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Comment les arts peuvent-ils impacter la santé ?

Une pièce de théâtre organisée par l'UNESCO en partenariat avec les Journées du théâtre à Gaza dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes (photo d'archives). Du stade gestatif jusqu’en fin de vie, les arts peuvent avoir une influence positive sur la santé.

Comment améliorer la santé physique et mentale avec l’art ?

« Faire entrer l’art dans la vie de quelqu’un par le biais d’activités telles que la danse, le chant ou la fréquentation de musées et de concerts nous donne une clé supplémentaire pour améliorer notre santé physique et mentale », souligne dans un communiqué le Dr Piroska Östlin, Directrice régionale de l’ OMS pour l’Europe par intérim.

Pourquoi les œuvres d’art nous écartent-elles de la rationalité ?

Ainsi naissent des erreurs, des fantaisies ou certains désirs qui nous écartent de la rationalité, mais aussi, nous définissent en tant qu’humains. « Or, une œuvre d’art s’adresse aux deux facultés de notre cerveau », poursuit le scientifique. « Elle le sculpte en lui faisant découvrir ce qu’il ne connaît pas.

Quels sont les éléments factuels sur les arts et la santé ?

Il s’agit, à ce jour, de l’étude la plus complète d'éléments factuels sur les arts et la santé. Ce rapport étudie les activités artistiques qui visent à promouvoir la santé et à éviter qu’elle ne se détériore, ainsi qu’à gérer et soigner les problèmes de santé physique et mentale et à faciliter les soins palliatifs.

Page sur 110Priscilla WindMCF - Département d'études germaniquesUniversité Clermont-AuvergneCELISLe concept d'intermedia dans Leben und Kunst : Die Funktion der Intermedia (Art et Vie : La fonction de l'intermedia) d'Udo KultermannHistorien de l'art et de l'architecture, Udo Kultermann côtoie dans les années 1960 les milieux artistiques underground européens et américains après avoir dirigé l'Amerikahaus de Brême à l a fin des a nnées 1 960 où il organ isa les prog rammations artistiques e t conférences sur l'art américain a utour d 'artistes comme Jackson Pollock ou Alexander Calder. Aux États-Unis, il en seigne l'histoire de l'art et l'a rchitecture à la Washington University. Outre ses recherches sur le s architectures africa ine et asiatique, Udo Kultermann est l'un des premiers à s'intéresser aux performances artistiques féminines. Dans son livre Leben und Kunst. Zur Funktion der Intermedia (Art et Vie. De la fonction des intermedia) publié en 1970, cet historien de l'art explicite le concept d'intermedia et le définit comme " l'influence ou l'enrichissement réciproque » (p.8) de différentes catégories artistiques. Partant de ce postulat, il retrace une histoire de l'art intermédial dont le fil conducteur est le lien intrinsèque entre l'art et la vie, un art qui doit englober la totalité de la vie qu 'il envisag e comme " l' ensem ble des processus de régéné ration permanente » (p.7-8). L'article synthétisera la pensée d'Udo Kultermann sur le concept d'intermedia et comment celui-ci permet de comprendre l'entrelacement de l'art et de la vie en redéfinissant l'art comme un rite de socialisation et en replaçant au centre des pratiques le work in progress, la création collaborative et l'expérience liminale. Penser l'intermedia : art, vie et sociétéPour penser l 'intermedia, Udo Kultermann rappe lle d'abord le rapport de l'art à la vie humaine et in extenso à la société, soulignant l'entrelacement de ces sphères, un concept primaire de l'intermedia.

Page sur 410directement lié à la fertilité féminine, une envie primitive de dévorer la femme, l'image du maternel. Cette association entre le rituel du re pas et la dimension charnelle se rapprocherait du tabou du cannibalisme et réveillerait des pulsions entre Eros et Thanatos enfouies dans le subconscient collectif. En effet, il y a " ambivalence : la vie et la mort sont intrinsèquement liés dans un seul processus ». L'évocation sous-jacente ou directe de la 6mort au sein-même des oeuvres qui mettent en scène la vie humaine montre des formes de survivance (également en lien avec l'inconscient), rappelant le cycle éternel de la vie, entre mort et résurre ction, une transition d'un état vers un autre que p eut traduire l'intermédialité. L'auteur prend notamment l'exemple du court-métrage noir et blanc d'Ed Emshwiller, Thanatopsis (1962), dans lequel il allie danse et théâtre. Dans cette " vision de la mort », un homme assis reste immobile, le regard dans le vide, tandis qu'une ombre ou un corps féminin tout vêtu de blanc danse de manière fantomatique autour de lui. La bande sonore est uniquement composée de battements de coeur et d'un bruit de scie sauteuse. Reprenant le motif de la danse macabre, cette oeuvre entre danse et cinéma illustre la réflexion humai ne face a u rapport très étroit e ntre la vie et la mort. Udo Kultermann met ainsi en évide nce l'émerge nce, dans les ann ées 1960, d'oeuvres intermédiales qui ritualisent notre rapport aux moments-clés de la vie humaine (naissance, nourriture, amour, mort), proposant par ce biais de définir l'art à nouveau comme un acte de socialisation.Redéfinition du rapport de l'art à la société Reprenant l'assertion de John C age, membre fondateur du groupe Fluxus et l'un des principaux penseurs de l'inte rmédialité, selon la quelle " (l)'art est socialisé », Udo Kultermann s'intéresse ainsi au phénomène humain de sociab ilisation comme mome nt d'expérience (ce que souligne également Anaxagore). Dans ce contexte, l'art semble avoir été la première possibilité de communiquer d'homme à homme et ainsi fonder la base de la société, qui rassemble des hommes sous des valeurs communes. Selon son analyse, l'art peut donner l'opportunité d'avoir des expériences que les hommes n'auraient pu faire autrement. Dans ce processus, l'arti ste agit comme u n chaman des temps modernes. Dans un esprit animiste, il sert de passeur entre les forces supérieures de la nature et l'esprit humain et doit aider à guérir l'âme des maux contemporains. Pour Udo Ku ltermann, l'art iste est un chaman des temps modern es parce qu'au lieu d'utiliser des psychotropes, il se sert des nouvelles technologies : il maîtrise notamment Ibid., p. 138 : " Ambivalenz : Tod und Leben sind in einem Prozess miteinander verwoben»6

Page sur 610Les oeuvres d eviennent alors va riables, manipulables ou conçues part iellement par le spectateur (sont cités notamment les travaux de Hans Haacke, Bernard Aubertin, Lygia Clark et Arakawa). L'historien de l'art évoque dans ce contexte le travail de la chorégraphe américaine Anna Halprin qui proposa d'aborder la danse comme un travail collaboratif centré autour de tâches rattachées à la vie quotidienne, puis créa dans les années 1960 des " rituels » (comme The Bath ou The Lunch) dans lesquels le public devait activement participer. Pour engen drer des effets participatifs, les artiste s font là encore app el aux nouvelles technologies, notamment à la télévision q ui évoque pourtant la passi vité. L e médium télévisuel permet également la multiplicité des points de vue, une discontinuité qui incite à l'action, ce qu'exploitent des artistes comme Nam June Paik qui propose au public de retranscrire sur écran en cellules photos électriques les mouvements du corps ou Les Levine qui, dans " Contact », combine caméras et écrans pour montrer les mouvements du spectateur sous différents angles. Le concept de participation s'étend également au théâtre, dont la dimension politique et documentaire incite les spectateurs à l'action voire à la révolte. Le public est de plus en plus incité à donner son avis voire à participer au déroulement de la pièce, comme une illustration du fonctionnement de la société dans une recherche avant tout d'authenticité. Le but est d'appeler à l'esprit et aux sens du public et de se mêler à lui, dans une vision englobante de la vie et de l'humanité. On assiste ainsi à l'ascendance d'une nouvelle génération à la recherche de valeurs dépassant le rationnel, qui reconstituent l'unité de la vie, encourageant la constitution de nouvelles communautés. Dans les années 1960-1970, leur éthique se base notamment sur l'amour et l'entraide.Cette dimension au-delà de la raison doit être atteinte par des expériences dépassant le savoir. Face à une société en proie à la consommation de masse, les artistes rejettent le matérialisme au profit de valeurs mythiques, magiques et psychiques : " (t)out est en lien avec tout » dans un cycle ininterrompu de processus. L'intermedia est donc une forme de 9réenchantement du monde et de la vie. Ibid., p.209 : " Alles steht mit allem im Zusammenhang » 9

Page sur 1010la science d ans la cybernétiqu e, aussi nommée " interscience »). Illu strations du 17performative turn, ces exp érience s liminales qui requièrent l a participation de chacun, comme les définit l'ethnologue Victor Turner, rapproche l'art du rituel et appelle aux sens du public pour le faire entrer dans un autre état, l'ouvrir à une partie enchantée du monde, à une autre conception de la vie. Ibid., p.77 17

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