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La commotion

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Rare, la commotio cordis

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Évaluation et traitement pharmacologique

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Impact sur la santé

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nfirmière, professeure émérite à la Faculté des sciences infirmiè res de l'Université de Montréal, chercheuse au Centre de recher che Fernand-Seguin de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine, Nicole Ricard a été vice-doyenne aux études supérieures et à la recher che, codirectrice du Groupe de recherche interuniversitaire en soins infirmiers de Montréal, et plus encore... Maintes fois lauréate, dont le Prix Florence de la catégorie " Recherche en sciences infirmières » en 2005, elle s'étonne qu'on s'intéresse à elle. À la retraite depuis 2008, elle a dirigé le Comité d'experts de l'OIIQ sur la pratique infirmière en santé mentale et en soins psychiatriques, elle a transmis sa passion pour la santé mentale à ses étudiantes en sciences infirmières de l'Université de Mon tréal, elle a enseigné à l'Université de Lausanne. Elle a accepté divers mandats liés à la recherche notamment sur la pratique clinique et l'organi sation des soins à l'hôpital Louis-H. Lafontaine, son port d'attache clinique... " Toujours dans le souci d'améliorer la qualité des soins en santé mentale et de faire en sorte que l'infirmière occupe mieux son champ de pratique », pré cise cette passionnée, mentore et modèle de nombreuses infirmières. Pour l'heure, elle s'inquiète de la relève en santé mentale. Si les infirmières n'occupent pas ce domaine, d'autres professionnels s'en chargeront. Et les soins se sont grandement complexifiés. Pour expliquer le faible enthousiasme de la profession pour ce domaine, Nicole Ricard rappelle la fin des années 70. La désinsti tutionnalisation, le développement de la psychiatrie biologique et l'implication d'autres professionnels viennent modifier le rôle de l'infirmière en santé mentale. " Ça nous a fait perdre des plumes comme leaders en soins psychiatriques, reconnaît-elle. Parallè- lement, on a aussi perdu du terrain dans la formation. » Les connais

-sances ont évolué, des spécialités se sont ajoutées. Petit à petit, on a consacré moins d'importance à la santé mentale sur le plan du contenu et attiré moins d'infirmières. " Il y a encore un stigmate social associé à la psychiatrie. La

formation de base n'est pas assez étoffée pour contrer les préjugés des étudiants et leur montrer que ce domaine est passionnant. Il faut pro mouvoir la santé mentale et faire en sorte que les cours corrigent ces perceptions », affirme celle qui croit que les universités pourraient offrir un programme de deuxième cycle en partenariat, grâce aux technologies de communication à distance. " Plus les programmes seront intéressants, plus on attirera de jeunes. Plus les étudiants s'inscriront, plus d'autres suivront. »

Nicole Ricard aimerait que les soins en psy-

chiatrie soient plus attrayants en proposant des moyens de rétention, des programmes d'attraction et des milieux de stage stimulants. " Les étudiants qui rencontrent des infirmières emballées par leur tra vail reviendront », dit-elle. Nicole Ricard a été attirée par la santé mentale dès ses études de bacca lauréat. Fascinée par " ce qui se passe sur les plans intérieur et psycho dynamique », elle travaille aux soins intensifs de psychiatrie de l'Ins titut Albert-Prévost, maintenant intégré à l'hôpital du Sacré-Coeur de Montréal. " Le milieu était stimulant. Il y avait place pour la créativité. Les infirmières disposaient de beaucoup de marge de manoeuvre. » Audacieuse, attirée par la nouveauté, elle répond bientôt à l'appel de la prison de Bordeaux qui recrute des infirmières en vue de l'ouverture de l'Institut Philippe-Pinel. " Au début des années

70, c'était novateur qu'une femme travaille dans un milieu à sécu

rité maximale. Tout était nouveau : la culture qu'on implantait, les approches, la communauté thérapeutique. »

Elle a combiné clinique, recherche et

enseignement et a su partager sa vision des soins infirmiers en santé mentale. fiflflflflfl flflfl fl flfl fl flflfl fl flflfl flflfl flfl fiflfl Les États membres des Nations Unies ont ratifié en septembre dernier une déclaration historique 1 pour s'engager à lutter conjointement contre la menace croissante des maladies non transmissibles pour la santé mondiale. Au terme d'une réunion de haut niveau qui s'est tenue les

19 et 20 septembre derniers à New York, les 193 États - dont le

Canada - ont convenu de la nécessité de s'attaquer aux maladies non transmissibles (MNT), entre autres aux maladies cardio-vascu laires et respiratoires, au cancer et au diabète. Les MNT sont respon sables annuellement de trois décès sur cinq dans le monde. Cette déclaration souligne la nécessité de réduire les fac- teurs de risque que sont le tabagisme, l'usage nocif d'alcool, l'alimentation malsaine (excès de sel, gras et sucre) et le manque d'exercice physique en établissant des stratégies internationales et en prenant des mesures éducatives, législatives, réglementaires et fiscales. Avec cette déclaration, les États reconnaissent que " le fardeau que constituent les MNT est l'un des principaux défis pour le développement au XXI e siècle », puisqu'il menace le développement social et économi que dans le monde entier, particulière ment dans des pays déjà éprouvés par la pauvreté. Il compromet du même coup la réalisation des objectifs de développement arrêtés sur le plan international, a indiqué le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon lors du

Sommet.

" Ce n'est pas un problème que les ministres de la santé peuvent régler tout seuls. Nous avons besoin de tous les partenaires : des gouvernements pour fournir les bon nes incitations, des individus pour protéger leur propre santé, des groupes de la société civile afin de maintenir la pression pour un marketing responsable, du monde des affaires pour fabriquer des produits plus durables » 2 , a affirmé Ban Ki-moon. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) 3 , le quart des

36 millions de décès liés aux MNT surviennent avant l'âge de

60 ans. Environ 80 % des victimes vivent dans des pays en dévelop

pement. Il est estimé que d'ici 2030, ces maladies seront respon

sables de 75 % des décès au monde. Exception faite de l'Afrique, les maladies non transmissibles tuent davantage que celles qui sont

transmissibles, comme le VIH, l'hépatite et la tuberculose.

Selon l'Agence de la santé publique du Canada

4 , trois Canadiens sur cinq vivent avec une maladie chronique et quatre personnes surquotesdbs_dbs26.pdfusesText_32

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