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Mûr-de-Bretagne / Pontivy

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Eté 44 une période trouble en centre Bretagne

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1Eté 44, une période trouble en centre Bretagne

Eté 44, une période trouble en centre Bretagne

COJEAN François

2, Kerdudaval

22600 - Saint-Caradec

fcojean@orange.fr

RÉSUMÉ : Les alliés se préparent au débarquement, les Allemands se replient vers la poche

de Lorient. Trois mois de combats, de représailles et de con? its vont se succéder avant que l"occupant soit anéanti.

MOTS-CLÉS : Occupation, libération, résistance, maquis, sabotage, exactions, 3945, alliés,

jedburgh ... ABSTRACT : ? e allies are preparing for the landing, the Germans fold back to Lorient. ? ree months of ? ghting, retaliations and con? ict will succeed each other before the occu- pier is wiped out. KEYWORDS : Occupation, liberation, resistance, maquis, sabotage, exactions, 3945, allies, jedburgh .. DEC - Rennes 2 - Promotion : Jeanne Malivel -Yann-Fañch Kemener - 2018/2019

UE2 - François Prigent

2 Eté 44, une période trouble en centre Bretagne

3Eté 44, une période trouble en centre Bretagne

Sommaire

Introduction 4

I. Formation des réseaux de Résistance ...............................................5

1. Plusieurs groupes se forme dans la région ......................................5

2. Les Premiers sabotages .....................................................................6

II. L"après débarquement .......................................................................7

2.1. Acte de barbarie 7

2.2. La résistance se met en action .....................................................9

2.2.1. Le choix du lieu de la Porcherie par la Résistance

2.2.1.1. Le Loudéacien Max Rouault, alias Maurice Farines

2.2.1.3. L"arrestation d"André Jouët

2.2.1.4. L"évacuation de la Porcherie dans l"urgence

2.3. Les parachutages ............................................................................10

2.3.1. Site de Kerbut en Plumieux

2.3.2. Site de Bonamour en Trévé

2.3.2.1. Le premier parachutage a eu lieu dans la soirée du 14 juillet :

2.3.2.2. Parachutages du 17, 24 et 30 juillet :

2.3.2.3. Cheminement des explosifs et du matériel, de Bonamour à Hémonstoir

2.4. Arrestation de Georges Divenah................................................... 19

2.5. Attaque du 2 août........................................................................... 20

2.6. Repli des Allemands pour rejoindre Lorient................................ 21

2.6.1. Les combats dans la nuit du 3 et 4 août

2.6.1.1. A Loudéac

2.6.1.2. A Trévé

2.6.2. Les combats sur Mur de Bretagne ................................................ 22

2.6.2.1. Saint-Guen la libération

2.6.2.1. Pris en embuscade

2.6.3. Arrivé des Américains à Saint-Caradec....................................... 24

2.6.4. Combat à Kéravel.......................................................................... 25

2.6.4.1. Rôle des Alliés parachutés en Bretagne

2.6.4.2. Attaque d"un convoi allemand

III. Des exactions faites par des résistants .............................................26 IV. Un personnage Georges Ollitrault ...................................................27

V. Fin de la guerre .................................................................................30

Conclusion 31

Annexes 33

1. Sites commémoratifs dans le bourg de Saint-Caradec. ...................34

2. Témoignage de Mme Renouard de Saint-Caradec. .........................35

3. Lettre de Roza Le Ralle. ....................................................................36

4. Fiche du fonds Huguen.....................................................................39

5. Carte 1950, Hémonstoir

6. Procès verbal de gendarmerie ..........................................................41

Bibliographie ..................................................................................................44

4 Eté 44, une période trouble en centre Bretagne

Introduction

Après 4 années d"occupation allemande, la ? n de la guerre approche. Les Allemands sont en

panique après le débarquement du 6 juin 1944. Les alliés marquent une forte percée et une pro-

gression dans la moitié Nord de la France occupée.

Le 1er août 1944, à la suite de la percée d"Avranches, les troupes américaines du général Patton

entrent dans la péninsule bretonne. Hitler donne l"ordre à ses troupes stationnées en Bretagne de

se replier dans les ports d"intérêt stratégique de Brest, Lorient et Saint-Nazaire.

Lorient est alors une place forte de première importance. Elle abrite la première base de sous-ma-

rins allemands. Deux mille soldats allemands se replient en direction de Lorient. Le général Wilhehn Fahrmbacher, commandant de la place forte, donne l"ordre de miner les ponts condui- sant à la ville. Mais c"est sans compter sur la résistance. C"est en février 1944, que la fédération des di? érents mouvements de résistances qu"on appelait " l"Ar- mée Secrète » a donné naissance aux groupes

Forces Françaises de l"Intérieur (FFI).

Plusieurs groupes sont formés dans la région de Loudéac et vont donner du ? l à retordre aux forces allemandes qui se repliaient vers Lorient. Cette période de juin 1944 à la ? n de la guerre, marquera à jamais les mémoires. Je vais tenter de la résumer ici en quelques pages. Les fonds consultables aux archives départe- mentales, notamment le fonds Huguen

1 ainsi que

les ouvrages écrits sur ce sujet particulièrement ceux de Christian Bougeard

2 et Yann Lagadec3, sont une source de documentation et d"informa-

tion incontournables sur lesquels on ne peux pas faire l"impasse.

1. Docteur en Histoire Contemporaine, Roger Huguen est un spécialiste de la Seconde Guerre Mondiale. Toute sa

vie, il a collecté des documents photographiques sur la seconde guerre mondiale à Saint-Brieuc et en Côtes-du-Nord.

Ce fonds exceptionnel est consultable aux archives départementales des Côtes-d"Armor

2. Christian Bougeard est un historien français, né en 1952. Il est professeur d"histoire contemporaine à l"université

de Bretagne occidentale à Brest

3. Enseignant-chercheur en histoire moderne Coordinateur SUED pour le département d"Histoire (2006-2010)

Membre du Centre d"Etudes Canadiennes de l"université Rennes 2.

Poche de Lorient

5Eté 44, une période trouble en centre Bretagne

I. Formation des réseaux de Résistance

1. Plusieurs groupes se forment dans la région

Faiblement implanté en Bretagne avant guerre, sauf dans quelques centres urbains et ouvriers, le parti communiste est la première force politique à se réorganiser dans la clandestinité 4.

Yann Lagadec dans son livre Un canton dans la

tourmente - Loudéac 1935-1945 fait l"analyse des groupes se constituant dans notre secteur : " il n"y a qu"un seul groupe du canton qui est a? lié au F.N 5., celui formé à Saint-Caradec en 1943, par Marcel Le Moing et Joseph Merrien (instituteur à Saint-Ca- radec).

A Mûr-de-Bretagne, Louis Pichouron

6, dirigeant

départemental de ce mouvement, recrute en sep- tembre 1943 Jean Quéré

7, en rien communiste, à la

même date, il prend contact avec plusieurs per- sonnes à Uzel. » A Hémonstoir, à l"initiative d"André Glon

8 une di-

zaine de personnes se réunissent et forment un groupe, sans être a? lié à l"un ou l"autre des mou-

vements de Résistance.

A Trévé, c"est en août 1943 que se constitue un groupe de résistants autour de Jean Perrin, secré-

taire de mairie, d"Albert Marquer, de Jean Guillo, d"Albert Morvan et de Joseph Sohier.

Une première compagnie

9 placée sous les ordres de

Joseph Merrien, a été recrutée à Loudéac, Trévé, Saint-Caradec et Hémonstoir. La section dite de Saint-Bugan est dirigée par Louis Chevé, également instituteur à Saint-Caradec. La section de Saint-Ca- radec, commandée par Marcel Le Moing, fusionne avec les cinq groupes de l"armée secrète, dirigés par François Bescond, ancien directeur de coopérative

4. Histoire de la résistance en Bretagne - Christian Bougeard-page 30

5. Le Front national est un mouvement de la Résistance intérieure française créé par le Parti Communiste Français

(PCF) vers mai 1941

6. Né le 27 mars 1902 à Minihy-Tréguier (Côtes-du-Nord, Côtes d"Armor), mort le 23 août 1985 à Plouguiel (Côtes-

du-Nord, Côtes d"Armor) ; marin de commerce ; responsable du PC clandestin et du Front National dans les Côtes-

du-Nord.(http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article151041, notice PICHOURON Louis)

7. Jean Quéré fut élu maire et conseiller général - plutôt de droite - à Mur-de-Bretagne

8. André Glon (2013-1992) deviendra député de la 3e circonscription des Côtes-du-Nord (13 mai 1973 - 2 avril

1978), succédant à Marie-Madeleine Dienesch. Il est le frère aîné de Marcel Glon (témoignage page 12)

9. Marcel Le Delmat

Saint-Caradec - Sur les chemins de l"Histoire - Collection : Histoire de nos communes

Groupe F.F.I. d"Honoré Michard - Loudéac

Photo CP

En 1945, Francis Sommier, responsable la Compagnie F.FI. d"Uzel, avec quelques membres de son groupe

Photo CP

6 Eté 44, une période trouble en centre Bretagne

agricole. Ces groupes avaient été formés en novembre 1943 par Eugène Collet, Pierre et Lucien

Le Marchand, André Le Bliguet et Hyacinthe Garin. C"est François Bescond

10, nommé

sous-lieutenant, qui prend le commandement de cette section.

En février 1944, l"émergence du groupe Force Française de l"Intérieur (F.F.I.) issue de la transfor-

mation de l"Armée Secrète a permis la fédération de ces di? érents mouvements de résistance.

2. Les Premiers sabotages

Le rôle de ces groupes de résistance est limité, faute de moyens en armes dans un premier temps, mais aussi d"en- cadrement militaire. Il se limite à des actes de sabotage, plasticage des lignes de chemins de fer, coupures de lignes téléphoniques. Coupures réalisées le plus souvent avec des moyens précaires (pioche, scie, faute d"explosifs), comme en témoigne Hyacinthe Guillaume 11 : " Le curé de la commune l"abbé Launay était un ami et était en relations avec M. Pellan, responsable d"un groupe de partisans sur Loudéac. Il m"a demandé de constituer un groupe de trois personnes de con? ance

pour participer à une opération de sabotage. Nous devions couper la ligne téléphonique Saint-

Brieuc - Lorient, dans le cas d"un débarquement. J"ai demandé à mon ami d"enfance, Pierre Le

Boudec, et à Alfred Guillaume qui travaillait à ce moment-là à la ferme, de m"accompagner. La

tranchée recevant le câble avait été creusée par des Sénégalais

12, sous les ordres de soldats alle-

mands. Épuisés et a? amés, mes parents avaient invité ces ouvriers de circonstance à notre table,

pour se restaurer. L"Allemand qui les accompagnait était très arrangeant.»

Depuis ce jour H. Guillaume s"était intéressé à ce câble. Il était gros comme son bras et enterré à

une profondeur de 80 cm. " Le lieu de l"intervention se situait entre les villages de la Belle-Etoile

et du Paradis sur la commune de Trévé, car s"il y avait eu une intervention des Allemands, il n"y

aurait pas eu de préjudice sur la population.»

Le matin du 6 juin, l"abbé Launay les avertit que c"était le jour pour intervenir. " Nous nous ren-

dons tous les trois discrètement, le soir même, après minuit, sur le site le l"intervention équipés

d"une scie à métaux, d"une pelle, d"une pioche et d"un tranchet. Celui-nous nous a servi à couper

des branches pour couvrir la tranchée et la camou? er en cas de passage de véhicules allemands.

Vers 3 heures du matin le câble était coupé, le trou bouché, le site nettoyé. Les Allemands ont mis

trois semaines à trouver l"endroit du sabotage et rétablir la ligne ».

Cet acte de sabotage - cette ligne a été sabotée en 4 points dans la même soirée - fait partie des

10. Fils de Daniel Bescond et de Jeanne Marie Bars - Gérant de la coopérative agricole de Saint-Caradec - Il rejoint la

Résistance et devient membre de la Cie F.F.I. commandée par le capitaine Joseph Merrien - Il est nommé chef de la

section de Saint-Caradec.

11. H. Guillaume (1920-2007) était agriculteur à la ferme du Bot, en Saint-Caradec

12. Témoignage d"Alice Le Drogo? (CI du 31-12-2011) : " Ils creusaient les tranchées dans un champ de navette

(plante fourragère). C"était les Allemands qui commandaient. On avait peur des Sénégalais. C"était l"été, ils avaient

chauds les pauvres. Ils n"avaient pas su? samment à boire, ni à manger. Je leur ai plusieurs fois donné des casse-

croûtes. Je leur mettais du beurre quand même ou un bout de lard. Ils souriaient .» Pose d"un dispositif destiné à faire sauter une ligne de chemin de fer. Date inconnue.

Copyright collection particulière.

Photo CP

7Eté 44, une période trouble en centre Bretagne

nombreux actes qui faisaient la force de ces petits groupes de résistance. Actes non spectacu- laires mais importants au vu de l"insurrection nationale et qui ne manquaient pas d"accompagner le débarquement des Alliés, facilitant leur avancée sur notre péninsule.

II. L"après débarquement

2.1. Acte de barbarie 13

Depuis le jour du débarquement des Alliés le 6 juin 1944 en Normandie, les militaires de l"armée

d"occupation tentent de rejoindre le Front de Normandie. La Résistance les harcèle, rendant leurs

déplacements di? ciles voire impossibles. Les Allemands ont besoin de charrettes pour transporter leur matériel en direction de Rennes, ils se servent dans les fermes. C"est dans ces circonstances que le 8 juin 1944, une dizaine de

jeunes résistants FTP attablés dans la ferme de la famille Mevel à Lamprat en Plounévézel ont été

embarqués par les Allemands. A 12h20, un camion chargé de parachutistes de l"armée allemande s"introduit dans la ferme, provoquant la panique dans le groupe. Remarquant l"attitude a? olée des jeunes gens, les Allemands ordonnent immédiatement une

fouille tout en encerclant les abords de la ferme. Eugène Léon, trouvé porteur d"une arme, tente

de fuir, mais est abattu dans la cour de la ferme atteint par une balle explosive. Jean Manach et

Georges Au? ret réussissent à se cacher dans la cheminée, agrippés aux parois. Au bout d"un

moment Georges Au? ret ne peut plus tenir, il rejoint ses camarades arrêtés. Jean Manach qui reste caché dans la cheminée a eu la vie sauve. Avant de quitter les lieux la ferme est pillée et incendiée. Les Allemands embarquent les neuf résistants avec des gens du village pris en otage, soit une vingtaine de personnes. Parmi eux un homme au service des Allemands, "Bob Julet

14» qui fume tranquillement auprès des soldats al-

lemands, les aide à faire un tri parmi les personnes arrêtées.

Arrivés à Penhoat en Carhaix, beaucoup d"entre eux sont martyrisés à coups de gourdins. Les

personnes capturées à la ferme ont pris la direction de la maison d"arrêt de Carhaix d"où elles ont

été libérées le lendemain.

Mais les neuf Résistants FTP, les mains attachées dans le dos, poursuivent leur calvaire et com-

mence pour eux un insoutenable martyre. Ils seront tous pendus. Jean Le Dain (23 ans), au

Moulin-Meur à un poteau téléphonique. Il est 21 h. Puis c"est au tour de Georges Au? ret (23

ans), devant le café Harnais, route de Brest, à l"entrée de Carhaix. Marcel Goadec (22 ans) subit

le même sort en centre-ville, rue de la Fontaine-Blanche. Le sinistre convoi poursuit sa route. Vers 23 h, au bourg du Moustoir (Côtes-du-Nord), les tortionnaires exécutent Georges Le

Naëlou (22 ans). À La Pie, à mi-chemin entre Carhaix et Rostrenen, c"est au tour de Marcel Le

Go? , (22 ans). Dans la nuit, à Rostrenen, les Allemands pendent Marcel Bernard (19 ans) et

13. http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/ (notice L"HOSTIS François)

14. http://www.lesamisdelaresistancedu? nistere.com/page221/styled-22/page-60

Enquête du 20 octobre 1947. " Toutes les personnes arrêtées furent conduites à Coat Penhoat. Les Allemands étaient

accompagnés de Bob Julet ayant appartenu à la Résistance. Celui-ci indiqua ceux qui étaient de la Résistance. Depuis,

Julet a été exécuté par des patriotes à Saint-Hernin en juillet 44 et son cadavre jeté dans le canal de Nantes à Brest. cote

: IetV1045W10

8 Eté 44, une période trouble en centre Bretagne

Louis Briand (18 ans). Il ne reste plus dans ce camion bâché que François L"Hostis (19 ans) qui a

vu mourir tous ses camarades au cours de ce périple barbare

Le 9 juin 1944, à 16h30, il est martyrisé et pendu par les Allemands à un support électrique sur

la place de l"église au bourg de Saint-Caradec. Après l"avoir fait monter à une échelle placée le

long du mur d"un café, les Allemands le pendent sous les yeux de la population rassemblée et

atterrée, non sans l"avoir copieusement insulté et roué de coups. A? n d"allonger la durée de sa

sou? rance, un ? l passant entre ses jambes est relié au nœud coulant entourant son cou.

Avant leur départ les Allemands donnent l"ordre au maire de ne descendre le cadavre qu"à l"expi-

ration du 3ème jour. Un panneau est accroché à son cou par ses tortionnaires, sur lequel on

pouvait lire : " Voilà ce que nous faisons à celui qui nous tire dans le dos ; celui-ci était le chef

d"un groupe de terroristes »

15. Le 12 juin 1944 le corps de François L"Hostis est descendu et ce

n"est que plusieurs semaines plus tard qu"il sera identi? é.

François L"Hostis avait 19 ans, il est la neuvième des neuf victimes de ce groupe de parachutistes

de la Wehrmacht.

15. Témoignage de Mme Renouard de Saint-Caradec, qui a assisté à la pendaison (témoignage en annexe)

Scènes de la pendaison, de la mise en bière et de l"enterrement de François L"Hostis - Photos Fonds CACSud 22

9Eté 44, une période trouble en centre Bretagne

2.2. La résistance se met en action

2.2.1. Le choix du lieu de la Porcherie par la Résistance

Depuis août 1945, un calvaire de granit s"élève au lieu-dit La Porcherie, à l"orée de la forêt de

Loudéac, en souvenir de sept résistants tués un an plus tôt à cet endroit.

2.2.1.1. Le Loudéacien Max Rouault, alias Maurice Farines

En novembre 1943, Georges Coupeaux

16 rejoint la Résistance. Il devient

le commandant du secteur de Loudéac pour le comité libération, chargé de créer le 2è Bataillon du futur 4è Régiment de Bretagne. Il est secondé par Max Rouault (alias Maurice Farines), est responsable du Bureau des opérations aériennes (B.O.A.

17) et second du commandant Vallée, qui

dirige les Forces Françaises de l"Intérieur (FFI) dans les Côtes-du-Nord. En février 1944, le général Allain passe à Loudéac et Georges Coupeaux lui annonce avoir constitué un Bataillon de 800 hommes, le bataillon

Coupeaux. Mais les armes manquent.

Le débarquement du 6 juin 1944 accélère les événements. Georges Cou- peaux établit son poste de commandement près de la ferme de La Por-quotesdbs_dbs25.pdfusesText_31
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