La Maison La Roche
Le cycle des villas « puristes » : Entre 1920 et 1930 Le Corbusier se consacre à la construction d'une douzaine de demeures particulières dites villas «
Plan de gestion local 2015
bibliothèque de la Fondation Le Corbusier (qui conserve la villa La Roche pour la conduite par un groupe d'analyse placé sous la responsabilité du ...
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Pourant Pure construite de Le Corbusier Il s'exerce constamment à l'analyse et ... La villa la Roche est une ceuvre totale qui lui sert de vademecum.
The La Roche House
The La Roche House – Le Corbusier and Pierre Jeanneret. As a key precedent to the Villa Savoye in Poissy (1928) an architectural icon
Le Corbusier – Perriand – Jeanneret Entretien 1 C. Perriand France
série est basée sur l'analyse et l'expérimentation. La Les principes d'architecture de Le Corbusier : l'exemple de la villa ... 1928 : Villa La Roche ...
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Ma première dette de gratitude va à la Fondation Le Corbusier Villa. La Roche-Jeanneret à Auteuil. 6. INTRODUCTION ... Quand j'ai examiné.
Villa Savoye
Comme la Villa La Roche Le Corbusier conçoit cette villa comme une promenade architecturale
Analyse structurale de la Villa Girasole
Le but du projet est d'analyser les éléments critiques simultanément à la construction de la Villa Girasole Le Corbusier construit à Poissy
Lœuvre architecturale de Le Corbusier (France Argentine
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LŒuvre architecturale de Le Corbusier
1 I Maisons La Roche et Jeanneret. Paris – France. 2 I Petite villa au bord du lac Léman. Corseaux – Suisse. L'ŒUVRE ARCHITECTURALE DE LE CORBUSIER Une
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Construite entre 1923 et 1925 par Le Corbusier et Pierre Jeanneret la Maison La Roche constitue un projet architectural singulier En effet l'originalité
[PDF] 01 - Maisons La Roche et Jeanneret - Le Corbusier - World Heritage
La villa La Roche est construite de 1924 à 1925 par les architectes Le Corbusier et Pierre Jeanneret son cousin et associé pour Raoul La Roche
Analyse villa la roche - Slideshare
2 nov 2015 · En 1927 celons les architectes le Corbusier et Pierre Jeanneret l'architecture moderne s'appuis sur cinq point < les cinq points d'une nouvelle
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Maître d'oeuvre Fondation résidence et galerie d'exposition Construite par Le Corbusier(Charles-Édouard de collections Jeanneret-Gris) et
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Villa la Roche Le Corbusier avaitil sacrifié à ce rite et goûté la liqueur Pas sûr Il s'exerce constamment à l'analyse et grâce à sa réflexion
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8 oct 2019 · Villa La Roche-Jeanneret à Paris (1923-25) de Précisions sur un état présent de l'architecture et de l'urbanisme comme résumé des
Charles-Édouard Jeanneret la façon de la petite maison
Jeanneret « Villa Jeanneret // maison à bon marché // matériaux les plus simples // existant » Fondation Le Corbusier FLC L3-16-26-001 et 002
[PDF] design - Iconic Houses
Like La Roche House and the apartment Le Corbusier built for himself Villa Le Lac was quite a personal commission yet one which marks a major step in the
Quels sont les 5 points de l'architecture moderne selon Le Corbusier ?
Toutes les constructions imaginées par Le Corbusier ont en commun un certain nombre de règles. Pour lui, l'architecture moderne devait reposer sur cinq éléments principaux : les pilotis, la fenêtre bandeau, le plan libre, la fa?e libre et le toit terrasse.Comment Le Corbusier utilise la couleur par rapport aux espaces ?
Pour l'architecte la couleur participe de la construction de l'espace. Appliqué sur un mur le noir le fait avancer, le bleu le fait reculer, le rouge le "fixe" en affirmant sa situation exact et le jaune "le détruit".Quel est le véritable nom de l'architecte Le Corbusier ?
Charles-Edouard Jeanneret dit Le Corbusier, né en Suisse puis naturalisé fran?is, est un artiste complet : architecte, urbaniste, peintre, homme de lettres ou encore designer- En 1928, Monsieur et Madame Savoye acquièrent sur la commune un terrain de presque 7 hectares, appartenant à l'origine au domaine du château de Villiers, dominant la vallée de la Seine. Ils commandent à Le Corbusier une maison de week-end.
Proposition d"inscription sur
la Liste du patrimoine mondial, présentée par l"Allemagne, l"Argentine, la Belgique, la France, l"Inde, le Japon et la Suisse.JROICR-ENAJ-NCRO1IOH-NCRRO O
MJLCJTOLOR-LCSOERO
31eco-t
4-A. utAuc-4Lt
rt3t26-5cd t- arLe'oeuoechv eB,amlemR,Vl.u11cC1,ee1é1c
PARIS/ FRANCE
FONDATION LE CORBUSIER / VILLE DE PARIS / DRAC D'ÎLE-DE-FRANCEMAISONS LA ROCHE - JEANNERET
PLAN DE GESTION, DE CONSERVATION ET DE
DEVELOPPEMENT DURABLE
19/12/2014
SOMMAIRE
>1 Introduction................................................................................................2
>2 Présentation générale de l'élément constitutif du Bien.........................3.................2.1. Situation de l'élément constitutif du Bien parmi la série..................................................3
.................2.2. Situation de l'élément constitutif du Bien dans son territoire...........................................4
>3 Identification et description de l'élément constitutif du Bien ...............5.................3.1. L'élément constitutif du Bien...........................................................................................5
.................3.2. Statut de la propriété de l'élément constitutif du Bien:....................................................6
.................3.3. Coordonnées géographiques..........................................................................................6
.................3.4. Mesures de protection s'appliquant à l'élément constitutif du Bien.................................6
.................3.5. Historique et description de l'élément constitutif du Bien (C.f : chapitre II du dossier de
.................3.6. Activités économiques liées à l'élément constitutif du Bien.............................................8
>4 Processus d'inscription à la liste du patrimoine mondial....................10.................4.1. Contribution des maisons La Roche & Jeanneret à la valeur universelle exceptionnelle
.................4.2. Contexte paysager et protections autour de l'élément constitutif du Bien.....................11
.................4.3. Définition de la zone tampon.........................................................................................12
.................4.4. Facteurs pouvant affecter l'élément constitutif du Bien.................................................14
.................4.5. Mesures de protection s'appliquant à la zone tampon..................................................14
>5 Programme thématique...........................................................................19
.................5.1. Politique de gestion de l'élément constitutif du Bien.....................................................19
.................5.2. Conservation et restauration de l'élément constitutif du Bien ......................................24
.................5.3. Développement culturel et touristique autour de l'élément constitutif du Bien..............26
.................5.4. Le plan d'actions...........................................................................................................33
>6 ANNEXE....................................................................................................44
1 >1 IntroductionDans le cadre de la Convention du patrimoine mondial de 1972, ratifiée par l'État français en 1975,
L'oeuvre architecturale de Le Corbusier. Une contribution universelle au Mouvement Moderne faitl'objet d'un dossier de nomination en série et transnationale à l'inscription sur la Liste du patrimoine
mondial.Implanté sur la commune de Paris, les maisons La Roche-Jeanneret sont un élément constitutif de
cette série. Les Maisons La Roche et Jeanneret sont la première expression du Purisme en architecture.Le présent plan de gestion est une déclinaison locale du plan de gestion global de la série, pour les
sites français. 2 >2 Présentation générale de l'élément constitutif du Bien .................2.1. Situation de l'élément constitutif du Bien parmi la série 3 .................2.2. Situation de l'élément constitutif du Bien dans son territoire Population sur le territoire local ; Paris intramuros : 2 193 030 habitants Population sur le territoire élargi ; Région Ile de France : 11 598 866 habitants 4 >3 Identification et description de l'élément constitutif du Bien .................3.1. L'élément constitutif du Bien 5Nom de l'élément
constitutif duBienN° de la parcelle
cadastraleRégion Surface de l'élément constitutif duBienSurface de la
zone tamponMaisons La
Roche-Jeanneret01 BS 93
01 BS 95Ile de France0,041 ha1,105 ha
Adresse : Maisons La Roche et Jeanneret : n° 8 et 10 Square du Docteur Blanche, Paris XVIe .................3.2. Statut de la propriété de l'élément constitutif du Bien:Propriété privée appartenant à La Fondation le Corbusier, 8-10 Square du Docteur Blanche, Paris
XVIe .................3.3. Coordonnées géographiquesLambert 93 :
X = 646 092 mètres Y = 6 861 564 mètres
WGS 84 :
Latitude : 48.85186°(N) Longitude : 2.26533°(E) .................3.4. Mesures de protection s'appliquant à l'élément constitutif du BienVilla La Roche :
Classé monument historique1 par arrêté du 28 novembre 1996 (cad. 16 : 01 BS 93) (label patrimoine
du XXème siècle).Villa Jeanneret :
Classé monument historique par arrêté du 28 novembre 1996 (cad. 16 : 01 BS 95) (label patrimoine
du XXème siècle).Les dispositions qui s'appliquent à un monument classé sont régies par le livre VI du code du
patrimoine, reprenant notamment les dispositions de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques. Un monument historique constitue une servitude de droit public.L'immeuble classé au titre des monuments historiques ne peut pas être détruit ou déplacé, même
partiellement. Il ne peut faire l'objet d'une restauration, d'une réparation ou d'une modification, sans
l'autorisation de l'autorité administrative. Avant toute intervention notamment de travaux, le propriétaire doit se rapprocher des services del'État en charge des monuments historiques (Directions régionales des affaires culturelles). Les
travaux autorisés sont réalisés sous leur contrôle scientifique et technique. Le code du patrimoine
1Art. L.621-1 du code du Patrimoine.
6précise les catégories de professionnels auxquelles le propriétaire ou l'affectataire d'un immeuble
classé au titre des monuments historiques doit confier la maîtrise d'oeuvre des travaux de restauration.
.................3.5. Historique et description de l'élément constitutif du Bien (C.f : chapitre II du dossier de candidature)La villa La Roche est construite de 1924 à 1925 par les architectes Le Corbusier et Pierre Jeanneret,
son cousin et associé, pour Raoul La Roche, banquier bâlois et collectionneur d'art moderne. Située
au fond de l'impasse dite square du Docteur-Blanche et contiguë à la villa d'Albert Jeanneret au
numéro 8, elle fait partie d'un ensemble projeté de quatre villas, insérées dans un projet de
lotissement non réalisé sur toute l'impasse. La maison du banquier comprend une galerie de tableaux,
sur pilotis, comportant deux niveaux desservis par une rampe courbe. La villa appartient depuis 1968à la Fondation Le Corbusier. Les volumes et les espaces conçus par l'architecte sont conservés et
ouverts à la visite.La villa Jeanneret est construite de 1924 à 1925 par les architectes Le Corbusier et Pierre Jeanneret
pour Albert Jeanneret, frère aîné de l'architecte, son épouse Lotti Raaf et leurs trois enfants. Située au
fond de l'impasse dite square du Docteur-Blanche, et faisant partie d'un lotissement spéculatif non
7Façades des Maisons La Roche et Jeanneret,
2010 - OMG - Fondation Le Corbusier - ADAGPIntérieurs de la Maison La Roche, hall,
2010 - OMG - Fondation Le Corbusier -
ADAGP - Fondation Le Corbusier - ADAGP
Galerie de tableaux, Maison La Roche, 2010 -
OMG - Fondation Le Corbusier - ADAGP -
Fondation Le Corbusier - ADAGPIntérieurs de la Maison La Roche, 2010 - OMG -Fondation Le Corbusier - ADAGP - Fondation Le
Corbusier - ADAGP
réalisé (initié par la Banque Immobilière de Paris), la villa est contiguë à celle de Raoul La Roche au
numéro 10, et forme avec celle-ci un ensemble bâti continu. Depuis 1968, la villa abrite les locaux et la
bibliothèque de la Fondation Le Corbusier (qui conserve la villa La Roche pour la visite). .................3.6. Activités économiques liées à l'élément constitutif du Bien En 2013, la Maison La Roche a accueilli 17 500 visiteurs payants (18 500, en 2012) dont les deux tiers sont des groupes d'étudiants en architecture et en histoire de l'art.La renommée internationale de Le Corbusier attire des visiteurs de tous les pays et plus
particulièrement des touristes japonais, américains et hispanophones. Il faut ajouter à ce chiffre plus
de 1300 entrées gratuites.Les 14 et 15 septembre 2013, la 30ème édition des Journées européennes du patrimoine qui avait
pour thème " 1913-2013 : 100 ans de protection » a permis d'accueillir 550 visiteurs (750 en 2012) à
la Maison La Roche. Au cours de ces deux journées, le public a pu bénéficier de visites guidées
assurées par le personnel de la Fondation.En 2010, une étude sur la provenance des visiteurs a été menée, révélant que 70% des visiteurs de la
Maison La Roche viennent de l'étranger. Parmi eux on compte 17% d'anglophones (dont 7% d'anglais et 7% d'américains), 10% d'hispanophones (dont 7% d'Espagnols), 8% d'Italiens, 7% d'Allemands,7% de Japonais et 4% de Portugais. Les résultats de cette étude ont contribué à une meilleure
connaissance des publics.Service librairie.
Emploi sur le site de la Fondation Le Corbusier :
Au 31 décembre 2013, la Fondation comptait 13 salariés :• 1 directeur chargé de la gestion quotidienne de la Fondation et de la mise en place des orientations
(stratégie, actions, politique) définies par le Conseil d'administration.Il est titulaire d'une maîtrise de lettres et bénéficie d'une longue expérience dans le domaine de la
culture (arts plastiques, édition, photographie).• 1 responsable administrative et financière s'occupe des aspects financiers en collaboration avec l'ex-
pert-comptable et le commissaire aux comptes. Elle est titulaire d'un DESE (Diplôme d'Enseignement
Supérieur en Économie et Gestion d'entreprise).• 1 assistante de direction et communication, prend en charge tout le secrétariat de direction, l'agenda
du directeur, l'organisation des réceptions, titulaire d'une maîtrise en langues étrangères.
• 1 documentaliste/bibliothécaire, titulaire d'une maîtrise de lettres modernes. • 1 documentaliste : archives et expositions, titulaire d'un DEUG de lettres modernes.• 1 documentaliste : archives et conservation des oeuvres, titulaire d'un D.U.T information-communica-
tion, option documentation.• 1 architecte, chargé de l'animation du réseau des propriétaires de bâtiments Le Corbusier et du
conseil en ce qui concerne les projets de restauration. 8• 1 chargée d'action culturelle et de relations avec les publics, titulaire d'un master 2 en management
des organisations culturelles et artistiques et d'un DNAP. • 3 agents d'accueil du musée, licence d'histoire de l'art et d'archéologie. • 1 secrétaire / standardiste 9 >4 Processus d'inscription à la liste du patrimoine mondial .................4.1. Contribution des maisons La Roche & Jeanneret à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) : C.f. chapitre III du dossier de candidature Les Maisons La Roche et Jeanneret sont la première expression du Purisme en architecture. • Contribution principale En tant que première expression du Purisme architectural, elles exercent une influence majeure enFrance, et dans le monde entier, grâce aux nombreuses publications qui leur sont consacrées. Elles
sont conçues l'année où Le Corbusier publie Vers une Architecture, trois ans après la publication
d'Après le Purisme (1919), et cristallisent ainsi des idées ayant une influence exceptionnelle à
l'échelle internationale. (Attribut A) • Attribut secondaireLa Maison La Roche est également un bâtiment précurseur et exceptionnel pour ce qui concerne
l'innovation spatiale, qui voit Le Corbusier révolutionner l'espace intérieur, et y développer ce qu'il
appelle la " promenade architecturale », présentée aussi comme la quatrième dimension de l'espace :
celle de l'espace/temps. (Attribut B) • Autres attributsLes Maisons La Roche et Jeanneret représentent, la première application des cinq points pour une
architecture nouvelle avant même sa théorisation en 1926. Puristes, elles affichent néanmoins, une
dimension sculpturale, avec la composition de l'aile de la galerie de tableaux de la Maison La Roche,
qui préfigure la quête d'une architecture sculpturale que Le Corbusier développera après la Seconde
Guerre mondiale. (Attribut B)
Cette révolution formelle et spatiale est facilitée par l'expérimentation technique que représente
l'usage précurseur du système poteau/poutre en béton appliqué à un habitat individuel. Les Maisons
La Roche et Jeanneret sont également à la pointe de l'innovation dans la conception de
l'aménagement intérieur et du mobilier comme élément constitutif de la conception de l'espace
intérieur. (Attribut C)La déconstruction de l'espace traditionnel induit un nouveau mode de vie, celui de l'homme moderne,
ici, celui d'un collectionneur de tableaux puristes et cubistes dans un espace fluide, décloisonné,
ouvert et équipé de meubles types. (Attribut C) 10 .................4.2. Contexte paysager et protections autour de l'élément constitutif du Bien .................4.2.1. Les dispositifs de protection et valorisation La ville de Paris est membre de l'ANVPAH (Association Nationale des Villes et Pays d'Art etd'Histoire) et de la VSSP (Ville à Secteurs Sauvegardés et Protégés)2 . Elle compte déjà un Bien
inscrit sur la Liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco : les Berges de la Seine entre le pont de Sully et
le pont d'Iéna - 1991 .................4.2.2. Le patrimoine à Paris1948 édifices sont protégés au titre des monuments historiques à Paris
i291 classés i1553 inscrits i104 inscrits et classés .................4.2.3. L'environnement paysagerOutre la zone naturelle et forestière constituée des bois où la construction est très sévèrement
encadrée, il est possible de discerner dans le tissu parisien les éléments principaux qui nécessitent
des traitements particuliers adaptés :- le secteur central de Paris, à caractère historique doit être protégé et conservé dans sa typologie et
ses dispositions architecturales. Son évolution ne peut être que limitée et encadrée par des règles
assez strictes (gabarits adaptés à la largeur des rues, filets de hauteur...), dans la continuité des
dispositions du P.O.S. de 1977. Celles-ci doivent globalement être reprises et localement complétées
et adaptées ;- un secteur périphérique plus diversifié dans ses formes et ses fonctions. Une analyse fine des
différents quartiers met en évidence l'intérêt qui réside dans leur spécificité et dans leur variété. Le
tracé des rues témoigne d'occupations très anciennes, d'une adaptation au relief pour l'exploitation
agricole ou maraîchère, d'urbanisations plus récentes sous la forme de lotissements ou encore de
percées volontaires fortement structurées datant de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. La
complexité de ce secteur doit être prise en compte à travers des règles qui répondent à plusieurs
objectifs :- la protection de certains paysages peu denses à travers des traitements morphologiques particuliers,
- le renouvellement du bâti dans le respect d'une bonne cohérence, - le respect des caractères particuliers locaux.2 cf. www.an-patrimoine.org
11 .................4.3. Définition de la zone tampon 12Au-delà, de la servitude de protection légale de 500 mètres autour de ces deux maisons classées
Monuments Historiques, la Ville s'est dotée d'outils de protection patrimoniale spécifiques, grâce à son
Plan Local d'Urbanisme. Ainsi le square du Docteur Blanche dans lequel se trouve l'élément constitutif
du Bien, fait l'objet d'une protection particulière en tant que " secteur de maisons et villas ». De plus,
les bâtiments qui cantonnent le square sont soumis à des règles de construction tendant à en protéger
la morphologie urbaine. La zone tampon proposée est donc étendue à celle de l'îlot urbain contenant
l'élément constitutif du Bien.La genèse de ces secteurs a pour origine l'évolution de la réglementation en matière de paysage et de
protection du patrimoine dans le Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.) parisien. Il s'agit de prendre encompte le paysage général de la Ville, d'en maintenir sa diversité à travers ses éléments constitutifs,
la rue, l'îlot, les espaces libres intérieurs, d'en maîtriser le renouvellement et de protéger son
patrimoine. Ces objectifs, qui contribuent à la mise en valeur du milieu environnant, ne doivent pas
s'opposer à l'expression d'une architecture contemporaine qui elle seule peut permettre aux
générations à venir de percevoir concrètement la trace d'une production artistique de notre époque.
L'élaboration des règles a été menée à partir de l'expérience ancienne des dispositions d'urbanisme
qui ont, au cours des siècles passés, modelé la forme de la ville. Les secteurs de Maisons et Villas (134 secteurs du territoire parisien sont concernés par cesdispositions, dont 41 dans le XVIe arrondissement de Paris) forment des ensembles bâtis constitués
et homogènes correspondant pour la plupart à d'anciens lotissements. Elles ont fait l'objet d'études
fines de façon à mieux adapter les dispositions réglementaires au regard de l'implantation et de
l'aspect volumétrique des constructions existantes. Le territoire des secteurs de lotissement (SL)
"Maisons et Villas" sont issus du territoire couvert par la zone des anciens lotissements de l'ancien
Plan d'Occupation des Sols (P.O.S. zone UL).
L'intégrité et le caractère résidentiel des secteurs de hameaux, villas et lotissements de la zone UL du
P.O.S. étaient préservés par des dispositions particulières relatives à leur forme et leur aspect.
Définies généralement à partir de prescriptions d'origine contractuelle, ces dispositions ont montré à
l'usage qu'elles ne prenaient pas en compte suffisamment l'état du bâti et des espaces libresexistants. Conformément à l'orientation générale de simplification du règlement lors de l'élaboration du
P.L.U., les secteurs de Maisons et villas (SL) ne forment pas une zone particulière du P.L.U. mais
délimitent un territoire de la zone urbaine générale (zone UG), doté de dispositions spécifiques en
matière de protection de la fonction résidentielle et de mise en valeur des formes urbaines.Les règles morphologiques qui régissent les terrains des secteurs de Maisons et villas sont
essentiellement traduites par des prescriptions localisées sur l'atlas au 1/1000, qui sont notamment
fondées par les dispositions de l'article L.123-1-5 du Code de l'urbanisme (Emprise constructiblemaximale, Espace libre à végétaliser, etc.). Ces dispositifs appliqués par le P.L.U. visent en effet à
protéger les formes urbaines originales de ces secteurs, ainsi que les éléments de paysage qui les
caractérisent. 13 .................4.4. Facteurs pouvant affecter l'élément constitutif du Bien4.4.1 Pressions dues au développement
Il n'existe pas actuellement de projets susceptibles d'affecter le bien dans le périmètre de la zone
tampon. Les seuls projets actuels ou à venir concernent la construction de logements sociaux,boulevard Lannes et porte d'Auteuil, qui sont situés hors du champ de visibilité du Bien et de sa zone
tampon.4.4.2 Contraintes liées à l'environnement
Les bâtiments sont situés à l'intérieur d'un square privé. L'ensemble des parcelles est construit.
4.4.3 Catastrophes naturelles et planification préalable
Rien à signaler
4.4.4 Visite responsable des sites du patrimoine mondial
De nombreux visiteurs fréquentent le quartier en raison de sa notoriété (oeuvres voisines de Mallet-
Stevens, Guimard, Pierre Patout, Pol Abraham, etc.) Beaucoup viennent voir les maisons de LeCorbusier sans les visiter (circuits de tourisme privés ou voyages d'études architecturales). Il n'y a
donc pas de risque dû au tourisme aujourd'hui.4.4.5 Données démographiques
Élément constitutif du Bien : aucun habitant sur les deux parcellesZone tampon : 230 habitants environ
Total : 230 habitants environ
.................4.5. Mesures de protection s'appliquant à la zone tampon4.5.1 Dispositions réglementaires :
La zone tampon est soumise à une grande vigilance en matière de suivi et de contrôle desinterventions sur les extérieurs. La conjonction des protections existantes soit par l'État - le monument
historique et son périmètre de protection - soit par la ville de Paris et son Plan Local d'Urbanisme
(Secteur de Maisons et Villas, protection Ville de Paris et autres règles morphologiques adaptées au
site) permet ainsi de garantir sur le long terme les bonnes conditions de préservation.En dernier recours, le code de l'urbanisme prévoit la possibilité de s'opposer à toute demande de
démolition dans son article L421.6, s'il est estimé que cette démolition porte atteinte au patrimoine
bâti.La protection au titre des monuments historiques3
Les maisons la Roche et Jeanneret sont situées aux abords (rayon de 500 mètres) de plusieurs monuments historiques : l'ancienne maison-atelier des sculpteurs Martel, 10 rue Mallet Stevens, classée au titre des MH en 1990, ainsi que les immeubles situés rue Mallet-Stevens et 9 rue dudocteur Blanche, dont les façades, toitures, halls d'entrée et escaliers ont été inscrits en 2000.
3Annexe 1 : la protection au titre des monuments historiques en France
14Elles se situent également dans le périmètre du site inscrit de Paris depuis le 6 août 1975, en vertu de
l'article 4 de la loi du 2 mai 1930 (Titre III art L 630-1 du Code du Patrimoine). Il s'agit là d'une
protection efficace puisque tout permis de démolir est soumis à l'avis conforme de l'Architecte des
Bâtiments de France.
D'une manière générale, la création d'un périmètre de protection modifié n'est pas justifiée à Paris
dans la mesure où la capitale fait déjà l'objet d'un maillage très complet de protections, que ce soit au
titre du Code du Patrimoine ou du PLU. Le Plan Local d'Urbanisme4Depuis la loi SRU (Solidarité Renouvellement Urbain) de décembre 2000, le plan local d'urbanisme
(anciennement le plan d'occupation des sols ou POS) est le principal document d'urbanisme etd'aménagement français à l'échelle locale (communale ou intercommunale). Il fixe les conditions
générales d'utilisation du sol et encadre le développement du territoire concerné par l'édiction de
règles d'urbanisme :Le PLU est composé de plusieurs pièces :
•un rapport de présentation, s'appuyant sur un diagnostic territorial et une analyse de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers ; •un projet d'aménagement et de développement durables pièce obligatoire mais non opposable du PLU qui fixe la politique communale en matière d'urbanisme à moyen et long terme ; •des orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui, dans le respect du PADD, comprennent des dispositions spécifiques ;•un règlement, qui délimite les différentes zones (urbaines (U), à urbaniser (AU), agricoles (A)
et naturelles et forestières (N), et fixe les règles générales d'urbanisation (zones constructibles et inconstructibles, prescriptions architecturales...);•des annexes (servitudes d'utilité publique, liste des lotissements, schémas des réseaux d'eau
et d'assainissement, plan d'exposition au bruit des aérodromes...). Ces documents peut s'accompagner d'un ou plusieurs documents graphiques. Le règlement et lesdocuments graphiques sont opposables aux personnes publiques ou privées pour l'exécution de tous
travaux ou constructions. Dispositions réglementaires du P.L.U. parisien : Dans les " secteurs de Maisons et villas » : l'implantation des constructions est définie auxdocuments graphiques établis à l'échelle du 1/1000 et doit s'effectuer à l'intérieur des " Emprises de
Construction Maximale »; ces emprises sont en général bordées d'un filet (déterminant la hauteur
possible de construction) et complétées par des prescriptions (Espace libre à végétaliser ou Espace
libre protégé qui interdisent toute possibilité de construction complémentaire au droit de leur emprise)
4Annexe 2 et 3 : secteurs de maisons et villas (plan et légende)
15qui ont pour objet de préserver le caractère de ces secteurs. Les zones constructibles indiquées sur
les plans annexes de la zone UL du P.O.S. ont été ainsi ajustées aux emprises bâties existantes et
converties en Emprise Constructible Maximale (E.C.M.) afin de permettre le renouvellement desimmeubles, par reconstruction ou extension modérée. Les constructions nouvelles en élévation
doivent s'inscrire dans leurs limites. L'Emprise constructible maximale (E.C.M.) est une des nouveautés réglementaire du P.L.U.Cette nouvelle disposition a pour objet d'encadrer de façon très précise et de limiter à la fois
l'implantation et l'emprise des zones constructibles. Elle peut également comporter une indication
de limitation de hauteur des constructions ou d'emprise au sol bâtie. Elle est traduite par uneindication au document graphique et s'applique principalement dans les secteurs de Maisons et Villas,
comme souligné précédemment. L'instauration de cette disposition réglementaire a en général pour
objet de maintenir et de protéger des dispositions anciennes qui sont à l'origine de la qualité d'un bâti
particulier. Dans les secteurs de Maisons et Villas, l'objectif recherché est en général de protéger des
ensembles qui sont pour une grande partie l'héritage d'opérations de lotissement conçues suivant des
règles de composition architecturale précises qui donnent à ceux-ci leur cohérence. Le règlement du
P.O.S. distinguait plusieurs types de gabarits-enveloppes selon le type de formes urbaines
concernées et la cotation ou non des zones constructibles. Afin d'unifier cet ensemble réglementaire
complexe, ils sont remplacés par des règles de hauteur attachées aux filets de couleur indiqués en
limite des Emprises constructibles maximales (E.C.M.).La hauteur maximale des constructions est désormais mieux ajustée à la hauteur du bâti existant,
notamment à son couronnement. Afin de tenir compte de la faible largeur du parcellaire de cessecteurs, le point d'attache des gabarits-enveloppes en bordure de voie reste pris au niveau du trottoir
(ou à défaut du sol de la voie), à l'alignement (ou à l'alignement de fait de la voie privée) et au droit du
milieu de la façade de la construction. Compte tenu de l'ajustement des E.C.M. aux emprises bâties
existantes, l'horizontale de ces gabarits enveloppes s'applique désormais sur toute la profondeur des
E.C.M. sans qu'il soit besoin de prescrire une norme supplémentaire en limite séparative. Toutefois,
de nombreuses constructions annexes à l'habitation sont plafonnées en hauteur afin de permettre leur
reconstruction dans des limites raisonnables. En vis-à-vis à l'intérieur d'une même E.C.M. s'appliquent
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