CHAPITRE 2 : LECTURE DE PLAN BATIMENT
Les plans de béton armé. - Les plans de charpente En dessin de bâtiment une coupe est une coupe verticale exécutée de la base des fondations.
Cerib
Président : M COIN 5.5.3 Voiles en béton armé réalisés par phases . ... NF DTU 26.2 Travaux de bâtiment – Chapes et dalles à base de liants ...
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1 avr. 2014 Modèle urbain (BA) à étages en voiles de béton armé. ... but de faciliter le travail des projeteurs et gestionnaires de la construction.
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anciens du Likès ou de St-Yves: entre l'éducateur et l'éduqué basé sur la confiance mutuelle. Cette ... BÉTON ARMÉ. MENUISERIE.
Version définitive - octobre 2014
Rapport du groupe de travail "barrages et séismes" - version définitive octobre 2014 2/316SOMMAIRE
1. Le contexte général de la sécurité des ouvrages _____________________________ 41.1. Objectifs, contexte et limites d"application du rapport __________________________ 4
1.2. La réglementation parasismique ____________________________________________ 6
1.3. La législation et la réglementation en matière de sécurité des barrages et des digues 15
2. L"aléa sismique, les phénomènes, les sources d"information __________________ 22
2.1. Notions sur le phénomène sismique _________________________________________ 22
2.2. Surveillance et réseaux sismiques en France _________________________________ 31
3. La vulnérabilité des ouvrages aux séismes _________________________________ 34
Introduction __________________________________________________________________ 343.1. Barrages en remblai _____________________________________________________ 34
3.2. Barrages en béton ou en maçonnerie _______________________________________ 39
3.3. Conséquences des séismes en fonction de la magnitude et de la distance épicentrale 42
3.4. Autres effets des séismes __________________________________________________ 44
4. Détermination de l"aléa sismique régional _________________________________ 47
Introduction __________________________________________________________________ 474.1. Définition de l"aléa sismique "de référence" _________________________________ 47
4.2. Aléa "de référence" : la carte de zonage réglementaire ________________________ 56
4.3. Méthode déterministe ____________________________________________________ 61
4.4. Méthode Probabiliste ____________________________________________________ 65
4.5. Recommandations pour les estimations spécifiques de l"aléa ____________________ 67
5. Effets de site _________________________________________________________ 69
Introduction __________________________________________________________________ 695.1. Description et origine des effets de site directs ________________________________ 69
5.2. Estimation des effets de site directs _________________________________________ 79
5.3. Techniques de reconnaissance _____________________________________________ 83
5.4. Recommandations pratiques pour la prise en compte des effets de site directs _____ 87
5.5. Effets induits ___________________________________________________________ 89
6. Analyse sismique des ouvrages __________________________________________ 97
Introduction __________________________________________________________________ 976.1. Ouvrages rigides ________________________________________________________ 97
6.2. Ouvrages en remblai ____________________________________________________ 117
7. Evaluation de la sécurité des ouvrages vis-à-vis du risque sismique ___________ 148
7.1. Préambule - Généralités _________________________________________________ 148
7.2. Sollicitations sismiques __________________________________________________ 150
7.3. Ouvrages rigides _______________________________________________________ 157
7.4. Barrages en remblai ____________________________________________________ 168
7.5. Digues ________________________________________________________________ 178
Rapport du groupe de travail "barrages et séismes" - version définitive octobre 2014 3/3167.6. Ouvrages annexes ______________________________________________________ 179
8. La conception parasismique des barrages ________________________________ 182
Introduction _________________________________________________________________ 1828.1. Prise en compte de la topographie et de la géologie du site _____________________ 182
8.2. Choix du type de barrage ________________________________________________ 183
8.3. Recommandations concernant les fondations _______________________________ 184
8.4. Recommandations concernant les barrages en remblai _______________________ 185
8.5. Recommandations concernant les barrages en béton _________________________ 188
8.6. Recommandations concernant les barrages mixtes ___________________________ 189
8.7. Ouvrages annexes ______________________________________________________ 190
9. Mesures d"accompagnement ___________________________________________ 194
9.1. L"après-séisme _________________________________________________________ 194
9.2. L"alerte précoce ________________________________________________________ 196
9.3. L"instrumentation sismique ______________________________________________ 197
9.4. Les besoins méthodologiques ou de recherche _______________________________ 200
A1. Annexe 1 - Lettre de mission DGPR ___________________________________ 206 A2. Annexe 2 - Le groupe de travail ______________________________________ 207 A3. Annexe 3 - Glossaire et sigles _________________________________________ 209 A4. Annexe 4 - Pratiques internationales __________________________________ 214 A4.1. Autriche ______________________________________________________________ 214 A4.2. Italie _________________________________________________________________ 218 A4.3. Suisse ________________________________________________________________ 220 A4.4. Espagne ______________________________________________________________ 224 A4.5. Allemagne ____________________________________________________________ 228 A4.6. Etats-Unis ____________________________________________________________ 233 A4.7. Canada _______________________________________________________________ 238 A5. Annexe 5 - Bibliographie ____________________________________________ 245 A6. Annexe 6 - Sites Internet utiles _______________________________________ 255 A7. Annexe 7 - Compléments scientifiques et techniques _____________________ 257 A7.1. Compléments au chapitre 4 ______________________________________________ 257 A7.2. Compléments au chapitre 6 ______________________________________________ 286 A7.3. Méthodes dynamiques simplifiées : exemple barrage en remblai ______________ 287 A7.4. Méthodes dynamiques simplifiées : exemple barrage-poids ____________________ 298 A7.5. Compléments au chapitre 9.1. ____________________________________________ 307 A8. Annexe 8 - Information sur les outils de gestion du risque sismique _________ 311 A9. Annexe 9 - Alerte précoce ___________________________________________ 314 Rapport du groupe de travail "barrages et séismes" - version définitive octobre 2014 4/3161. Le contexte général de la sécurité des ouvrages
1.1. Objectifs, contexte et limites d"application du rapport
Le présent document vise à unifier les pratiques pour la vérification de la sécurité vis-à-vis du
risque sismique des ouvrages hydrauliques, barrages et digues, situés en France. Il a étéétabli par un groupe de travail présidé par Daniel Loudière, vice-président du Comité
Technique Permanent des Barrages et des Ouvrages Hydrauliques (CTPBOH) ; lesecrétariat technique a été assuré par Marc Hoonakker, ingénieur au Bureau d"Etude
Technique et de Contrôle des Grands Barrages (BETCGB) à la Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR) du Ministère de l"Ecologie, du Développement Durable et de l"Energie (MEDDE).Le document a vocation à répondre à la demande du Directeur Général à la DGPR, Laurent
MICHEL, qui a souhaité disposer "d"un référentiel technique pouvant servir de base pour la future réglementation technique que les services de la DGPR prépareront dans le but de vérifier le comportement en cas de séisme des ouvrages hydrauliques en service" . La lettre de mission correspondante figure en annexe 1.Le groupe de travail a été constitué en faisant appel aux compétences des représentants de
deux communautés professionnelles : · celle des barrages : services de contrôle, concepteurs, exploitants et spécialistes ; · celle de la sismologie : laboratoires de recherche, observatoires, centres d"études.Deux associations scientifiques et techniques ont été associées aux travaux : d"une part
l"Association Française du génie ParaSismique (AFPS), d"autre part le Comité Français des
Barrages et Réservoirs (CFBR).
La composition du groupe de travail est fournie en annexe 2. Tous ses membres ontcontribué activement à la rédaction et surtout à la mise au point du document ; qu"ils en
soient vivement remerciés.Le document a été rédigé sur la base des textes législatifs et réglementaires récents traitant
de la sécurité des ouvrages hydrauliques, notamment : · la loi n° 2006-1776 du 30 décembre 2006 dite loi sur l"eau et les milieux aquatiques (LEMA) ;· le décret n° 2007-1735 du 11 décembre 2007 relatif à la sécurité des barrages et au
CTPBOH ;
· différents arrêtés relatifs à la sécurité des ouvrages hydrauliques notamment aux études
de danger. Les textes les plus importants sont repris dans le Code de l"Environnement (partieslégislative et réglementaire) accessible sur le site du Journal Officiel de la République
Française, ou, pour les ouvrages concédés, intégrés dans le cahier des charges type des
concessions hydroélectriques ; ils sont commentés au §1.3 du présent chapitre. Le document s"applique aux barrages (y compris les remblais latéraux de canaux ou de fleuves canalisés visant à stocker en permanence des eaux) ainsi qu"aux digues (ouvrageslatéraux aux fleuves ou rivières visant à protéger en cas de crue les populations riveraines,
et les digues maritimes et estuariennes). La répartition en quatre classes résulte du décret
de 2007, et conduit à des procédures différenciées, ce qui a été retenu aussi pour les
séismes. Les ouvrages annexes, tels qu"évacuateurs de crue, ouvrages de vidange ou de prise d"eau, entrent également dans le champ de ce document. Rapport du groupe de travail "barrages et séismes" - version définitive octobre 2014 5/316 Par contre, sortent du champ d"application de ce document :· les éventuels autres ouvrages constitutifs de l"aménagement tels que stations de
pompage, galeries, conduites forcées ou usines hydroélectriques ;· les ouvrages de stockage de stériles miniers dont le remblai est constitué au moins
partiellement des matériaux stockés ; · les glissements de terrain, la chute de blocs ou les effondrements de parois, même s"ils peuvent remettre en cause la sécurité de l"ouvrage principal et des ouvrages annexes ; laprise en compte de tels événements doit être considérée sur la base des pratiques
admises. Le document s"applique aussi bien aux barrages ou aux digues en projet qu"aux ouvrages existants. Pour les ouvrages existants, la surveillance par l"auscultation et l"inspectionvisuelle constituent un outil essentiel d"évaluation de l"état de l"ouvrage. En cas de faiblesses
détectées par cette surveillance (ou par l"absence de surveillance), ou lorsque les normesutilisées pour la conception de ces ouvrages sont jugées insuffisantes, la procédure de
révision spéciale (voir §1.3.4.4) vise à remettre ces ouvrages à un niveau de sécurité
acceptable. En ce qui concerne les failles actives (cf. glossaire annexe 3), l"implantation d"un nouvel ouvrage au-dessus d"un tel accident géologique est à exclure. En effet, le groupe de travailconseille d"interdire une telle configuration qui, en toute hypothèse, nécessiterait des études
et une conception qui iraient très au-delà des prescriptions incluses dans le document. A titre
d"exemple, en Californie, la loi Alquist-Priolo a pour objet d"interdire la construction de
bâtiments d"habitation dans la zone dite de "surface trace" d"environ 400 m de largeur audroit des failles actives, sachant que cette loi définit qu"une faille active est une faille qui a
subi au moins une rupture pendant les 11 000 dernières années. Enfin le groupe de travail s"est efforcé de rédiger des recommandations qui soient proches ou tout au moins cohérentes avec :· l"Eurocode 8 ;
· les pratiques étrangères, ne serait-ce que du fait que certains ouvrages hydrauliques sont frontaliers (voir les fiches correspondantes en annexe 4 1) ;· les autres risques naturels à prendre en compte dans la sécurité des ouvrages
hydrauliques, notamment celui lié aux crues ;· les approches adoptées pour la vérification de la sécurité aux séismes d"autres
catégories de grands ouvrages tels que centrales nucléaires, ponts ou installations classées pour la protection de l"environnement (ICPE) ; les principes mis en oeuvre pour ces autres catégories d"ouvrages sont présentés brièvement au § 1.2. Pour les lecteurs qui ne seraient pas familiers des sujets abordés dans ce document unglossaire abrégé a été inclus dans l"annexe 3. La bibliographie figure en annexe 5. Certains
développements scientifiques ou techniques, bien que fort éclairants, ont semblé trop longsou trop théoriques pour figurer dans le texte principal ; ils ont été regroupés dans l"annexe 7.
Le rapport parlementaire sur l"amélioration de la sécurité des barrages et ouvrages
hydrauliques rédigé par le député Christian Kert et présenté devant l"Office parlementaire
1 Le groupe de travail a regretté de ne pouvoir intégrer les pratiques japonaises, faute de traduction de
la documentation technique. Néanmoins, des contacts approfondis ont été noués depuis 2013 avec la
communauté scientifique japonaise dans le domaine sismique, débouchant sur un protocole de collaboration entre nos deux pays pour les prochaines années. Des compléments d"informationpourront ainsi être obtenus sur la réglementation japonaise, outre la possibilité offerte de valider les
méthodes de calcul à partir de l"importante base de données de mesures sismiques. Rapport du groupe de travail "barrages et séismes" - version définitive octobre 2014 6/316 d"évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) en 2008 fournit un cadregénéral sur les attentes en matière de sécurité ; il met l"accent sur les ouvrages de petite ou
moyenne dimension et souligne l"intérêt des recherches en cours pour mieux apprécier lerisque sismique et le comportement des matériaux (sols et bétons) sous l"effet de telles
sollicitations. Il a été pris en compte dans l"élaboration du présent document. Une version provisoire des recommandations a été produite en novembre 2010 et largementdiffusée dans la profession. La présente version, définitive, intègre les résultats des diverses
consultations, des améliorations issues du retour d"expérience depuis 4 années, et des
compléments proposés par le groupe de travail, en particulier les exemples de calculs
figurant à l"annexe 7.1.2. La réglementation parasismique
La politique nationale de gestion du risque sismique comprend un volet prévention(développé en annexe 8) incluant la réglementation parasismique présentée ci-après.
1.2.1. Le zonage sismique de la France
1.2.1.1. Intérêt d"un zonage sismique à l"échelle nationale
L"application des normes parasismiques pour les constructions nécessite de définir des
mouvements sismiques de référence (c"est-à-dire les mouvements du sol attendus en cas de séisme) à prendre en compte pour le dimensionnement des structures. Le niveau desismicité est très variable d"un point à un autre du territoire français. Il est donc nécessaire
de séparer ce territoire en différentes zones traduisant un niveau de sismicité différent.
Le zonage et les mesures de prévention réglementaire qui s"y rapportent sont principalement définis par les textes suivants : · articles R563-1 à R563-8 du code de l"environnement relatifs à la prévention du risquesismique (modifiés par les décrets n°2010-1254 et n°2010-1255). Ces articles établissent
le zonage sismique national qui découpe la France en 5 zones (la zone de sismicité la plus forte correspondant aux Antilles) et établit la liste du niveau de sismicité de chacune des communes ;· arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction
parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite "à risque normal" 2;· arrêté du 26 octobre 2011 relatif à la classification et aux règles de construction
parasismique applicables aux ponts de la classe dite "à risque normal" ;· arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles parasismiques applicables à certaines
installations classées (dites "à risque spécial"), et arrêté du 13 septembre 2013, ces deux
arrêtés modifiant l"arrêté du 4 octobre 2010 relatif à la prévention des risques accidentels
au sein des installations classées pour la protection de l"environnement soumises à autorisation.2 Bâtiments, équipements et installations dits à "risque normal" : les bâtiments, équipements et
installations pour lesquels les conséquences d"un séisme demeurent circonscrites à leurs occupants
et à leur voisinage immédiat. Bâtiments, équipements et installations dits "à risque spécial" : ouvrages
pour lesquels les effets sur les personnes, les biens et l"environnement de dommages même mineursrésultant d"un séisme peuvent ne pas être circonscrits au voisinage immédiat ; il s"agit notamment des
barrages, des centrales nucléaires, de certains équipements et de certaines installations classées
pour l"environnement. Rapport du groupe de travail "barrages et séismes" - version définitive octobre 2014 7/3161.2.1.2. Caractéristiques du zonage sismique national en vigueur
a) La méthode probabilisteL"évaluation d"aléa probabiliste se base sur la sismicité historique et instrumentale
introduisant une notion de période de retour de l"action sismique, à l"inverse de l"évaluation
d"aléa déterministe de l"ancien zonage sismique réglementaire de 1991 qui se fondait
uniquement sur la répartition statistique des séismes historiques sur le territoire. La méthode
probabiliste a permis de fournir des cartes d"iso-accélération (mesures du mouvement du sol pendant un séisme) correspondant à une probabilité de 10% de dépassement du mouvement attendu sur une durée de 50 ans. Outre une période d"enregistrement de lasismicité de plus de 40 ans, une réinterprétation des témoignages historiques, la prise en
compte des séismes à l"étranger (en Belgique, en Allemagne, en Suisse, en Italie...) ainsi que l"amélioration des connaissances sur les failles actives en France ont conduit à une meilleure appréciation de l"aléa sismique sur le territoire national. b) Nom des zones de sismicité Figure 1-1 - Zonage sismique national réglementaire (cf. article D.563-8-1 du code de l"environnement, qui définit le zonage en fonction de la liste des communes de France) Rapport du groupe de travail "barrages et séismes" - version définitive octobre 2014 8/316Les zones de sismicité sont désignées comme suit : zone de sismicité 1 (très faible), 2
(faible), 3 (modérée), 4 (moyenne) et 5 (forte).Les collectivités d"Outre-mer de la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Polynésie
française, St-Barthelemy ne font pas partie du zonage national réglementaire pour des
raisons statutaires, mais elles peuvent aussi être soumises à des séismes engendrant des victimes et des destructions importantes.1.2.2. La réglementation parasismique se rapportant au zonage sismique
Le nombre de communes concernées par la réglementation parasismique sur les ouvrages à risque normal est d"environ 21 000 communes (communes des zones de sismicité faible à forte). Les modalités d"application en matière de construction parasismique applicables auxbâtiments, équipements et installations sont précisées par des arrêtés interministériels.
1.2.2.1. Arrêté du 22 octobre 2010 pour les bâtiments "à risque normal",
modifié par arrêtés du 19 juillet 2011 et du 15 septembre 2014Ce texte fixe les modalités d"application des règles parasismiques et la classification en
catégories d"importance des bâtiments de la classe à risque normal. a) Catégories d"importanceLes bâtiments de la classe dite "à risque normal" sont répartis en quatre catégories
d"importance : I, II, III et IV.Les bâtiments sont classés, en substance, comme suit (la définition exacte et détaillée de
chaque catégorie d"importance figure dans l"arrêté interministériel) :· en catégorie d"importance I : les bâtiments d"importance mineure pour la sécurité des
personnes (pas d"activité humaine nécessitant un séjour de longue durée), par exemple bâtiments agricoles, hangars, etc. ;· en catégorie d"importance II : les bâtiments courants n"appartenant pas aux autres
catégories, regroupant l"essentiel des bâtiments en France (notamment bâtiments de moins de 28 m de haut ou moins de 300 personnes, dont les maisons individuelles) ;· en catégorie d"importance III : les bâtiments dont la résistance aux séismes doit être
importante compte tenu des conséquences d"un effondrement, par exemple : établissements scolaires, bâtiments de plus de 28 m ou accueillant plus de 300 personnes, etc. ;· en catégorie d"importance IV : les bâtiments dont l"intégrité en cas de séisme est
d"importance vitale pour la protection civile, par exemple : hôpitaux, caserne de pompiers, etc. b) Coefficients d"importanceUn coefficient d"importance g
I (au sens de la norme NF EN 1998-1, cf. § 4.1.2) est attribué à chacune des catégories d"importance de bâtiment. Les valeurs des coefficients d"importance gI sont données par le tableau suivant :
Rapport du groupe de travail "barrages et séismes" - version définitive octobre 2014 9/316Catégories d"importance
de bâtiment Coefficient d"importance gII 0,8
II 1III 1,2
IV 1,4
Tableau 1-1
c) Règles de construction pour les bâtiments neufs et existants Les règles de construction (normes NF EN 1998-1, NF EN 1998-3, NF EN 1998-5, dites "règles Eurocode 8" accompagnées des normes NF EN 1998-1/NA, NF EN 1998-3/NA, NF EN 1998-5/NA s"y rapportant, dites "annexes nationales"), s"appliquent dans les zones de sismicité 3, 4 ou 5 : · à la construction de bâtiments nouveaux des catégories d"importance II, III et IV ;· aux bâtiments existants des catégories d"importance II, III et IV dans lesquels des
travaux importants modifiant le comportement de la structure sont réalisés. Ces règles de construction s"appliquent dans la zone de sismicité 2 : · à la construction de bâtiments nouveaux des catégories d"importance III et IV ; · aux bâtiments existants de catégorie d"importance IV dans lesquels des travaux importants modifiant le comportement de la structure sont réalisés. Pour les maisons individuelles situées en zones de sismicité 3 ou 4, l"emploi de la norme "NF P 06-014 Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés, règles PS-MI 89 révisées 92" dispense de l"application des règles Eurocode 8.Pour les maisons individuelles situées dans la zone de sismicité 5, l"application des
dispositions définies dans le document "Construction parasismique des maisons individuelles aux Antilles, CP-MI Antilles" de l"Association française du génie parasismique dispense de l"application des règles Eurocode 8. d) Mouvements sismiques de référence (pour explication des concepts : voir § 4.1 et 4.2)Le mouvement dû au séisme, à partir duquel les règles de construction doivent être
appliquées, est représenté par un spectre de réponse élastique en accélération. Le spectre
de réponse élastique est caractérisé par les paramètres suivants : a) l"accélération maximale de référence au niveau d"un sol de type rocheux (classe A au sens de la norme NF EN 1998-1), dénommée a gr, résultant de la situation du bâtiment par rapport à la zone sismique d"implantation.Les valeurs des accélérations a
gr, exprimées en mètres par seconde au carré, sont données par le tableau suivant :Zones de sismicité agr
1 (Très faible) 0,4
2 (Faible) 0,7
3 (Modérée) 1,1
4 (Moyenne) 1,6
5 (Forte) 3
Tableau 1-2
Rapport du groupe de travail "barrages et séismes" - version définitive octobre 2014 10/316 b) l"accélération horizontale de calcul au niveau d"un sol de type rocheux (classe A au sens de la norme NF EN 1998-1), a g, est égale à agr multipliée par le coefficient d"importance gI soit a g = gI.agr g) l"accélération verticale de calcul au niveau d"un sol de type rocheux (classe A au sens de la norme NF EN 1998-1), a vg , donnée par le tableau suivant :Zone de sismicité avg / ag
1 (très faible) à 4 (moyenne) 0,9
5 (forte) 0,8
Tableau 1-3
d) la nature du sol par l"intermédiaire du paramètre de sol, S. Les valeurs de ce paramètre,
résultant de la classe de sol (au sens de la norme NF EN 1998-1) sous le bâtiment, sont données par le tableau suivant :Classes de
sol S (pour les zones de sismicité 1 à 4) S (pour la zone de sismicité 5) A 1 1B 1,35 1,2
C 1,5 1,15
D 1,6 1,35
E 1,8 1,4
Tableau 1-4
Les modalités d"utilisation du paramètre de sol S sont définies dans la norme NF EN 1998-1. e) TB et TC, qui sont respectivement la limite inférieure et supérieure des périodes
correspondant au palier d"accélération spectrale constante, et TD qui est la valeur définissant
le début de la branche à déplacement spectral constant, sont données par l"arrêté.1.2.2.2. Arrêté du 26 octobre 2011 relatif à la classification et aux règles de
construction parasismique applicables aux pontsCe texte, qui abroge l"arrêté du 15 septembre 1995, fixe les modalités d"application des
règles parasismiques et la classification en catégories d"importance des ponts de la classe à
risque normal. Sont visés par l"arrêté les ponts nouveaux définitifs, publics ou privés, ainsi
que les murs de soutènement qui en sont solidaires. a) Catégories d"importance Les ponts de la classe dite "à risque normal" sont, en substance, classés comme suit (ladéfinition exacte et détaillée de chaque catégorie d"importance figure dans l"arrêté) :
· En catégorie d"importance I : les ponts qui n"appartiennent pas au domaine public et ne desservant pas d"établissement recevant du public et qui ne sont rangés ni en catégorie d"importance III ni en catégorie d"importance IV ; · En catégorie d"importance II : les ponts qui n"appartiennent pas au domaine public mais qui desservent un établissement recevant du public, ainsi que les ponts qui appartiennent au domaine public et qui ne sont rangés ni en catégorie d"importance III ni en catégorie d"importance IV ;· En catégorie d"importance III : généralement, les ponts routiers et ferroviaires sont
considérés comme appartenant à la catégorie d"importance III avec les exceptions
indiquées pour la catégorie d"importance IV ; Rapport du groupe de travail "barrages et séismes" - version définitive octobre 2014 11/316· En catégorie d"importance IV : sont classés dans cette catégorie les ponts dont
l"importance est critique pour le maintien des communications, notamment dans lapériode post-sismique immédiate, les ponts dont la défaillance est associée à un grand
nombre d"accidents mortels potentiels et les ponts principaux pour lesquels une durée de vie théorique supérieure à la normale est requise. b) Règles de construction pour les pontsLes ponts nouveaux définitifs de catégories d"importance II, III ou IV situés dans les zones
de sismicité 2, 3, 4 ou 5 doivent être construits par application des règles de la norme NF EN
1998-2, dites "règles Eurocode 8" accompagnée du document nommé "annexe nationale".
Tout pont qui a des fondations dans deux zones de sismicité différentes est considéré
comme étant situé tout entier dans la zone de sismicité supérieure. Ces règles doivent être appliquées au moyen d"un coefficient d"importance gI (au sens de la
norme NF EN 1998-2) attribué à chacune des catégories d"importance de pont. Les valeurs des coefficients d"importance gI sont données par le tableau suivant :
Catégorie d"importance de pont Coefficient d"importance gI II 1III 1,2
IV 1,4
Tableau 1-5
c) Mouvements sismiques de référence Le spectre de réponse élastique est caractérisé par les paramètres suivants : a) les valeurs des accélérations a gr en fonction de la zone de sismicité, exprimées enmètres par seconde au carré, sont identiques à celles des bâtiments de la classe à risque
normal (cf. 1.2.2.2) ; b) l"accélération horizontale de calcul au niveau d"un sol de type rocheux (classe A au sens de la norme NF EN 1998-1), a g, est égale à agr multipliée par le coefficient d"importance gI soit a g = gI.agr ;g) les paramètres des spectres de réponse élastiques verticaux à employer pour l"utilisation
de la norme NF EN 1998-1, identiques à ceux du § 1.2.2.2 ;d) la nature du sol par l"intermédiaire du paramètre de sol, S. Les valeurs de ce paramètre,
résultant de la classe de sol (au sens de la norme NF EN 1998-1) sous le pont, sont
identiques à celles du § 1.2.2.2 ; e) les valeurs de T B, TC et TD, à prendre en compte pour l"évaluation des composantes horizontales et verticales du mouvement sismique, exprimées en secondes sont données dans l"arrêté (mêmes valeurs que pour les bâtiments " à risque normal ").1.2.2.3. Arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles parasismiques
applicables à certaines installations classées, et arrêté complémentaire du 13 septembre 2013 Ce texte fixe les modalités d"application des règles parasismiques applicables à certainesinstallations classées. Ci-après sont repris les articles caractéristiques de cet arrêté.
L"arrêté est applicable aux installations classées soumises à l"arrêté du 10 mai 2000 (relatif à
la prévention des accidents majeurs impliquant des substances ou des préparations dangereuses présentes dans certaines catégories d"installations classées pour la protection Rapport du groupe de travail "barrages et séismes" - version définitive octobre 2014 12/316de l"environnement soumises à autorisation), dont il apparaît dans l"étude de dangers
qu"elles pourraient être à l"origine, en cas de séisme, de phénomènes dangereux dont les
zones des dangers graves pour la vie humaine au sens de l"arrêté ministériel du 29
septembre 2005 (relatif à l"évaluation et à la prise en compte de la probabilité d"occurrence,
de la cinétique, de l"intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents
potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation)sortent des limites du site sur lequel est implantée l"installation. Les dispositions de l"arrêté
ne sont néanmoins pas applicables lorsque ces zones de dangers graves ne comptent aucun lieu d"occupation humaine et que l"exploitant s"en est assuré la maîtrise foncière ouque le préfet a pris des dispositions en vue de prévenir la construction de nouveaux
bâtiments. a) Mouvements sismiques de référenceL"exploitant établit, pour son site, les spectres de réponse élastiques (verticaux et
horizontaux) en accélération représentant le mouvement sismique d"un point à la surface du
sol au droit de son site. A cette fin, il repère la zone de sismicité définie à l"article R.563-4 du
code de l"environnement correspondant à la commune ou aux communes d"implantation del"installation. Il associe ensuite les accélérations de calcul au niveau d"un sol de type rocheux
(classe A au sens de la norme EN 1998-1), selon les tableaux suivants (les accélérations verticales ayant été modifiées par l"arrêté du 13 septembre 2013) :Zone de sismicité Accélération horizontale de calcul (m/s2) Accélération verticale de calcul (m/s2)
1 0,88 0,79
2 1,54 1,39
3 2,42 2,18
4 3,52 2,82
5 6,60 5,28
Tableau 1-6 - Accélérations de calcul applicables aux installations nouvellesZone de sismicité Accélération horizontale de calcul (m/s2) Accélération verticale de calcul (m/s2)
1 0,74 0,67
2 1,30 1,17
3 2,04 1,84
4 2,96 2,37
5 5,55 4,44
Tableau 1-7 - Accélérations de calcul applicables aux installations existantes b) Nature des sols L"exploitant prend ensuite en compte la nature du sol sur lequel est implantéel"installation par l"intermédiaire des coefficients ci-après. Les valeurs du paramètre de sol S
résultant de la classe de sol (A, B, C, D ou E au sens de la norme NF EN 1998-1) sous l"installation sont les suivantes :Classes
de sol S (pour les zones de sismicité 1 à 3) S (pour les zones de sismicité 4 et 5) A 1 1quotesdbs_dbs26.pdfusesText_32[PDF] BASES DU JEU “Étoile Magique” de l`Association des Campings de
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