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Lobservation des élections

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  • Quel est le sens de l'observation ?

    Le sens de l'observation traduit la capacité d'une personne à remarquer les changements qui surviennent dans son environnement. Cette compétence fait référence à la sensibilité dont une personne peut faire preuve à l'égard des changements (grands et petits) qui se produisent autour d'elle chaque jour.
  • Quel est le but d'une observation ?

    L'observation est un des régimes de la preuve scientifique : c'est une expérience d'accumulation et de recueil d'informations sur un phénomène, un objet d'étude, en absence de variables ou sans contrôler les variables et les paramètres.
  • Quelles sont les limites de la méthode d'observation ?

    L'observation, qu'elle soit systématique ou électronique, comporte aussi des limites. En effet, il peut y avoir «un effet d'intrusion de l'observateur» (Beaugrand, 1988), c'est-à-dire que la présence de l'observateur, ou de la caméra, peut amener l'enseignant et les élèves à modifier leurs comportements.
  • Faites les commentaires positifs en premier.
    Dire à la personne ce qu'elle fait de bien en premier prépare le terrain pour les critiques à venir. Soyez honnête, mais recherchez le positif. Vous pouvez vous focaliser sur le travail actuel ou les efforts précédemment fournis X Source de recherche .

Une décennie d'observations électorales :

acteurs et pratique

L'observation des élections

Publié par le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE.

Al. Ujazdowskie 19

00-557 Varsovie

Pologne

www.osce.org/odihr

© OSCE/BIDDH 2006

Tous droits réservés. Les contenus de cette publication peuvent être librement utilisés et

reproduits à des ns pédagogiques et non commerciales, à condition de mentionner qu'ils proviennent de l'OSCE et du BIDDH.

ISBN 83-60190-23-2

Conception : Nona Reuter

Imprimé en Belgique par Varoprint

Cette publication a été réalisée avec le soutien de la Présidence belge 2006 de l'OSCE.

La volonté du peuple, exprimée librement et équitablement dans le cadre d'élections périodiques et honnêtes, est le fondement de l'autorité et de la légitimité de tout gouvernement. - Document de Copenhague, Paragraphe 6 v

Préface

L

e Bureau des Institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE, a acquis une grande expé-

rience dans le domaine de l'observation électorale. Au cours de la dernière décennie, nous avons observé près de

150 processus électoraux en déployant des milliers d'experts et d'observateurs provenant des pays de l'OSCE.

L'observation électorale est l'une des approches les plus transparentes et les plus méthodiques visant à promouvoir

et à encourager la démocratie et les droits de l'homme. La mise en oeuvre de ces principes incombe, bien évidem-

ment, aux gouvernements et non aux observateurs. L'observation électorale se base sur deux principes fondamentaux : premièrement, des engagements clairs pris par les gouvernements d'organiser des élections démocratiques ; deuxièmement, la règle simple et incontournable se

lon laquelle un observateur se doit d'observer et n'intervient en aucun cas dans le processus électoral. La transparen-

ce est la condition sine qua non d'une observation électorale objective ; elle veille aussi à ce que toutes les personnes

intéressées puissent compter sur cette objectivité. Ajoutons à cela le travail acharné, le dévouement, le professionna-

lisme et l'expérience, et nous avons une activité dont nous pouvons être ers. C'est sur cet eort largement respecté

que bon nombre d'organisations internationales ont fondé leurs propres activités d'observation.

Un groupe éclectique de personnes issues de milieux divers se trouvent derrière ces activités d'observation. Mais

elles ont un point commun : leur compétence, des années d'expérience, un esprit ouvert et leur dévouement. Vous

allez faire la connaissance de quelques-unes d'entre elles dans les pages qui suivent et découvrir ce qu'elles ont à

dire sur l'expérience accumulée au cours d'une décennie d'observation électorale pour l'OSCE/BIDDH.

Nous leur

sommes, à tous, extrêmement reconnaissants.

Ambassadeur Christian Strohal

Directeur du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme 1

L'observation internationale des élections :

les origines L

e premier cas rapporté dans l'histoire moderne de l'observation internationale des élections remonte à 1857, lors-

qu'une commission européenne formée par les représentants de l'Autriche, l'Angleterre, la France, la Prusse, la

Russie et la Turquie ont observé les élections générales tenues dans les territoires controversés de la Moldavie et de

la Wallachie.

On peut dicilement fournir des rapports détaillés sur les méthodes utilisées par ces observateurs pionniers, mais

on peut imaginer sans risques qu'elles ont peu de points communs avec les missions d'observation telles qu'elles

sont actuellement organisées par bon nombre d'organisations internationales. Ces missions se veulent structurées,

systématiques et emploient régulièrement des centaines d'individus pendant plusieurs mois.

Toute personne un tant soi peu intéressée par les aaires internationales, a entendu parler dans les médias des

conclusions des observateurs internationaux des élections. On peut se demander pourquoi tant d'élections font

l'objet d'observations à l'échelle mondiale, pourquoi il faut tant de personnes pour une observation électorale ou

pourquoi tant d'observateurs passent des mois à contrôler ce que la plupart perçoivent comme une activité d'une

seule journée. Et enn, certaines peuvent aussi se demander pourquoi la communauté internationale en tant que

telle manifeste un tel intérêt pour les élections d'Etats souverains et quels sont les avantages que peut retirer une

nation d'une observation internationale de ses élections.

Les organisations internationales et les représentants des gouvernements ont surveillé les événements électoraux

qui se sont déroulés depuis la première Guerre mondiale, et ce phénomène s'est généralisé au cours de la période

suivant la seconde Guerre mondiale. L'observation était alors menée sous les auspices des Nations Unies, qui concen-

traient ses eorts sur les territoires non souverains, conformément aux dispositions de leur Charte qui leur interdisait

d'intervenir " dans des aaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un Etat

Mais ce n'est que depuis ces deux dernières décennies que l'observation électorale est devenue une activité ré-

gulière, dans le contexte des mouvements pour la démocratie engagés un peu partout dans le monde. Alors que

2 l'organisation d'une élection n'est pas synonyme de démocratie, des élections honnêtes et périodiques qui permettent une com- pétition équitable sont fondamentales pour le processus démo- cratique. L'observation électorale est donc apparue comme un outil précieux pour soutenir et promouvoir les élections démo- cratiques en tant qu'élément essentiel de la gouvernance démo- cratique durable. On arrive ensuite en 2005, lorsque le Secrétaire général des Na- tions Unies, Ko Annan, a pris la parole lors d'un rassemblement d'organisations internationales à New York lors de l'adoption d'une Déclaration de principes pour l'observation internationale des élections. Il s'agissait du premier eort mondial pour élaborer un code de pratiques visant à sauvegarder l'intégrité de l'obser- vation électorale objective et impartiale. La présence d'observateurs internationaux des élections, à l'in vitation d'Etats souverains, peut faire toute la diérence en ce sens qu'elle permet d'assurer que les élections fassent réellement avancer le processus démocratique

» a déclaré Ko Annan. "

Et leur seule présence peut dissuader de mauvaise conduite, assurer la transparence et inspirer la conance dans ce processus. Alors que des exemples isolés abondent sur plus d'un siècle et demi d'histoire, l'observation électorale est essentiellement née au 20 e siècle et a atteint son plein développement en tant que volet essentiel des relations internationales à la n du 20 e siècle. Aujourd'hui, les Nations Unies déploient rarement leurs propres observateurs ; au lieu de cela, l'observation est eectuée par des organisations régionales gouvernementales et internationales non gouvernementales. Un soutien pour la transition démocratique en Europe Parmi ces eorts régionaux intergouvernementaux, les plus mar- quants sont ceux entrepris par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), forte de ses 56 Etats membres, et plus particulièrement, son Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) établi à Varsovie. L'OSCE couvre la région élargie de l'Europe, comprenant toute l'Europe conti- nentale et tous les Etats issus de l'ancienne Union soviétique. L'OSCE est unique en raison de son caractère transatlantique, puisqu'elle compte aussi les Etats-Unis d'Amérique et le Canada parmi ses Etats membres. L'OSCE est une communauté de nations où les décisions sont pri- ses par consensus et ces Etats sont ensuite liés par leurs engage- ments politiques les uns envers les autres et envers leurs citoyens. La plupart de ces engagements pris par consensus se rapportent spéciquement à la gouvernance démocratique et aux droits de l'homme, y compris la promotion d'élections démocratiques en tant que pilier de stabilité et de sécurité régionale. Après la chute du Mur de Berlin en 1989, les Etats membres de l'OSCE se sont mis d'accord sur de nouvelles fondations pour la construction de la démocratie à travers une Europe nouvelle- ment uniée. Dans un document historique élaboré à Copenhague en 1990, les Etats membres de l'OSCE ont conrmé leur engagement de respecter les principes fondamentaux de la démocratie. Le Document de Copenhague est l'un des accords internatio naux les plus signicatifs visant à soutenir, protéger et promou- voir un régime démocratique ainsi qu'un grand nombre de droits

Nations Unies

La Déclaration du Sommet

de Lisbonne de 1996 stipulait que, " parmi les problèmes aigus relevant de la dimension humaine, les violations continues des droits de l'homme, comme par exemple (...) la fraude électorale (...) continuent à mettre en péril la stabilité dans la région de l'OSCE. 3 fondamentaux, comprenant ceux qui sont indispensables pour la mise en oeuvre d'un processus électoral réellement démocra- tique », déclare l'Ambassadeur Christian Strohal, Directeur du Bu reau des institutions démocratiques et des droits de l'homme. Et quinze années après sa ratication, le Document de Copen hague se veut toujours la référence selon laquelle les élections sont évaluées dans tous les Etats participants. Le Document de Copenhague a été le premier accord politique conclu entre Etats souverains qui s'engagent à s'inviter mutuelle- ment à observer leurs processus électoraux. Les engagements clés de l'OSCE liés aux élections sont repris dans le Document de

Copenhague de 1990 et demandent aux Etats de

› Tenir des élections libres à intervalles raisonnables ; › Autoriser que l'ensemble des sièges d'au moins l'une des chambres du Parlement soient pourvus au su?rage universel › Garantir le su?rage universel égalitaire ; › Respecter le droit des citoyens de se porter candidat à un poste public ;

› Respecter le droit de créer un parti politique et s'assurer que les partis puissent s'a?ronter sur la base d'un traitement équitable de la part des autorités et au regard de la loi ;

› Garantir que les campagnes politiques puissent être conduites dans une atmosphère libre et juste sans pressions administratives, violences, mesures d'intimidation et sans que les candidats, partis politiques ou électeurs n'aient à craindre de sanctions › Assurer l'accès libre aux médias sur une base non discriminatoire ;

› S'assurer que le vote se fait à bulletins secrets et que le dépouillement s'e?ectue de manière honnête, les résultats devant être annoncés et rendus publics à temps ;

› S'assurer que les candidats ayant remporté les votes nécessaires pour être élus sont en

mesure de prendre leurs fonctions et de les exercer jusqu'à expiration de leur mandat. Une fois que les Etats membres ont accepté de s'inviter mutuel- lement, l'organisation a réagi en mettant sur pied un mécanisme visant à encourager l'assistance électorale et les eorts d'obser- vation : le Bureau des élections libres, basé à Varsovie

», explique

Gerald Mitchell, Chef du Département électoral du BIDDH. " Au départ, le bureau s'était donné pour tâche d'aider les nouvelles démocraties émergeantes de la région OSCE dans leur processus 4 de transition démocratique ; la mise en oeuvre d'élections démo- cratiques était prioritaire. Après avoir réalisé avec succès l'élaboration de leurs engage- ments dans le Document de Copenhague, les Etats membres de l'OSCE se réunissent à Moscou un an plus tard et déclarent que les aaires liées à la démocratie et aux droits de l'homme consti- tuent un sujet de préoccupation pour tous les Etats membres et " ne relèvent pas exclusivement des aaires intérieures de l'Etat en cause ». Ce principe renforce l'invitation permanente aux Etats parti cipants d'observer les élections dans d'autres pays de la région OSCE.

», ajoute Gerald Mitchell. "

Et bien que nos premières ac

tivités d'observation aient été axées sur des pays en transition, nous recevons de plus en plus d'invitations, que nous acceptons, de la part de démocraties déjà bien établies. 5

L'évolution des activités d'observation

électorale de l'OSCE

O n pourrait qualier les premières années d'activités d'observation électorale de " libres et jus- tes », puisqu'on demandait aux observateurs de fournir une description succincte et rapide du

déroulement des élections. Mais on a rapidement constaté que des évaluations aussi tranchées ne

susaient pas à décrire et à juger de la complexité d'un processus électoral.

Mille neuf cent quatre-vingts quatorze a marqué un tournant dans l'évolution des activités d'ob-

servation électorale, lorsque les Etats membres de l'OSCE ont enn admis qu'une élection ne se déroule par sur une seule journée, mais repré- sente un processus qui démarre plusieurs mois avant le jour du scrutin. Le processus électoral doit être considéré comme un lm plutôt qu'un instantané

», dé

clare l'Ambassadeur Strohal du BIDDH. "

Ce qui

se passe le jour des élections, n'est que la pointe de l'iceberg En conséquence, le BIDDH a été appelé à jouer un rôle accru dans les procédures de contrôle des élections, avant, pendant et après le scru- tin. Au lieu de se concentrer sur les événements du jour du scrutin, y compris les violations comme, par exemple, le bourrage des urnes ou l'intimidation des électeurs, des missions plus

Le Sommet de Budapest en

1994 a décidé que le BIDDH

jouera un rôle accru dans l'observation des élections avant, pendant et après le scrutin 6 complexes pourraient désormais être organisées. Si l'on considè- re toutes les façons dont l'environnement préélectoral peut être manipulé, sans oublier les contraintes administratives et le déni des droits civils et politiques fondamentaux, force est de consta- ter qu'une observation à long terme des élections se justie en- tièrement et s'avère même indispensable. Il était évident que le BIDDH devait mettre en oeuvre une méquotesdbs_dbs13.pdfusesText_19
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