Programme de lagrégation externe de math
Concours externe de l'agrégation du second degré. Section mathématiques. Programme de la session 2019. Le programme des épreuves de l'agrégation n'est pas
Conseils pour préparer lagrégation externe de mathématiques.
années précédentes sur le site de l'agrégation : https://agreg.org/ . pas à lire des retours d'oral sur https://agreg-maths.fr/ (et à y trouver des.
Systèmes déquations linéaires et courbes passant par des points fixés
Université de Rennes 1 – Préparation à l'agrégation de mathématiques http://agreg-maths.univ-rennes1.fr. Page 2. ?(x y
Corrigé de la premi`ere épreuve Agrégation interne 2008
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Cours danalyse pour lAgrégation Externe de Mathématiques 2019
Nov 18 2019 lorsque je préparais l'agrégation
AGRÉGATION – LEÇONS
Jun 2 2021 [Gou09] X. G : Les maths en tête - Algèbre. Ellipses
Jeu de taquin et générateurs du groupe alterné
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Codes correcteurs
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Théorème de Fejér
Agrégation 2018. Définition. On note Dn le noyau de Dirichlet et Kn le noyau de Fejér. QUEFFÉLEC et ZUILY Analyse pour l'agrégation.
Signature et déterminant
à l'agrégation de mathématiques http://agreg-maths.univ-rennes1.fr. Auteur : D. Ferrand. Page 2. carré nul (2.11). Comme deux transvections sont
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Designing Aggregations (Analysis Services
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How to design the optimal number of aggregations?
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Corrig´e de la premi`ere ´epreuve
Agr´egation interne 2008
Michel Coste
Universit´e de Rennes 1
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http://agreg-maths.univ-rennes1.frNotations
On d´esigne parCle corps des nombres complexes. SoitEunC-espace vectoriel de dimension finie. On d´esigne parE?l"espace vectoriel dual deE. On d´esigne parEnd(E)l"alg`ebre des endomorphismes deEet parGL(E)le groupe des endomorphismes inversibles deE. On note1El"application identique deE. Siuest un endomorphisme deE, on notetul"endomorphisme deE?transpos´e deu; siXest une partie deEnd(E), on notetXl"ensemble des transpos´es des ´el´ements deX. Soituune application lin´eaire d"un espace vectorielEdans un espace vectorielFet soitxun vecteurdeE. Pour all´eger les notations, il nous arrivera d"´ecrireuxpour d´esigner l"imageu(x)du vecteurx
par l"applicationu.Soitnun entier≥1; on d´esigne parMn(C)l"alg`ebre des matrices carr´ees complexes `anlignes etn
colonnes. On noteEi,jla matrice deMn(C)dont tous les coefficients sont nuls except´e celui de lai-`eme
ligne etj-`eme colonne qui est ´egal `a1. Oit noteGL(n.C)le groupe des matrices inversibles et1nla
matrice unit´e deMn(C).SoientAetBdeuxC-alg`ebres poss´edant chacune, un ´el´ement unit´e ; un morphisme unitaire d"alg`ebres
deAdansBest une applicationC-lin´eaire qui pr´eserve les produits et les ´el´ements unit´es.
Les deux premi`eres parties sont ind´ependantes. La sixi`eme partie est ind´ependante des pr´ec´edentes.
Partie I
1)SoitWunC-espace vectoriel de dimension finie. Soientp1,...,pndes endomorphismes deW.
Pouri= 1,...,n, on noteWil"image depi.
D´emontrer que les conditions suivantes sont ´equivalentes : (i) L"espace vectorielWest somme directe des sous-espacesWiet, pouri= 1,...,n,piest le pro- jecteur d"imageWiparall`element `a la somme directe desWj,j?=i. (ii) Pouri= 1,...,n,, on api2=pi; pourj?=i,on apipj= 0; et on ap1+···+pn= 1W. remarques et questions bienvenues `amichel.coste@univ-rennes1.fr 1 Supposons (i). Puisquepiest un projecteur on api2=pi. Sij?=i, l"image depjest contenue dans le noyau depiet doncpipj= 0. Enfin tout vecteurx?Wse d´ecompose de mani`ere unique en x=y1+···+ynavecyi?Wi, et on ayi=pix; ceci montre que1w=p1+···+pn.Supposons (ii). L"´egalit´epi2=piveut dire quepiest un projecteur d"imageWi, et l"´egalit´epipj= 0
veut dire queWjest contenu dans le noyau depipourj?=i. Puisque pour toutx?Won ax= p1x+···+pnx,West la sommeW1+···+Wn. Cette somme est directe puisque si 0 =y1+···+yn
avecyi?Wi, alors pour toution ayi=pi(y1+···+yn) = 0. Enfin la somme directe desWjpourj?=iest contenue dans le noyau depi, et elle est ´egale `a ce noyau puisque sa dimension est ´egale `a la
dimension dimw-dimWidu noyau.2)Soit toujoursWunC-espace vectoriel de dimension finie, soitnun entier≥1et suitρ: Mn(C)→
End(W)un morphisme unitaire d"alg`ebres.
a)Pouri= 1,...,n, on notepil"endomorphismeρ(Ei,i). D´emontrer que les endomorphismespi satisfont `a la condition (ii) de la question (I.1). On a clairementE2i,i=Ei,i,Ei,iEj,j=0nsij?=ietE1,1+···+En,n=1n. En appliquant le morphisme unitaireρ, on obtient que lespiv´erifient les ´egalit´es de la condition (ii). b)Pouri= 1,...,n. on noteWil"image depi. D´emontrer que la restriction deρ(Ei,j)`aWjinduit un isomorphisme deWjsurWi.On aρ(Ei,j)ρ(Ek,?) =δj,kρ(Ei,?) carEi,jEk,?=δj,kEi,?. En particulier,piρ(Ei,j) =ρ(Ei,j). Donc
l"image deρ(Ei,j) est contenue dansWi, et la restriction deρ(Ei,j) `aWjinduit une application lin´eaire
deWjdansWi. Commeρ(Ei,j)ρ(Ej,i) =pietρ(Ej,i)ρ(Ei,j) =pjet quepi(resp.pj) induit l"identit´e
surWi(resp.Wj),ρ(Ei,j) induit un isomorphisme lin´eaire deWjsurWi, dont l"iinverse est induit par
ρ(Ej,i).
c)Dans la suite de cette question, on fixe une base(w1,...,wr)de l"espace vectorielW1, On pose v1=w1, v2=ρ(E2,1)w1, ..., vn=ρ(En,1)w1.
D´emontrer que la famille(v1,...,vn)est libre et que, pour tous entierss,tetkcompris entre1etn, on
aρ(Es,t)vk=δt,kvs,
o`u le symbole de Kroneckerδt,kvaut1lorsquet=k. et vaut0sinon. Supposons queλ1v1+···+λnvn= 0. Comme lesWisont en somme directe et queλivi?Wi, on doit avoirλivi= 0, d"o`uλi= 0 pouri= 1,...,npuisqueviest un vecteur non nul. Donc (v1,...,vn)est une famille libre. L"´egalit´eρ(Es,t)vk=δt,kvsvient deρ(Es,t)ρ(Ek,1) =δt,kρ(Es,1).
les vecteursρ(Ek,1)wj, pourk= 1,...,n, D´emontrer queWest somme directe des sous-espacesVj, Les vecteursρ(Ek,1)wjpourj= 1,...,rforment une base deWk. CommeWest la somme directedesWk, la famille (ρ(Ek,1)wj)k=1,...,n;j=1,...,rest une base deW. DoncWest la somme directe desVj.
e)D´emontrer qu"il existe une base de l"espace vectorielWdans laquelle, pour toute matriceM? M n(C), la matrice de l"endomorphismeρ(M)est la matrice diagonale par blocs diag(M,...,M) =0 BBB@M0···0
0M···0
0 0···M1
C CCA.Comme M
n(C) est engendr´e en tant qu"espace vectoriel par lesEi,j, il suffit de montrer le r´esultat pour lesEi,j. Pla¸cons nous dans la base 2Commeρ(Ei,j)ρ(Ek,1)w?=δj,kρ(Ei,1)w?, la matrice deρ(Ei,j) dans cette base est diag(Ei,j,...,Ei,j).
Partie II
Dans cette partie, on d´esigne parEunC-espace vectoriel de dimension finie. On dit qu"une partieXdeEnd(E)est irr´eductible si les seuls sous-espaces vectoriels deEstables par tous les ´el´ements de
Xsont{0}etE. On d´esigne parAune sous-alg`ebre irr´eductible deEnd(E)qui contient1E, et on se propose de d´emontrer qu"elle est ´egale `aEnd(E).1)Soientuetvdes ´el´ements deEnd(E)qui commutent entre eux. D´emontrer que tout sous-espace
propre de l"un est stable par l"autre.SoitEλle sous-espace propre pouruassoci´e `a la valeur propreλ, et soitx?Eλ. Alorsu(v(x)) =
v(u(x)) =v(λx) =λv(x), doncv(x)?Eλ. AinsiEλest stable parv.2)SoitXune partie irr´eductible deEnd(E). D´emontrer que l"ensemble des endomorphismes deE
qui commutent avec tous les ´el´ements deXest l"ensemble des endomorphismes scalaires. Soituun endomorphisme qui commute avec tous les ´el´ements deXet soitλune valeur propre deu(il en existe puisqu"on est surC). D"apr`es la question pr´ec´edente, l"espace propreEλpouruest stable
par tous les ´el´ements deX. Puisqu"il n"est pas r´eduit `a{0}, c"estEtout entier et doncu=λ1E.
R´eciproquement, une homoth´etie commute avec n"importe quel endomorphisme, et en particulier avec
ceux deX.3)Rappelons queAest une sous-alg`ebre irr´eductible deEnd(E)contenant1E. D´emontrer quetAest
une sous-alg`ebre irr´eductible deEnd(E?). tAest une sous-alg`ebre de End(E?). C"est un sous-espace vectoriel cart(u+λv) =tu+λtv, et on a t(uv) =tvtu. L"alg`ebretAest unitaire cart1E=1E?. On sait qu"un sous-espaceFdeEest stable parv?End(E) si et seulement si son orthogonal E ?={??E?;?x?F ?(x) = 0}est stable partv(rappelons quetv(?)x=?(v x)). Donc les seuls sous-espaces deE?stables par tous les ´el´ements detAsont{0}?=E?etE?={0}, ce qui montre que tAest irr´eductible.4)Soitxun vecteur non nul deE. Pr´eciser `a quoi est ´egal le sous-espace vectorielAxdeE.
Remarquons queAxest bien un sous-espace vectoriel deEcarAest un sous-espace vectoriel de End(E). Il est stable par tous les ´el´ements deAet non nul, donc c"estE.5)Soitu?End(E)un endomorphisme de rang1. D´emontrer qu"il existe un vecteurydeEet une
forme lin´eaire??E?tels que l"on aitu(x) =?[x)ypour toutx?E. Soityun vecteur qui engendre l"image deu. Alors pour toutx?Eil existe un unique scalaire?(x) tel queu(x) =?(x)y, et la lin´earit´e deuentraˆıne que?est une forme lin´eaire.6)D´emontrer que, si l"alg`ebreAcontient un endomorphisme de rang1, alors elle les contient tous.
En d´eduire que l"on a alorsA= End(E),
Soituun endomorphisme de rang 1 dansA, et soitvun endomorphisme de rang 1 dans End(E).D"apr`es la question pr´ec´edente, il existe des vecteurs non nulsyetzdeEet des formes lin´eaires non
nulles?etmdeE?tels queu(x) =?(x)yetv(x) =m(x)zpour toutx?E. D"apr`es la question II.4, il existeadansAtel queay=z. En appliquant II.4 `a la sous-alg`ebre irr´eductibletAde End(E?) (II.3), on voit qu"il existebdansAtel quetb?=m, c"est-`a-direm=?b. Alorsv=aub, car (aub)x=a(?(bx)y) =a(m(x)y) =m(x)a(y) =m(x)z=v(x). On en d´eduit quevappartient `aA. DoncAcontient tous les endomorphismes de rang 1. Or n"importe quel endomorphisme deEest somme d"endomorphismes de rang 1 : si (e1,...,en) est une base deE, 3alors pour tout endomorphismeudeEil existe des formes lin´eairesu1,...,untelles que, pour toutx?E,
on aitu(x) =u1(x)e1+···+un(x)en. Par cons´equent,A= End(E).7)Dans cette question, on suppose queAcontient un endomorphismeudont le rangrest≥2, et
on se propose de d´emontrer qu"il existe un endomorphismeu?? A, non nul, dont le rang est strictement
plus petit quer. a)D´emontrer qu"il existexetydansEetvdansAtels que le couple de vecteurs(u(x),u(y))soit libre et que l"on aitvu(x) =y. Puisqueuest de rang≥2, on peut trouver deux vecteursxetydeEtels queu(x) etu(y) soientlin´eairement ind´ependants. En particulier,u(x) est non nul. Donc, d"apr`es la question II.4, il existe
v? Atel quevu(x) =y. b)D´emontrer qu"il existe alorsλ?Ctel que la restriction de l"endomorphismeuv-λ1E`a l"image u(E)deune soit ni injective ni nulle. Remarquons queu(E) est stable paruv. Soitλune valeur propre de la restriction deuv`au(E).Alors la restriction deuv-λ1E`au(E) n"est pas injective. Cette restriction n"est pas nulle non plus car
(uv-λ1E)(u(x)) =u(y)-λu(x)?= 0, caru(x) etu(y) sont lin´eairement ind´ependants. c)V´erifier que l"endomorphismeu?=uvu-λuconvient.D"apr`es le b), la dimension deu?(E) = (uv-λ1E)(u(E)) est strictement inf´erieure `a celle deu(E),
ce qui veut dire que le rang deu?est strictement plus petit quer; par ailleursu??= 0 car on a vu que u ?x?= 0.8)D´emontrer finalement que l"on aA= End(E).
Ane peut pas ˆetre r´eduit `a l"endomorphisme nul, pour lequel tout sous-espace est stable. D"apr`es
la question 7), le minimum des rangs des endomorphismes non nuls deAest 1. AinsiAcontient un endomorphisme de rang 1, et d"apr`es la question 6 on aA= End(E).Partie III
Soitnun entier≥1. On appelle d´erivation deMn(C) toute application lin´eaireddeMn(C)dans M n(C)telle que, pour tousXetY?Mn(C), on ait d(XY) =d(X)Y+Xd(Y).1]SoitA?Mn(C); d´emontrer que l"applicationdAdeMn(C)dansMn(C)d´efinie par
dA(X) =AX-XA ,
est une d´erivation.L"applicationdAest clairement lin´eaire, et
d A(XY) =AXY-XY A= (AX-XA)Y+X(AY-Y A) =dA(X)Y+XdA(Y).2)Dans cette question, on se propose de d´emontrer que toute d´erivation deMn(C)est de la forme
ci-dessus. a)Soitd: Mn(C)→Mn(C)une d´erivation. D´emontrer que l"applicationρdeMn(C)dansM2n(C) d´efinie parρ(X) =µX d(X)
est un morphisme unitaire d"alg`ebres. 4L"applicationρest lin´eaire cardest lin´eaire. En appliquant la formule de d´erivation au produit1n1n,
on trouved(1n) = 2d(1n), d"o`ud(1n) = 0 etρ(1n) =12n. Enfinρ(XY) =µXY d(XY)
=µXY Xd(Y) +d(X)YµX d(X)
Y d(Y)
=ρ(X)ρ(Y). b)D´emontrer qu"il existe une matrice inversibleP=µA B o`uA,B,C,Dappartiennent `a M n(C), telle que l"on ait, pour toutX?Mn(C),P ρ(X) =µX0
P . D"apr`es la question I.2.e, on peut trouver une base deC2ndans laquelle, pour toutX?Mn(C), la matrice deρ(X) est diag(X,X). SiP=µA B est l"inverse de la matrice de changement de base, on a doncP ρ(X)P-1= diag(X,X), soit encoreP ρ(X) = diag(X,X)P c)Conclure. En comparant les blocs, il vient pour toutXde Mn(C) :AX=XA,CX=XC,Ad(X)+BX=XB etC d(X) +DX=XD. On en d´eduit queAest une matrice scalairea1n, et qued(X) =-a-1BX-X(-a-1B). En conclusion,d=d-a-1B.
Partie IV
Soitnun entier≥1, Pour toute matriceM?Mn(C), on noteTr(M)la trace deM, somme des coefficients diagonaux deM.1) a)D´emontrer que l"application deMn(C)×Mn(C)dansCd´efinie par
ψ(X,Y) = Tr(XY),
est une forme bilin´eaire sym´etrique non d´eg´en´er´ee.Il est clair queψest bilin´eaire, sym´etrique car Tr(XY) = Tr(Y X). Montrons que le noyau deψest
r´eduit `a{0}. SoitX= (xi,j)?Mn(C) tel que Tr(XY) = 0 pour toutY?Mn(C). En particulier, pour Y=Ej,ion axi,j= Tr(XEj,i) = 0 et doncX= 0. On conclut queψest bien une forme bilin´eaire sym´etrique non d´eg´en´er´ee. b)D´emontrer que, si(X1,...,Xn2)est une base de l"espace vectorielMn(C). il existe une autre base (X?1,...,X?n2)deMn(C)telle que, pour tous entiersietjcompris entre1etn2, on aitψ(Xi,Xj) =δi,j(symbole de Kronecker).
Puisqueψest non d´eg´en´er´ee, l"application lin´eaireX?→(Y?→ψ(X,Y)) est un isomorphisme de
Mn(C) sur son dual. Soit (X?1,...,X?n2) l"image r´eciproque par cet isomorphisme de la base duale de
(X1,...,Xn2). Alors on a bienψ(Xi,X?j) =δi,j. 52)D´emontrer que, pour toute matriceA?Mn(C), on a
X iAX?i= Tr(A)1n. SoitP= (pi,j) la matrice de passage de la baseB= (X1,...,Xn2) `a la baseC= (Y1,...,Yn2) de M n(C), de sorte queYj=Pn2 i=1pi,jXi. SoitP?la matrice de passage de la baseB?= (X?1,...,X?n2) `a la baseC?= (Y?1,...,Y?n2) (toutes deux donn´ees par la question 1b). Pour toutes matricesAetBde M n(C), on doit avoir tγ δ?=ψ(A,B) =tαβ?=t(Pγ)P?δ?=tγtP P?δ?,o`uαetβ?(resp.γetδ?) sont les vecteurs colonnes des coordonn´ees deAetBdans les basesBetB?
(resp.CetC?). DoncP?=tP-1. SiP-1= (qi,j), on a ainsiY?j=Pn2 i=1qj,iX?i.Calculons maintenant
n 2X j=1Y jAY?j=n 2X j=10 (n 2X i=1p i,jXi)A(n 2X k=1q j,kX?k)1 A n 2X i=1n 2X k=1(n 2X j=1p i,jqj,k)XiAX?k=n 2X i=1n 2X k=1δ i,kXiAX?k n 2X i=1X iAX?i.Ce calcul montre que la matrice
Pn2 i=1XiAX?ine d´epend pas du choix de la baseBde Mn(C). On peutdonc la calculer pour la base form´ee par lesEi,j, en remarquant queψ(Ei,j,Ek,?) =δj,kδi,?. On obtient
donc, siA= (ai,j) : n 2X i=1X iAX?i=nX i=1n X j=1E i,jAEj,i=nX i=1n X j=1a j,jEi,i= Tr(A)1n. [Je ne suis pas satisfait de cette r´eponse calculatoire.]Partie V
On consid`ere dans cette partie un sous-groupeGdeGL(n,C)ayant la propri´et´e suivante : (P) Il existe un entierm≥1tel que l"on aitgm=1npour toutg?G.On fixe l"entierm.
1)D´emontrer que chaque ´el´ementgdeGest diagonalisable. Que peut-on dire de ses valeurs propres
Chaque ´el´ementgdeGadmet comme polynˆome annulateurXm-1 qui est scind´e surC`a racinessimples. Doncgest diagonalisable. Sers valeurs propres figurent parmi les racinesm-`emes de l"unit´e.
2)D´emontrer que l"ensemble{Tr(g), g?G}est fini,
Sigest dansG, sa trace est une somme denracinesm-`emes de l"unit´e. Or de telles sommes sont en nombre fini, certainement major´e parmn. 63)On suppose, dans cette question, que l"ensembleG, consid´er´e comme ensemble d"endomorphismes
deCn(en identifiantMn(C)etEnd(Cn)), est irr´eductible. a)D´emontrer que l"ensembleGcontient une base de l"espace vectorielMn(C).Le sous-espace vectoriel de M
n(C) engendr´e parGest une sous-alg`ebre unitaire de Mn(C), carGcontient1net est stable par produit. NotonsC[G] cette alg`ebre. SiGest irr´eductible, alors l"alg`ebre
C[G] l"est aussi, et d"apr`es II.8 on a doncC[G] = Mn(C). par cons´equent,Gengendre Mn(C) et en contient une base. b)D´emontrer que l"ensembleGest fini (on pourra utiliser les questions (IV.l) et (V,2)). Soit (X1,...,Xn2) une base de Mn(C) contenue dansG, et (X?1,...,X?n2) la base obtenue comme enIV.1.b. Soitg=Pn2
i=1λiX?iun ´el´ement deG. Alors chaqueλi= Tr(Xig) appartient `a l"ensemble fini des traces d"´el´ements deG. DoncGest fini.4)Dans cette question, on ne suppose plus que l"ensembleGsoit irr´eductible.
a)D´emontrer qu"il existe des entierspetq, avecp+q=n, et une base de l"espace vectorielCndans laquelle chaque ´el´ementgdeGs"´ecrit par blocsµT(g)U(g)
o`uT(g)?Mp(C)etV(g)?Mq(C).Visiblement, la question devrait ˆetre pos´ee avec 0< p < n(sinon on pourrait toujours prendrep= 0
ouq= 0), et on doit supposerGnon irr´eductible. PuisqueGn"est pas irr´eductible, il existe un sous-
espaceEdeCn, diff´erent de{0}et deCn, et stable par tous les ´el´ements deG. Fabriquons alors une
base deCnen compl´etant une base deE. Dans cette base, la matrice de n"importe quel ´el´ementgdeG
s"´ecrit par blocsµT(g)U(g) o`uT(g) est une matrice carr´ee de taille la dimensionpdeE, etV(g) de tailleq=n-p. b)PosonsG1={g?G, T(g) =1p}etG2={g?G, V(g) =1q}. D´emontrer queG1etG2sont des sous-groupes distingu´es deG.D´eterminerG1∩G2.
D"apr`es les propri´et´es de la multiplication par blocs, les applicationsg?→T(g) etg?→V(g) sont
des morphismes de groupes deGdans GL(p,C) et GL(q,C). Leurs noyauxG1etG2sont donc des sous-groupes distingu´es deG. Sigappartient `aG1∩G2, sa matrice dans la base choisie au a) estµ1pU(g)
et la matrice degm=1nestµ1pmU(g) On en d´eduitU(g) = 0 etg=1n. DoncG1∩G2={1n}. c)SoientKun groupe etHun sous-groupe deK. L"indice deHdansKest le cardinal de l"ensemble quotientK/H.´Etablir le r´esultat g´en´eral suivant : SoientKun groupe,K1etK2des sous-groupes distingues deK, tous deux d"indice fini dansK; alors l"indice deK1∩K2dansKest fini, L"inclusion deK1dansKinduit un morphisme injectifK1/(K1∩K2)→K/K2. CommeK/K2est fini, K1/(K1∩K2) aussi. L"application identique deKinduit un morphisme sujectifK/(K1∩K2)→K/K1
7dont l"image et le noyauK1/(K1∩K2) sont finis. DoncK/(K1∩K2) est fini. On peut mˆeme voir que
l"indice deK1∩K2dansKest un diviseur du produit des indices deK1et deK2. d)Conclure.On montre par r´ecurrence surnqueGest fini. L"hypoth`ese de r´ecurrence est que pour tout entier
strictement positifp < n, tout sous-groupe de GL(p,C) v´erifiant la propri´et´e (P) est fini. SoitGcomme
dans le pr´eambule de cette partie. Ou bienGest irr´eductible et donc fini d"apr`es 3b. Ou bienGn"est
pas irr´eductible, et alors d"apr`es b) on a deux sous-groupes distingu´esG1etG2deG, d"intersection{1}.
De plusG/G1est isomorphe `a l"image deGparTdans GL(p,C), et est donc fini d"apr`es l"hypoth`ese der´ecurrence. Il en est de mˆeme pourG/G2. On en d´eduit que l"intersection{1}deG1etG2est d"indice
fini dansG, ce qui veut dire queGest fini.Partie VI
Soientnetmdes entiers≥1. SoientA?Mn(C)etB?Mm(C); on d´efinit la matriceA?B? M nm(C)par A?B=0 B @a1,1B a1,2B···a1,nB
a n,1B an,2B···an,nB1 C A1)D´emontrer que l"applicationφdeMn(C)×Mn(C)dansMnm(C)d´efinie parφ((A,B) =A?Best
bilin´eaire et satisfait `a (A?B)(A??B?) =AA??BB? pour toutes matricesA,A??Mn(C),B,B??Mm(C).L"applicationφest bilin´eaire carA?→ai,jest lin´eaire de Mn(C) dansCet l"application (a,B)?→aB
bilin´eaire deC×Mm(C) dans Mm(C). On v´erifie (A?B)(A??B?) =0 B @a1,1B···a1,nB
a n,1B···an,nB1 C A0 B @a ?1,1B?···a?1,nB? a ?n,1B?···a?n,nB?1 C A 0 B @(Pn j=1a1,ja?j,1)BB?···(Pn j=1a1,ja?j,n)BB? (Pn j=1an,ja?j,1)BB?···(Pn j=1an,ja?j,n)BB?1 C A =AA??BB?2)D´emontrer que l"image de l"applicationφengendre l"espace vectorielMnm(C).
Pour s"y retrouver, on note (Ei,j) la base standard de Mn(C), (Fi,j) celle de Mm(C) et (Gi,j) celle de
M nm(C). On remarque que E i,j?Fk,?=Gm(i-1)+k,m(j-1)+? et quem(i-1) +k(resp.m(j-1) +?) prend toutes les valeurs enti`eres de 1 `anmquandi(resp.k) parcourt l"ensemble{1,...,n}etj(resp.?) l"ensemble{1,...,m}. L"image deφcontient une base de M nm(C) et engendre donc cet espace.On suppose d´esormaisn=m.
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