dans son corps et dans sa relation aux autres, soumis au regard dune société qui cultive le culte de la minceur. Pourtant, le médecin, après avoir posé le diagnostic, se trouve démuni. Que faire quand la culture familiale, les habitudes de vie, les contraintes quotidiennes pèsent si lourd ? Que faire quand les incitations à consommer des aliments denses en énergie et à regarder des écrans toujours plus attrayants sont si fortes ? Inactivité physique et sédentarité simposent de plus en plus. Lenvironnement est trop peu incitatif pour permettre à lenfant de bouger, en toute sécurité et avec plaisir. Ce nouvel ouvrage de la collection " Programme national Nutrition Santé » (PNNS) aborde un point trop méconnu de la prise en charge : la prescription dactivité physique. Oui, prescription, car cest le rôle que les parents recherchent chez le médecin ; prescription dactivité physique car il sagit dune composante essentielle et majeure de la prise en charge au long cours du surpoids et de lobésité. Dans lesprit de cette collection, les auteurs font le point sur les connaissances scientifiques sur le sujet. Grâce à leur expérience en pratique quotidienne avec ces enfants obèses, ils proposent un schéma où lapprofondissement du diagnostic, centré sur lenfant et son contexte familial ... et non seulement sur sa maladie ..., conduit à des propositions pour que lactivité physique, adaptée aux capacités et goûts de lenfant, devienne un plaisir recherché. Le prescripteur peut sappuyer sur les compétences dautres professionnels, spécialistes de la discipline. Le décryptage des possibilités quoffrent lenvironnement et les structures concernées, trop méconnues des médecins, fournit des pistes pratiques. Ceci devrait permettre de faciliter la recherche de solutions individualisées et une mise en mouvement durable des enfants, dans le plaisir du jeu et du bien-être.Sommaire
Activité physique de lenfant 5
Lactivité physique chez lenfant 6
Évolution des besoins et des aptitudes motrices de lenfant et de ladolescent 6Les concepts 7
Évolution de lactivité physique en fonction de lâge et du sexe 11 Déterminants et contraintes de lactivité physique chez lenfant et ladolescent 13 Déterminants de lactivité physique pour tous les enfants 14 Contraintes et déterminants de lactivité physique chez lenfant et ladolescent en surpoids ou obèse 15Bases scientifiques et physiopathologiques des bénéfices de lactivité physique chez lenfant 19
Bienfaits de lactivité physique pour la santé des jeunes 20 Effets de la pratique de lactivité physique chez lenfant et ladolescent obèses 21Évaluation préalable à la prescription dactivité physique pour les enfants ou adolescents en surpoids ou obèses 29
Évaluation clinique 30
Explorations complémentaires 48
Recommandations dactivité physique 53
Grands principes des recommandations dactivité physique 54Propositions dactivités physiques
pour lenfant et ladolescent 57 Prescription individuelle dactivité physique 66Étude de cas cliniques 69
Conclusion 76
Activité physique et obésité de lenfant : bases pour une prescription adaptéeIntroduction
Laugmentation importante de la prévalence de lobésité de lenfant en fait un problème
majeur de santé publique. Sa stabilisation est lun des objectifs du Programme national Nutrition Santé (PNNS). Les obésités communes sont consécutives à des apports énergétiques dépassant les dépenses, quels que soient les mécanismes en cause. Lactivité physique (AP) quotidienne est un facteur fondamental de protection de lasanté. Sa diminution progressive dans les sociétés industrialisées joue très certainement
un rôle majeur dans le développement de lobésité. La pratique régulière dactivités physiques et sportives (APS) associée à une alimentation satisfaisante est donc lun des éléments essentiels de sa prise en charge. Chez les enfants et les adolescents en surpoids ou obèses, le manque chronique dAP entraîne une altération progressive de leur condition physique. Lenfant se trouve alors dans une situation déchec vis-à-vis des APS, ce qui induit un phénomène de rejet de la pratique et une augmentation de linactivité entretenant la prise de poids (Figure 1). La prescription dAP a comme objectif le reconditionnement physique progressif et lamélioration de limage de soi.Il est donc nécessaire de connaître les caractéristiques, les déterminants, les contraintes
et les bénéfices attendus de lAP chez lenfant sain ou en surcharge pondérale, de même
que les différentes possibilités de pratique dAP et de réduction de la sédentarité
sur lesquelles il sera possible de sappuye r. Il est également nécessaire de bien connaître les paramètres dévaluation clinique à prendre en compte pour réaliserune prescription dAP la plus adaptée aux spécificités de chaque enfant afin quil y trouve
du plaisir en toute sécurité. Cette prescription doit sinscrire dans un cadre plus général
déducation thérapeutique et dans la durée, afin de pérenniser un comportement actif. source : simon-rigaud mL, mougin-guillaume F.,Réhabilitation à l"effort et obésité. Intérêt de l"épreuve d"effort en laboratoire
Colloque obésité pédiatrique, répop-FC, Besançon, 2005. % Masse grasseObésité
Hyperventilation et dyspnée
Problèmes articulaires
Rejet du sport des pratiques physiques
Dépenses énergétiques
SÉDENTARITÉ
Diminution des dépenses énergétiques
Augmentation de l'IMC
% Masse musculaireDéconditionnement à l'effort
Fatigue musculaire
Oxygénation tissulaire
Plaisir à pratiquer des APS
Non-intégration scolaire, sociale
Figure 1 : Spirale du déconditionnement chez lenfant ou ladol escent obèseActivité physique de lenfant
Lactivité physique chez lenfant
Évolution des besoins et des aptitudes motrices de lenfant et de ladolescentLes concepts
Évolution de lactivité physique en fonction de lâge et du sexe Activité physique et obésité de lenfant : bases pour une prescription adaptéeLactivité physique chez lenfant
LAP spontanée du jeune enfant est
intermittente. Elle se caractérise par une succession rapide de périodes dactivité physique intense de durée courte (quelques minutes) et des périodes de repos. Au cours de la croissance, lAP change de nature et dobjectif. À ladolescence, elle devient plus organisée et le plaisir du jeu, premier déterminant de la pratique physique, laisse peu à peu la place à des objectifs de condition physique ou de performance. La prescription dAP doit prendre en compte les possibilités et la motivation de lenfant afin de diminuer les contraintes et ainsi favoriser la pérennisation de la pratique. Évolution des besoins et des aptitudes motrices de lenfant et de ladolescentLe développement psychomoteur de lenfant
évolue avec lâge passant par différents stades dont la connaissance est importante pour la prescription dAP personnalisée.Lâge préscolaire (3 à 7 ans)
Lenfant a besoin de mouvements et de jeux,
cest une période dacquisition dhabiletés motrices au moyen dobstacles, de ballons, de rythmes Il convient de linciter à courir, sauter, ramper, grimper, tourner sur lui-même, se balancer, tirer, pousser, porter, pratiquer des exercices déquilibre, se suspendreLes capacités motrices contribueront au
développement des rapports sociaux et au sentiment de sa propre valeur. Le temps de lactivité sera habituellement assez court.Le premier âge scolaire
(7 à 10 ans)Lenfant est encore fougueux et possède
une meilleure habileté dans les mouvements rapides et les rythmes divers. Cette période est favorable à lacquisition dhabiletés motrices et à lapprentissage dun grand nombre de techniques de base, avec des exercices de conditionnement physique et de coordination, en particulier dans les activités multisports.Le second âge scolaire
(filles 10 à 11-12 ans et garçons 10 à 13 ans) Cest la tranche dâge la plus adaptée pour lapprentissage et le développement des aptitudes physiques. Lenfant va acquérir et maîtriser des mouvements complexes, précis et justes, demandant un important effort dorientation spatio-temporelle. La force, la vitesse de réaction et lendurance peuvent être développées et se rapprocher des capacités de ladulte.Première phase
de la puberté (filles 11-12 à 13-14 ans et garçons 13 à 14-15 ans)Les modifications hormonales, liées à la
puberté, saccompagnent dune évolution psychique. Le désir dautonomie et le besoin Activité physique et obésité de lenfant : bases pour une prescription adaptée 76dêtre responsable jouent un rôle essentiel.
La condition physique peut être particu-
lièrement améliorée tandis que la technique et les capacités de coordination sont stabilisées. La motivation doit être soutenue pour prévenir tout abandon de pratique sportive.Deuxième phase
de la puberté (filles 13-14 à 17-18 ans et garçons 14-15 à 18-19 ans)Le ralentissement de la vitesse de crois-
sance et lharmonisation des proportions segmentaires permettent aux adolescents de poursuivre lamélioration de leurs aptitudes motrices. Ainsi, les mouvements les plus complexes sapprennent plus rapidement et sont mémorisés.Les concepts
La sédentarité, linactivité et lactivité physique sont des concepts différents et indépendants.La condition physique est définie comme
" la capacité à accomplir les tâches quoti- diennes avec vigueur et promptitude, sans fatigue excessive et avec suffisamment dénergie en réserve pour jouir pleinement du temps consacré aux loisirs et rencontrer les situations durgence » (Presidents Council on Physical Fitness and Sports, 2000).Les composants de la condition physique
sont la force musculaire, lendurance, les capacités cardio-vasculaires (transport et utilisation de loxygène) auxquels on peut ajouter les déterminants métaboliques et morphologiques de laptitude physique.Sédentarité
Il est important de différencier les notions
de sédentarité et dinactivité physique.Pour en savoir +
La sédentarité se définit comme " un état dans lequel les mouvements sont réduits au minimum et la dépense énergétique est à peu près égale au métabolisme énergétique au repos ». Elle peut être définie par une AP nulle ou inférieure au seuil minimal dAP recommandée [soit léquivalent de 30 minutes par jour de marche à un pas soutenu (marche rapide) au moins 5 jours par semaine].Elle correspond à des comportements
physiquement passifs (regarder la télévision, jouer à la console, travailler sur lordinateur, téléphoner assis). Linactivité physique représente davantage une absence dactivité. Elle est souvent évaluée par labsence dactivité physiquequotesdbs_dbs47.pdfusesText_47[PDF] montrer que lhypophyse controle le fonctionnement cyclique des ovaires
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