[PDF] Nomades et commandants : administration et sociétés nomades





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Nomades et commandants : administration et sociétés nomades

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NOMADES ET COMMANDANTS

Collection << Hommes et Sociétés >>

Conseil scientifique : Jean-François BAYART (CERI-CNRS), Jean-Pierre CHRÉTIEN (CRA-CNRS), Jean COPANS (EHESS),

Georges COURADE (MSA, ORSTOM),

Henry TOURNEUX (LACITO-CNRS, ORSTOM).

Couverture : L'aménokul Attaher ag Illi, en conversation avec un offi-

Photo : Durand-GasseWMusée de l'homme. cier français dans l'Adrar des Ifoghas (ancien Soudan français).

@ Éditions --A, 1993

ISBN : 2-86537-420-3

Edmond Bernus

Pierre Boilley Jean Clauzel

Jean-Louis Triaud

Nomades

et commandants

Administration et sociétés nomades

dans 1'ancienneA.O.F.

Éditions KARTHALA

22-24, boulevard Arago

75013 PARIS

7 Nous devons, à beaucoup, des remerciements. Ils ne sont ni de cir- constance ni de forme, mais de sincérité. Ils s'adressent d'abord, et nul n'en sera surpris, àceux et à celles dont la compréhension, l'appui et les décisions ont permis que ce colloque se tienne - le ministère de la Coopération et du Développement qui a financé et le colloque lui-même et la publication de ses actes. L'appui de Madame Thérèse Pujolle, sous-directeur de la recherche

à ce ministère a été, à cet

égard, déterminant.

- l'Institut fiançais de recherche scientifque pour le développement en coopération (ORSTOM), qui a accepté d'assurer le relais comptable de ce financement. Notre reconnaissance va particulièrement

à M. Michel

Levallois, Président de l'ORSTOM,

à M. Gérard Winter, Directeur

Général et

à leur collaborateur M. Pierre George-Coty.

- le Conseil régional d'ne-de-France qui a accueilli le colloque dans ses locaux et grandement facilité son déroulement. Nous exprimons une gratitude particulière à son président, M. Michel Giraud et au préfet Jean

Chevance,

<< mauritanien B, directeur général des services. Nous remercions de leur soutien qui nous a fortement encouragé dans - l'Université Paris VII-Jussieu, et en particulier Mme Catherine - le Laboratoire Tiers-Monde/Afrique. notre entreprise

Coquery -Vidrovitch,

Nos remerciements s'adressent également

à tous ceux qui ont accepté

de prendre sur leur temps et de venir, parfois de loin et, pour certains, de très loin, partager avec d'autres leurs expériences ou les fruits de leur recherche. Ils s'adressent enfim à tous ceux et à toutes celles qui se sont exprimés, à un titre ou à un autre, au cours de ce colloque, dans le plus grand souci d'objectivité, .... et ont de bonne grâce accept6 que leur temps de parole soit limité.

à l'époque coloniale

(aprRa cormtion de fmntihn effectu6e en 1944) MA"

Aioun el Atrow

(carte rcnlisccpar PBoilley)

Introduction

Pierre BOILLEY

A l'heure d'une crise et d'une remise en question qui s'étendent àtout le continent, l'Afrique se renouvelle et cherche ses repères. A ces 'interro- gations, ces questionnements influant sur le devenir de peuples entiers, l'Histoire peut apporter, sinon des solutions toutes faites, du moins une grde d'analyse, une meilleure compréhension des faits et des évolutions qui ont conduit aux situations présentes.

Parmi ces ruptures du passé, la

colonisation, avec tout ce qu'elle a comporté de bouleversements, de mises en relation de cultures diverses, de mutations spontanées ou contraintes, est certainement pour l'Afrique un des événements majeurs de l'époque contemporaine. Cette histoire est encore proche, certes. Néanmoins, de ces temps qui s'éloignent, les témoins se font chaque jour plus rares. L'Histoire a par ailleurs maintenant parfaitement admis la vali- dité des sources orales, et leur intérêt dans la constitution d'un corpus.

Nous n'avons pas une foi aveugle en elles

: comme toutes les sources, elles doivent Ctre critiquées, analysées. Elles n'en constituent pas moins un matériau riche, mais aussi fragile, qu'il ne faut pas laisser disparaître. Aussi est-il temps d'évoquer cette période, maintenant qu'il est possible de le faire, les passions retombant, et important de le faire, la colonisation n'ayant pas été une simple parenthèse, mais bien au contraire condition- nant pour une part notable l'état actuel des pays africains. Nous nous sommes donc proposé de réunir autour du thème << Administration et sociétés nomades dans l'ancienne A.O.F. >> à la fois

d'anciens administrateurs coloniaux et d'anciens administrés, pour qu'il puissent rapprocher les souvenirs qu'ils ont gardés de ces moments

oh ils ont été les acteurs de la colonisation, et des chercheurs africains et fran- çais, afim qu'ils aient l'occasion de mettre en commun le fruit de leurs travaux et leurs points de vue respectifs. Le thème retenu se borne aux limites administratives de l'ancienne Afrique Occidentale Française, et est particulièrement consacré aux so& I I I I I I I I I 1 I I I I l I I I

INTRODUCTION 9

tés nomades. C'est à partir de la constatation que le Sahel et le Sahara méridional ont été largement négligés par les travaux historiques, que

nous avons été amenés à décider de cette limitation. De plus, la colonisa- tion dans ces régions semble présenter une originalité justifiant une étude plus approfondie. Nous avons eu aussi un souci d'homogénéité. Nous ne pouvions embrasser l'ensemble des pays contenant des zones sahariennes. Il a fallu faire un choix. L'administration algérienne avait un caractère très particulier, par la départementalisation qu'elle a connue très tôt. L'A.E.F. était une construction administrative plus tournée vers l'Afrique centrale. Nous en sommes donc restés à l'A.O.F., et à l'intérieur de celle- ci, aux pays en partie, ou en quasi-totalité, sahariens (Mauritanie, Niger, Mali). Les bornes temporelles retiennent une époque placée entre les années

1920 et 1960. Nous avons voulu jeter un éclairage sur la colonisation, en

mieux comprendre l'organisation administrative. Il nous a donc fallu attendre

1920, après les derniers épisodes de la conquête et la fin des révoltes touarègues (Kaocen, Firh un...), pour observer une administration

stabilisée. D'aucuns pourront nous reprocher, en débutant notre étude après les ultimes soubresauts de la résistance africaine

à la colonisation,

d'avoir occulté les moments les plus gênants pour l'image coloniale fian- çaise. Tel en tout cas n'a pas été notre but, et la lecture des contributions et des débats que nous présentons ici montrera que ces épisodes, qui condi- tionnent l'installation de l'administration saharienne, bien loin d'être recouverts d'un silence pudique, ont été largement évoqués et pris en compte. Pour avoir pratiqué ces pays et leurs habitants,

pour avoir pendant de longs mois écouté et recueilli des témoignages, ma conviction est cepen-

dant faite que l'on ne peut plaquer une analyse manichéenne sur l'ensemble de cette période. Parler de la colonisation n'est certainement pas encore une chose tout à fait facile. Elle a suscité bien des débats, et les passions sont parfois encore vives. Mais si l'on jette un regard derrière nous, si l'on se penche sur les discours à propos de la colonisation depuis le début du siècle, il apparaît que l'on peut discerner deux phases. Il y a d'abord eu le temps de la glorification, de l'exaltation et de la bonne conscience. Il y a eu ensuite le temps de la détestation, de la remise en cause, du << sanglot de l'homme blanc >>. Nous pensons que peut-être le moment est arrivé de rentrer dans une troisième phase, celle, tout simple- ment, de 1'observation;et de l'analyse. Nous n'avons pu, évidemment, être totalement objectifs. L'ensemble des participants

à ce colloque parta-

geait un intérêt, voire une véritable passion, pour le Sahara et ses habi- tants. Colonisés et colonisateurs, témoins et acteurs, chercheurs, diffé- rents

par leur origines et leurs itinéraires, ont évidemment des visions plurielles de la colonisation. Mais les réunir, les faire parler ensemble, a

certainement été l'occasion d'apporter des éclairages différents dont la O 'cf i a

INTRODUCTION 11

confrontation ne peut qu'aider

à mieux cerner ce qu'était cette époque.

Nous n'avons ainsi voulu, en organisant ces rencontres, ni encenser, ni

critiquer systématiquement la colonisation française, mais simplement, en tant qu'événement historique, mieux la comprendre, et pour cela, l'étu-

dier. La période que nous avons retenue se termine en 1960. A cette date, les pays de l'A.O.F. ont pris leur indépendance, et l'administration colo-

niale française disparait. Nous avons donc logiquement clôt notre étude

sur cette limite temporelle. Cependant, nous avons parlé du Sahara, et nous savons tous qu'actuellement les pays que nous avons évoqués vivent

une période difficile, et que beaucoup de leurs habitants souffrent dans leur chair. Nous ne l'avons pas oublié. Nous n'avons cependant pas voulu

engager un débat politique contemporain. Il n'était pas dans notre propos de donner des leçons, ni de jeter de l'huile sur le feu. Puisse simplement la prise en compte des faits historiques que nous avons cherché, et peut-être contribué, à établir, servir de base à la compréhension des problèmes actuels, et, en rejetant les erreurs d'analyse et les clichés tout faits, aider leur résolution !

Une telle rencontre peut ainsi être féconde à plus d'un titre. Au-delà de l'intérêt érudit que les récits et les recherches présentés peuvent avoir pour

ces domaines relativement récents que sont l'Histoire africaniste et l'Histoire coloniale, au-delà de l'apport de ces témoignages au corpus des

sources orales, cette réunion, nous l'espérons, a pu devenir le lieu d'un véritable échange entre hommes et pays ayant partagé une histoire com-

mune. Nous avons regroupé les contributions en trois temps, qui correspon- dent, à notre sens, aux trois moments successifs de l'administration colo- niale en zone nomade. Après la conquête et les affrontements qui en ont résulté, le souci premier des administrateurs et des militaires français a été celui du contrôle et du quadrillage du Sahara, afin de faire cesser rezzous et

insécurité, et, en tenant les grands axes de communication et les points stratégiques, assurer le maintien de l'ordre. Ce fut l'époque de

ce que Jean-

Louis Triaud a dénommé le

<< temps des bandits >>. Puis, essentiellement après la Seconde Guerre mondiale, vint une période de stabilisation où, les

méfiances réciproques s'estompant, purent se développer peu

à peu des

réalisations tournées vers le développement. Ce fut le << temps de la paix nazaréenne >>, que nous présente Jean Clauzel. Enfim, vinrent les dernières années de la colonisation. Les indépendances se profilaient, et

1' on se ren-

dit compte alors combien les peuples sahariens n'y avaient pas été prépa- rés, et combien les frontières futures seraient arbitraires ... Le Sahara repré- sentait un espace particulier, et la France tenta de réparer ses erreurs tout en préservant ses intérêts. Mais le temps de la présence française était clos, et, dans une certaine précipitation qui laissa les nomades désemparés, ce fut ce que j'ai appelé << le temps des adieux >>..

PREMIÈREP"

LE TEMPS DES a BANDITS B

Passé le temps de la conquête vient celui des << bandits >> C'est ainsi, du moins, que le pouvoir colonial dénomme souvent ceux qui, par leurs actes d'insoumission, de pillage ou de rébellion, remettent en cause la paix française.

Le maintien de l'ordre est alors l'objectif

essentiel, et, dans les régions sahariennes, cette problématique reste valable jusqu'à une date tardive. Dans l'empire africain de la France, les zones désertiques sont, en effet, les seules oh des îlots réfractaires ont pu subsister, avec des fortunes diverses, jusqu'aux approches des indépendances (le cas le plus connu étant celui des lisières du Borkou-Ennedi-Tibesti, au Tchad). Trois témoins (administrateurs et officiers), et deux universitaires ont traité, chacunquotesdbs_dbs25.pdfusesText_31
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