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Albert Camus : Biographie

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DÉPARTEMENT DES LETTRES ET COMMUNICATIONS Faculté

Dans la biographie Albert Camus soleil et ombre (1987) Roger Grenier raconte /2002-2juin/Science-et-conscience.pdf (Page consultée le 13 avril 2011)

Albert CAMUS

philosophe et écrivain français [1913-1960] (1942)

L"ÉTRANGER

Roman Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi

Courriel: jean-marie_tremblay@uqac.ca

Site web pédagogique : http://www.uqac.ca/jmt-sociologue/ Dans le cadre de: "Les classiques des sciences sociales" Une bibliothèque numérique fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi

Site web: http://classiques.uqac.ca/

Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi

Site web: http://bibliotheque.uqac.ca/

Albert Camus, L'étranger. Roman (1942) 2

Politique d'utilisation

de la bibliothèque des Classiques Toute reproduction et rediffusion de nos fichiers est interdite, même avec la mention de leur provenance, sans l'autorisation for- melle, écrite, du fondateur des Classiques des sciences sociales,

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Jean-Marie Tremblay, sociologue

Fondateur et Président-directeur général,

LES CLASSIQUES DES SCIENCES SOCIALES.

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REMARQUE

Ce livre est du domaine public au Canada parce qu"une oeuvre passe au domaine public 50 ans après la mort de l"auteur(e). Cette oeuvre n"est pas dans le domaine public dans les pays où il faut attendre 70 ans après la mort de l"auteur(e). Respectez la loi des droits d"auteur de votre pays.

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OEUVRES D'ALBERT CAMUS

Récits-Nouvelles

L'ÉTRANGER.

LA PESTE.

LA CHUTE

L"EXIL ET LE ROYAUME

Théâtre

CALIGULA.

LE MALENTENDU.

L'ÉTAT DE SIÈGE.

LES JUSTES.

Essais

NOCES.

LE MYTHE DE SISYPHE.

LETTRES À UN AMI ALLEMAND.

ACTUELLES. CHRONIQUES 1944-1948.

ACTUELLES II, CHRONIQUES 1948-1953

CHRONIQUES ALGÉRIENNES, 1939-1958 (ACTUELLES III)

L'HOMME RÉVOLTÉ.

L'ÉTÉ

L'ENVERS ET L'ENDROIT,

essais.

DISCOURS DE SUÈDE

Adaptations et traductions

LES ESPRITS, de Pierre de Larivey.

LA DÉVOTION À LA CROIX, de Pedro Calderon de la Barca.

REQUIEM POUR UN NONNE, de William Faulkner.

LE CHEVEALIER D"OLMEDO, de Lope de Vega.

LES POSSÉDÉS, d"après le roman de Dostoïevski.

Albert Camus, L'étranger. Roman (1942) 5

Cette édition électronique a été réalisée par Jean-Marie Tremblay, bé- névole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi et fondateur des

Classiques des sciences sociales, à partir

de :

Albert CAMUS [1913-1960]

L"ÉTRANGER. Roman

Paris : Les Éditions Gallimard, 1942, 172 pp. NRF. Impression : 1950.

Polices de caractères utilisée :

Pour le texte: Comic Sans, 12 points.

Pour les citations : Comic Sans, 12 points.

Pour les notes de bas de page : Comic Sans, 12 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Micro- soft Word 2008 pour Macintosh. Mise en page sur papier format : LETTRE (US letter), 8.5"" x 11"") Édition numérique réalisée le 15 mars 2010 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, province de Québec, Canada.

Albert Camus, L'étranger. Roman (1942) 6

Albert CAMUS

philosophe et écrivain français [1913-1960]

L"ÉTRANGER. Roman.

Paris : Les Éditions Gallimard, 1942, 172 pp. NRF. Impression : 1950.

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Table des matières

Première partie

I II III IV V

Deuxième partie

I II III IV V

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[7]

L"étranger. Roman (1942)

Première partie

Retour à la table des matières

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[9]

L"étranger. Roman (1942)

Première partie

I

Retour à la table des matières

Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : " Mère décédée. Enterrement de- main. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C'était peut-

être hier.

L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir. J'ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse [10] pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai même dit : " Ce n'est pas de ma faute. » Il n'a pas répondu. J'ai pensé alors que je n'aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n'avais pas à m'excuser. C'était plutôt à lui de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il me ver- ra en deuil. Pour le moment, c'est un peu comme si maman n'était pas morte. Après l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus officielle. J'ai pris l'autobus à deux heures. Il faisait très chaud. J'ai mangé au restaurant, chez Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous beau-

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coup de peine pour moi et Céleste m'a dit : " On n'a qu'une mère. » Quand je suis parti, ils m'ont accompagné à la porte. J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui em- prunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois. J'ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la route et du ciel, que je me suis as- soupi. J'ai dormi pendant presque tout le trajet. Et [11] quand je me suis réveillé, j'étais tassé contre un militaire qui m'a souri et qui m'a demandé si je venais de loin. J'ai dit " oui » pour n'avoir plus à parler. L'asile est à deux kilomètres du village. J'ai fait le chemin à pied. J'ai voulu voir maman tout de suite. Mais le concierge m'a dit qu'il fal- lait que je rencontre le directeur. Comme il était occupé, j'ai attendu un peu. Pendant tout ce temps, le concierge a parlé et ensuite, j'ai vu le directeur : il m'a reçu dans son bureau. C'était un petit vieux, avec la Légion d'honneur. Il m'a regardé de ses yeux clairs. Puis il m'a serré la main qu'il a gardée si longtemps que je ne savais trop comment la retirer. Il a consulté un dossier et m'a dit : " Mme Meursault est en- trée ici il y a trois ans. Vous étiez son seul soutien. » J'ai cru qu'il me reprochait quelque chose et j'ai commencé à lui expliquer. Mais il m'a interrompu : " Vous n'avez pas à vous justifier, mon cher enfant. J'ai lu le dossier de votre mère. Vous ne pouviez subvenir à ses besoins. Il lui fallait une garde. Vos salaires sont modestes. Et tout compte fait, elle était plus heureuse ici. » J'ai dit : " Oui, monsieur le Directeur. » Il a ajouté : " Vous savez, elle avait [12] des amis, des gens de son âge. Elle pouvait partager avec eux des intérêts qui sont d'un autre temps. Vous êtes jeune et elle devait s'ennuyer avec vous. » C'était vrai. Quand elle était à la maison, maman passait son temps à me suivre des yeux en silence. Dans les premiers jours où elle était à l'asile, elle pleurait souvent. Mais c'était à cause de l'habitude. Au bout de quelques mois, elle aurait pleuré si on l'avait retirée de l'asile. Toujours à cause de l'habitude. C'est un peu pour cela que dans la der- nière année je n'y suis presque plus allé. Et aussi parce que cela me

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prenait mon dimanche - sans compter l'effort pour aller à l'autobus, prendre des tickets et faire deux heures de route. Le directeur m'a encore parlé. Mais je ne l'écoutais presque plus. Puis il m'a dit : " Je suppose que vous voulez voir votre mère. » Je me suis levé sans rien dire et il m'a précédé vers la porte. Dans l'escalier, il m'a expliqué : " Nous l'avons transportée dans notre petite morgue. Pour ne pas impressionner les autres. Chaque fois qu'un pensionnaire meurt, les autres sont nerveux pendant deux ou trois jours. Et ça rend le service difficile. » Nous avons traversé [13] une cour où il y avait beaucoup de vieillards, bavardant par petits groupes. Ils se taisaient quand nous passions. Et derrière nous, les conversations reprenaient. On aurait dit d'un jacassement assourdi de perruches. À la porte d'un petit bâtiment, le directeur m'a quitté : " Je vous laisse, monsieur Meursault. Je suis à votre disposition dans mon bureau. En principe, l'enterrement est fixé à dix heures du matin. Nous avons pensé que vous pourrez ainsi veiller la disparue. Un dernier mot : votre mère a, paraît-il, exprimé souvent à ses compagnons le désir d'être enterrée religieusement. J'ai pris sur moi, de faire le nécessaire. Mais je voulais vous en informer. » Je l'ai remercié. Maman, sans être athée, n'avait jamais pensé de son vivant à la religion. Je suis entré. C'était une salle très claire, blanchie à la chaux et recouverte d'une verrière. Elle était meublée de chaises et de cheva- lets en forme de X. Deux d'entre eux, au centre, supportaient une bière recouverte de son couvercle. On voyait seulement des vis brillan- tes, à peine enfoncées, se détacher sur les planches passées au brou de noix. Près de la bière, il y avait une infirmière [14] arabe en sarrau blanc, un foulard de couleur vive sur la tête.quotesdbs_dbs48.pdfusesText_48
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