[PDF] Archives de lUdeM 9 févr. 2012 LA

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09-02-17 14:40Archives de l'UdeM

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UNIVERSITÉ DE MONCTON :

HISTORIQUE

CLÉMENT CORMIER,

Centre d'études acadiennes, 1975

Note des archives :

Ce texte de 388 pages a été numérisé et certains changements y furent apportés afin de le rendre accessible au réseau. Quelques tableaux et cartes sont présentés en format image. Malgré tous nos efforts pour assurer une copie conforme à l'original, on pourrait retrouver certaines coquilles. Nous nous en excusons. Bonne lecture!

Archives

09-02-17 14:41Clément Cormier Historique de l'UdeM : (1975)

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TABLE DES MATIÈRES

Préambule

Première partie: LA GÉNÈSE DE L'UNIVERSITÉ

Chapitre 1 - La préparation éloignée

Les tentatives infructueuses

Les tentatives réussies

L'enseignement collégial féminin

Chapitre 2 - Préparatifs immédiats

Participation à la vie universitaire

Vers le statut universitaire

Le transfert à Moncton

Subventions des gouvernements

Chapitre 3 - La création de l'Université de Moncton

La Commission royale

La charte

Structures administratives

Deuxième partie: L'EXPANSION PHYSIQUE

Chapitre 4- Le terrain

Le retour au bercail

La première acquisition

Négociations avec la ville

Propriété du Bon-Pasteur

Autres achats

Aménagement du terrain

Embellissement

Chapitre 5 - Les bâtiments

Avant 1963

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Première phase

Deuxième phase

Troisième phase

Troisième partie: L'EXPANSION ACADÉMIQUE

Chapitre 6 - Structures de base

Le Sénat académique

Les facultés

.......... Arts .......... Sciences .......... Administration .......... Sciences de l'éducation

Les écoles

.......... Sciences infirmières .......... Sciences domestiques .......... Sciences sociales/comportement

Les départements

Pratiques académiques

Une recommandation: Faculté de médecine

Chapitre 7 - Les structures complémentaires

Le niveau du deuxième cycle

Les cours d'été

L'extension de l'enseignement

La recherche

Divers

.......... Commission de planification .......... Bibliothèque .......... Centre de calcul .......... Centre audiovisuel .......... Centre d'études acadiennes .......... La revue de l'Université .......... Le Musée acadien .......... La Galerie d'art .......... La Librairie Quatrième partie: LA FAMILLE DE L'UNIVERSITÉ

Chapitre 8 - Les étudiants

Statistiques des inscriptions

Services fournis par l'Université

Organisations étudiantes

Participation au gouvernement

Chapitre 9 - Le personnel académique

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Évaluation

Principaux postes

L'Association des professeurs

Participation au gouvernement

Le Sénat académique

Chapitre 10 - Les Anciens et Amis

Aux collèges affiliés du nord

Aux collèges du sud

A l'Université de Moncton

Chapitre 11 - Les diplômés d'honneur

Chapitre 12 - Le personnel employé

Chapitre 13 - Les administrateurs

Le collège Saint-Joseph

Le collège de Bathurst

Le collège Saint-Louis/Maillet

Collège Jésus-Marie

L'Université

L'appareil administratif

Résumé: opérations financières

Conclusion

Appendice : Les Armoiries

Bibliographie

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Interroge les générations passées,

Sois attentif à l'expérience de tes pères ...

Ne vont-ils pas t'enseigner, te parler ...

Job, 8, 8-10

Préambule

En 1973, les organisateurs des fêtes du dixième anniversaire de l'Université de Moncton ont demandé à un témoin de préparer une esquisse historique de la rapide expansion de l'institution pendant la première décade de sa courte existence. La maladie a subitement interrompu la rédaction de cette chronique. Il était alors question d'un bref compte rendu des événements saillants. Mais à la reprise, après la convalescence, n'étant plus pressé par une échéance, on avait le loisir d'entrer davantage dans le détail. À mesure que progressait le travail, les recherchistes se rendaient compte combien il est difficile de reconstituer le rapport fidèle d'un passé tout de même récent. Il fut jugé important de retenir pour la postérité non seulement les faits saillants, mais aussi les noms des personnes qui ont joué un rôle digne de mention pendant ces années initiales. On s'engageait ainsi dans une voie périlleuse parce que, même en exerçant la plus grande vigilance, le chroniqueur court le risque de commettre de fâcheux oublis. Le texte terminé en octobre 1974, donc une année en retard, avait pris beaucoup plus d'envergure que le brouillon de l'année précédente; il n'était pas commandé par la date fixe d'un jubilé; et l'auteur en a profité pour amplifier. Toutefois, en 1974 l'intention était toujours de préparer un historique sous forme de plaquette de vulgarisation, pour souligner post factum une fête d'anniversaire. Mais on comprendra pourquoi l'ouvrage est en train de devenir un étalage de connaissances encyclopédiques sur l'Université. Au moment où j'entreprenais cette dernière rédaction, je venais d'assumer la responsabilité d'organiser les archives de l'Université. Les documents devenaient plus faciles d'accès; j'étais obligé de les lire pour les classer. Et j'en profitais pour obtenir de fines précisions et des références exactes sur des passages qui avaient besoin d'être plus étoffés. En classant les fonds qui m'étaient confiés aux archives, je découvrais sans cesse des sources susceptibles

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Page 2 of 2http://www0.umoncton.ca/etudeacadiennes/centre/archivescum/histoire/preambule.htm d'apporter plus de lumière sur des faits escamotés au premier texte. On finit par devenir esclave du besoin de révision. Quand on se laisse prendre dans un tel engrenage, il faut se faire violence pour s'en dégager. On a l'impression que dans le texte original il y a toujours des parties qui manquent de précision. Certains exposés ont retenu le caractère initial d'un travail de vulgarisation; d'autres revêtent un style plus sophistiqué. Je me rends bien compte que dans l'ensemble cette nouvelle rédaction demeure une oeuvre inégale dans la distribution de la matière aussi bien que dans l'utilisation des références. J'ai commencé cette dernière révision à l'été de 1975; je m'étais fixé le mois d'octobre comme date ultime. Octobre 1975, c'est final!

Après cela, plus de retouche.

Dans ces pages, il n'est donc pas question des événements récents susceptibles de modifier le cours de l'histoire de l'Université et tout particulièrement le souci de l'excellence et de la compétence. Ce qui est décrit ici découle du principe directeur communément admis au temps de la Commission Deutsch.

Clément Cormier, c.s.c.

Février 1976

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Page 1 of 1http://www0.umoncton.ca/etudeacadiennes/centre/archivescum/histoire/partie1.htm Première partie: LA GENÈSE DE L'UNIVERSITÉ Pour saisir la portée des fêtes jubilaires de 1973, il faut les situer dans le contexte des origines lointaines de l'enseignement supérieur chez les Acadiens. C'est pourquoi avant de relater les faits des années '60, il importe d'entreprendre un long retour dans le passé pour mieux connaître les institutions appelées à devenir les parties intégrantes de l'Université française aux Maritimes. Cette incursion dans l'histoire est en elle même une leçon de persévérance. Car, à travers ces pages plane un phénomène constant qui transcende les faits et les institutions. C'est la valeur d'hommes entreprenants, dynamiques et tenaces. Partout se manifeste une volonté de survivre qui déclenche l'esprit d'initiative. Ainsi, on peut dire que l'Université de Moncton est née de la détermination soutenue et génératrice d'efforts chez toute la collectivité. Elle est la résultante de nombreuses initiatives, à la fois isolées et modestes, dues aux sacrifices d'artisans bénévoles et engagés, répartis sur tout un siècle. Pour souligner l'importance des deux premiers chapitres, disons tout simplement que la création de l'Université de Moncton marque une étape dans la vie de notre groupe ethnique: l'accès à la maturité. L'étude des antécédents de l'Université de Moncton doit se faire en deux temps:

d'abord il sera question des préparatifs éloignés, c'est-à-dire de l'établissement des

collèges et couvents dont plusieurs sont devenus les parties composantes de l'Université; ensuite, de la préparation immédiate, c'est-à-dire de la succession rapide d'événements qui ont commandé une réorganisation rationnelle des effectifs pour aboutir à la création de la nouvelle institution d'enseignement supérieur.

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CHAPITRE 1

LA PRÉPARATION ÉLOIGNÉE : les institutions de l'ancien régime Commençons par cerner notre champ d'observation. Les Acadiens ont fondé de nombreuses institutions dont les unes furent éphémères; d'autres ont fait preuve de plus de vitalité. Certaines adoptaient la formule de l'externat, d'autres, celle du pensionnat. Toutes sont importantes parce que chacune a contribué très substantiellement au relèvement culturel de la collectivité. Chacune mérite d'être citée dans l'histoire. Sauf dans de rares exceptions, nous traiterons surtout des institutions qui ont été intégrées à l'Université de Moncton. L'étude que nous entreprenons révèle l'état d'indigence où la Dispersion avait relégué les Acadiens des provinces Maritimes et, d'autre part, l'extraordinaire ténacité des chefs de file qui finit par triompher et de la misère et de l'ignorance. En suivant l'ordre chronologique, nous rencontrons deux catégories de projets: les tentatives ratées et les projets réussis.

Les tentatives infructueuses

L'observateur superficiel qui considère la situation où se trouvent nos institutions aujourd'hui--l'université, les collèges, l'école normale devenue la Faculté des sciences de l'éducation, les écoles régionales secondaires, les grandes polyvalentes--peut s'imaginer que cet ensemble structural est un don gratuit comme la manne et que ces institutions doivent leur existence à une espèce de génération spontanée. Mais tel n'est pas le cas. Les institutions dont nous bénéficions aujourd'hui sont le résultat d'une rude montée parsemée d'obstacles. Les débuts furent remarquablement lents et l'embrayage, pénible: ainsi, il a fallu plus d'un demi-siècle pour établir de façon définitive un premier collège acadien. À l'origine, quatre

échecs sont à signaler

1 Les deux premières tentatives se ressemblent. Elles datent du début du XIXe siècle. À une époque où les seuls secours apportés aux Acadiens provenaient des missionnaires mandatés par les évêques de Québec, deux de ces dignes prélats, monseigneur Pierre Denaut en 1803 et son successeur immédiat monseigneur

Joseph-Octave Plessis en 1812

2 en visitant cette partie de leur territoire, se sont rendu compte de l'importance de fonder un collège en Acadie. L'un et l'autre lancèrent un appel aux Pères de la Foi 3 , mais ces démarches furent vaines. Le zèle de ces deux clairvoyants précurseurs fut sans lendemain, parce que la

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Page 2 of 15http://www0.umoncton.ca/etudeacadiennes/centre/archivescum/histoire/chapitre01.htm situation des Acadiens paraissait trop désespérée pour déclencher même un coup d'essai 4 La troisième tentative, qui remonte à 1832, est due à l'initiative du premier évêque de Charlottetown 5 et d'un valeureux missionnaire qui oeuvrait au milieu de cette population acadienne, l'abbé Antoine Gagnon, pasteur d'un vaste territoire dans les comtés de Kent et Westmorland. Ce dernier eut le mérite de franchir une étape importante en passant de l'état de projet à la réalisation. Il ouvrit à Gédaique (Grand-Digue) un bien modeste collège, dont l'existence fut

éphémère

6 . Pour mieux en assurer le développement, l'abbé Gagnon voulut transporter son oeuvre au Barachois à proximité de son principal domicile. Plein d'ambition, il décida de loger ses étudiants dans un édifice relativement imposant. Il mit donc des ouvriers à l'oeuvre: de gros troncs d'arbres sortis de la forêt furent équarris à la main; mais soudainement, les travaux furent suspendus et le bois de charpente resta sur les lieux à pourrir avec les années. L'expérience

Gagnon s'arrêta là.

Cependant chaque essai gagnait en persévérance. Le suivant fut encore plus sérieux. L'abbé F.-X. Lafrance fut transféré de la cure de Tracadie à celle de Memramcook en 1852 7 . À peine rendu dans sa nouvelle paroisse, il conçut le projet d'y établir un

collège. Dans une lettre adressée à un ami de Néguac le 2 avril 1854, l'abbé décrit

avec précision son ambition. Un chroniqueur a recueilli une réponse qu'il adressa à des malins qui voulurent un jour le "faire parler». Ces mots révèlent la perspicacité

de l'énergique et généreux bâtisseur: "Ce que je ferai de mon collège?» rétorquait-

il à ceux qui avaient tenté de ridiculiser son zèle; "j'y préparerai des avocats pour plaider la cause des Acadiens opprimés, des marchands pour leur vendre ce dont ils ont besoin à des taux raisonnables, des prêtres pour en placer dans tous les centres importants, des médecins qui visiteront nos infortunés mourant sans soin et sans secours et même des juges qui vous jugeront. . . .» 8 Les classes du collège, appelé Séminaire Saint-Thomas, s'ouvrirent le 15 novembre

1854. À la fin de la première année académique, 95 étudiants étaient inscrits au

cours. Ont enseigné au collège: Charles et Émilie Lafrance, frère et soeur du fondateur; Mary O'Regan, native d'Irlande et Justin Haché, de Caraquet. Mais les difficultés financières s'accumulèrent au point où l'abbé Lafrance dut en

1862 fermer les portes de son institution. C'était la quatrième initiative ratée. Le

brave curé de Memramcook a le grand mérite d'avoir dirigé une maison d'enseignement pendant huit ans, d'avoir été un précurseur efficace et, surtout, d'avoir entrepris de nouvelles démarches pour renflouer l'oeuvre. Car il n'était pas prêt à s'avouer vaincu. Déterminé, l'abbé se rendit compte que la seule façon d'implanter un collège au milieu d'une population pauvre et analphabète était d'obtenir les services d'une communauté religieuse laquelle, à cause du célibat et du voeu de pauvreté de ses membres, était en mesure d'opérer à frais réduits.

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Page 3 of 15http://www0.umoncton.ca/etudeacadiennes/centre/archivescum/histoire/chapitre01.htm La paroisse de Memramcook était sous la juridiction de l'évêque de Saint-Jean, monseigneur John Sweeney, un ancien condisciple de l'abbé Lafrance au Collège Saint-Dunstan, Ile du Prince-Édouard. L'abbé Lafrance pria son évêque et ami d'intéresser un ordre religieux à son projet.

Les tentatives réussies

En 1863, monseigneur Sweeney rencontra à New-York le Père Charles Moreau, visiteur de la Congrégation de Sainte-Croix. Il fut question de Memramcook et l'entrevue porta des fruits: la correspondance s'engagea entre l'évêque de Saint- Jean et le supérieur général de la Congrégation, le Père Basile-A.-M. Moreau. Comme résultat de ces négociations, le Père Camille Lefebvre arrivait à Menramcook le 7 juin 1864. Le récit suivant légué par le fondateur lui-même révèle l'état de dénuement qui marquait les origines de la première institution acadienne appelée à subsister: "Les moyens matériels me faisaient complètement défaut. Tout mon avoir consistait alors en vingt écus américains qui, convertis en monnaie anglaise, se réduisaient à huit dollars. C'était bien peu de choses pour mettre une terre en valeur, presque bâtir une maison, monter un ménage, me procurer toute une batterie de cuisine et garnir les classes d'un mobilier moins indispensable. Monseigneur prenant en pitié l'état de gêne où je me trouvais, voulut bien m'avancer quelques dollars; et l'excellent monsieur Lafrance, en laissant Memramcook pour se rendre à sa nouvelle mission du Barachois, mit à ma disposition quelques meubles, et me fit présent d'un cheval et d'une excellente vache laitière. Ces dons furent reçus avec une vive reconnaissance, mais j'étais loin d'être tiré d'embarras». 9 Le principal biographe du Père Lefebvre ajoute au tableau quelques détails savoureux, dont ce brin de conversation entre l'évêque et le fondateur: -Combien d'argent avez-vous? lui demanda Mgr Sweeney, après l'avoir installé. - Huit dollars, Monseigneur. - Ce n'est pas lourd. En voilà cinquante autres. Maintenant que vous êtes riche, comment allez-vous employer votre argent? Je voudrais connaître vos capacités en affaires». 10 Les portes du Collège Saint-Joseph s'ouvraient le 10 octobre de la même année pour accueillir trente élèves. Le 23 mars 1868, le collège recevait du gouvernement provincial sa charte qui lui accordait le droit de conférer des grades. 11

Il est bon de rappeler qu'au début, le collège reçut une aide financière à même les

fonds publics. Nous avons cru devoir consulter les comptes publics de la province pour obtenir des précisions. 12 Il appert qu'une subvention annuelle de $400. fut approuvée et versée au Père Lefebvre au compte de "Memramcook Academy» (désignation habituelle), à partir de l'année se terminant le 31 octobre 1865, c'est-à-dire la toute première année d'opération. La subvention fut renouvelée chaque année jusqu'en 1869, alors

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Page 4 of 15http://www0.umoncton.ca/etudeacadiennes/centre/archivescum/histoire/chapitre01.htm qu'elle fut portée à $800. En 1871-72, l'année de la fameuse loi des écoles neutres, elle fut réduite à $400, pour être discontinuée par la suite. Pascal Poirier attribue cette suppression des octrois à la position prise par le Père Lefebvre: "...son refus formel de recevoir plus longtemps l'inspecteur désigné par le conseil de l'Éducation pour faire l'examen des classes». 13 Le premier édifice en bois fut remplacé en 1875 par une construction en pierre.

Sous l'énergique direction de son intrépide supérieur, le collège se développa à une

allure rapide. En vertu de l'amendement de 1898, l'institution s'appela "Université du Collège Saint-Joseph»; en 1906, elle fut reconnue officiellement par l'Université Oxford; et en 1928, elle prenait son titre définitif: "Université Saint-Joseph». Furent supérieurs du "Collège» et de l'Université Saint-Joseph, les Pères de

Sainte-Croix dont les noms suivent:

1864-1895: Camille Lefebvre

1895-1904: Alfred Roy

1904-1906: Amédée Guy

1906-1910: Louis Guertin

1910-1918: Benjamin Lecavalier

1918-1925: Louis Guertin

1925-1928: Dismas LeBlanc

1928-1934: Albert Vanier

1934-1941: Laurent Lapalme

1941-1944: Hervé Morin

1944-1948: Hector Léger

1948-1953: Clément Cormier

À Saint-Joseph

1953-1956: Théodore Gallant

1956-1962: Robert Lavoie

1962-1965: Léonard Gaudet

1965-1966: Donatien Gaudet (terminal)

À Moncton

1953-1954: Clément Cormier

1954-1956: Rémi Rossignol

1956-1963: Clément Cormier

Une voiture prend parfois du temps à démarrer. Mais quand l'étincelle est bonne et que le mécanisme est en état, le moteur tourne allègrement. Il en fut ainsi chez les Acadiens des Maritimes. Le mouvement de la Renaissance est lent à prendre son essor, mais une fois en marche à partir de 1864, la poussée créatrice se répand comme une flamme ardente: en 1867 paraît à Shediac le premier journal, le Moniteur acadien; en 1873 s'ouvre le couvent de Menramcook; l'année suivante, celui de Saint-Basile; en 1874, débutent à Saint-Louis un collège et un couvent, et un autre couvent à Caraquet; en 1878, le Département français est crée à l'École normale; en 1881, est fondée à Memramcook la Société Nationale et les Acadiens choisissent le 15 août comme leur fête nationale 14 ; en 1884, les Acadiens se donnent un drapeau et un hymne national; en 1885, paraît à Bathurst le Courrier des provinces Maritimes; en 1887 naît l'Évangéline, notre quotidien actuel; en 1890,

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Page 5 of 15http://www0.umoncton.ca/etudeacadiennes/centre/archivescum/histoire/chapitre01.htm un collège s'ouvre à la Baie Sainte-Marie; en 1893, l'Impartial est fondé à Tignish;quotesdbs_dbs25.pdfusesText_31

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