[PDF] dictionnaire populaire de wallon liegeois





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dictionnaire populaire de wallon liegeois

par Simon Stasse. Comprenant : - Un dictionnaire wallon-français. - Un lexique Français-wallon. - Des tableaux de conjugaison. édité par le comité de la.



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DICTIONNAIRE POPULAIRE

DE WALLON LIEGEOIS

par Simon Stasse

Comprenant :

Un dictionnaire wallon-français.

Un lexique Français-wallon.

Des tableaux de conjugaison.

édité par le comité de la

Société Royale Littéraire

La Wallonne

2004

Cette brochure a été éditée à l'initiative de la Société Littéraire La Wallonne sous le patronage

du service des affaires culturelles de la Province de Liège du département Culture, Musée, Tourisme de la Ville de Liège Dépôt légal à la Bibliothèque Nationale : BD 10204 1

DICTIONNAIRE POPULAIRE LIEGEOIS.

PREAMBULE.

Ce dictionnaire tente d'apporter un outil pratique, à ceux qui désirent écrire le wallon liégeois contemporain. Cet ouvrage permet

aussi à ceux qui lisent le wallon de découvrir le sens des mots qui leurs sont inconnus. Exceptionnellement, les règles de

Feller ne sont pas respectées pour certains mots courants (exemple il èst) lorsqu'il serait illusoire de vouloir changer les

habitudes prises depuis des décennies.

Les mots bâtards français-wallon ont étés éliminés lorsqu'un terme wallon ou une expression le remplace avantageusement.

Ce dictionnaire pratique de 640 pages qui a demandé 5 ans de travail n'a pas la prétention de remplacer, mais, plutôt de

complèter les dictionnaires qui l'ont précédé.

La partie wallon-français comporte 25.000 entrées, l'index français-wallon 20.000 et les tableaux de conjugaison sont au nombre

de 123.

Cet ouvrage est perfectible et pourra être amélioré en fonction des commentaires qu'il suscitera parmi les lecteurs. Si l'intérêt de

ceux-ci est suffisant pour envisager une réédition, des modifications y seront apportées afin d'être plus en adéquation avec

leur attente. Règles d'écriture appliquées dans cet ouvrage.

En principe, les règles édictées par Jules Feller sont respectées, toutefois il est tenu compte de l'usage qui s'est instauré depuis

cette époque. Ces exceptions ont été évitées lorsque c'était possible, car comme le disait Jules Feller, dans l'énoncé des

principes, qui l'avaient guidé dans la conception de ses règles d'orthographe :

" Tout système d'écriture présuppose la connaissance de la grammaire. Il faut appeler simple et facile, tout système permet-

tant, à qui connaît la grammaire, de transcrire sa pensée, sans avoir à trembler pour chaque mot devant les exceptions et les

caprices de l'usage ».

Le wallon a une écriture phonétique, toutefois l'analogie avec le français est respectée lorsqu'elle n'est pas en contradiction avec

la prononciation ou les règles de transcription wallonne.

Si un mot est toujours en usage, même s'il représente une idée ou quelque chose qui n'existe plus, il est maintenu.

La minute (') indique qu'une lettre doit impérativement être prononcée, de même on place la minute pour éviter la nasalisation

(an'dîve, can'dôzer). Les consonnes sonores prononcées en wallon à la fin d'un mot et pas toujours prononcée en français

sont le plus souvent marquées d'une minute (stoumac', dåvid', boûf', song', adram', canèman', trop', mås', adrèt') dans ce

cas ils sont invariables. En cas de doute, Il est préférable d'indiquer la prononciation en plaçant une minute à la fin d'un mot..

La minute ne marquant pas une élision, le mot qui la suit en est séparé par un espace.

La minute usuelle d'un mot est remplacée par le trait d'union en cas de liaison (li sèt' a sèt-eûres).

Le trait d'union entraîne la liaison du mot qui le précède avec la voyelle initiale qui le suit, pour les lettres "n», "s» et "t» (in-èfant, dès-omes, cint-eûros)

Comme en français, l'apostrophe est placée pour marquer la place de lettres élidées. Le mot qui la suit y est accolé s'il

commence par une voyelle, il en est séparé par un espace dans les autres cas.

L'accent circonflexe indique la prononciation longue d'une voyelle (diâle, lêd, pîd, ôle, tûzer).

Le son "a» s'écrit "a».

Particularité : De nombreux mots wallons contiennent une voyelle qui, selon les régions, se prononce "â» comme dans le

français "pâle» ou "o» ouvert comme dans le français "or». Afin de normaliser l'écriture et permettre à tous de lire sans

difficulté, cette voyelle est retranscrite "å» (årmå).

L'accent aigu marque un "e» fermé, on ne fait pas de distinction dans l'écriture entre "é» long et "é» bref (mwért, fé).

Les suffixes "er» et "ez» prononcés "é» sont écrits par analogie avec le français et dans les mêmes conditions (soler, tchanter,

vos tchantez). Le son "r» est toujours prononcés dans "ér», "èr», "êr».

Le "e» ouvert s'écrit "è» ou "ê», selon qu'il est bref ou long (mèssèdje, bê).

Contrairement au français, l'accent grave doit subsister : devant deux consonnes non prononcées (il èst). lorsque la consonne qui le suit se prononce (dwèrmi). dans les articles, dès et lès. dans les adjectifs mès, tès, sès et cès. dans la forme verbale t'ès. ainsi que dans le suffixe "èt» (bokèt).

Les graphies "ai», "ei» n'existent pas, elles sont retranscrites "é», "è» ou "ê» (clér, spès, afêre) selon leur prononciation.

Les graphies "au» et "eau» n'existent pas, ce son se transcrit "ô» (marôde, chamô).

Les voyelles nasales sont "an», "in», "on», "un». Elles ont la même valeur qu'en français.(avizance, arincrin, capon, djun).

La voyelle nasale représentée en français par "im» (timbre), s'écrit "im» devant un "b» ou un "p» (timbe, timp'), celles

représentées par."in» (vin), "ain» (grain), "ein» (plein) ou "en» (chien) ou "in» s'écrivent "in» (vin, grin, plin, tchin).

La voyelle nasale représentée en français par "an» (gant) ou "am» (jambe) s'écrit "an» ou "am» devant un "b» ou un "p» (anfin,

djambe, want).

La voyelle nasale représentée en français par "en» (enfin) ou "em» (embarras) s'écrit "an» ou "am» si elle garde le même son

en wallon.

Les voyelles nasales se dénasalisent devant une voyelle (ine, Ane), lorsqu'on veut conserver la nasalisation le "n»est doublé,

dans ce cas la voyelle nasale et la consonne suivante sont prononcées (annêye, saminne).

Devant une consonne, lorsqu'il n'y a pas nasalisation, pour éviter toute équivoque, ce "n» est marqué de la minute indiquant ainsi

la prononciation séparée (can'dôzer). 2 Le son "oin, ouin» (point, baragouin) s'écrit "win» (pwint, baragwin). Le son "ui» s'écrit "wi» (qwite, fwite, pwis). Le son latin "um» (album) se transcrit "om'» (albom', jèråniyom').

La graphie "eu» s'emploie comme voyelle brève et se prononce comme le français veuf, seul (feume, leune, meune).

La graphie "eû» s'emploie comme voyelle longue, elle se prononce : e long comme le français "heure» (deûr, meûr). eu long comme le français "heureux» (freûd, steûle).

Les consonnes "b», "d»,"f», "k», "m», "n», "p», "r», "t», "v» ont une prononciation identique à celle du français (åbe, oder,

afêre, kimint, mame, nut', pome, aprinde, atinde, ariver), elles ne sont doublées que si elles sont toutes deux nettement

audibles et sont séparées par une minute pour attirer l'attention sur la prononciation (ad'dicion). Les terminaisons "d», "p» et

"t» sont muettes, si ces lettres doivent être prononcées elles sont marquées d'une minute. Le son "f» est toujours écrit "f»

(fosfate, fotografe).

Le son "tch» devant voyelle s'écrit "tch» ou "ti» selon la racine du mot (tièsse : tête ; tchèsse : chasse).

Le son "dj» devant une voyelle s'écrit "dj» ou "di» selon la racine du mot (diâle : diable ; djèsse : geste).

Le son "gn» devant une voyelle s'écrit "gn» ou "ni» selon la racine du mot (gangnî : gagner ; niér : nerf).

Le son "be» précédé d'une voyelle courte en fin de mot se prononce généralement "pe» (tèribe, possibe). L'éventuel adjectif

féminin pluriel placé devant le nom qu'il qualifie change le "b» de fin de mot en "p» (dès tèripès djins).

Le son "de» précédé d'une voyelle courte en fin de mot se prononce généralement "te» (tot-rade, gade, lêde). L'éventuel adjectif

féminin pluriel placé devant le nom qu'il qualifie change le "d» en "t» (dès lêtès manîres).

Le son "gue» précédé d'une voyelle courte en fin de mot se prononce généralement "ke» (drougue, êgue, longue, vinêgue).

L'éventuel adjectif féminin pluriel change le "gu» de fin de mot en "k» (dès lonkès djoûrnêyes).

Le son "dje» précédé d'une voyelle en fin de mot se prononce généralement "tch» (abatèdje, adje, andje, arèdje, baguèdje,

rodje). L'éventuel adjectif féminin pluriel change le "dj» de fin de mot en "tch» (dès rotchès tchifes).

Le son "je» précédé d'une voyelle en fin de mot se prononce généralement "ch» (abataje, ambalaje, caje, ètalaje).

Le son "ve» précédé d'une voyelle en fin de mot se prononce généralement "f» (brâve, djincive, fréve, pôve).

Le son "vet» suivi d'une voyelle se prononce généralement "ft» (acouveter, hoveter).

A la fin des mots, les consonnes muettes (d, g, p, t) du français provenant de survivances étymologiques sont conservées si elles

ne sont pas contraires à la prononciation ou à la graphie des mots apparentés (acwérd, haring, bêcôp, fwért). Toutefois, les

graphies compliquées sont le plus souvent simplifiées (deût (doigt)). Il n'est pas permis d'ajouter en wallon des consonnes

finales muettes non justifiées par l'analogie au français ou par l'étymologie.

La lettre "g» ne se prononce jamais "j». A la fin d'un mot elle est muette si elle n'est pas suivie de la minute (dag', zigzag', long,

rang) en liaison "g» est remplacé par "k» (souwer sonk-èt êwe). Par analogie au français, elle est suivie d'un "u» muet

quand il faut éviter l'adoucissement de la consonne devant "é» "è» "ê» "e» "eû» "i» "î» "in» (guére, aguèce, guêyeté,

gueûye, règuilite, diguîzer, bèguin).

La lettre "h» n'est jamais muette. Lorsqu'elle est suivie d'une consonne elle est fréquemment séparée de celle-ci par une minute

(hah'ler), pour attirer l'attention sur sa prononciation. Elle s'associe avec la lettre "c» pour former le "ch» qui a la même

valeur qu'en français (chabraque).

La consonne "j» remplace le "g» chaque fois que celui-ci adopte le son "j» (ajant). La lettre "d» est fréquemment associée à la

lettre "j», pour former le son "dj» (dji, djint, djus).

La lettre "c» a la valeur de "s» lorsqu'elle est suivie des voyelles "é», "è», "ê», "e», "eû», "i», "î», "in», "y» (cécorêye, cèlîhe,

pourcê, loce, piceûre, ciète, sucî, cinse, pacyince). Dans les autres cas, pour maintenir le son dur à la lettre "c» il est

nécessaire de la remplacer par la lettre "k» (brakener, kimander, kêssî). La cédille est aussi utilisée en cas d'élision devant

une consonne (po ç' côp chal, cruç'fis).

Les graphies "qu» et "qw» sont utilisées lorsque le mot à une racine latine (ou française) évidente (banque, botique, èvèque,

qwè, qwand) ces graphies sont éventuellement maintenues malgré la modification de l'écriture française (Afrique : Afrique ;

afriquin : africain).

Le "l» mouillé français (million, patrouille) est remplacé par "y» ou "l» selon sa prononciation (Guiliôme, paviyon).

Un "s» muet marque :

le pluriel des mots variables, toutefois les adjectifs et les noms se terminant par "h», "s», "w», "y» "z» ou "'» restent

invariables.

la deuxième personne du singulier et la première personne du pluriel des verbes à presque tous les temps.

la place de "x» ou "s» à la fin des mots provenant de mots français (bordjeûs, ureûs). En dehors de ce cas, Il n'est pas

permis de substituer une consonne muette à une autre.

Le "s» entre deux voyelles se prononce "z» (anîse, èglîse, amûsemint), pour lui conserver le son propre il faut donc écrire "ss»

(mèsse, èsse, måssî, mousseûre, wassin). En pratique, il est remplacé par "z» sauf devant le "e» muet final et les finales

"emint» et "eté» qui en dérivent (amûzer, dji m'amûse, l'amûsemint). Le "s» en liaison se prononce "z» comme en français (lès-èfants).

Le "s» final, s'il est sonore est marqué de la minute (awous', brès'), cette minute est maintenue en liaison si le "s» garde sa

valeur (va-s'-m'èl-qwîr).

Le "x» n'existe pas en wallon, il est remplacé par "cs», "gz» ou "ks» selon sa prononciation (élècsîr, ègzåmin, iks). Les mots se

prononçant "ks» en français, même s'ils ne comportent pas de "x» suivent la même règle (acsidint : accident ; acsîses : acci-

ses).

A l'exception du "s» les consonnes doubles se prononcent, elles sont parfois séparées par la minute pour attirer l'attention sur ce

fait (lèd'dimin). Les mots se terminant en "ion» s'écrivent selon leur prononciation : - "tion» (indijèstion, quèstion, vôtion). - "csion» (lècsion, pèrfècsion). - "cion» (atincion, ståcion) Le "w» se prononce toujours comme dans whisky (wadjî, wice) 3

Le "y» se prononce toujours, comme en français dans grasseyer (agayon, sèyê, lèye), il ne prend donc jamais la valeur "i»,

toutefois il est utilisé lorsque normalement on aurait pu s'attendre à trouver deux "i» consécutifs (liyon, pacyince).

La lettre "e» sans accent ne correspond jamais à un son nettement articulé. Elle est maintenue dans cet ouvrage, (atcheter), mais

peut toujours être élidée, sauf à la fin des mots. L'élision est appliquée dans les mots "tini, vini» et leurs dérivés. L'élision du

"e» ne concerne que celui-ci (abièsseler, abièss'ler).

Les phonèmes "d'm», "d'n», "v'n» étant rarement prononcés en wallon, ont étés adoucis selon la prononciation par "n'm», "n'n»

et "m'n» (abann'ner, acomôn'mint, an'mète, am'nou, dim'ni).

En début de mot, l'élision du "i» entraîne parfois la modification du phonème qui le précède :

"dji» devient "gn'» (djino, gn'no ; djinihe, gn'nihe). "tchi» devient "dj'» (tchivå, dj'vå ; tchivène, dj'vène) "di» devient "n'» (diner, n'ner).

Compte tenu de ce qui précède, il est évident que doivent être évitées les lettres parasites que l'on retrouve en français dans de

nombreux mots (batizer (p), catèdråle (h), condånåcion (m), dizèriter (h), ègziber (h).

Simon Stasse

4

Aide à l'utilisation du dictionnaire.

L'entrée d'une rubrique est écrite en caractère gras, le féminin éventuel est repris après un point virgule.

Lorsque plusieurs transcriptions existent, elles sont reprises à la suite l'une de l'autre et séparées par " ou ». L'ordre de

présentation ne préjuge pas de la préséance d'un mot, toutefois, c'est la forme première qui est utilisée dans les exemples et

dans l'index. Le chiffre entre parenthèses placé à côté des verbes renvoie au tableau des conjugaisons en fin d'ouvrage.

En fin de rubrique le signe ĺ renvoie à d'autres mots qui peuvent être : L'entrée principale (celle ou la définition et les exemples sont donnés).

Un ou des mots ayant une même racine.

Un ou des mots synonymes ou ayant un sens proche.

Derrière le terme " syn. » se trouve le plus souvent une expression wallonne ayant un sens similaire.

Abréviations utilisées.

adj. : adjectif et participe passé adv. : adverbe art. : article card. : cardinal conj. : conjonction contr. : contracté dim. fam. : diminutif familier dir. : direct enf. : enfantin, enfantine excl. : exclamation expr. : expression f. : féminin gr. : gramme, grammes ind. : indéfini interj. : interjection intr. : intransitif invar. : invariable l.-d. : lieu-dit loc. : localité m. : masculin n. : nom num. : numéral onom. : onomatopée ord. : ordinal poss. : possessif prén. : prénom prép. : préposition pron. : pronom ou pronominal rel. : relatif syl. : syllabe syn. : synonymes, synonymes t. : terme tr. : transitif v. : verbe

BIBLIOGRAPHIE.

Dictionnaire wallon français de Louis Remacle 1823. Dictionnaire des spots et proverbes wallons de Joseph Dejardin 1892. Dictionnaire wallon français de Jean Haust 1933.

Dictionnaire populaire de Jean Wisimus 1947

Dictionnaire Liégeois de Jean Haust 1948

Dictionnaire wallon de Liège et de Hesbaye de Eugène Dethier 1994. Calendrier populaire wallon de Rodolphe de Warsage 1920. Essai d'orthographe wallonne de Jules Feller 1900.

Lexique Liégeois de Dominique Beaufort 1952.

Po scrîre d'adram li walon d' Lîdje de Simon Stasse (2 vol.) 1999. Tableau et théorie de la conjugaison dans le wallon liégeois 1891. Grammaire pratique du wallon liégeois de Marcel Fabry Li wallon d' Lîdje de Jules Lempereur et Jacques Morayns 1973. Dictionnaire français-wallon de Gustave Gothier 1879. Dictionnaire étymologique de la langue wallonne de Charles Grandgagnage 1550.

Dictionnaire liégeois de Henri Forir 1875.

5 , interj. : Ah. â ! quî vola ! ah ! qui voilà ! 1 a, n. m. : 1° Ail. Ine tièsse d'a, un bulbe d'ail, une tête d'ail. On bokèt (ou sclat) d'a ou ine hûfe d'a, une gousse d'ail. On håsplèt (ou on tchapelèt ou ine trèsse) d'as, une glane d'ail, un certain nombre de têtes d'ail tressées par la queue. On trèye lès quåwes dès-as po lès mète souwer, on tresse les tiges d'ail pour les mettre sécher. Magnî dès- as, manger de l'ail. Såce d'a (ou ås-as), aillade. 2° La lettre a. Oûy, dji n'a nin fêt ine panse d'a, je n'ai rien fait aujourd'hui. On boubiè qui n' sét ni a ni b, un nigaud illettré. On grand a, un a majuscule. On p'tit a, un a minuscule. 2 a ou al, prép. : à, à la, de la, en, par. 1° a. A bokèts, en morceaux. A cabasse, bras dessus, bras dessous. A djin, en ligne. A fwèce, d'arrache-pied. A hiède, en foule, en nombre. A hipe, à l'extrême limite. A l'oneûr di Diu, en l'honneur de Dieu. A pîds d'hås, à pieds nus. A make, à foison. A målvå, en pure perte. A pougnêyes, par poignées. A rèsta, en panne. Aler a stok, achopper, buter, se heurter contre un objet. Aler a vèpes, aller aux vêpres. Aler a mèsse, aller à la messe ou être chrétien. Avu dès galants a dozinnes, avoir des prétendants par douzaines. C'è-st-a mi a djouwer, c'est à moi de jouer. Di-d'-chal a la, d'ici là. Disqu'a la, jusque là. Rimète so (l') bone vôye, remettre sur le droit chemin, remettre sur la bonne voie. Roter a (ou avou dès) crosses, marcher à l'aide de béquilles. Si moussî a..., se travestir en... Si porminer a k'pagnèye, se promener en compagnie. Soner a djôye, carillonner pour une réjouissance. Soner a mwért ou soner 'ne transe, sonner le glas. ĺ pwèzêye. Tchèrî a l'ansène, conduire le fumier (aux champs). 2° al (pour, à la, devant consonne). Al bone, de bonne foi, sincèrement. Al copète, au sommet. Al fène bètchète, à la cime. Al fin dè conte, en fin de compte. Al fin finåle ou al fin dès fins, en dernière extrémité. Al kitèye, au détail. Al manîre (ou môde) di..., à la façon de... Al môde, à la mode. Al pus fwért, à qui mieux mieux, à l'envi. Al saminne, la semaine prochaine. Al tére, à terre. Al vole, au vol, en un clin d'oeil, rapidement. Al vûde, en vain, inutilement. Chasconk al pus bê, tous plus beaux les uns que les autres. Èsse sès- ût' al tåve, être huit à table. L'ome al hoye, le marchand de charbon ambulant. Ovrer al vûde, travailler sans résultat.

å ou al, prép. : Durant, pendant.

a la doûce ou a la papa, loc. adv. : calmement, lentement, tranquillement, sans se presser. et ås, art. contr. : Au, aux. Å pus sovint, le plus souvent. Å fî coron, à l'extrémité, au bout. Aler å docteûr, se rendre chez le médecin. Aler ås muguèts, aller à la cueillette du muguet. Å rès' d'oûy, désormais, dorénavant. Å r'vèy ou ås treûs vîs-omes, au revoir. Ås vîlès djins, à l'asile dequotesdbs_dbs26.pdfusesText_32
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