[PDF] Aujourdhui nous allons discuter : • Autres modèles de preuve





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Feuille 5 : Arithmétique

2. n(n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4) est divisible par 120. Exercice 2 Déterminer les couples d'entiers naturels de pgcd 35 et ppcm 210. Exercice 3 Déterminer 



Exo7 - Exercices de mathématiques

Pour tout n ? N le nombre 16n +4n +3 est-il divisible par 3. [000168]. Exercice 72. Démontrer



Arithmétique dans Z

n(n+1)(n+2)(n+3)(n+4) est divisible par 120. Correction ?. Vidéo ?. [000257]. Exercice 3. Montrer que si n est 



MULTIPLES DIVISEURS

https://www.maths-et-tiques.fr/telech/19NombreEntierM.pdf



Cours darithmétique

Exercice : On suppose que 4n + 2 n'est pas le carré d'un nombre entier. Montrer que pour n ? 0 on a : [. ? n +. ? n + 1. ].



Eléments de base en arithmétique

3. Le produit de deux entiers impairs est-il toujours un nombre impair? 4. Montrer que pour tout entier naturel n l'entier n(n + 1)(n + 2) est divisible 



Dénombrement

Exercice 2 En utilisant la formule du binôme démontrer que : 1. 2n + 1 est divisible par 3 si et seulement si n est impair ;. 2. 32n+1 + 24n+2 est 



Feuille 7 : Arithmétique

Exercice 7-1 Montrer que pour tout n ? N n(n + 1)(n + 2)(n + 3) est divisible par 24. Exercice 7-2 Calculer le pgcd de 48 et 210



Aujourdhui nous allons discuter : • Autres modèles de preuve

À montrer la proposition : P := "Si n n'est pas divisible par 3 alors n2 ?1 est divisible par 3". Preuve ? Préparation (traduction en logique) : Posons.



Divisibilité dans N

(ii) Un nombre est divisible par 3 ssi la somme de ses chiffres ? Exercice 6 – Pour n > 2 montrer que n2(n2 ? 1)(n4 ? 16) est divisible par 60.

Aujourd"hui nous allons discuter :

•Autres modèles de preuve. •Preuve vide, preuve cas-par-cas, preuve-par-exemple. •Contre-exemples, et •Quantificateurs universels •Traductions de propositions mathématiques en propositions logiques avec beaucoup de?,?. •Des équivalences logiques et des inférences en présence de?et?. •Avec preuves.MAT15001 of 32

Modèles de preuve

Nous avons déjà discuté certains

m odèles de p reuves. •Preuve directe et indirecte (pour les implicationsp→q). •Preuve par l"absurde. Il y en a d"autres qui sont valides (à suivre).

Il y a de fausses "preuves" aussi.

•"Preuve" par raisonnement circulaire. •"Preuve" par intimidation ou par charme. •"Preuves" basées sur des contre-vérités.MAT15002 of 32

Une preuve vide.

Supposons on doit montrerP→Q.

Si on sait déjà (ou si on montre) quePest faux ou siQest vraie : après il ne reste rien à faire

L"implicationP→Qest vraie.MAT15003 of 32

Une preuve cas-par-cas.

Exemple : SoitU:={2,4,6,8,10,12,14,16,18}l"univers de discours de la fonction propositionnelle : p(u) :="uest la somme de trois carrés parfaits".

Montrer la proposition :

P:=?u p(u)(est vraie).

Preuve cas par cas :

2=0+1+1, 4=0+0+4, 6=1+1+4, 8=0+4+4,

10=0+1+9, 12=4+4+4, 14=1+4+9, 16=0+0+16,

18=0+9+9.MAT15004 of 32

•On veut montrerP↔Q?

Il suffit de montrer

cas pa rcas que P→QetQ→P. •On veut montrer(p?q)→r?

Il suffit de montrer

cas pa rcas que p→retq→r (C"est correct par l"équivalence logique ((p?q)→r)?((p→r)?(q→r)))

Un exemple :

MAT15005 of 32

Soitnun nombre naturel fixé. À montrer la proposition : P:="Sinn"est pas divisible par 3 alorsn2-1 est divisible par 3".

Preuve?

Préparation (traduction en logique) : Posons

p

1:="il existe un nombre naturelmtel quen=3m+1";

p

2:="il existe un nombre naturelmtel quen=3m+2";

r:="n2-1 est divisible par 3". En math. au cegep (ou avant) on a montré que (on l"accepte) : "nn"est pas divisible par 3" si et seulement sip1?p2. On doit montrer :(p1?p2)→r. Il suffit de montrerp1→ret p

2→r.MAT15006 of 32

(cont.) p

1:="il existe un nombre naturelmtel quen=3m+1";

p

2:="il existe un nombre naturelmtel quen=3m+2";

r:="n2-1 est divisible par 3".

Preuve cas-par-cas

Preuve dep1→r: On a que

n

2-1= (3m+1)2-1=9m2+6m=3(3m2+2m)est un

3-multiple.

Preuve dep2→r: On a que

n

2-1= (3m+2)2-1=9m2+12m+3=3(3m2+4m+1)est

un 3-multiple.

Fin de la preuve.

MAT15007 of 32

Preuve-par-exemple

Soitp(u)une fonction propositionnelle avec l"univers de discours U.

Pour montrer

?u p(u), ilsuffitde trouver un exemple : c.-à-d. trouver explicitement un a?Upour lequel on montre quep(a)est vraie.MAT15008 of 32

Par exemple :

On a que

?n?Z[¬"n>0"→"n2>0"] est vraie. Preuve : Il suffit de donner un exemple : prenonsn=1 alors n?Z,"n>0"est vraie,¬"n>0"est fausse donc l"implication [¬"n>0"→"n2>0"]est vraie.MAT15009 of 32

Considérons la proposition logique :

"Le nombre naturel 41 est la somme de deux carrés parfait"

Comment traduire en logique?

?m?n(41=n2+m2),où l"univers de discours denetmestN

On a besoin d"une quantificateur existentielle!

Une possibilité de preuve est par donner un exemple : Preuve : Vraie, car 41=25+16=52+42.MAT150010 of 32

Il y a parfois d"autres méthodes.

Soitf:R→Rla fonctionf(x) =x5+12x3-21x2+πx-⎷2.

Montrer :

?x?Rf(x) =0. Preuve : utiliser la "continité" des polynômes, voir MAT1400. Dans un tel preuve on ne donne pas d"exemple explicit!

MAT150011 of 32

Variation : Preuve-par-contre-exemple

Soitp(u)une fonction propositionnelle avec l"univers de discours U.

Pour montrer

?u¬p(u), ilsuffitde trouver uncontre-exemple : c.-à-d. trouver explicitement una?Upour lequel on montre quep(a)estfausse ..MAT150012 of 32

Chercher contre-exemples

Est-ce que

P:= [(p? ¬q)?[p→(q→r)]]→ ¬r

est une tautologie? Sinon, il existe un contre-exemple. Cherchons un contre-exemple.

SiPest fausse

alors[(p? ¬q)?[p→(q→r)]]vraie, mais¬rfausse; alorsp,¬q,p→(q→r)etrsont vraies; alorsp,¬q,(q→r)etrsont vraies; alorsp,rsont vraies etqest fausse.

Vraie :

Si Pest fausse,alo rsnécessairement p,rsont vraies etq est fausse.

MAT150013 of 32

P:= [(p? ¬q)?[p→(q→r)]]→ ¬r

SiPest fausse,alo rsnécessairement p,rsont vraies etqest fausse.

Mais aussi dans

le se nsinverse •Est-ce que tous les "alors" dans l"argument sont des "si et seulement si""s? •Ou simplement vérifier si choisirp,rvraies etqest fausse donne un contre-exemple : [(V? ¬F)?[V→(F→V)]]→ ¬V doncPseraitFdans cette situation.

Effectivement c"est un

contre-exe mple et Pn"estpas une tautologie

MAT150014 of 32

Montrer que

P:= [(p? ¬q)?r]→[(p?r)?q]

est une tautologie.

Preuve : Cherchons un contre-exemple.

SiPest fausse

alors[(p? ¬q)?r]est vraie mais[(p?r)?q]est fausse; alorsp,¬qetrsont vraies, mais(p?r)etqsont fausses; alorsp, etrsont vraies mais(p?r)est fausse,ce qui est absurde !

Il est impossible de trouver un contre-exemple

Conclusion :Pest une tautologie.MAT150015 of 32

Encore contre-exemples..

Soitp(u)une fonction propositionnelle, avec univers de discoursU. Pour montrer que?u p(u)est faux, il suffit de trouver un contre-exemple. C.-à-d., trouver un instancea?Utel quep(a)est faux. Une possibilité pour montrer que?u p(u)est vraie est de montrer que des contre-exemples n"existent pas!

MAT150016 of 32

Comment traduire en logique?

P:="Soitnun nombre naturel fixé. Alorsn2-1 est divisible par 3 sinn"est pas divisible par 3". ou "Pour chaque nombre naturelnon a que sinn"est pas divisible par

3 alorsn2-1 est divisible par 3".

Une traduction en logique.

Introduire des fonctions propositionnelles avec univers de discours N: p(n) :="nest divisible par 3", r(n) :="n2-1 est divisible par 3.

P=?n[(¬p(n))→r(n)]MAT150017 of 32

Nous avons déjà donné une preuve.

Modèle :

Fixons unn?N(arbitrairement, donc non-explicitement). Puis montrer[(¬p(n))→r(n)]sachant seulement quen?N. Etcetera.MAT150018 of 32 Règles logiques pour les fonctions propositionnelles Souvent on doit traiter des propositions logiques avec?et?.

Il faut des règles pour manipuler

, comme • ¬(?u p(u))?? u¬p(u) ((?u p(u))est faux si et seulement "il existe un contre-exemple") et • ¬(?u p(u)]? ?u¬p(u). Traduction : "?u p(u)" est fausse si et seulement si pour chaqueu on a quep(u)est fausse.

Rappelons une preuve pourquoi.

MAT150019 of 32

Soitp(u)une fonction propositionnelle avec univers de discoursU. U

V:={u?U|p(u)est vraie}

U

F:={u?U|p(u)est fausse}

On aU=UV?UFetUV∩UF=∅.

DoncUV=Usi et seulement siUF=∅.MAT150020 of 32

Par définition :

?u p(u)si et seulement siUV=Usi et seulement siUF=∅; ?u¬p(u)si et seulement siUV=∅si et seulement siUF=U. et ?u p(u)si et seulement siUV?=∅si et seulement siUF?=U; ?u¬p(u)si et seulement siUV?=Usi et seulement siUF?=∅.

On a aussi

¬(?u p(u))si et seulement siUV?=Usi et seulement siUF?=∅. ¬(?u p(u))si et seulement siUV=∅si et seulement siUF?=U.

Conclusion :

¬(?u p(u))? ?u¬p(u)et¬(?u p(u)]? ?u¬p(u)MAT150021 of 32

Exemple :

?n?Z[¬"n>0"→"n2>0"]est fausse.

Preuve : parce quen=0 donne un contre-exemple!

Car¬"0>0"est vraie, mais"02>0"est fausse.MAT150022 of 32

Autres règles

Soitp(u)une fonction propositionnelle avec univers de discoursU non-vide alo rs (?u p(u))→(?u p(u)) est une tautologie. Mais siU=∅alors(?u p(u))est vraie et(?u p(u))est fausse!

Modification :

[(?u p(u))?U?=∅]?(?u p(u))MAT150023 of 32

Soita?Uun certain élément.

[?u p(u)]→p(a) est une tautologie. [[?u p(u)]?(a?U)]?p(a)MAT150024 of 32

Autres équivalences utiles?

Pour mieux comprendre nos règles et trouver d"autres :

Supposons que l"univers du discoursUest fini :

U={u1,u2,...,un}.

Dans ce cas?u p(u)veut dire

p(u1)?p(u2)?...?p(un)

Et?u p(u)veut dire

p(u1)?p(u2)?...?p(un).MAT150025 of 32 En utilisant les définitions de?,?et la règle de De Morgan plusieurs fois, on obtient

¬[?u p(u)]? ¬[p(u1)?p(u2)?p(u3)?...?p(un)]

? ¬p(u1)? ¬[p(u2)?p(u3)?...?p(un)] ? ¬p(u1)? ¬p(u2)? ¬[p(u3)?...?p(un)] ? ¬p(u1)? ¬p(u2)?...? ¬p(un) ? ?u¬p(u). Donc notre formule¬[?u p(u)]?[?u¬p(u)]est une règle de De

Morgan généralisée!

MAT150026 of 32

Et si on utilise les règles de la distributivité? Soitqune proposition logique. En utilisant la distributivité plusieurs fois, on obtient [?u p(u)]?q?[p(u1)?p(u2)?p(u3)?...?p(un)]?q ?[p(u1)?q]?[[p(u2)?p(u3)?...?p(un)]?q] ?[p(u1)?q]?[p(u2)?q]?...?[p(un)?q] ? ?u[p(u)?q] Nous avons obtenue une règle logique siUest fini. Nous allons voir que cette règle reste vraie siUn"est pas fini.MAT150027 of 32

Proposition

Soit p(u)une fonction propositionnelle d"univers du discours U (fini ou infini ), et q une proposition logique. ([?u p(u)]?q)?(?u[p(u)?q])Démonstration. (i) Pour montrer "((?u p(u))?q)→(?u[p(u)?q])", supposons (?u p(u))?qest vraie, c-.à-d.qest vraie ou(?u p(u))est vraie. Siqest vraie, alors[p(u)?q]est vraie pour chaqueu; c.-à-d. ?u[p(u)?q]est vraie. Sip(u)est vraie pour chaqueu, alors aussi p(u)?qest vraie pour chaqueu, c.-à-d.?u[p(u)?q]est vraie. Donc nous avons montré que si(?u p(u))?qest vraie, alors ?u[p(u)?q]est vraie aussi.MAT150028 of 32 (Suite). (ii) Pour montrer "(?u[p(u)?q])→[(?u p(u))?q]", supposons (?u[p(u)?q])est vraie, c-.à-d.,[p(u)?q]est vraie pour chaque u. Alors siqest fausse, on a nécessairementp(u)est vraie pour chaqueu, i.e,?u p(u)est vraie et donc aussi[?u p(u)]?qest vraie. Et siqest vraie, alors[?u p(u)]?qest vraie aussi. Donc nous avons montré que si?u[p(u)?q]est vraie alors (?u p(u))?qest vraie aussi.

Ainsi la formule est montrée.

MAT150029 of 32

En utilisant la commutativité et l"associativité de?et q?[q?q]?[q?q?q]?[q?q?q?q]?... on obtient [?u p(u)]?q?[p(u1)?p(u2)?p(u3)?...?p(un)]?q ?[p(u1)?q]?[p(u2)?q]?...?[p(un)?q] ? ?u[p(u)?q] Nous avons obtenue une règle logique siUest fini. Cette règle reste aussi vraie siUn"est pas fini.

Similairement pour?.MAT150030 of 32

Sommaire :

Proposition

Soit p(u)une fonction propositionnelle avec univers de discours un ensemble U, et q une proposition logique. Alors on a (?u p(u))?q?? u[p(u)?q](distr. généralisée) (?u p(u))?q?? u[p(u)?q](assoc. et comm. de?généralisée) (?u p(u))?q?? u[p(u)?q](assoc. et comm. de?généralisée) (?u p(u))?q?? u[p(u)?q](distr. généralisée)Les (autres) preuves sont laissées à vous.

MAT150031 of 32

Corollaire

Soit p(u)une fonction propositionnelle avec univers du discours un ensemble U, et q(v)une proposition logique avec univers du discours l"ensemble V. Quelques équivalences (mais on en a d"autres similaires) : (?u p(u))?(?v q(v))?? u[p(u)?(?v q(v))] ? u?v[p(u)?q(v)] (?u p(u))?(?v q(v))?? u[p(u)?(?v q(v))] ? u?v[p(u)?q(v)] (?u p(u))?(?v q(v))?? u[p(u)?(?v q(v))] ? u?v[p(u)?q(v))]Ces règles sont donc naturelles.

MAT150032 of 32

quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
[PDF] montrer que n(n+1)(n+2) est divisible par 6

[PDF] Montrer que pour tout entier c : =1

[PDF] montrer que q est dénombrable

[PDF] montrer que racine de 3 est irrationnel

[PDF] montrer que racine de n est irrationnel

[PDF] montrer que se sont des rationnels

[PDF] montrer que si x appartient ? l'intervalle

[PDF] montrer que x appartient ? un intervalle

[PDF] montrer que xn 1 axn

[PDF] Montrer que y=

[PDF] MONTRER QUELQUE CHOSE SANS LE MONTRER POUR PEUT ÊTRE MONTRER TOUT AUTRE CHOSE

[PDF] Montrer registre tragique

[PDF] Montrer si le nombre A est un entier ou pas

[PDF] montrer une inégalité avec valeurs absolues

[PDF] montrer une relation d'ordre