Un Livre Ouvert à lInstruction: Study Museums in Paris in the
In 1830 four years before a decision by Adolphe. Thiers
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La loi Guizot du 28 juin 1833 une sortie de lancien régime scolaire
15-Jun-2018 nouveau ministre de l'Intérieur Adolphe Thiers
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Louis Blanc : Pages d'histoire de la Révolution de février 1848. française
DEUROPE
de Bernard Voyenne Histoire de l'idée européenne (Paris
Droit et société au XIXe siècle. Les leplaysiens et les sources du
Histoire et dictionnaire de la Révolution française 1789-1799
The Jewish Saint-Simonians and Socialist Antisemites in France
and edited the first French-Jewish periodical L'Israelite Francais.1" He 17 Malz6vin
Women in the French Revolution
No other period of France's history is as controversial as the 1789. Revolution. Thiers <Adolphe> : Histoire de la Revolution fran¢aif'e 10 vel.
Liste au 27 juillet 2021
Ecrivain journaliste et critique d'art français
Communisme: origine et développement international de la
CoMMUNISTE Et COMMUNAUTATRE PARIS r
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Spécialité
Présentée et soutenue par
Hervé GEVAERT
Thèse dirigée par Pierre KAHN, laboratoire CIRNEFThèse soutenue publiquement le 8 juin 2017
devant le jury composé deMme Rita HOFSTETTER
Examinateur
M. Jean-François CONDETTE
Rapporteur
M. Pierre KAHN Professeur émérite en Sciences deDirecteur de thèse
M. Youenn MICHEL Maître de conférences en Sciences deExaminateur
M. Gilbert NICOLAS
co Rapporteur THESELA LOI GUIZOT DU 28 JUIN 1833, UNE SORTIE DE
DES CLASSES ET LES ÉCOLES PRIMAIRES
SECONDAIRE SPÉCIAL DE VICTOR DURUY
Pour obtenir le diplôme de doctorat
Spécialité
Présentée et soutenue par
Hervé GEVAERT
Thèse dirigée par Pierre KAHN, laboratoire CIRNEFThèse soutenue publiquement le 8 juin 2017
devant le jury composé deMme Rita HOFSTETTER
Examinateur
M. Jean-François CONDETTE
Rapporteur
M. Pierre KAHN Professeur émérite en Sciences deDirecteur de thèse
M. Youenn MICHEL Maître de conférences en Sciences deExaminateur
M. Gilbert NICOLAS
Rapporteur
THESELA LOI GUIZOT DU 28 JUIN 1833, UNE SORTIE DE
DES CLASSES ET LES ÉCOLES PRIMAIRES
SECONDAIRE SPÉCIAL DE VICTOR DURUY
2 3À Karine, Roman et Eliott
4REMERCIEMENTS
Au terme de cette thèse agréable de remercier les personnes qui ont contribué à son écriture. Mes premières pensées vont tout naturellement vers Pierre KAHN et YouennMICHEL, cette recherche. Leurs
évation intellectuelle et les
rendez-vous de travail une source constanteégalement
tous les membres du CERSE et pour les doctorants qui de présentation des thèses. aussi ma reconnaissance à Alexandre FONTAINE pour ses éclairages etpour le dialogue à distance, et à Alexandra KLINGNER sans qui les écrits allemands du début
du XIXe sièclePierrefitte, du Bas-Rhin et de Fribourg
pour leur accueil, leur disponibilité et leur professionnalisme. Enfin, un grand merci à Karine pour son précieux soutien, et à Roman et Eliott, que le temps consacré à cette recherche a parfois privé de ma présence, et moi de la leur. 5 6Avertissement
XIXe siècle a été conservée de la langue française alors en vigueur. 7INTRODUCTION GÉNÉRALE
La loi Guizot du 28 juin 1833 est considérée mme la naissance officielle de reste, contrairement aux lois Ferry, très méconnue en France, voire ignorée1ancienne de René Lemoine, essentiellement orientée sur la réception de la loi dans le
département de la Somme2, ou le livre un peu plus récent de Christian Nique3, aucun ouvragespécifique ne lui a été consacré. Tout aussi symptomatique de ce désintérêt, une récente
enquête aient le nom deFrançois Guizot.4 Ainsi, a
politique et historique du ministre et historien elle, guère évolué.Cette absence de recherches spécialisées
nous, à la vision figée entretenue par les historiens sur la genèse de cette loi : il semble aller
la simple capitalisation nnance du 29 février dernier projetprésenté le 17 novembre 1832 à la Chambre des députés par Salverte, Laurence, Taillandier et
Eschassériaux. Cette perception paraît conforter, de plus, par la portée relative attribuée à la
loi lors que la cont entre les récemment généraleMaurice Gontard des années 1960-1970
5promulgation, comme un texte digne un intérêt limité, étalonné à la relative valeur
1 un des traits communs aux
. » RenéLemoine, La loi Guizot. Son application dans le département de la Seine, Paris, Hachette, 1933, p. 571
2 René Lemoine, op. cit.
3 Christian Nique, -1840), Paris, Nathan 1990
4 " »,
Le Monde, 16 avril 2015
5 Antoine Prost, Du , Paris, Seuil,
2013, p. 18
8 ipopulaires dont la récurrence dans les débats de , les vaines promesses ou les projets inaboutis avaient fini, sans doute, par lasser les a loi Guizot a donc été votée sans grande ferveur ni passion. attribué au texte, dont les imperfections, jugées manifestes par bon nombre descontemporains, appelaient à coup sûr des évolutions prochaines. La nouvelle législation fut
perçue dès sa promulgation " comme une loi »6. De même, Prosper Dumont
écrivait, dans en
1841, que " la loi du 28 juin 1833 doit être considérée comme un utile essai, mais non comme
un monument auquel il ne serait pas permis de toucher »7, propos relayés par la Revue
encyclopédique selon laquelle la nouvelle loi ne doit pas être considérée comme " un
» mais être appréhendée sous son véritable -à-dire " comme une », " comme un résumé des innovations praticables proposées dans le moment actuel. »8Finalement, le mérite et le courage de François Guizot furent davantage salués que la loi elle-
eséléments essentiels lors du vote du texte. Car beaucoup estimaient, malgré les récents projets
pas encore advenu. La loi put paraître alors " urs du pays Leprimaire avait déjà posé la même question au moment de la présentation de la loi : " Ce qui
seul peut être une questiosont assez avancées pour comporter une telle loi. »9En amont et aval de la parution de la loi, les critiques furent particulièrement vives du côté
des partis de gauche, qui accusèrent le ministre de conservatisme, lui reprochant 6 », Manuel généra, n°55, juillet MN, Juillet, n°55 p. 2777 Prosper Dumont,
avec la philosophie du christianisme, Paris, Dezobry, E. Magdeleine et Cie, 1841, p. 3528 " », Revue encyclopédique, T. LVII, janvier
1833, p. 18
9 , n°1 et 2, 1832, p. 40
9 , et d repoussé la gratuité ainsi que la scolarisation des filles, pourtant prévue dans leprojet primitif. A droite, les feuilles catholiques et légitimistes prirent position au sujet de la
liberté accordée par la loi aux instituteurs particulie au regard de certaines obligations estimées contradictoires, comme le brevet de moralité ou le brevet decapacité. Malgré tout, les ministres du culte, catholique et protestant, appelèrent dans leur
grande majorité à c leur point de vue, aurait pu leur être en fin de compte beaucoup plus défavorable. Les Annales de philosophie chrétiennes" La loi du 28 juin dernier a été diversement appréciée par les catholiques. Les uns ont dit
autres de certaines . »10De manière plus consensuelle, l fut
contenu. Parmi les nombreux exemples, Louis Blanc parle»11 un des plus proches amis de
vue neuve, hardie, féconde, et une grande mesquinerie de moyens. »12 Plus récemment, René
Lemoine évoquait une loi "
ses innovations, inappliquée ou inapplicable dans ses dispositions essentielles » et estimait comme une régression sur la situation antérieure de 1830. »13 Pourtant, le temps aidant, la reconnaissance des bienfaits progressivement. Gilbert Nicolas note ainsi, dans son étude sur les instituteurs bretons duSecond Empire, que les maîtres de la génération Guizot, nés entre 1814 et 1834, eurent " la
çu10 Annales de philosophie chrétienne, vol. 7 à 8, 1833, p. 287
11 Louis Blanc, Histoire de dix ans.1830-1840, T. IV, Paris, Pagnerre, 1843, p. 92
12 cité par Maurice Gontard " » in Actes du colloque
François Guizot (Paris, 22-25 octobre 1974), Paris, 1976, p. 5013 René Lemoine, op. cit., p. 586
10témoignent. »14 La croissance des effectifs, le développement matériel des écoles et
contribuèrent à réduire les doutes initiaux. Pour autant, il fallut attendre la parole scolaire plus tardive des grands administrateurs du rehaussement discours " éminents comme M. Guizot et M. Duruy »15 tandis que son premier collaborateur, FerdinandBuisson une puissante et vivante
instruction nationale. »16 Quelques ann Simon avait relevé que la loi du 28 juin " rendait possible par voie de simple développement toutes les améliorations ultérieures. »17Problématique
réduit de façon sensible faisant un simple181618 moment Guizot »,
e française, est établie. Il est admis désormais que la nouvelle législation scolaire ouvre les temps de la pédagogie moderne, et contemporaine. »19 Dans le prolongement de cette interprétation, François Jacquet-Francillon énonce que " », plaçant notamment14 Gilbert Nicolas, , Paris, Belin,
2004, p. 67
15 Jules Ferry, " » in Discours et opinions
de Jules Ferry publiés avec commentaires et notes par Paul Robiquet, T. IV, Paris, Armand Colin, 1896, p. 91
16 Cité par René Grevet, Paris, Septentrion Presses
Universitaires, 2001, pp. 105-106
17 Ibid., p. 106
18 Laurent Theis, biographe de Guizot, parle peu novateur en soi » et " fruit ambigu
compromis nécessaire », Laurent Theis, , Paris, CNRS Éditions, 2014. Maurice», " », in Actes du
colloque François Guizot (Paris, 22-25 octobre 1974, op. cit., p. 105-106. Même interprétation de Pierre
Chevallier, Bernard Grosperrin et Jean Maillet qui estiment que la législation Guizot reprend les dispositions
un relèvementintellectuel de la nation et une large augmentation des effectifs », L'Enseignement français de la Révolution à
nos jours, Paris, Mouton, 1968, p. 70 et p. 719 René Grevet, " Dieu ou la République -1802) », in Jean-
François Condette (éditeur), Education, religion, laïcité (XVIe-XXe s.) Continuités, tensions et ruptures dans la
formation des élèves et des enseignants, -CEGES, 2010, p. 313 11 à la s que " la liste des connaissances requises est sensiblement . »20Les propos de Maurice Gontard résonnent comme un écho fidèle à ceux de François Jacquet-
pparaît " comme en contradiction avec la politique conservatrice que suivra ensuite le ministre Guizot enquelque sorte, le legs du passé libéral de François Guizot, homme de progrès, avant le virage
vers le conservatisme. »21 Plus spécifiquement, le texte législatif de juin 1833 ouvrirait un nouveau chapit scolaire. Anne- Marie Chartier et Jean Hébrard estiment ainsi que " ont sortir Régime pédagogique »22, opinion relayée par Rainer Riemenschneider, qui souligne que " véritable coupur Ancien Régime scolaire » désormais révolu pour»23 Pierre Albertini et Dominique Borne
convoquent -hiver 1833 sur , dans laquelle ils perçoivent " la derniè cien Régime. »24 Jean-Miguel Pire confirme aussi vers un nouvel ordre. Il estime " au plan symbolique comme au plan matériel, la loi Guizot fait basculerla politique éducative dans une ère radicalement nouvelle. »25 Enfin, André Chervel ajoute sa
voix au chapitre en affirmant que " » et que " sous la Monarchie de Juillet surtout, avec» 26
Si20 François Jacquet-Francillon, Instituteurs avant la République,
Septentrion, 1999, p. 27
21 Maurice Gontard, " », op. cit., p. 49
22 Anne-Marie Chartier, Jean Hébrard, Discours sur la lecture (1880-1980), BPI-Centre Pompidou/Fayard, 2ème
édition, Paris, 2000, note 2 p. 223
23 Rainer Riemenschneider, " Diversités régionales et unité nationale en France au XIXe siècle : une relation
problématique », in Pierre Boutan, Philippe Martel, Georges Roques, Enseigner la région: actes du colloque
international, IUFM de Montpellier, 4 et 5 février 2000, , p. 7024 Pierre Albertini, Dominique Borne, e siècle à nos jours, 4ème édition, Paris, Hachette,
2014, p. 58
25 Jean-Miguel Pire, , Paris,
26 André Chervel, op. cit., p. 144 et p. 167
12 véritablement exposées p27. De fait, plusieurs questionnements émergent légitimement : quel héritage scolaire retient la loi Guizot -elle dans une continuité historique ou, au contraire, supporte-t-elle effectivement une politique de rupture ?Si tel est le cas, quelle représentation inédite du savoir promeut-elle ? Par corrélation,
comment, du côté enseignant, accompagne-t-professionnelle ? Au sujet des méthodes, institue-t-elle des pratiques pédagogiques et
didactiques réellement ? Enfin, quel lien nouerait désormais politique, lien que Guizot a synthétisé dans sa célèbre formule de " gouvernement des esprits » ?Disons-
nstitutives de notre école contemporaine. Néanmoins, ces évolutions porteront, avant tout, sur des principes touchant relative formes de modernité qualifier de " pré-modernes », ou encore, Pierre Giolitto, " de tendances »28, seront ainsi essentiellement visibles dans la nouvelle configuration dans une moindre mesure, dans la prescription pédagogique. années par Gilles Rouet dans sa thèse sur , . " Iécole qui évoluerait mais des formes scolaires qui se succèdent »29, soutenait-il. Afin de
mesurer les transformations opérées par la loi Guizot sur la forme scolaire alors en vigueur, concept dans plusieurs de ses ouvrages. Ceux-ci peuvent être lus sous la forme diachronique de la notion, depuis sa naissance au XVIIe nos jours.30 Guy Vincent définissait comme une organisation éducative caractérisée par 27surtout, de notre point de vue, sur la préparation de sa codification que réalisera Jules Ferry. Pierre Giolitto,
Naissance de la pédagogie primaire (1815-1879), Grenoble, CRDP, 198028 Pierre Giolitto, Ibid.
29 Gilles Rouet, , Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1993, p. 11
30 Guy Vincent, , Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1980 ;
Guy Vincent (dir.), ? Scolarisation et socialisation dans lessociétés industrielles, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1994 ; Guy Vincent, Recherches sur la socialisation
démocratique, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 2004 13 " ortance des règles dans autrement dit, ayant leur propre fin. »31Autrement dit, le concept définit un espace centré sur la classe, une temporalité propre à
une Puisant dans la sociologie des formes sociales, et tenant compte des approfondissements dont configurations successives et évolutives de la forme scolaire, conditionnées par des changements politiques et religieux, même si, in fine, sa stabilité contestée : " -modèles u parfois même se construisent : du XVIIe siècleà nos jours, les avatars de la forme scolaire (y compris les dérives, résistances, contre-
modèles évoqués) doivent être mis en relation avec les transformations politiques dans nos
sociétés, plus exactement les transformations dans le politico-religieux - la naissance et le»32
supporte relèvent de choix rationnels, liés à des contextes historiques, il importera de se
demander à quel(s) dessein(s) répondent ces évolutions.pédagogique, aux manuels, aux méthodes, et de façon plus générale aux conditions
31 Guy Vincent (dir.), ? Scolarisation et socialisation dans les
sociétés industrielles, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1994, p. 3932 Guy Vincent, Recherches sur la socialisation démocratique, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 2004, p.
12614
intentionnalités éducatives ces orientations théoriques, parfois simples capitalisations, parfois
plus novatrices, répondent, et comment elles seront reprises par Guizot et ses collaborateurs. Le concept de forme scolaire que nous convoquons dans cette analyse se révèle cependant, de tructurelles quidépassent le seuil de la classe. Il paraît impropre, notamment, à mesurer toutes les dimensions
de cette tension naissante Or, les écoles primaires supérieures,innovation la plus visible et la plus immédiate de la loi, furent pensées comme une
authentique réforme structurelle dans la mesure où elles étaient supposées occuper une place
scolaire était naturellement corrélé à une double problématique, celle de primaire, et -il pas annoncé, dans son c remplacer lasupérieure. »33 De la même façon, deux ans plus tard, François Guizot affirmera dans son
que " l etmon projet de loi. »34 Notre étude devra en conséquence adopter un point de vue plus
systémique, et atteindre un niveau " macro », les incidences sur de déterminer, après avoir interrogé les motivations sous-jacentes à ces créations, le nouveau rapport entretenu avec le cursus des égime scolaire. Nous consacrerons donc une large partie de notre travail écoles du milieu », à leur modèle allemand revendiqué à Bürgerschulen, à leur fonctionnement, à leur programme, ou encore à leur recrutement, afin de cerner du mieux possible le sens de leur émergence dans le paysage scolaire. du ministre, et ement primaire supérieur créé sous la monarchie de Juillet. uration, par générale du " système » éducatif, et que Duruy se serait attaché à prolonger, légitime dès lors l33 Victor Cousin, État de l'instruction secondaire dans le royaume de Prusse, Paris, Levrault, 1834, p. 30
34 François Guizot, Mémoires Paris, Michel Lévy, 1860, T. III, p. 110
15 retenue pour notre thèse. Ce temps long permettra de jauger le nouveau tissage entretenu par ces deux " enseignements du milieu ire, de saisir par exemple les intentions communes aux deux hommes, mais aussi, possiblement, leurs divergences, de révéler en définitive ds enjeux susceptibles de transcender laPlan de la thèse
: " La loiGuizot opère-t-scolaire selon quelles
pédagogique En quoi, enfin, et pourquoi, les écoles primaires ouvrent structurellement une brèche Avant tout développement, il nous faut expliciter les deux concepts convoqués dans notre interrogation, " Ancien Régime scolaire » et celui de " modernité pédagogique » (le qualificatif étant pris dans son acception large) relation dialectique qui les unit et permet intelligibilité avant tout dialogique. Car si l modernité » est " fille du XIXe siècle », affirmait récemment Christophe Charle rages35, et que le néologisme apparu autour des années1830, les historiens sont désormais unanimes poespoir inédit
a très rapidement de doutes et de craintes qui freinèrent les intentions émancipatrices e traditions séculaires. Emmanuel Fureix et François Jarrige parlent ainsi des " voies sinueuses de la modernisation » utiliser avec unegrande prudence » depuis que les révisions apportés depuis trente ans ont retrouvé
" » avec le passé.36 Mettant en avant les progrès, les deux historiens concluentsignificativement sur une " modernité désenchantée ». Il nous faudra donc tenir compte, dans
35 Christophe Charle, Discordance des temps. Une brève histoire de la modernité, Paris, Armand Colin, 2011, p.
636 Emmanuel Fureix, François Jarrige, La modernité désenchantée. e siècle français,
Paris, La Découverte, 2015, p. 49
16 le repérage de certains glissements vers une autre organisation scolaire, d " survie de rt37. Concernant, justement, cette nous nous référerons, pour aux traits qui sont communs aux établissements scolaires (Allemagne, France, Grande-XVIIIe siècle, tels que les a arrêtés Benoît Mély dans son ouvrageMise en perspective historique, soit :
que la finalité de la -bas est de prép" autre monde » - Un enseignement strictement confessionnel, placé uniquement sous le catéchisme propre à chaque confession - Une légitimation des hiérarchies sociales, et notamment celle du monarque, par 38Benoît Mély synthétise ces similitudes identitaires qui règnent au sein des différentes
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