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Université de La Réunion

Faculté des Lettres et des Sciences Humaines

Centre Interdisciplinaire de Recherche sur la Construction identitaire (CIRCI). THESE

Pour l'obtention du grade de

Docteur de l'Université de La Réunion

En Sciences de l'Education

Présentée et soutenue publiquement

Le 27 septembre 2012

Par Alexandrine DIJOUX

EDUCATION ET TRANSMISSION FAMILIALE

DE L'IDENTITE CULTURELLE

A LA REUNION :

ENTRE REFUS ET APPROPRIATION

Thèse préparée

Sous la direction du Professeur René SQUARZONI

RAPPORTEURS :

- Bernard CHERUBINI, Maître de conférences en anthropologie,

Université de Bordeaux II.

- Gil Dany RANDRIAMASITIANA, Enseignant chercheur en sociologie,

Université d'Antananarivo, Madagascar.

JURY :

- Professeur René SQUARZONI, Université de La Réunion - Professeur Michel LATCHOUMANIN, Université de La Réunion - Bernard CHERUBINI, Maître de conférences en anthropologie,

Université de Bordeaux II.

- Gil Dany RANDRIAMASITIANA, Enseignant chercheur en sociologie,

Université d'Antananarivo, Madagascar.

Alexandrine DIJOUX, Doctorat de Sciences de l'Education, Université de La Réunion. 2012. " L'université n'entend donner aucune approbation, ni improbation aux opinions émises

dans cette thèse ; ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs. »

Alexandrine DIJOUX, Doctorat de Sciences de l'Education, Université de La Réunion. 2012.

DEDICACE.

Je souhaite dédicacer cette étude à ma famille, à mes amis mais aussi à tous les

Réunionnais.

" Transmettre une mémoire ne consiste pas seulement à léguer un contenu mais une manière d'être au monde », Joël CANDOU, " Anthropologie de la mémoire ». " Vivre sans histoire, c'est être une épave ou porter les racines d'autrui. C'est renoncer à être soi-même racine pour d'autres qui sont en aval », Joseph KI-ZERBO.

" Pour vaincre les préjugés, il faut lutter contre l'ignorance et l'oubli », Jacques

CHIRAC (10 mai 2006, Première journée commémorative en métropole du souvenir de

l'esclavage et de son abolition). " L'héritage ne se transmet pas, il se conquiert », André MALRAUX. Alexandrine DIJOUX, Doctorat de Sciences de l'Education, Université de La Réunion. 2012.

REMERCIEMENTS.

L'aboutissement de cette thèse est la concrétisation de notre attachement à La Réunion

et à la culture réunionnaise. Elle se veut être une contribution complémentaire aux

nombreuses études faites sur l'identité des Réunionnais, issue de l'esclavage, de l'engagisme

et du colonialisme mais elle évoque surtout, dans son contexte pluriculturel, l'éducation et la

transmission familiale de cette identité culturelle par le Réunionnais lui-même.

Nombre de personnes ont été sollicitées pour réaliser cette étude. Nous ne pouvons toutes les

énumérer. Cependant, nous devons remercier :

- Toutes les personnes ayant accepté de participer à cette étude en répondant à nos

questionnaires d'enquête.

- Toutes les personnes ayant accepté de participer à cette étude en répondant à notre

questionnaire d'entretien :

* Christian ANTOU, chef cuisinier, professeur de cuisine au Lycée Hôtelier de Plateau

Caillou et instigateur de L'Association pour la Défense et la Promotion de la Cuisine Réunionnaise (GOUTANOU - A.D.P.C.R.) ; Petite-île. * Axel SAUTRON, musicien-chanteur-compositeur sorti du conservatoire où il a étudié les percussions traditionnelles ; leader du groupe de maloya 7PO ; La Possession. * Claris SIAMPIRAVE, fils de Bachelier SIAMPIRAVE récompensé par " Zarboutan nout kiltir » pour le moringue ; joueur de moringue ; Sainte-Suzanne. * Jean-Claude CALIMOUTOU, musicien-danseur de moringue ; Sainte-Suzanne. * Roger VALLIAME, fabricant d'instruments de musique ; Sainte-Suzanne. * Jean-François MANDRIN, professeur de sport, musicien et instigateur d'un orchestre en cuivre : " l'orkes karoussel » ; Saint-Benoît, * Sully ANDOCHE, éducateur et conteur, formateur de " Rakontèr zistoir » ; Saint-Denis. * Isabelle HOARAU, conteuse ; Sainte-Suzanne, * Christian, tisaneur ; Saint-Paul, * Jean-Jacques SILLON, tisaneur ; Sainte-Suzanne, * Nicolas GOVINDASAMY, ancien responsable de l'organisation du Dipavali; Saint-André. * Gérard CHOPINET, co-auteur de La littérature réunionnaise d'expression créole - 1828-

1982, Paris, L'Harmattan, 1984 (avec Alain ARMAND); co-auteur de Préface de Mgr

Gilbert AUBRY, Saint-Leu, 1984 (avec Alain ARMAND) ; Saint-Denis, * Bernadette LADAUGE, artiste (théâtre, musique, chant...) ; Saint-Denis, * Julien BANOR, tailleur de pierre et de bois ; Saint-André, * Serge CAMATCHY, ancien adjoint au maire de Saint-André et responsable de l'organisation du Dipavali pendant 17 ans ; Saint-André, * Jimmy DERMENONVILLE * Jules-Olivier GARDENAT et David LABONTE, Raffael LAPIERRE étudiant en Sup Info et Yann MONITEUR pour leur participation à la création du questionnaire sur un site internet, avec la base de données et les résultats statistiques, - Gilles SAGODIRA pour ses conseils concernant l'outil de traitements des données, * Félix MARIMOUTOU, pour ses conseils concernant la transcription des entretiens en créole réunionnais, * Patrice RAZAFINDRANALY, Conseiller Principal d'Education au Lycée de La Possession, pour ses conseils, son soutien et ses encouragements, - La famille et les ami(e)s pour leur soutien et encouragements, notamment Laicka CHANE SING GUA et Ericka IRSAPOULLE pour leur aide lors de la traduction créole/français. - Et bien sûr, René SQUARZONI, qui nous a suivie, dirigée et soutenue tout au long de cette

étude. Merci pour son extrême patience.

Alexandrine DIJOUX, Doctorat de Sciences de l'Education, Université de La Réunion. 2012.

SOMMAIRE.

INTRODUCTION.........................................................................................Erreur ! Signet non défini.

PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL.............................................4

CHAPITRE I : Race et ethnie..........................................................................................................7

CHAPITRE II : Ethnie et culture..................................................................................................17

CHAPITRE III : Culture et identité..............................................................................................37

CHAPITRE IV : Identité et transmission.....................................................................................44

DEUXIEME PARTIE : CONTEXTUALISATION, HISTOIRE ET PEUPLEMENT................57

CHAPITRE I : D'une terre d'escale à une société d'habitation.................................................60

CHAPITRE II : Une société de " plantation » et la colonisation esclavagiste...........................71

CHAPITRE III : Une société de " plantation » et l'engagisme...................................................98

CHAPITRE IV : Une période charnière de 1939 à 1947...........................................................104

CHAPITRE V : Depuis la Départementalisation (IVème et Vème République).....................105

TROISIEME PARTIE : PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES............................................126

CHAPITRE II : Problématique...................................................................................................127

CHAPITRE I : Hypothèses...........................................................................................................127

QUATRIEME PARTIE : CADRE METHODOLOGIQUE : DEMARCHE ET TECHNIQUES

DE RECUEIL DE DONNEES..........................................................................................................129

CHAPITRE I : Présentation de la population, de l'effectif et du lieu......................................130

CHAPITRE II : La prise de contact............................................................................................130

CHAPITRE III : Les conditions d'enquête.............................................Erreur ! Signet non défini.

CHAPITRE IV : Les difficultés rencontrées...............................................................................133

CINQUIEME PARTIE : NOS RESULTATS.................................................................................134

CHAPITRE I : Les représentations des Réunionnais sur l'identité culturelle réunionnaise.137

CHAPITRE II : Les représentations des Réunionnais sur les éléments constituant l'identité

culturelle à La Réunion.............................................................................Erreur ! Signet non défini.53

CHAPITRE III : Les représentations des Réunionnais sur la transmission générale et

familiale de la culture réunionnaise : qui ? Quoi ? Comment ?....................................................207

CHAPITRE IV : Les représentations des Réunionnais sur la transmission générale et

familiale de la culture réunionnaise : Pourquoi ? Quand ? Où ?..................................................247

CONCLUSION GENERALE...........................................................................................................302

TABLE DES MATIERES.................................................................................................................470

Alexandrine DIJOUX, Doctorat de Sciences de l'Education, Université de La Réunion. 2012.

INTRODUCTION.

Alliant diversité géo-climatique et diversité de la flore et de la faune, l'île de La

Réunion1 porte en son sein une réelle diversité humaine et culturelle. Sur la base des explorations arabe, indienne, portugaise, etc. dans l'Archipel des

Mascareignes, l'histoire officielle de l'île affirme qu'elle était vierge avant l'arrivée des

premiers colons et la traite d'esclaves. Elle a été nommée de diverses façons avant d'être

appelée La Réunion pendant la Révolution. Beaucoup d'explications sont données pour ce nom : - Lorsque la nouvelle de la Révolution est connue dans les îles, elle est bien accueillie et

une assemblée élit deux députés qui se rendent à Paris. L'émotion révolutionnaire se

manifeste et beaucoup de " réunions » sont tenues un peu partout ; d'où ce nom. - Dans le cadre des commémorations toujours, mais celle de la Belgique " réunie » à la

France lors de la Révolution.

- Ce serait le patronyme d'un club révolutionnaire, ou maçonnique, qui aurait donné ce nom.

- " La Réunion », dans le vocabulaire de l'époque, ne définit pas un objet particulier et

ne vise pas un fait déterminé, mais caractérise un état comme " la Paix », " l'Egalité » etc.

- L'explication la plus courante : 8 avril 1794, Bourbon devient La Réunion, en

hommage, semble-t-il à la " réunion » qui a eu lieu le 10 août 1792 entre les Marseillais et

plusieurs bataillons de gardes nationaux chargés de la garde des Tuileries, durant la Révolution, fusion qui allait entraîner le renversement de la Monarchie. L'île reprend de nouveau le nom de " Bourbon » en 1810, lors de la période

d'occupation anglaise, de 1810 à 1815. Mais il faudra attendre 1848 et l'abolition de

l'esclavage pour que le nom de " Réunion » soit définitif. On n'imaginait peut-être pas la

portée de ce nom, à l'époque. Mais deux siècles plus tard, l'île a véritablement signifié la

" réunion » de toutes les ethnies qui, au fil des immigrations, ont, semble-t-il, réussi à former

une seule et même population, la " population réunionnaise », avec une " identité

réunionnaise ». Le métissage est ainsi l'un des traits caractéristiques de l'île. Mais dans la quête de

l'identité, manifeste aujourd'hui, il est difficile pour certains Réunionnais, de s'attribuer une

identité réunionnaise puisque cette même identité est partagée avec les descendants des

colons, qui sont précisément à l'origine du déracinement et de l'asservissement de leurs

ancêtres. Aussi, à La Réunion, les relations sociales sont-elles constamment traversées par la

quête identitaire des cultures d'origine et/ou de la culture réunionnaise. Concernant les cultures d'origine, si une identité culturelle est recherchée, quelle serait-

elle à La Réunion, puisque le Réunionnais est au milieu de plusieurs origines ? Faut-il choisir

l'une de ses cultures ou toutes ? C'est un problème car nombreux sont ceux issus de deux ou

trois cultures ethniques, et dans une même famille le métissage biologique peut donner lieu à

différentes couleurs. De la même manière, beaucoup souffrent d'un manque réel de

connaissances sur leurs véritables origines. De plus, l'opinion publique peut influer sur la

déclaration de l'ethnicité dans certaines circonstances. Doit-on attendre une " assignation » ou

a-t-on le libre choix de s'auto-identifier ? André SCHERER, directeur des Archives de La Réunion, a dit que la " culture

réunionnaise » tient plus des représentations sociales que de la réalité puisqu'il existe

différents groupes de Réunionnais qui ont plus ou moins gardé depuis deux à quatre

générations, des restes de leurs langues et de leurs cultures ancestrales propres. Il postule donc

1 Nous avons choisi de mettre les noms des pays, des villes, des lieux dans un style italique, et les noms et prénoms des

personnes nommées en gras pour apporter à notre étude plus de clarté et de lisibilité.

1 Alexandrine DIJOUX, Doctorat de Sciences de l'Education, Université de La Réunion. 2012. l'absence d'une personnalité spécifique réunionnaise. Ainsi, selon A.SCHERER, auteur de Histoire de la Réunion (1974, p.9) : " Totalement importée des quatre coins du monde dans une île à l'origine déserte, elle n'a comme dénominateur commun (la population) que sa

citoyenneté française. Il n'existe pas et ne peut exister de personnalité typiquement

réunionnaise. Le folklore est inexistant. Même le patois créole, déformation du français de

marins (...) ne peut à aucun titre être considéré comme une langue originale, expression du

génie d'un peuple ». D'autres auteurs semblent dire que ce sont, au contraire, ces cultures d'origine qui sont

devenues irréelles. En effet, les différents groupes de Réunionnais ont, semble-t-il, plus ou

moins perdu depuis deux à quatre générations, leur langue et leur culture ancestrales. Qu'ils

soient athées, hindouistes, musulmans ou catholiques... ils parlent différentes langues. Des langues qui, parce qu'introduites dans le patrimoine familial des indiens hindouistes ou musulmans, des chinois, des malgaches ou des comoriens, sont dites " ancestrales ».

Cependant, malgré cette diversité, le créole est la langue maternelle de plus de 90% de cette

population de 817 000 habitants (INSEE, 2009). Les Réunionnais parlent ainsi le créole

réunionnais en même temps qu'ils sont en contact permanent avec le français, langue

officielle. Comme axe de recherche, nous nous permettons, en tant que Réunionnaise, de suivre

notre penchant pour une identité métisse/créole réunionnaise, une " identité endémique », en

notant bien qu'elle s'est formée avec les " identités diasporiques » africaines, asiatiques,

européennes, indiennes, malgaches etc... Et, s'il est vrai que des groupes peuvent s'opposer

sur la question de l'identité, la notion de métissage est présente partout, dans les traits de

culture, les modes de vie et le discours populaire. Ils ont en partage la même culture, la même

cuisine, la même musique et la même langue. Ce sont les bases mêmes de la construction et de la représentation de la culture réunionnaise. Aujourd'hui, les différentes composantes humaines locales continuent de s'affronter sur

le terrain de la culture entre les notions de métissage et celles d'identité réunionnaise. Mais,

malgré le trafic aérien et le développement économique, social et culturel, il semble que l'on

essaie de concilier deux tendances : la protection de la tradition et de la culture réunionnaises

et l'ouverture à la Métropole et au monde. Face à la Métropole, on assiste à une vague de

revendication d'un métissage et surtout d'une identité typiquement réunionnaise. Concept ambigu dès le départ, le " métissage » est une notion difficilement cernable ;

propice à toutes sortes d'interprétations. Il est souvent exagéré dans des images touristiques de

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