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LES DIFFICULTÉS EN LECTURE

ET PISTES DE REMÉDIATION

Stage " Consolider la lecture au Cycle 3 »

Dakar février 2020

Serge Levaufre (CPAIEN Dakar)

DECODAGE DES MOTS

Lire les mots de droite à gauche :

" erdnerpmoCtse'c eriurtsnoc enu noitatnesérper iuq ,ergètni ne nu tuot ,tneréhoc sel snoitamrofni ,seul selle'uq tnessiarappa ed noçaf eticilpxe uo selle'uq tnednamed nu liavart noitarobalé'd tnauqilpmi sel secnassiannoc ud .ruetcel eL ruetcel tem ne ervuoe: enu'd trap sed stnemetiart seuqigétarts te ertua'd trap sed serudécorp ed elôrtnoc iuq iul tnettemrep ed retcetéd ses selleutnevé sruerre. »

STRATEGIES DE DECODAGE

Si AN est suivi d'une voyelle, il faut séparer le A et le N ( DANIEL) Si AN est suivi d'une consonne, il faut séparer les syllabes entre N et la consonne suivante (ANDRE) Si AN est suivi de la consonne N, il se prononce A comme s'il était suivi de la voyelle A (ANNIE) Si IE est placé à la fin du mot, il se prononce I ( ANNIE) Si IE est placé à l'intérieur du mot, le I se lit seul et le E se prononce avec

la consonne suivante (DANIEL)Quelles stratégies permettent de différencier la lecture de ces 3 mots :DANIELANDREANNIE

IDENTIFICATION DES MOTS

Leuch' adame élipe aise troak ilo sainksan.

Lorskamelle ysseupe aisavèque soncha, lab

alenssin diqueka ran teu deuk ilossin xan.

Kelléleu poada melle i ?

Construire une représentation mentale de l'ensemble du texte

DIFFICULTÉS DE TRAITEMENT COGNITIFS

Image(histoires pressées B.Friot)

Comme une image. Je faisais tout ce qu'ils disaient. J'étais comme ils voulaient que je sois. Sage comme une image. Ils m'ont pris en photo, et affiché sur les murs. Pour vendre des yaourts et des chaussettes en coton. Ils m'ont collé dans les catalogues, pour présenter leurs modèles de tricot. Ils m'ont glissé dans les magazines. A la rubrique Enfants, juste avant les recettes de cuisine. Comme une image. Mais toi, tu as déchiré la page et tu m'as découpé sans m'abîmer. Avec tes crayons, tu m'as fait une moustache et des petits yeux comme les Chinois, avec du bleu tout autour. Tu m'as teint les cheveux en rose et percé l'oreille droite pour y accrocher un anneau. Ils ne m'auraient pas reconnu. Et puis tu as ouvert la fenêtre. Il y a eu un courant d'air. Et l'image s'est envolée.

Faire des inférences

L'inférence est une opération logique de déduction qui consiste, à partir d'indices présents dans

le texte, à rendre explicite une information qui n'est qu'évoquée ou supposée connue.Un homme est au volant de sa voiture quand il entend à la radio :

" Attention, sur l'autoroute A33 une voiture roule en sens inverse.»

Une voiture ! Mais il faut que je les prévienne, il y en a des centaines plutôt, dit le conducteur...Deux pirates se rencontrent. -Tiens, dit l'un, tu as un crochet à la place de la main ? - Oui, j'ai

perdu une main, en attaquant un bateau royal. - Et ta blessure à la joue, c'est un marin de la flotte

royale qui te l'a faite ? - Non, c'est un moustique qui m'a piqué, je n'avais pas encore l'habitude

du crochet.Un homme a un terrain cultivé avec des pastèques. Quand la saison de la récolte approche, le

propriétaire, pour protéger sa récolte, met une pancarte: " Parmi ces pastèques il y en a une qui

contient du cyanure.»

Le lendemain il trouve un message supplémentaire sur la pancarte: " Maintenant il y en a deux.»

Deux chasseurs se trouvent en forêt lorsqu'un des deux s'effondre. Il semble avoir cessé de respirer et ses yeux sont vitreux. Son camarade paniqué appelle les services d'urgence : " Mon ami est mort !

Qu'est-ce que je peux faire ? »

L'opérateur répond tranquillement : "Calmez-vous. Je peux vous aider.

D 'abord assurons -nous qu'il est mort. »

Un moment de silence, suivi d'un coup de feu.

Le chasseur reprend le combiné : " C'est bon, et maintenant ? »

Une inférence pragmatique en lien

avec des connaissances externes au texte : la référence est la chasse, donc personnages armés. Une inférence logique : c'est le chasseur effondré qui a subi un coup de feu.

Une 2ème inférence logique : c'est le

chasseur en bonne santé qui a tiré. Une 2ème inférence pragmatique : le chasseur qui a tiré est idiot, il a confondu un conseil et une injonction. De nombreuses anaphores: " un des deux/il /mon ami »...

DES AMBIGÜITÉS

Liées au lexiqueUn homme d'affaires dit à ses amis que sa compagnie est à la recherche d'un nouveau

comptable. Un de ses amis lui demande: - Mais... vous n'aviez pas déjà recruté un nouveau comptable il y a quelques semaines ? - Si, et d'ailleurs, c'est celui-là qu'on recherche.

Voyant l'éléphant prisonnier des

braconniers, Sir Lipton prit sa défense. Etant mineur, il se vit refuser l'entrée du bar.

Avez-vous vu le collier du chien que Gustave a acheté hier?Liées à la syntaxeContrairement à ses habitudes, Monsieur l'ambassadeur a seulement

mangé quatre vol-au-vent aux crevettes. Notre maison de Montréal, où j'ai vécu la plus grande partie de mon enfance, a brûlé hier. L'ogre avait mangé sa femme elle avait sauvé le petit Poucet

L'ogre avait mangé

.Sa femme , elle ,avait sauvé le petit Poucet

L'ogre avait mangé sa femme

.Elle avait sauvé le petit Poucet

DIFFICULTÉS D'IDENTIFICATION DE LA PONCTUATION

Ponctuez le texte :a) de façon à ce que le cycliste ait tortb) de façon à ce que le cycliste ait raison

Un accident

Un automobiliste roulait en ville à faible allure à droite survint un cycliste qui traversa la rue sans avoir regardé l'automobiliste sentit le danger le choc était inévitable après l'accident l'automobiliste dit le cycliste est un imprudent qui ignore tout du code de la route les gendarmes me donneront raison on ne circule pas sans regarder à droite j'avais la priorité les dégâts étaient seulement matériels heureusement l'automobiliste présenta ses papiers en règles les gendarmes l'interrogèrent pour eux le responsable était bien celui qui n'avait pas respecté la priorité à droite Le lecteur doit établir une relation entre le référent et le terme qui le remplace

Un jour,

le fils du gérant les invita tous à jouer chez lui. A peine arrivés, on leur recommanda de ne pas oublier de bien s'essuyer les pieds pour ne pas salir le parquet et de ne pas s'appuyer contre le mur à cause du papier peint qui venait d'être posé. Si, malgré cet affront, ils demeurèrent encore copain avec lui , ce fut bien à cause de l'examen. Parce que le fils du gérant était fort en math et, sans son aide, ils ne seraient jamais arrivés à résoudre certains problèmes. Jean est mon ami.

Il habite près de chez moi,

Ilest arrivé dans le village un soir d'automne. C'était la première fois queThéodore , le vieux mendiant , se rendait aussi loin dans sa tournée.

MAUVAISE UTILISATION DES RÉFÉRENTS

Les connecteurs peuvent être explicites

Il pleut alors je prends mon parapluie,

Jean a mal au ventre parce qu'il a mangé trop de pommes vertes.

Les connecteurs peuvent être implicites

Il pleut. Je prends mon parapluie,

Jean a mal au ventre. Il a mangé trop de pommes vertes.

Classification des connecteurs :

- conjonction :et, aussi... - disjonction :ou ... - exclusion :sauf, excepté que... - temps : avant, lorsque.... - lieu : devant, au-dessus de ... - cause : parce que, en raison de ... - comparaison : comme, ainsi que... - contraste : contrairement à ... - opposition : malgré, bien que... - concession : bien que... - conséquence : de manière à, à tel point que... - but : pour, afin que... - condition : si, à moins que... - manière : comme...Mots qui relient deux évènements entre eux, deux propositions ou deux phrases entre elles.

MAUVAISE UTILISATION DES CONNECTEURS

Julie va au restaurant avec ses deux amies (F/F)

amis (G/G) amis (G/F)

C'est le chien des voisins qui hurle.

C'est le chien des voisins qui hurlent.MORPHOSYNTAXE NON MAÎTRISÉE

1. Comment s'appelle le nouveau camarade ?30% des élèves testés répondent François

2. Depuis quand suit-il cette classe ?30% des élèves testés répondent Depuis une semaine

3. Quel est l'exercice le plus difficile pour lui en classe ?15 % des élèves testés répondent

C'est les Problèmes.

4. En quoi est-il très bon ? Il est très bon en caractère (ou coeur).

5. Dans quel pays ces photos ont-elles été prises ? 25% répondent France

UNE COMPRÉHENSION " DE SURFACE »

UNE DÉFINITION DE L'ÉLÈVE EN

DIFFICULTÉ

" On pourrait définir l'élève en difficulté d'apprentissage comme un élève qui ne répond pas aux mesures de remédiation mises en place, par l'enseignant(e) ou par d'autres intervenants, durant une période significative. L'élève n'a pas suffisamment progressé dans ses apprentissages pour lui permettre d'atteindre les exigences minimales de réussite du cycle telles que définies par les programmes.» (J.Giasson)

LES CATÉGORIES DE LECTEURS

ÉPROUVANT DES DIFFICULTÉS

Ceux qui ne peuvent expliquer

les fonctions de l'écrit :

Qu'est ce que le monde de l'écrit ?

A quoi sert de lire ?

Quels sont les différents types d'écrit ?

Ceux qui ne suivent pas le rythme de la classe :Ils ont acquis les habiletés de base en lecture mais progressent lentement.

Ils éprouvent des problèmes de compréhension.

Ils représentent la majeure partie des élèves en difficulté en lecture au cycle 3Ceux qui ne éprouvent des difficultés lourdes et persistantes :L'apprentissage et l'automatisation de la reconnaissance des mots sont difficiles.

Des écarts de 2 à 3 ans peuvent apparaître avec les élèves " standards ».

Ils relèvent de l'enseignement spécialisé ( RASED)Ceux qui ont des besoins particuliers :Ces élèves présentent des troubles des apprentissages (dys...) ou se trouvent en situation de

handicap.

DES CAUSES DES DIFFICULTÉS EN

LECTURE EN INTERACTION

L'enfant

Le milieu

socio-économique

L'école

La famille

Les performances en lecture sont plus élevées dans les milieux favorisésUn milieu stimulant peut combler temporairement un enseignement moyen

Les techniques

utilisées

L'adaptation des

contenus

La différenciation

L'évaluation

3 types d'élèves allophones

Les élèves lecteurs dans leur langue maternelle

- Les élèves lecteurs sur caractères latins : le principe alphabétique est maîtrisé, le transfert des

apprentissages s'effectue progressivement.

- Les élèves lecteurs sur caractères non latins : un temps d'apprentissage supplémentaire est à prévoir.Les jeunes élèves qui font leur entrée dans l'écrit- L'enseignement de la lecture s'effectue en français.- L'apprentissage dans la langue maternelle s'effectue simultanément (alphabet latin)

- Pour les élèves en grande difficulté d'apprentissage de la lecture, il est préférable qu'il s'effectue dans

la langue maternelle.Les élèves sous scolarisés- Ce ne sont pas des élèves en difficulté ou EBEP : ils souffrent d'un retard d'acquisitions des savoirs

fondamentaux. - Difficultés à se représenter les enjeux de l'école - Décalage fort avec le reste de la classe - Prise en charge individuelle nécessaire

LES ÉLÈVES ALLOPHONES

L'ÉVALUATION DES COMPÉTENCES EN LECTURE/ÉCRITURE DES

ÉLÈVES ALLOPHONES

Évaluation " maison » pour un diagnostic rapide mais peu précis (J.Giasson) Présenter une phrase écrite dans la langue maternelle et demander à l'élève de la lire à haute voix puis de dessiner ce qu'il a compris.

Observer :

- Les capacités de décodage - La vitesse de décodage - La compréhension : le dessin La phrase doit contenir au moins deux personnages en action : " une petite fille fait un château de sable sur la plage avec son frère.» L'ÉVALUATION DU NIVEAU D'ACQUISITION DE LA LANGUE

SECONDE

Demander à l'élève de - s'exprimer sur un sujet de son choix : - famille, amis - Jeu préféré, sport pratiqué - Son pays d'origine - s'exprimer sur un sujet imposé mais relativement universel : - Le premier jour d'école - Le repas en famille

L'album sans texte

Raconter une histoire à partir d'un

album sans texte : analyse du langage oral LES PRINCIPALES DIFFICULTÉS DES ÉLÈVES ALLOPHONES

Le système d'écriture :

- Manipulation du livre (sens conventionnel de lecture) - Les signes de ponctuation (? En espagnol, " » en allemand, ...)

- L'espacement des mots : en Coréen, la forme carrée des caractères donne un indice de l'espacement

- L'emploi de la majuscule : dans certaines lagues elle n'existe pas (Coréen)

- Les correspondances lettre/son : en Français, les CGP sont non univoques. C'est une langue " opaque »La phonologie: Difficulté à entendre certains sonsLa syntaxe :- Pas d'articles dans certaines langues- Le temps n'est pas exprimé forcément par le verbe (en chinois, c'est par la phrase, en Wolof, notions

d'accompli et d'inaccompli) - Place du verbe/nom (syndrome de Maitre Yoda !)

LES PRINCIPES D'INTERVENTION À L'ORAL

Adapter son langage :

- Employer peu d'expressions figées ou tirées du langage populaire - Formuler des phrases simples - Répéter et paraphraser si besoin - Fournir un étayage visuel : image, geste, action, objet, ... - Inclure des exemples concrets

-Afficher le vocabulaire clé en classeEnrichir les échanges par des relances adaptées :- Réponse en partie correcte : " Oui je suis d'accord avec ...; Maintenant, peux-tu m'en dire plus sur ... ?

- Réponse dans la langue maternelle : " Bien, mais connais-tu des mots en français pour dire ça ?

Demande à un ami de t'aider à le dire en français.»

- Réponse erronée ou confuse : " Dis m'en un peu plus pour que je comprenne bien ce que tu veux

dire.»

- Pas de réponse : " Je vais revenir à toi plus tard. Pense à une réponse en attendant.». La question posée

sera alors du type oui/non.

LES PRINCIPES DE L'ENSEIGNEMENT DE L'ÉCRIT

Choisir des textes culturellement pertinents :

- Les personnages, les évènements, les lieux et leurs interactions sont proches de la culture d'origine de

l'élève.

- Pour permettre des liens plus faciles avec les connaissances de l'élèves : compréhension, représentations

mentales des situations, ...Choisir des textes du niveau linguistique approprié : La difficulté d'un texte est liée à plusieurs éléments

- Le vocabulaire - L'emploi de figures complexes (expressions, métaphores, analogies) - La complexité syntaxique, la longueur et la structure des phrases

- Le langage impliciteLes textes informatifs sont plus accessibles :- Moins de différences culturelles- Plus d'illustrations

Lire des textes aux élèves allophones : ex sur 5 jours, groupes de 4 à 5

élèves

- 1 ertemps de lecture : texte de 200 à 250 mots. Repères visuels, gestes, mimes, ... - 2 èmetemps d'échange (10 min) : questions littérales et inférentielles - 3 èmetemps de relecture du texte : s'arrêter sur des mots ciblés - 4 èmetemps : activités structurées de compréhension

Les jours 2,3 et 4 : lecture de la suite du texte

Dernier jour : activités sur l'ensemble du texte

ENSEIGNER LE VOCABULAIRE

Un élève qui apprend à lire dans sa langue maternelle apprend 3000 mots par année.Enseigner les mots fréquents et les mots utiles : Enseigner le vocabulaire de base des conversations

et des textes. Enseigner les locutions et expressions : Leur sens ne peut pas être déduit des mots seuls.

Ex : donner sa langue au chat

Ex : chemin de fer, quelque chose, comme il faut

Tirer parti de la langue maternelle :

Les langues d'origine ont des mots en commun : les " mots transparents » mais attention aux faux amis.

Ajouter des illustrations :

Le survol d'illustrations permet de nommer les objets, les personnages, les actions illustrés. Faire un carnet de mots nouveaux : Organisé par ordre alphabétique et illustré Ex : ciseaux instrument qui sert à couper dessin

FAVORISER LA FLUIDITÉ

Exercices de fluence

Cercles de lecture

Donner des modèles de lecteur :

-faire entendre la prosodie de la langue française -Texte enregistré : lecture partagée

Lire à voix haute

PRÉVENTION ET REMÉDIATION

EVALUER

Langage

oralLecture : compréhensionLecture : reconnaissance des mots et lecture oraliséeÉcriture : production d'écritÉcriture : copieÉtude de la langue

ORTHÉtude de la

langue

GRAMMÉtude de la

langue

CONJÉtude de la

langue : vocabulaire90,77%

65,38% 57,69% 69,23% 76,92% 32,31% 74,36% 23,08% 58,97

95,47%

70,83% 76,32% 61,33% 68,00% 43,62% 63,44% 46,05% 80,70%

91,11%

51,85% 55,56% 16,67% 68,42% 23,46% 35,09% 31,58% 75,93%

74,29%

52,38% 50,00% 71,43% 71,43% 17,14% 66,67% 14,29% 61,90%

96,92%

73,85% 85,38% 38,46% 55,38% 36,62% 52,82% 36,92% 81,03%

92,36%

57,19% 70,48% 33,33% 77,78% 32,20% 53,13% 15,09% 70,89%

97,03%

69,37% 81,08% 55,41% 44,59% 41,62% 71,62% 39,19% 84,23%

94,40%

62,42% 75,00% 44,00% 56,00% 43,60% 56,67% 24,00% 70,67%

93,42%

73,19% 88,16% 51,32% 65,79% 46,05% 77,19% 27,63% 81,06%

95,85%

85,63% 84,48% 77,59% 82,76% 49,83% 73,68% 61,40% 91,81%

87,27%

79,55% 93,18% 81,82% 63,64% 50,00% 68,18% 36,36% 88,89%

96,82%

73,86% 79,31% 52,27% 69,77% 45,00% 74,24% 36,36% 77,27%

96,60%

82,62% 86,17% 61,70% 55,32% 44,68% 63,12% 46,81% 81,56%

94,29%

78,57% 83,46% 77,42% 82,26% 48,44% 77,08% 48,44% 88,02%

95,26%

80,55% 79,82% 32,73% 67,27% 43,54% 67,88% 45,45% 88,48%

93,01%

77,14% 86,44% 49,38% 60,00% 38,17% 64,81% 30,43% 90,15%

96,67%

71,91% 87,96% 48,15% 55,56% 52,63% 74,07% 53,70% 84,57%

94,48%

72,99% 87,93% 37,93% 55,17% 23,28% 52,87% 24,14% 84,52%

98,57%

66,67% 66,67% 53,33% 60,00% 22,73% 64,10% 7,69% 80,95%

100,00%

68,75% 68,75% 50,00% 87,50% 22,50% 58,33% 12,50% 100,00%

95%

73% 82% 52% 64% 42% 65% 37% 83%

CM1 CM 2

Langage oralLecture :

compréhensionLecture : lecture oraliséeÉcriture : gestes graphiquesÉcriture : production d'écritÉtude de la langue : grammaireÉtude de la langue : orthographeÉtude de la langue : conjugaisonÉtude de la langue : vocabulaire

86,35%

66,67% 53,85% 61,11% 47,22% 70,37% 50,00% 53,70% 72,22%

84,17%

71,88% 75,00% 86,25% 74,17% 74,17% 63,29% 79,58% 63,75%

78,92%

31,82% 54,55% 90,91% 59,09% 45,45% 51,52% 50,00% 41,67%

79,73%

87,50% 50,00% 50,00% 70,83% 33,33% 58,33% 33,33% 25,00%

82,84%

82,78% 71,43% 82,42% 67,77% 66,67% 59,09% 71,43% 50,00%

66,27%

56,76% 69,64% 71,43% 52,98% 51,19% 42,86% 51,79% 39,29%

78,32%

70,10% 74,51% 82,35% 57,70% 55,56% 40,85% 66,99% 36,27%

79,75%

72,22% 57,78% 66,67% 50,37% 60,74% 48,15% 72,59% 42,22%

81,91%

78,85% 71,79% 75,00% 60,26% 72,10% 66,24% 76,82% 65,38%

83,25%

77,27% 63,64% 72,73% 59,09% 74,24% 66,67% 78,79% 63,64%

79,85%

69,17% 67,80% 56,90% 44,77% 61,02% 58,43% 77,40% 56,67%

79,85%

69,17% 67,80% 56,90% 44,77% 61,02% 58,43% 77,40% 56,67%

85,38%

88,10% 89,06% 93,75% 90,63% 73,44% 65,45% 70,37% 47,62%

84,45%

57,84% 84,31% 92,16% 64,05% 76,82% 54,61% 81,05% 62,75%

85,58%

64,71% 75,00% 88,24% 68,12% 70,54% 66,67% 63,72% 83,44%

82,87%

86,73% 64,00% 56,00% 46,00% 67,33% 72,97% 86,67% 72,00%

77,18%

81,48% 66,67% 96,30% 61,73% 44,44% 46,15% 66,67% 44,44%

73,79%

41,67% 33,33% 83,33% 27,78% 25,00% 38,89% 69,44% 41,67%

90,82%

64,29% 80,00% 85,71% 54,76% 80,95% 47,62% 57,14% 85,71%

81%

71% 72% 78% 61% 65% 58% 71% 58%

AMÉNAGEMENT DE LA CLASSE ET

AUTONOMIE DE L'ÉLÈVE

La gestion de l'espace et du temps représente la première contrainte à prendre en compte dans la

mise en oeuvre de la gestion de l'hétérogénéité. L'emploi du temps doit faire apparaître des temps de lecture : - A haute voix - Silencieuse - Personnelle - D'entraînement - Ritualisée - En atelier Des temps de régulation sont également prévus.

Les ateliers lecture

Les ateliers tournants

Centre de poésie :

choix d'une poésie et apprentissage en autonomie (seul ou à deux)

Centre d'écriture : production d'écrits, écrits courts, copie, graphisme...Centre de Lecture :lecture à soi, lecture à l'autre, lecture à deux, compréhension, lecture-plaisir

Centre des maths : manipulation, jeux, énigmes, rallye, Centre des mots : activités de phonologie, d'étude de la langue, vocabulaire, ...

Ateliers autonomes :

fichiers d'activités autonomes autocorrectifs

Centre informatique :traitement de texte, lecture de livres numériques et interactifs, recherches, vidéos...Centre de création : activités d'arts visuels et d'éducation musicaleCentre des sciences : questionner le monde (démarche expérimentale)Centre d'anglais :

r

éinvestissement de jeux de

vocabulaire réalisés précédemment en classe, apports culturels, ...

Tables en U pour une ½ classe

Centre d'écoute : écoutes musicales, écoutes d'albums, chants d'anglais,

Aménagement type classe flexible

TRAVAUX DE GROUPES

•La place des activités de lecture dans l'emploi du temps •Les organisations de classe•Difficultés et remédiation en lecture :•Échange de pratiques et mutualisation •Trace : tableau de synthèse à compléter

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