[PDF] HISTOIRE DES ARTS : Art et consommation de masse





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Société de consommation-Duane Hanson

Nature de l'œuvre : Supermarket Lady ou Woman with a Shopping Cart est une sculpture hyperréaliste réalisée en 1969. Format : Les sculptures que Duane 



ART ET SOCIETE DE CONSOMMATION

La société de consommation est en plein développement après la seconde guerre durant l'époque des 30 glorieuses. L'oeuvre magnifie et critique à la fois.



Richard Hamilton

Contexte historique et artistique de l'œuvre: Nous sommes en 1956 en Angleterre l'occident d'après guerre et la société de consommation.



B ) Lart vit de la société de consommation

* Certains artistes utilisent la société de consommation comme principal sujet de leurs oeuvres. c'est le cas par exemple



FICHE HISTOIRE DES ARTS ARMAN

influencé par la société de consommation et notamment par l'idée de surconsommation et par extension de gaspillage. (Situer l'oeuvre sur la frise.



Leffet critique de lart : quen savons-nous?

oeuvres. En reconsidérant les modes dominants de penser l'art et la culture sociologie et l'autre de l'histoire sociale de l'art.





La société de consommation

une œuvre d'art - la pureté de l'air que nous respirons. - l'ambiance raffinée de notre Forum (à l'instar des cités méditerranéennes .



HISTOIRE DES ARTS : Art et consommation de masse

pour diffuser ses idées ou ses œuvres : c'est le début de la société de consommation qui devient de plus en plus une culture de masse une culture qui est 



Économies parallèles et société de consommation capitaliste : le jeu

au sein de la société de consommation capitaliste. Le monde de l'art contemporain regorge d'œuvres qui prennent de façons plus ou moins.

CLASSE DE 3ème Ȃ Mme GIORDANO Ȃ COLLEGE PAUL BERT Ȃ CACHAN Page 1

HISTOIRE DES ARTS : Art et consommation de masse

La musique peut, en elle-même, être engagée dans le but faire passer, au même titre que des paroles, un réel message

politique.

INTRODUCTION

A partir des annĠes 50, la population s'enrichit de plus en plus, et certains pays se développent, se modernisent

rapidement. Cette population gagne assez d'argent pour consacrer son temps, ses reǀenus ă une nouǀeautĠ ͗ les

Pour répondre à une demande grandissante, il faut trouver de nouveau support (vinyle, affiche de publicité,

en plus une culture de masse, une culture qui est destinée au plus grand monde.

Cette société et ses dérives vont inspirer des artistes qui le plus souvent critiquent et dénoncent la

surconsommation.

VOCABULAIRE :

- Surconsommation : Niveau de consommation situé au-dessus de celui des besoins normaudž ou d'une consommation

- Multinationale : Entreprise implantée dans plusieurs pays par le biais de filiales dont elle détient tout ou une partie

du capital. Société qui produit des effets économiques dans plusieurs pays. Cela signifie donc que les actionnaires ne

viennent pas du même pays ou elle implante ses sièges dans deux ou plusieurs pays.

I. MATTHEW HERBERT alias RADIO BOY

Matthew Herbert est né à Londres en 1972. C'est un musicien et producteur anglais de musique électronique.

- Son père est ingénieur du son à la BBC. (radio-télévision britannique). - Très jeune, il apprend le violon et le piano. - Adolescent, il est le pianiste d'un Big Band. - Passionné très tôt par les nouvelles technologies musicales, il devient un leader dans la musique électronique. - 2001 : Il sort un album engagé et libre de droit : The Mechanics of destruction - 2002 : L'artiste signe la bande originale du film Le Défi réalisé par Bianca Li. - 2003 : il sort le remarquable et remarqué Goodbye Swingtime : un album où les

machines sont quasiment absentes, entièrement composé pour un big band qui va faire de son auteur une

figure respectée dans le milieu du jazz.

- 2005 : Il sort l'album Plat du jour dans lequel il renoue aǀec l'edžpĠrimentation et l'engagement politique de

The mechanics of destruction (2001). Dans ce pamphlet contre la malbouffe, la plupart des sons sont en fait

des samples, enregistrĠs ă partir de bruits de nourriture et de l'industrie agroalimentaire. Ainsi, l'un des

morceaux de bravoure de l'album reprend toutes les Ġtapes de la ǀie d'un poulet ĠleǀĠ en batterie, de

qui en résultent pour les incorporer en live dans sa musique. CLASSE DE 3ème Ȃ Mme GIORDANO Ȃ COLLEGE PAUL BERT Ȃ CACHAN Page 2 II. SON OEUVRE: THE MECHANICS OF DESTRUCTION (2001) Le 8 mars 2002, Matthew Herbert réalise un concert-performance de son album, engagé et libre

de droits, The Mechanics Of Destruction signé sous le pseudonyme de Radio Boy prĠcĠdĠ d'un

de la salle de concert.

Cet album, produit en 2001, est un engagement très fort contre la mondialisation libérale et le

consumérisme. Ainsi, avec pour seul vocabulaire des samples de produits (Coca, Mc Donalds,

Universal, etc..) Matthew applique son énergie créative à détruire les symboles mercantiles et libéraux de la société

de consommation.

par la publicité. Herbert montre son mécontentement ă l'Ġgard de cette sociĠtĠ de consommation.

En cohĠrence aǀec son message, l'album fut distribuĠ gratuitement, et en téléchargement tout à fait légalement (à ce

jour, l'album ne l'est plus).

9 Techniquement, comment fut-ce possible ?

Matthew Herbert met au point un projet qui consiste à travailler uniquement sur le modèle de la musique concrète. Il

impose des règles de composition).

Dans The mechanics of destruction, Herbert a fait le choix de sampler le bruit de la destruction des produits des

multinationales, de les détourner en vue de créer de la musique. Les différents sons, enregistrés progressivement lors

de la destruction manuelle de ces objets (vider puis écraser une canette de Coca-Cola, disséquer un Hamburger,

piétiner une boîte de CD, casser un téléviseur) sont successivement enregistrés, numérisés, puis replacés dans un

rythme défini de techno.

9 Les titres de l'album ͨ The mechanics of destruction » :

L'album The mechanics of destruction comprend quinze titres qui sont autant de simples témoignages enregistrés

d'une contre-consommation du produit, ou plus souvent des réarrangements autour de cette idée. (=battement par minute) pour représenter " la culture accĠlĠrĠe d'aujourd'hui ») TROIS CHANSONS ENGAGEES CRITIQUANT LA CONSOMMATION DE MASSE : ʁ " La complainte du progrès » (1956) de Boris Vian

En 1956, les produits manufacturés de masse commencent à peine à apparaître que Boris Vian critique la société de

ʁ " Foule sentimentale ͩ (1993) d'Alain Souchon

Cette chanson dénonce le vide de la société de consommation personnifié par Paul-Loup Sulitzer et Claudia Schiffer:

ʁ " Les choses » (2001) de Jean-Jacques Goldman

Jean-Jacques Goldman écrit " Les choses », ces produits de consommation dont nous sommes dépendants.

Oncle de Jacques Tati en 1958.

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