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LIVRET 24EME BCA.pub

Bataillon de Chasseurs à Pied. 14 DECEMBRE 1888 24 ème. Bataillon de Chasseurs Alpins à Pied. 1943-1944. Bataillon de Sambre et Meuse. (Résistance).



HISTORIQUE DU 19 B.C.P.

Bataillon de Chasseurs Portés ; tu comprendras tout ce bleu et imprégner pour toujours ton esprit et ton cœur du sceau chasseur.



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Le 3e bataillon fut celui des chasseurs corses. Ces douze bataillons bientôt renforcés de neuf autres



ABRÉVIATIONS MILITAIRES B Bataillon BCA Bataillon de

Bataillon de Chasseurs Alpins. BCP. Bataillon de Chasseurs à pied. Cuir. Cuirassés. RA. Régiment d'Artillerie. RAC. Régiment d'Artillerie Coloniale.



Historique du 69 Bataillon de Chasseurs à Pieds Campagne 1914

c'est pour les jeunes Chasseurs vouloir les imiter un jour. » Campagne contre l'Allemagne. 1914 – 1918. Formé à Epernay le 2 août 1914 le 69e Bataillon de 



Liste alphabétique des noms de militaires et civils Pour les militaires

Blanc de La Cour Chasseurs Alpins Bragouse (Étienne)



French Army of the Rhine March 1793

2nd Chasseur a Cheval Regiment 2e Bataillon de la Charente-Inferieure. 3e Bataillon du Cher ... Bataillon de chasseurs republicains des Quatre-Nations.



HISTORIQUE

Historique du 11e B.C.A. numérisé par Gilles Roland. Page 1. Numérisé par Gilles ROLAND. 1914–1918. HISTORIQUE. DU. 11 e. BATAILLON. DE. CHASSEURS ALPINS.



Le 27 Bataillon de Chasseurs Alpins commémorera cette année ses

Au programme commémoration de la Sidi Brahim carré chasseur



Historique du 55e bataillon de chasseurs à pied. 1914-1918. 1920.

Historique du 55e bataillon de chasseurs à pied. 1914-1918. 1920. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart.

Historique abrégé du 3e Bataillon de Chasseurs à Pied

Imprimerie Berger-Levrault.

numérisation : P. Chagnoux - 2011

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INTRODUCTION

---o--- Le

1er novembre 1743, apparaissent pour la première fois dans notre histoire des corps d'infanterie

portant la dénomination de chasseurs.

A cette date, en effet, le

maréchal de SAXE accorde droit de cité dans l'armée française à une petite troupe de partisans qui, l'année précédente, sous les ordres de

FISCHER, avait donné maille

à partir aux Autrichiens, autour de Prague.

Les chasseurs de

FISCHER furent appréciés : on songea à en multiplier le nombre pour la défense des régions difficiles. Et, dès

1788, on en forma douze bataillons, commandés par des lieutenants-

colonels, et patronnés par les pays qu'ils avaient mission de couvrir. Le 3 e bataillon fut celui des chasseurs corses.

Ces douze bataillons, bientôt renforcés de neuf autres, menèrent la guerre contre l'envahisseur avec

une vaillance maintes fois signalée dans les rapports officiels. Ils disparurent en

1794, absorbés

dans la création des demi-brigades légères. Toutefois, sous le Premier Empire, certains corps

d'élite de la Vieille et de la Jeune Garde porteront encore le titre de chasseurs à pied. Le

27 octobre 1840, une ordonnance royale, sanctionnant l'essai fait en 1838 d'un bataillon de

tirailleurs de Vincennes, renoua la tradition en instituant à nouveau dix bataillons de chasseurs à

pied.

L'élite de l'infanterie française fut appelée à constituer ces bataillons et à les encadrer. Le

duc d'ORLÉANS en fut l'inspecteur général. Leur formation, au camp d'Helfaut, près Saint-Omer, est rapide. Ils ont hâte de donner leur mesure où l'on se bat.

Dès

juin 1841, ils s'embarquent pour l'Algérie où ils ne tarderont pas à inscrire les deux premières

lignes de gloire sur la soie du drapeau que le Roi vient de leur confier : Isly (

1844) ; Sidi-Brahim

1845).

Sept ans durant (

1841 - 1848), le 3e bataillon sillonne le Sahel et la Métidja, s'y battant souvent, y

éprouvant chaque jour fatigues et privations sans nombre. Le combat qu'il livre, le

7 juin 1842, aux

Beni-Menacer, est mentionné par le gouverneur général

BUGEAUD comme un des plus glorieux

de la campagne (Ordre général 134 du

20 septembre 1842) : 4 officiers, 37 gradés et chasseurs y

furent tués.

Rentré en France, en

1848, le bataillon en repart en 1854, à l'avant-garde du corps expéditionnaire

de Crimée. Il participe aux grandes affaires sous Sébastopol, notamment à la bataille d'Inkermann

et à la prise du Mamelon-Vert, où son intervention furieuse décide du succès.

Nous le retrouvons, en

1860, au corps d'occupation des États pontificaux et il garde la campagne

romaine pendant cinq ans. Lorsque éclata la guerre contre la Prusse, il était au camp de Châlons. Avec le 2 e corps, il gagne

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aussitôt la frontière. A Forbach, sa lutte est admirable ; il y perd en douze heures le tiers de son

effectif (

6 août). Il prend part aux opérations sous Metz et se distingue particulièrement à

Rezonville (

16 août). La capitulation de BAZAINE anéantit tous les efforts. A cette date (28

octobre ), le bataillon, dont le contrôle de guerre atteste un total de 25 officiers et 880 hommes de troupe, n'a plus que 8 officiers et 300 chasseurs valides. Un 3

e bataillon de marche de chasseurs à pied, formé à Rennes en octobre 1870, participe à cette

campagne admirable par laquelle CHANZY sauve l'honneur de la France. Ce bataillon est cité par deux fois à l'ordre du jour du 16 e corps (combat de Vallière, 7 novembre. Combat de Villepion,

1er décembre). Il se distingue encore le 14 décembre à Morée où, pour couvrir la retraite de la IIe

armée de la Loire, il incendie un pont sous le feu de l'ennemi.

A la paix, le 3

e bataillon de chasseurs se reconstitue avec les débris des deux bataillons de guerre. Il tient garnison à Besançon jusqu'au mois d' avril 1893, époque à laquelle il est envoyé à Saint-Dié. -------o-------

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numérisation : P. Chagnoux - 2011 LE 3 e BATAILLON DE CHASSEURS À PIED

PENDANT LA GUERRE 1914 - 1918

-------o-------

I - EN COUVERTURE (

31 juillet - 11 août 1914)

---o--- Le 3

e bataillon quitte Saint-Dié dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1914 pour aller prendre ses

emplacements de couverture dans le Ban-de-Sapt.

C'est le commencement de son histoire de guerre, histoire qui aura pour théâtre toute l'étendue du

front, des Vosges à la Belgique, en passant par la Marne, l'Artois, où il fit un long et dur séjour,

Verdun, la Somme, l'Aisne, finalement la Champagne, où il remporta en tout dernier lieu le beau succès de Béthancourt. Deux chefs de bataillon furent tués à sa tête : le commandant

RENEAUD, tombé le 23 août 1914,

près de Bréménil ; le commandant

MADELIN, tué devant Lorette, le 8 mai 1915.

Les premiers coups de feu sont tirés le

4 août sur une patrouille de dix hussards allemands au col

du Las (Ban-de-Sapt) : sept de ces cavaliers sont mis hors de combat.

Le lendemain, le clairon

NOËL et le chasseur BERNARD, de la 1re compagnie, étaient tués, l'un à

la clairière des Broques, l'autre près de Launois. Leurs deux noms ouvrent la liste des 2.039 des

nôtres tombés au champ d'honneur, au cours de la grande guerre.

Combat de Provenchères (

10 août 1914). - C'est à Provenchères, le 10 août 1914, que, toutes

unités engagées, le 3 e bataillon se reprit à son dur et glorieux labeur de guerre. Il le fit

victorieusement, simplement et, suivant l'expression qui courut ce soir-là, aussi posément qu'aux

feux de guerre. Installé en couverture au pied du col de Saales, il interdit pendant sept heures le passage de la

vallée de la Fave à cinq bataillons ennemis, soutenus par de l'artillerie. A la nuit, les Allemands se

résignent à la retraite, abandonnant sur le terrain de nombreux cadavres et quatre canons. Ce très

beau succès avait été acheté avec des pertes légères. L'histoire de guerre du bataillon débutait par une très belle page.

A la suite de ce combat, le commandant

RENEAUD et trois officiers étaient cités à l'ordre de l'armée. -------o-------

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II - DANS LES VOSGES (

13 août - 5 septembre)

---o--- Le

12 août, le 3e reçoit l'ordre, si longtemps escompté de tous, de se porter en avant et, à l'avant-

garde de la brigade bleue (86 e), franchit la frontière au col de Saales. Il s'installe aux avant-postes à l'est de Bourg-Bruche.

Combat de Saint-Blaise (

14 août 1914). - Le 14, le 3e reprend son mouvement offensif. En

liaison avec le 1

er bataillon, il s'empare, malgré une résistance désespérée de l'ennemi, du village de

Saint-Blaise. En fin de combat, les cadavres allemands hachés par nos 75, comblent les tranchées

conquises ; 600 prisonniers, un matériel immense, de nombreux canons restent entre nos mains. Le drapeau du 132 e régiment d'infanterie prussienne est saisi par le 1er bataillon.

Et, glorieux entre tous, l'unique drapeau des chasseurs, déjà cravaté de rouge au soir de Solférino,

recevra de ce fait la suprême récompense des vaillants : la médaille militaire.

Les jours suivants, l'offensive française se poursuit en plein enthousiasme des populations délivrées.

Dès le

17 août, le bataillon est arrivé à Russ qui devait alors marquer l'extrême limite de notre

progression dans la vallée de la Bruche.

A cette date, la 43

e division est envoyée par le Donon pour coopérer à l'action principale de notre armée de Lorraine, et elle marche sur Sarrebourg.

Combats de Vallerysthal (

19 et 20 août). - Le 19 août, un très violent combat met la 2e et la 5e

compagnie du possession de Vallerysthal. Un jeune saint-cyrien, le sous-lieutenant CAMUS, est tué en se précipitant au secours de son commandant de compagnie blessé. C'est à Vallerysthal que pendant deux jours, les chasseurs vont s'accrocher, en lutte contre les éléments sans cesse renforcés de l'armée du prince de BAVIÈRE. Le

20, ordre est donné de commencer la retraite qui s'exécute très méthodiquement par la vallée de

la Vezouse.

A l'arrière-garde, le bataillon ne recule que pas à pas, sous le feu incessant des gros obusiers

allemands. Le

23, près de Bréménil, le commandant RENEAUD tombe frappé à mort en même temps que

deux de ses agents de liaison.

La rage au coeur à la nouvelle de la perte d'un chef en qui ils avaient toute confiance, les chasseurs

doivent cependant continuer leur pénible marche rétrograde. Un arrêt dans la région de Thiaville,

en renfort de la brigade PILLOT, la perspective de se battre de nouveau, refont un moment les enthousiasmes et les espoirs.

Combat de Thiaville (

25 août). - Ce ne fut, hélas ! qu'un combat héroïque où abondent les faits

d'armes collectifs et individuels, mais où, déjà, les victimes ne se comptent plus. A trois reprises, le bataillon, maintenant aux ordres du commandant

MADELIN, donne l'assaut aux

Badois de la brigade

STENGER. Nos attaques sont conduites avec une furie admirable. Fidèle à la

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numérisation : P. Chagnoux - 2011 tradition légendaire, le clairon BORGNE, très grièvement blessé et étendu sur la mousse, ne cesse de sonner la charge.

Le soir, aux abords de Thiaville, où l'ennemi a atteint la proportion de 5 contre 1, nombreux furent

les chasseurs du 3 e qui jonchèrent le sol autour de leurs officiers. Là furent frappés à mort les lieutenants COFFIGNEAU, CHANCENOTTE et JOLIET, les sous-lieutenants PONCELET et DELATTRE, le capitaine CHARPENTIER qui, déjà blessé, a encore la force de décharger le barillet de son revolver sur les assaillants qui l'encerclent. Et le

26 août, force sera de constituer le bataillon à 4 compagnies, les débris des 5e et 6e compagnies

s'unissant à ceux des quatre premières. Il n'y reste plus que 9 officiers.

Combats de la Chipotte (

29 août - 4 septembre). - Le 29 août, le bataillon a l'honneur de

coopérer avec tous les bataillons de chasseurs présents (1 er, 10e, 31e, 17e, 20e, 21e), à l'attaque du col de la Chipotte.

Six jours durant, la lutte va se poursuivre dans ces mêmes bois, lutte âpre et sauvage dont l'idée

poignante ne peut être donnée que par le spectacle de ces tombes amies et ennemies, confondues aujourd'hui encore dans toute la profondeur du massif. Mais nos effectifs vont s'appauvrissant sans cesse contre un ennemi qui se renforce avec une

régularité d'horloge ; Et pourtant la brigade bleue s'installe au col, s'y maintenant en dépit du canon

et des mitrailleuses, jusqu'à l'arrivée d'une division de notre 14 e corps.

C'est l'heure des suprêmes énergies où, pour la première fois de la guerre, va se jouer la vie de

Paris, coeur de la France.

Et, le

5 septembre, le bataillon est embarqué par voie ferrée à destination de la Marne.

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III - A LA MARNE (

8 septembre - 4 octobre)

---o--- Au

13 septembre, la brigade est devant Suippes et s'en empare.

Combats autour de Souain (

14 - 21 septembre). - Le lendemain, une forte résistance ennemie,

servie par de nombreux obusiers, nous arrête devant Souain. A ce moment, aucun renfort n'est encore parvenu du dépôt et le chiffre des combattants est tombé de 1.584 à 707. Mais l'enthousiasme est revenu en même temps que la reprise de la marche à l'ennemi. Le

16 et surtout le 19 septembre, les nôtres exécutent de brillantes attaques. Ils gagnent chaque jour

du terrain jusqu'au

25, date à laquelle le bataillon est mis à la disposition du 9e corps.

Des renforts ont permis la constitution de cinq compagnies.

Combat de Prosnes (27 - 28 septembre). - Le

27, près de Prosnes, le 3e repousse les contre-

attaques rageuses des éléments du 12 e corps saxon. Le 28, passant à l'offensive, il reprend et dépasse la voie romaine très puissamment organisée.

Relevé le

1er octobre, il s'embarque avec tout le 21e corps à Châlons-sur-Marne et aboutit, le 5

octobre , près de Saint-Pol (Pas-de-Calais). -------o-------

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IV - EN ARTOIS

(Première campagne :

5 octobre - 1er novembre)

---o---

Dès le lendemain, et jusqu'au

13 octobre, le bataillon livre chaque jour de violents combats qui lui

permettent de s'infiltrer jusqu'au chemin Carency - Neuville-Saint-Vaast.

Du 13 au 22, à la suite d'admirables attaques, il réussit à prendre pied dans les premières maisons

d'Ablain-Saint-Nazaire dont les Allemands avaient fait une véritable forteresse. Il se maintient dans sa conquête jusqu'au

1er novembre.

A cette date, la division est transportée en automobiles au secours de la Belgique. -------o-------

V - EN BELGIQUE (

1er novembre - 6 décembre)

---o--- Le

4 novembre, près du Kemmel, le bataillon subit un violent bombardement qui ne cessera plus

de tout le mois. Son effectif tombe rapidement à trois compagnies. Il attaque cependant partout, souvent avec succès : le

6 novembre, à Vulvergheim, où le capitaine DUHOUX est tué ; le 11

novembre , en renfort du 4e bataillon, au bois de Vormezelle ; le 17, au château de Hooge ; le 19, au polygone de Zonnebecke. Le

22, nos chasseurs contribuent à arracher aux flammes allumées par les Boches une partie des

trésors artistiques accumulés dans la cathédrale d'Ypres. Le

6 décembre, la division, relevée, rejoint par étapes le secteur de Lorette.

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VI - EN ARTOIS

(Deuxième campagne : décembre 1914 - janvier 1916) ---o--- Ainsi recommence, pour le bataillon, cette campagne en Artois, qui va se prolonger jusqu'au jour où le canon d'alarme de Verdun l'appellera sur les hauteurs de la Meuse. Treize mois durant, le bataillon va occuper les mêmes secteurs, mornes et désolés.

Il y subira les obscures misères de deux hivers particulièrement rigoureux ; il y connaîtra l'angoisse

et la monotonie des relèves incertaines ; il y sera soumis presque sans trêve à des bombardements

de jour en jour plus furieux. Les obus, les balles, les grenades, les luttes corps à corps, faucheront

impitoyablement ses rangs toujours renouvelés. Mais ce que la science destructive allemandes ne saura réduire, c'est l'admirable entrain de ces

survivants d'un jour, leur enthousiasme, cette gaieté de la tranchée, patrimoine des anciens de

Crimée, et qui, cette fois encore, jaillit vibrante et sincère, bien au delà de la petite scène de théâtre

dressée en défi sous la mitraille boche.

Et la gloire du bataillon grandit en proportion des souffrances et des deuils vaillamment supportés.

Du 13 au 15 janvier, il prend, perd et reprend l'important système de tranchées du Grand Éperon.

Le

19, il fonce sur l'adversaire et ramène 117 prisonniers.

Du 3 au 7 mars, il participe à des contre-attaques brillantes qui rétablissent la situation un moment

compromise par une très puissante offensive ennemie. Et le 21 e corps d'armée enregistre alors, à l'actif d'une des unités du 3e, la citation suivante : La 6 e compagnie (capitaine CROMBEZ) : le 4 mars 1915, chargée de se porter en avant pour

assurer la liaison entre deux de nos attaques qui se produisaient sur ses flancs, a sauté hardiment

de sa tranchée en plein jour et en terrain découvert sous le feu de l'infanterie et de l'artillerie

ennemies ; avec un remarquable élan, a progressé de 100 mètres, s'est cramponnée au terrain et s'y

est maintenue jusqu'à la reprise de l'offensive. (Ordre général n°44, du 21 e corps d'armée, du 13 avril 1915.) Le

8 mai, chasseurs du 3e bataillon et spahis à pied, groupés sous les ordres du commandant

MADELIN, attaquent, avec une fougue reconnue dans les rapports allemands, la position

formidable des Ouvrages Blancs. Le groupe des grenadiers mérite à son tour la citation suivante :

Le groupe des grenadiers du 3

e bataillon de chasseurs : A l'attaque d'un ouvrage allemand très fortement organisé, se sont conduits d'une façon héroïque. (Ordre général n°7, de la X e armée, du 27 août 1915.)

Malheureusement, le chef admirable qui a préparé cette attaque et qui n'a cessé d'y encourager ses

chasseurs par sa magnifique attitude, le commandant Léon

MADELIN, a été frappé mortellement

d'une balle à la gorge, au moment où il faisait à la jumelle la reconnaissance du terrain. Et ses

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dernières paroles furent qu'on l'emmenât debout, pour ne pas apprendre aux chasseurs qu'il était

atteint.

Le commandant

PINEAU le remplace, et sous ses ordres la lutte se poursuit avec le même acharnement. Le

13 mai, au cours d'un assaut héroïque, le capitaine CONSTANTIN est tué en tête de la 5e

compagnie. Le

25, après préparation d'artillerie, ce sont trois autres compagnies qui, à la sonnerie du Refrain,

bondissent au delà des parapets et, la baïonnette haute, s'emparent de toute la position ennemie du

fond de Buval. Chaque semaine va désormais marquer une nouvelle attaque et une nouvelle morsure dans la ligne allemande : du 6 au 12 juin, au bois Carré ; du 16 au 20, à la Tranchée des Saules ; du 26 au 30, au Chemin Creux. Là, une section de la 2 e compagnie, sous la conduite du sous-lieutenant

DULYS, mérite la citation suivante :

La 1 re section de la 2e compagnie : le 29 juin, sous un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses,

sans pouvoir se creuser d'abris, a fait preuve d'une admirable ténacité en tenant toute la journée un

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