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CHAPITRE 5 PLANIFICATION FAMILIALE

Ces informations permettent de mesurer le niveau de pratique de la contraception à un moment quelconque de la vie des femmes par type de méthode spécifique ( 



Méthodes de planification familiale

la femme et assurent une protection très efficace et continue contre la grossesse pendant une période de 3 à 5 ans selon le type d'implant. À la fin de cette 



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PLANIFICATION FAMILIALE

De même des questions du même type ont été posées aux hommes. L'utilisation passée et actuelle de la contraception



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Par ailleurs des questions du même type ont été posées aux hommes. Le niveau de connaissance contraceptive est élevé au Cameroun (tableau 4.1 et graphique 4.1) 



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Veuillez énumérer tous les types de contraceptifs soumis à cette exigence: 7. Existe-t-il des programmes de marketing social fournissant des pilules/ 



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Paiement de frais pour obtenir des services de planification familiale. Pourcentage des établissements publics faisant payer des Type de SPS1. Hôpital.



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Planification familiale - Fonds des Nations Unies pour la population

Meilleures pratiques de planification familiale Guide de recensement et de description © Organisation mondiale de la Santé Bureau régional de l’Afrique 2017 Certains droits réservés La présente publication est disponible sous la licence cr éative Commons



Méthodes de planification familiale

7 CHAPITRE 7 : MÉTHODES DE PLANIFICATION FAMILIALE Implants DIU Stérilisation Vasectomie féminine Contraceptifs MAMA Pilule injectables Préservatif Préservatif Méthodes de masculin féminin connaissance de la fécondité Retrait Spermicides EFFICACITÉ DE LA MÉTHODE Supérieure TYPE DE MÉTHODE Meilleure Bonne Moins bonne



Guide de la planification familiale - fphandbookorg

Catalogage à la source: Bibliothèque de l’OMS: Guide de la planification familiale à l'usage des agents de santé communautaires et de leurs clients 1 Services de planification familiale 2 Contraception – méthodes 3 Agents de santé communautaires 4 Conseil 5 Prise de décision 6 Matériel enseignement

Quelles sont les conséquences de la planification familiale?

La planification familiale est cruciale pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ; c’est également un facteur essentiel de réduction de la pauvreté.

Qu'est-ce que le guide de la planification familiale?

Guide de la planification familiale Guide de la planification familiale à l'usage des agents de santé communautaires et de leurs clients D'après l'Outil d'aide à la prise de décision à l'usage des clients et des prestataires de planification familiale de l'OMS

Pourquoi faire une planification familiale volontaire et sans danger ?

L’accès à la planification familiale volontaire et sans danger constitue un droit fondamental. La planification familiale est cruciale pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ; c’est également un facteur essentiel de réduction de la pauvreté.

Est-ce que la planification familiale est efficace pour prévenir les infections sexuellement transmissibles?

À retenir – Peut être utilisé en même temps que d'autres méthodes de planification familiale pour prévenir les infections sexuellement transmissibles, y compris à VIH. – Il est important de l'utiliser correctement à chaque rapport sexuel.

CHAPITRE 4 PLANIFICATION FAMILIALE

1 La D

irection de la Santé Familiale et Mentale est devenue depuis 1995, Directi on de la Santé Communautaire,laquell e compte trois sous-directions dont une Sous-Direction de la Santé Familiale.59CHAPI

TRE 4 PLANIFICATION

FAMILIALEMartin Tsafack et Roger Wako

uComme dans la plupart des pa ys africains, la population du Cameroun a un comportement pro- natalist e lié au prestige, à la satisfaction économique et psycholo gique que procure une descendancenombreuse. Ce comp ortement pro-nataliste a été officiellement exprimé à plusieurs circonstances notamment

à la conférence internationale su

r la population de Mexico en 198

4, où, pour le Cameroun, la planification

familiale était synonyme d'espacement des naissances en vue de sauvegarder la santé de la mère et de l'enfant et de lutt er contre la stérilité. De ce fait, les questions liées à la limitation des naissances ont été considéréespendant longtemps c omme tabous. Mais, depuis le début des années 80, la perception des questions depopulat ion a considérablement évolué passant d'un pro-natalisme affirmé à une politique volontariste demaîtrise de la p rocréation. La promulgation de la loi N° 080/10 du 14 juillet 1980 sur la profession des pharmaciens n'a pas repris les disposition s de l'article 101 de l'ancienne loi de 1969 (loi N° 29/69 du 29 mai

1969) i

nterdisant la vente et la publicité des contraceptifs. En 1984, a été créée u ne Unité de Planificationde la Population (UPP) dont l' objectif principal était de formuler et mettre en oeuvre la politique nationalede popula tion et, en 1992, le Cameroun a adopté sa Déclaration de Politique Nationale de Population (DPNP ).Les mesures pour favoriser la planification familiale font partie de cette politique et la déclaration de la politique nationale de mise en oeuvre de réorientation des soins de santé primaires, pierre angulaire de la politique sectorielle de santé, a été adoptée p ar le Gouve rnement en 1993. Cette politique vise lerenforcement et l'int égration des services de SMI/PF dans les soins de santé primaires à tous les niveaux d'intervention (centra l, intermédiaire et périphérique). Au Cameroun, on dénombre quelques 200 maternités et PMI don t les activités devraient inclure entièrement celles de SMI/PF; malheu reusement les services de

PF dans ce

rtaines régions sont limités à l'hôpital de district (Nouthe D jubgang et Mbu Enow, 1997). Lapremière véritable mesure a consisté en la création, en 1989, de la Direction de la

Santé Familiale et Mentale1

au sein du Ministère de la Santé Publique (MSP).Par ailleurs, au niv eau des Organisations Non Gouvernementales (ONG), a été cré

ée en 1989l'Association Camerounaise de Bien-E

tre Familial (CAMNAFAW) dont l'un des objectifs est de promouv oirsans discrimination, auprès du public

en général et des couches les plus défavorisées en particulier, desinformations et des services en matière de santé sexuelle et rep

roductive, notamment la planificationfamiliale, la contraception, la stérilisation volontaire, l'infécondité, la stérilité et l'éduca tion à la vie familiale.

La CAMNAFAW dispo

se actuellement de quatre antennes pro vinciales (Yaoundé, Douala, Buéa, Bamenda) dotées d'un staff technique complet et de deux antennes (Bafoussam et Ebolowa) animées pa r desvolontaires. Toujours en 1989, le Programme de Marketing Social au Cameroun (PMSC) qui vise, entreautres, la promotion de l'idée de santé familiale et la prévention des MST /SIDA par la vente de condoms, a démarré ses activités. En 1997, le projet Santé Fa miliale et Prévention du Sida (SFPS) dont l'un desobjectif

s est d'accroître l'utilisation des méthodes modernes de planification familiale parmi les femmes en

âge de procréer a lancé ses

activités. Toujours en 1997, le Cameroun a élaboré et adopté dans le cadre del'exercice d'Analyse de Programme et d'Élaboration des Stratégies (APES) , son tout premier Programme

60National de Population (PNP

), dont la santé de la reproduction constitue l'un des domaines prioritaires. En outre, il existe plusieurs autres ONG qui oeuvrent à des degrés divers à la promotion de la planificationfamilial e et à la lutte contre les MST/SIDA. Comme on le constate, les

activités en matière de planification familiale ont commencé à sesystématiser avec le développement du

Programme SMI/PF, par l'ouverture des centres de PF, les campagnesde sensibilisation et d'éducation

des populations à la parenté responsable, et l'aménagement de la législationsur la vente et la publicité

des contraceptifs. L'introduction des méthodes modernes de contrace ption n'estdonc pas un phénomène récent au Came

roun. Les données recueillies au cours de l'EDSC-II vont permettrede faire l'état de la situation actuelle e

n matière de planification familiale. Ces données donnent desinformati ons sur :•la connaissance et la pratique de la contraception;•la connaissance de la pério de féconde;•les sources d'approvisionnement en contraceptifs;•l'utilisation future de la contraceptio n;•les sources d'information sur la c ontraception;•les opinions et les attitudes v is-à-vis de la planification familiale.4.1CONNAISSA NCE DE LA CONTRACEPTIONLa connaissance des méthodes contraceptives ainsi que celle du lieu où se les p rocurer sont les conditions préalables à toute utilisation d e la contraception. Les dif férentes méthodes retenues dans lequestionnaire sont classées en trois catégories :•les méthode s modernes, comprenant la pilule, le stérilet ou DIU, les injections, les méthodesvaginales (spermicides, diaphragme, mousses et gelées), le condom, la contraceptionchirurg icale volont aire féminine (CCVF) ou stérilisation féminine, la contraceptionchirurg icale volont aire masculine (CCVM) ou stérilisation masculine et les implants(Norpla nt);•les métho

des traditionnelles, incluant la continence périodique et le retrait;•les méthodes dites " populaires

», comme les herbes, les racines, etc.Lors de l'EDSC-II, les e nquêtrices demandaient aux femmes interviewées quelles méthodes de contraception elles connaissaient puis elles décrivaient les méthodes non citées sponta nément et demandaientaux femmes interrogées si elles en avaien t déjà entendu parler. Si l'enquêtée connaissait une méthode, on lui demanda

it si elle l'avait déjà utilisée. Des questions sur l'utilisation passée et actuelle de la contraception,

l'intention de l'utilis er dans l'avenir et la connaissance d'un lieu où se procurer une méthode ont été égalementposées aux femmes. Par ailleurs, des questions du même type ont été posées aux hommes.

Le niveau de connaissance

contraceptive est élevé au Cameroun (tableau 4.1 et graphique 4.1) et les hommes connaissent mieux les méthodes contraceptives que les femmes. En effet, 81 % de l'en semble des femmes et 89 % de l'ensemble des hommes ont déclaré con naître, au moins, une méthode. Les méthodesmodernes sont, en général, mieux connues que les méthode s traditionnelles et populaires, puisque huitfemmes sur dix (80 %) et environ neuf hommes sur dix (88 %) ont d éclaré en connaître, au moins, une, alorsque les méthodes traditionnelles et po pulaires ne sont connues que par 67 % des femmes et 71 % deshommes. Ainsi, on constate que la différe nce du niveau de connaissance entre les hommes et les femmes est beaucoup plus importante po ur les méthodes modernes que pour les méthodes traditionnelles.

61Tableau 4.1 Connaissance des méthodes contraceptives

Pourcentages de femmes et d'hommes, de femmes et d'hommes actuellement en union, de femmes et d'hommes qui ne sont pas enunion et qui sont s

exuellement actifs, et de femmes et d'hommes qui n'ont jamais eu de rapports sexuels, qui connaissent uneméthode cont

raceptive selon les méthodes spécifiques, EDSC-II Cameroun 1998_________________________________________________________________________________________________________

Pas en Pas enunion etN'ayantunion etN'ayantsexuelle-jamais eusexuelle-jamais euMéthodementde rapportsmentde rapportscontraceptive EnsembleEn unionactivessexuelsEnsembleEn unionactifssexuels_________________________________________________________________________________________________________

N'importe

quelle méthodeMéthode mod erne Pilule DIU

Injection

Implant Méthodes vaginales

Condom Stérilisa

tion féminine Stérilisa tion masculineMéthode tr aditionnelle Continence périodique Retrait

Méthode populaire

Méthode traditionnelle ou populaire

Nombre moyen de

méthodes connues

Effectif 81,077,297,971,589,388,098,574,1

12,210,917,07,916,115,219,37,6

48,847,075,017,652,052,366,718,7

10,310,016,22,67,99,36,42,7

67,062,892,347,270,970,888,134,2

4,74,46,52,94,44,45,32,3

5 5013 6765574822 5621 310491339

2 En 1

991, l'enquête homme ne concernait que les maris des femmes enquêtées.62Si l'on compare ces résultats à c

eux obtenus lors de l'EDSC-I de 1991, on peut no ter une très netteamélioration de la connai

ssance contraceptive : les proportions de femmes et d'hommes ayant déclaréconnaître, au moins, une méthode s

ont de 77 % pour les femmes en union et 86 % pour les hommes en union en 1998, contre 70 % pour les femmes et 74 % pour les hommes en 19912. Pour les seules méthodes modernes, ces proportions sont pas sées, chez les femmes en union, de 6

3 % en 1991 à 77 % en 1998. P

ourles hommes en union, elles so nt passées de 65 % en

1991 à 86 % en 1998. Entre 1991 et 1998, c'est laconnaissance du condom qui a le

plus progressé chez les femmes en union, passant de 40 % en 1991 à 6

9 %en 1998

; viennent ensuite celle des injections (de 40 % à 58 %) et celle de la pilule (de 45 % à 60 %).Les femmes en union ont un

niveau de connaissance contraceptive plus faible que l'ensemble desfemmes, et cela quelle que soit la

méthode : 81 % de l'ensemble des femmes contre 77 % d es femmes en union connaissent, au moins, une méthode. Les méthodes modernes sont connues par 80 % de l'en sembledes femmes contre 77 % des femmes en u nion et les méthodes populaires/traditionnelles par 67 % de l'ensemb le des femmes et par 63 % des femmes en union. Le nombre moyen de méthodes connues par femme est de 4,7 pour l'ensemble des femmes et 4,

4 pour les femmes en union. Par contre, les femmes qui

ne sont pas en union

mais sexuellement actives ont un niveau de connaissance de la contraception supérieuraux autres catégories de femmes : 98

% d'entre elles connaissent un e méthode, 97 % une méthode moderne et 92 % une méthode traditionn elle ou populaire; en moyenne, ces femmes con naissent 6,5 méthodes. Lesfemmes qui n'ont jamais eu de rapports sexue ls, c'est-à-dire essentiellement les jeunes filles célibataires,ont un niveau de conn aissance contraceptive relativement élevé puisque 72 % d'entre elles connaissent ouont entendu parler d'au moin s une méthode moderne et, en moyenne, elles connaissent 2,9 méthodes. Parcontre, elles connaissent ne

ttement moins bien les méthodes traditionnelles ou populaires (47 %). Les résultats concernant les hommes mon

trent que, dans l'ensemble, 89 % connaissent, au moins, une méthode; parmi ceux qui sont en union, cette proportion est de 88 %. On con state ainsi que l'écart deniveau de connaissance entre ce s deux catégories est très faible. En outre, comme ch ez les femmes, laconnaissance des méthode s modernes est plus élevée que celle des méthodes traditionnelles. En effet, 88 % de l'ensemble des hommes et 86 % des hommes mariés c onnaissent, au moins, une méthode moderne alorsque 71 % de l'ensemble des ho mmes et des hommes en union connaissent, au moins, une méthode popula ireou traditionnelle. Le nombre moyen de méthodes c onnues est de 4,4 pour l'ensemble des hommes et pour les hommes en union. Tout c omme chez les femmes, les hommes qui ne sont pas en union mais sexuellementactifs ont un niveau de connaissance de la con traception supérieur à celui des autres catégories d'hommes :

99 % d'entr

e eux connaissent une méthode et, surtout, 98 % d'entre eux connaissent une méthode moderne;le nombre moyen de méthodes c onnues (5,3) est plus élevé que dans les autres catégories. Comme chez lesfemmes, les homm es qui n'ont jamais eu de rapports sexuels ont un niveau de c onnaissance contraceptiverelativement élevé puisque 74 % d'en tre eux connaissent ou ont entendu parler d'un e méthode quelconque ou d'une méthode moderne e t qu'en moyenne, ils connaissent 2,3 méthodes.Le tableau

4.1 donne également les proportions de femmes et d'hommes ayant déclaré connaîtrechaque méthode contraceptive spécifique. Globalement, q

uelle que soit la sous-population et quel que so itle sexe, les méthodes modernes sont, en général, mieux connues que les méthodes traditionnelles et populaires. Parmi les méthodes modernes, c'est le condom qui est la méthode la plus connue par les fe mmes,près de trois femme

s sur quatre (74 %) l'ayant citée. La pilule vient en deuxième position (63 %), lastérilisation féminine en troisième position (59

%), suivie des injections (58 %) et, loin derrière , le DIU (40 %). Quelle que soit la catég orie de femmes, le condom, la pilule, la stérilisation féminine, les injections et le DIU sont les méthod es les plus connues. Il faut noter cependant que les femmes non en union et sexuellement actives ont beaucoup plus fréquem ment que les autres déclaré connaître le condom (96 %), la

63pilule (83 %), la stérilisation féminine (79

%), les injections (75 %) et le DIU (59 %). Le degré de

connaissance des autres méthodes est relativement plus faible : 23 % de l'ensemble des femmes connaisse

ntles méthodes vaginales, 18 % le Norplant (Impla nt) et 12 % la stérilisation masculine. Quelle que soit laméthode moderne , le niveau de connaissance dépasse 10 % aussi bien chez l'ensemble des femmes que chezles femmes en union.

De même, chez les hommes, les résultats

montrent que la méthode moderne la plus connue est le condom (87 %), suivie de la pilu le (60 %), des injections (49 %) et de la stérilisation féminine (47 %). Àl'inverse, les méth odes vaginales (18 %), la stérilisation masculine (16 %) et le Norplant (9 %) sont lesméthodes modernes les moins bien connues par les hommes. Chez les hommes en union, 83 % connaissent le condom, 63 % la pilule,

51 % les injections et 48 % la stérilisation féminine.Le tableau 4.2 présente,

pour les hommes et les femmes en union, l e niveau de connaissance des méthodes contraceptives selon différentes caractéristiques socio-démographiques. Chez les femmes en union, le niveau de connaissance des méthodes varie peu s elon l'âge : c'est dans le groupe d'âges 30-34 ans que l'onconstat e le niveau de connaissance le plus élev

é (82 % des femmes connaissent une

méthode et 81 % uneméthode moderne). Les niveaux de connaissance les plus faibles s'observent dans les groupes d'âges extrêmes

(71 % à 15-19 ans et de 67 % à 45-49 ans pour les méthodes modernes).Chez les hommes, ce sont

ceux des groupes d'âges 15-19 ans et 25-39 ans qui connaissent le plus fréquemment une méthode quelconque et une méthode moderne. À l'opposé, c'est dans le groupe d'âges 50-59 ans que l'on cons tate le niveau de connaissance le plus faible (74 %). Si l'on examine les données selon le milieu de résidence, on constate que, quelle que soit la méthode, la quasi-totalité des femmes qui vivent à Yaoun dé/Douala (99 %) connaissent une méthode de contraception. Elles sont suivies de près par les femmes des Au tres Villes (90 % pour toutes les méthodes et 89 % pour les méthodes modernes) et, de loin, par celles du milieu rural (70 %). De même, le niveau de connaissance desméthodes contrac eptives varie fortement selon la région, p assant, pour les méthodes modernes, de 99 % dansle Nord-Ouest/Sud-Ouest, à 96 % dans le Centre/Sud/Est, à 93 % dans l'Ouest/Littoral et à 44 % dans l'Adamaoua/Nord/Extrême-Nord. Par ailleurs, le niveau d e connaissance de la contraception diffère selonle niveau d'instruction des femmes ; ainsi pratiquement toutes les femmes ayant, au moins, un niveaud'instruction second aire ou plus ont cité, au moins, une méthode moderne (99,8 %). Cette proportion est de

91 % chez les femmes ayant le niveau d'instruction primaire; par contre, elle n'est q

ue de 45 % chez cellessans niveau d'instruction. Chez les hommes, les tendances sont les mêmes, mais les écarts n'ont pas la même ampleur que chezles femmes. Pratiquement tous les hommes v ivant à Yaoundé/Douala (97 %), ceux du Nord-Ouest/Sud-Ouest (100 %) ainsi que ceux qui o nt un niveau d'instruction secondaire ou plus (99,5 %) connaissent, a u moins,une méthode moderne. Bien q ue les hommes de l'Adamaoua/Nord/Extrême-Nord aient le niveau de connaissance contrac eptive le plus faible, ils connaissen t mieux les méthodes modernes de contraception queles femmes de cette région (62 % c ontre 43 %).

3 Voir le Chapitre 2 (Section 2.2.2, Caractéristi

ques des couples) sur la façon dont ont été recomposés les

1 153couples à part

ir des informations collectées au niveau de l'enquête femme et de l'enquête homme.64Tableau 4.2 Connaissance des méthodes contraceptives modernes par caractéristiques socio-démographiqu

esPourcentage

de femmes et d'hommes actuellement en union qui connaissent au moins une méthode de contraceptionmoderne, pa

r caractéristiques socio-démographiques, EDSC-II Cameroun 1998__________________________________________________________________________________________________

FemmesHommes

ConnaîtConnaîtConnaîtConnaît

uneméthodeuneméthode Caractéristique méthodemoderneEffectifméthodemoderneEffectif

Groupe d'âges

15-19 20-24 25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-59

Milieu de résidence

Yaoundé/Doua

la Autres villes

Ensemble

urbain Rural

Région

Yaoundé/Doua

la Adamaoua /Nord/ Extrême -Nord Centre/Sud/Est

Ouest/Littoral

Nord-Ouest/Sud-Ouest

Niveau d'inst

ruction Aucun

Primaire

ou plus - Primai re - Secondai re ou plusEnsemble 71,671,043093,293,219

76,375,774684,684,6133

79,979,173792,889,8199

81,780,958391,090,1205

79,679,451592,490,2231

76,475,339089,688,3194

67,967,027688,383,8141

---74,169,2188

99,299,240198,797,4186

90,289,269395,895,0211

93,592,91 09497,296,1397

70,369,52 58284,081,0914

99,299,240198,797,4186

43,842,61 36367,062,2416

96,495,878396,594,9326

92,891,749895,993,6155

99,299,2631100,0100,0227

46,145,01 34661,052,5291

95,294,72 33095,795,01 020

92,291,41 41791,590,3495

99,899,891399,699,5524

77,276,53 67688,085,61 310

Dans sept couples3 sur dix, les deux conjoin

ts connaissent, au moins, une méthode (70 %) et, dans

68 % des ca

s, ils connaissent une méthode moderne (tableau 4.3 et graphique 4.2). Les méthodes modernesles mieux connues par les d eux conjoints sont, par ordre d'importance, le cond om (62 %), la p ilule (45 %),la stérilis ation féminine (35 %), les injections (34 %) et le DIU (18 %). Les méthodespopulaires/traditionnelles sont co

nnues par 54 % des couples : la continence périodique (47 %) et le retrait(32 %) sont les plus citées p

ar les couples.

65Tableau 4.3 Connaissance des méthodes contraceptives par les couples

Répartition (en %) des couples par connaissance de la contraception, selon les méthodes contraceptives

spécifique

s, EDSC-II Cameroun 1998_________________________________________________________________________________

L'hommeLa femme

L'homme etconnaît,connaît,Aucun des

la femmela femmel'hommedeux ne

N'importe

quelle méthodeMéthode mod erne Pilule DIU

Injection

Implant

Méthodes vaginales

Condom

Stérilisa

tion féminine Stérilisa tion masculineMéthode tr aditionnelle Continence périodique

Retrait

Méthode populaire

Méthode tr

aditionnelle ou populaire70,114,94,110,9100,0

68,014,35,312,5100,0

44,515,412,627,4100,0

18,48,816,556,3100,0

33,914,220,631,3100,0

3,66,111,578,8100,0

5,58,113,972,5100,0

61,617,14,217,1100,0

35,09,919,635,5100,0

2,49,97,380,4100,0

52,411,27,528,9100,0

46,912,58,132,4100,0

32,114,813,839,3100,0

1,87,48,682,2100,0

Note : Ce tableau porte sur les 1 153 couples identifiés

66À l'opposé, dans 11 % des co

uples, ni le mari ni la femme ne connaissent une méthod e moderne :dans de nombreux couple s, la stéri lisation masculine (80 %), les implants (79 %), les méthodes vaginales (73 %), le DIU (56 %) ne sont conn us par aucun des conjoints. Il en est de même en ce qui concerne la connaissance de certaines méthodes popu laires : dans 82 % des couples, aucune méthode populaire n'estconnue par les deux conjoints; cette proportion est de 39 % pour le retrait et de

32 % pour la continencepériodique. En outre, quand

la connaissance diffère dans le couple, on constate que les maris conn aissent une méthode contraceptive plus fréquemment qu

e leur épouse : dans 15 % des cas, le mari connaît, au moins,une méthode alors que la femme n'en

connaît aucune et, à l'opposé, dans se ulement 4 % des cas, la femmeconnaît une méthode alors que l'époux n'en co nnaît aucune. Des écarts assez importants apparaissent auniveau de la connaissance du condom et de la continence périodique pour lesquels dans, respectivement,17 % et 13 % des co uples, le mar

i connaît et la femme non, alors que les couples dans lesquels la femmeconnaît et le mari non ne représente

nt que 4 % pour le condom et 8 % pour la continence périodique. Quant aux injections, dans 21 % dquotesdbs_dbs28.pdfusesText_34
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