[PDF] 1.2 Théorie des nombres





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Examen partiel du 14 mars 2016

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MASTER M1G Algèbre

Montrer qu'il existe un nombre infini de nombres premiers de la forme 4n ? 1 (ou 4n + 3 si on préfère) avec n entier. Par l'absurde



1´Enoncé

En utilisant le polynôme Q(X) = 1+ X + ··· + Xq?1 montrer qu'il existe une infinité de nombres premiers congrus `a 1 modulo q. Pour tout entier naturel n ? N 



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???/???/???? Montrer qu'il existe une infinité d'entiers naturel n tels que n ... Montrer que tout nombre premier > 2 est de la forme 4n +1 ou 4n + 3.



Arithmétique dans Z

En déduire qu'il y a une infinité de nombres premiers. Indication ? Montrer que le produit de nombres de la forme 4k+1 est encore de cette forme. 3. On ...



1.2 Théorie des nombres

(f) Montrer qu'il n'existe pas d'entier n tel que 4



Agrégation externe Nombres premiers Ce probl`eme est en relation

On vérifie facilement que l'ensemble P des nombres premiers est infini. 1. Montrer qu'il existe une infinité de nombres premiers de la forme : (a) 4n ...



Aix-Marseille juin 1981

???/???/???? EXERCICE 1. Le but de cet exercice est de démontrer par l'absurde qu'il existe une infinité de nombres premiers de la forme 4n ?1 ...



AGRÉGATION Année 2011-2012 FEUILLE DE TRAVAUX DIRIGÉS

Soient un nombre entier m ? 1 et un nombre premier p impair. On (3) Montrer qu'il existe une infinité de nombres premiers de la forme 4k + 1.



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Exercice : Montrer qu'il existe une infinité de nombres premiers de la forme 4n + 3. Solution : On raisonne par l'absurde en supposant qu'il n'existe qu'un 



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27 fév 2021 · On déduit qu'il existe un nombre in?ni de premier de la forme 4k+3 La démonstration en faisant une analogie avec le cas 4k+3 ne fonctionne pas 



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Re: Montrer que 4N + 1 contient une infinité de nombres premiers. M=4a2+1=(2a)2+1 M = 4 a 2 + 1 = ( 2 a ) 2 + 1 est de la forme "4n+1". Clairement d'après les hypothèses, ses diviseurs premiers sont de la forme "4n+3". On aurait donc 1??1(p) 1 ? ? 1 ( p ) , ce qui est absurde
  • Comment Euclide A-t-il prouver qu'il y a une infinité de nombres premiers ?

    Démonstration d'Euler
    La divergence de la série harmonique montre alors que la somme (à droite) est égale à +?, donc le produit (à gauche) ne peut être fini. Il y a donc une infinité de nombres premiers.
  • Comment démontrer que l'ensemble des nombres premiers est infini ?

    Il en résultera bien que la suite des nombres premiers est infinie. Démonstration. Supposons donc choisi un nombre premier p, p > 5, et formons le produit 2 3 5 … p de tous les nombres premiers compris entre 2 et p, puis posons : N = (2 3 5 … p) + 1 N étant supérieur à 2, N admet un diviseur premier.
  • Pourquoi 4n est pas un nombre premier ?

    2 est un nombre premier car il n'est divisible que par 1 (2 ÷ 1 = 2) et par lui-même (2 ÷ 2 = 1) ; 4 n'est pas un nombre premier car il admet 3 diviseurs : 1, 2 et 4 ; 123 n'est pas un nombre premier, car il est divisible par 3.
  • L'ensemble des nombres premiers est infini
    C'est en fait une conséquence d'un cél?re théorème de l'Antiquité, qu'on trouve dans les Eléments d'Euclide, et qui énonce qu'il existe toujours plus de nombres premiers qu'un ensemble (fini) de nombres premiers donnés.

6CHAPITRE 1. UN COFFRE D"OUTILS

1.2 Th´eorie des nombres

Lath´eorie des nombress"int´eresse aux propri´et´es des entiers, c"est-`a-dire des ´el´ements de

l"ensembleZZ={...,-3,-2,-1,0,1,2,3,...}.

1.Les nombres figur´es.

Il est souvent commode de visualiser les entiers positifs `a l"aide d"arrangements de points dispos´es selon des formes g´eom´etriques particuli`eres; on parle alors denombres

figur´es(ou encore denombres g´eom´etriques). Pour une forme g´eom´etrique donn´ee, par

exemple un certain polygone r´egulier, on obtient une suite de nombres d"une mˆeme famille. Voici quelques familles c´el`ebres.

-Les nombres carr´es1 4 9 16. . .

Len e nombre carr´e est donn´eparn 2 =n×n. -Les nombres triangulaires1 3 6 10. . .

AppelonsT

n len e nombre triangulaire ; nous avons alors T 1 =1, T 2 =1+2 =T 1 +2, T 3 =1+2+3 =T 2 +3,... T n =1+2+···+n=T n-1 +n.

On se convainc facilement du fait que

T n =n(n+1) 2. La figure suivante en fournit une preuve visuelle (T n correspond `a la moiti´e des points formant un rectangle de cˆot´esnetn+1).

1.2. TH´EORIE DES NOMBRES7

-Les nombres pentagonaux 15 12

On peut v´erifier que len

e nombre pentagonal est donn´eparn(3n-1) 2. Le proc´ed´epeutˆetre poursuivi; on obtiendra ainsi des nombres hexagonaux, hepta- gonaux, octogonaux, etc. On peut aussi passer `a 3 dimensions : on parlera alors de nombres cubiques, pyramidaux, etc. L"usage a consacr´e l"expressioncarr´e parfaitpour d´esigner un entier qui est le carr´e d"un entier, comme on vient de le voir; cette expression vise `a insister sur le fait que mˆeme si un nombre comme 5 pourrait ˆetre vu comme un carr´e(`a savoir de⎷

5), ce

n"est pas vraiment ce qu"on a `a l"esprit lorsqu"on parle d"un entier qui est un carr´e. De la mˆeme fa¸con, on a la notion decube parfait.

2.Divisibilit´e.

On dit qu"un entierbestdivisibleparunentiera?= 0 s"il existe un entierxtel que b=ax, auquel cas on ´ecrita|b. Dans le cas contraire, on ´ecrita?|b.Sia|b,ondit aussi queaest un diviseur ou un facteur deb,queadivisebou encore quebest un multiple dea. Dans le cas o`ua|beta?=b, on dit queaest un diviseur propre deb.Il est `a noter que pour tout entier non nula,ona,pard´efinition mˆeme,a|0.

Exemple:

120 poss`ede 16 diviseurs : 1,2,3,4,5,6,8,10,12,15,20,24,30,40,60,120.

Les principales propri´et´es de la relation de divisibilit´e sont les suivantes; elles d´ecoulent

imm´ediatement de la d´efinition. (i)1|xetx|x, quel que soit l"entierx; (ii)a|betb|c?a|c; (iii)a|b?a|bx, quel que soit l"entierx; (iv)a|beta|c?a|(b±c);

8CHAPITRE 1. UN COFFRE D"OUTILS

(v)a|beta|(b±c)?a|c; (vi)a|betb|a?a=±b;

D´emonstration:

Nous d´emontrons la propri´et´e(vi). Commea|b,ilexisteunentierutel queb=au.De mˆeme, puisqueb|a,ilexisteunentiervtel quea=bv.Maisalorsa=bv=(au)v=a(uv), d"o`u il suit queuv= 1. Mais les seuls cas possibles de produits d"entiers donnant 1 sont 1×1 et-1×-1. On a doncv=±1, c"est-`a-direa=±b.

On ´ecrita

i ?bpour signifier quea i |bmais quea i+1 ?|b.Lorsquea i ?b,iest donc l"exposant de la plus grande puissance deadivisantb. Un nombrepairest un multiple de 2; il est donc de la forme 2kpour un certain entier k.Lesnombresimpairssont de la forme 2k+1.

Exemples:

Calculons : (2j+1)+(2k+1)=2j+2k+2=2(j+k+1)et(2j+1)×(2k+1)=

4jk+2j+2k+ 1 = 2(2jk+j+k)+1.

(b)Montrer quen 2 est pair si et seulement sinest pair. De mˆeme en rempla¸cant le mot "pair" par "impair". Cela d´ecoule du fait quepair×pair=pairet queimpair×impair=impair. (c)Montrer que la diff´erence entre des carr´es parfaits successifs est un nombre impair. (n+1) 2 =n 2 +(2n+ 1). La figure ci-dessous illustre le casn= 4. On remarquera que le nombre impair qui constitue la diff´erence croˆıt avecn. (d)Montrer quen 2 -nest pair, quel que soit l"entiern.

Remarquons quen

2 -n=n(n-1). Il y a deux cas `a examiner. Sinest pair, donc de la forme 2k, alorsn 2 -n=2k(2k-1) = 2m,avecm=k(2k-1). Et sinest impair, doncn=2k+1, alorsn 2 -n=(2k+1)2k=2p,avecp=k(2k+1). Dans les deux cas, n 2 -nest divisible par 2. (e)Montrer quen 2 -1est divisible par 8 lorsquenest impair.

Nous ´ecrivonsn

2 -n=(n+1)(n-1). Il est commode de voir les entiers impairs comme ´etant de la forme 4k+ 1 ou 4k+3.Sin=4k+ 1, alorsn 2 -1=(4k+ 2)4k=8m, avecm=k(2k+ 1). Et sin=4k+ 3, alorsn 2 -1=(4k+ 4)(4k+2)=8p,avec p=(k+ 1)(2k+ 1). Dans les deux cas,n 2 -nest divisible par 8. (f)Montrer qu"il n"existe pas d"entierntel que4|(n 2 +2).

1.2. TH´EORIE DES NOMBRES9

Sin=2k, alorsn

2 +2=4k 2 + 2. Comme 4k 2 est un multiple de 4, le multiple de 4 suivant est donc 4k 2 + 4, ce qui fait que 4k 2 + 2 ne peut ˆetre un multiple de 4. Et si n=2k+ 1, alorsn 2 +2=4k 2 +4k+1+2=4(k 2 +k) + 3; comme pr´ec´edemment, ce nombre ne peut pas ˆetre un multiple de 4.

3.La division euclidienne.

Le r´esultat suivant joue un rˆole fondamental en th´eorie des nombres; il nous dit com- ment diviser dansZZ. Soitaetbdeux entiers,a>0; alors il existe des entiersq(lequotient)etr(lereste),

Exemples:

(a)a=3etb= 14; alors 14 = 4×3+2. (b)a=3etb=-14; alors-14 =-5×3+1. La division par 2 donne deux restes possibles : 0 ou 1. Les entiers sont donc de la forme 2k(les pairs) ou 2k+ 1 (les impairs). De mˆeme, en divisant par 3, on voit que les entiers sont soit de la forme 3k, soit 3k+ 1, soit 3k+2.

Exemple:

Montrer qu"`a l"exception de 2 et de 3, tout nombre premier est voisin d"un multiple de 6.

R´epartissons les naturels en six cat´egories, selon leur reste dans la division par 6; ils sont

donc de l"une des formes suivantes :

6k,6k+1,6k+2,6k+3,6k+4,6k+5.

Mais remarquons que 6k+2 et 6k+4 sont forc´ement divisibles par 2, que 6k+3 est divisible

par 3 et bien sˆur que 6kest divisible par 6. Les seules cat´egories qui ne sont pas ´elimin´ees

a priorisont 6k+ 1 et 6k+ 5. Et on peut r´e´ecrire 6k+ 5 comme 6(k+1)-1. Ceci montre donc que tout premier, sauf 2 et 3, est de la forme 6j±1o`uj?IN?.

Par exemple, 29 = 6·5-1et31=6·5+1.

4.Le plus grand commun diviseur de deux entiers.

Soitaetbdeux entiers diff´erents de z´ero. Leplus grand commun diviseur(pgcd)de aetbest l"unique entier positifgqui divise `alafoisaetbet qui est tel que sic|aet contexte ne porte pas `a confusion avec la notion de couple - par (a,b).

Exemples:

(9,24) = 3,(9,-18) = 9,(9,14) = 1. Voici quelques propri´et´es dupgcdde deux nombres. (i) Sic|aetc|b, alorsc|(a,b); (ii)(a,b)=(b,a); (iii) pour chaque entier positifm,ona(ma,mb)=m(a,b); (iv) sig=(a,b), alors a g b g =1; (v)(a,b+ma)=(a,b), pourm?ZZ.

10CHAPITRE 1. UN COFFRE D"OUTILS

D´emonstration:

Nous d´emontrons la propri´et´e(v). Posonsd=(a,b)etg=(a,b+ma). Puisqued|aetd|b, alorsd|(b+ma). Mais alorsd|gest une cons´equence ded|aet ded|(b+ma). Par ailleurs, g|aetg|(b+ma) impliquent queg|aetg|b, doncg|d. Commed|getg|det quedet gsont positifs, on conclut qued=g. Puisque 1|aet 1|b, on a toujours (a,b)≥1. On dit de deux entiersaetbqu"ils sontrelativement premierslorsque (a,b) = 1. Par exemple, 9 et 14 sont relativement premiers. (vi)(a,a+1)=1; (vii) si(a,b)=1eta|bc, alorsa|c; (viii) si(a,b)=1et(a,c)=1, alors(a,bc)=1.

D´emonstration:

Nous d´emontrons la propri´et´e(vi). Soitdest un diviseur commun deaeta+ 1. Comme a=dkpour un certaink, le multiple suivant dedestd(k+1)=a+d; mais ce multiple ne

peut co¨ıncider aveca+1quesid= 1. (Les propri´et´es(vii)et(viii)peuvent se d´emontrer en

consid´erant les factorisations premi`eres des nombres en cause.)

5.L"algorithme d"Euclide.

Conjuguons la propri´et´e(v)de la section qui pr´ec`ede avec la relation de division eu- clidienne : sirest le reste de la division deuparv, c"est-`a-dire siu=qv+r,ona alors (u,v)=(v,r).

Appliquant cette ´egalit´e`ar´ep´etition, on obtient ainsi une m´ethode commode de calcul

d"unpgcd:l"algorithme d"Euclide.

Exemple:

Voici comment trouver (867,748).

867 = 1×748 + 119

748 = 6×119 + 34

119 = 3×34 + 17

34 = 2×17 + 0.

Il s"ensuit que (867,748) = (748,119) = (119,34) = (34,17) = (17,0) = 17. Ces mˆemes calculs nous permettent de voir que lepgcddeaetbpeut toujours s"´ecrire sous la forme (a,b)=xa+yb pour des entiersxetyconvenablement choisis.

Exemple:

Reprenons le calcul pr´ec´edent, mais en le parcourant de bas en haut.

17 = 119-3·34

1.2. TH´EORIE DES NOMBRES11

= 119-3·(748-6·119) =19·119-3·748 =19·(867-748)-3·748 =19·867-22·748. L"algorithme d"Euclide peut s"appliquer `a des entiers exprim´es sous une forme g´en´erale.

Exemple:

Montrer que pour tout entierk, la fraction21k+4

14k+3est irr´eductible.

Nous utilisons l"algorithme d"Euclide pour montrer que le num´erateur et le d´enominateur sont relativement premiers.

21k+4 = 1·(14k+3)+(7k+1)

14k+3 = 2·(7k+1)+1.

On a doncpgcd(21k+4,14k+3)=1.

On d´efinit de fa¸con analogue lepgcdde plusieurs entiers. Par exemple, (9,15,24) = 3.

On peut v´erifier que (a,b,c)=((a,b),c).

6.Le plus petit commun multiple de deux entiers.

Soitaetbdeux entiers non nuls. On dit quecest un multiple commun deaetbsi a|cetb|c;leplus petit commun multiple(ppcm)deaetb,d´enot´eparppcm[a,b]ou encore tout simplement par [a,b], est le plus petit entier positif parmi tous les multiples communs deaetb. Il satisfait les propri´et´es suivantes : (i) Sia|cetb|c, alors[a,b]|c; (ii)[a,b]=[b,a]; (iii) sim>0, alors[ma,mb]=m[a,b].

Une ´egalit´e remarquable relie lepgcdet le

ppcmde deux entiers : (a,b)·[a,b]=|ab|.

7.La repr´esentation des entiers dans une base donn´ee.

Chacun sait fort bien ce que repr´esente le symbole 8243 : il s"agit d"une abr´eviation pour l"expression (?)8×10 3 +2×10 2 +4×10 1 +3×10 0 Mais pour ˆetre plus pr´ecis, il faudrait peut-ˆetre ´ecrire (8243) dix afin de signifier qu"il s"agit bien d"un symbole num´erique interpr´et´edanslesyst`eme d´ecimal : notre base usuelle de num´eration est la base dix (comme dans dix doigts!).

Exemple:

Trouver un nombre dont l"´ecriture dans le syst`eme d´ecimal comporte six chiffres et tel qu"en

12CHAPITRE 1. UN COFFRE D"OUTILS

intervertissant (en bloc) les trois premiers chiffres avec les trois derniers, on se trouve `ale multiplier par un facteur de 6. Posonsn= 1000x+y,o`uxetysont des nombres `a trois chiffres. La manipulation d´ecrite dans la donn´ee revient `a introduire le nombre 1000y+x. Par hypoth`ese, 1000y+x= 6(1000x+y), de sorte que 5999x= 994y. Simplifiant par 7 = (5999,994) (calcul´e par exemple `a l"aide de l"algorithme d"Euclide), on obtient 857x= 142y. On a donc 857|142y; mais puisque 857 et 142 sont relativement premiers, il s"ensuit que 857|y. Mais n"oublions pas queyest un nombre `a trois chiffres, ce qui entraˆıne quey= 857. On en tire quex= 142, de sorte que n= 142 857.

Revenons au nombre (8243)

dix ; comment ce mˆeme nombre se repr´esente-t-il dans d"autres bases, par exemple en base deux (num´eration binaire)? Il s"agit de trouver une expression analogue `a(?) mais dans laquelle interviennent des puissances de 2. Il y a plusieurs fa¸cons de proc´eder; en voici une. On cherche d"abord la plus grande puissance de 2 n"exc´edant pas 8243. Comme 8192 = 2 13 , on a donc 8243 = 2 13 +51. On fait de mˆeme avec 51, et ainsi de suite. On obtient
alors successivement

8243 = 2

13 +51
=2 13 +2 5 +19 =2 13 +2 5 +2 4 +3 =2 13 +2 5 +2 4 +2 1 +2 0 = (10000000110011) deux

De mani`ere g´en´erale, ´etant donn´e un entierb≥2(labase de num´eration), tout nombre

entier positifnpeut s"´ecrire de mani`ere unique sous la forme n=a k b k +a k-1 b k-1 +···+a 2 b 2 +a 1 b+a 0 o`ulesa i i 10, on doit introduire de nouveaux chiffres pour repr´esenter les nombres "dix", "onze", etc. En base douze, par exemple, on pourra prendreApour dix etB pour onze.

Exemples:

Voici le d´eveloppement de quarante-sept dans diverses bases : (47) dix ,(101111) deux ,(1202) trois ,(233) quatre ,(142) cinq ,(57) huit ,(3B) douze Les m´ethodes de calcul famili`eres en num´eration d´ecimale se transposent facilement aux bases autres que dix. Mais certaines pratiques doivent cependant ˆetre revues.

Exemples:

(a) Voici une multiplication par trois en base trois :

1222×10 = 12220.

1.2. TH´EORIE DES NOMBRES13

(b) Voici quelques puissances de quatre exprim´ees en base quatre : 10 2 = 100,10 3 = 1000,10 4 = 10000, etc. (c) Le nombre (232) cinq est impair mˆeme s"il se termine par un chiffre pair : il faut donc

reviser les crit`eres de divisibilit´e, car ils d´ependent de la repr´esentation des nombres,

donc de la base de num´eration.

8.Repr´esentation des r´eels.

Le syst`eme de repr´esentation des entiers en basebpeut se prolonger aux nombres r´eels par l"introduction de termes correspondant aux puissances n´egatives de la base. Tout r´eelrpeut se repr´esenter sous la forme d"une "somme infinie" r=a k b k +a k-1 b k-1 +···+a 2 b 2 +a 1 b+a 0 +a -1 b -1 +a -2 b -2 +a -3 b -3 o`u chaquea i i Exemples: (a) En base dix, 4 3 8 = 4,3750000...= 4,375; 1 11 = 0,09090909...=0,09;⎷

2 = 1,4142135623730950488016887....

(b) Voici le d´eveloppement de la fraction 1 4 dix dans diverses bases :quotesdbs_dbs41.pdfusesText_41
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